Agripaume

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Agripaume

Agripaume esp.jpg

Violette}}

Informations RP
Type Fleur
Plante aromatique
Obtention Point de cueillette
Agriculture
Saison Thermidor
Biome
Plaine
Ancien Monde
Gyllendal
Greistal
Aon
Albunae
Steiertal
Les Marches












Apparence

L’agripaume est une plante vivace de la même famille que la menthe, présente dans différentes régions florissantes de l’Ancien Monde, pouvant atteindre une hauteur de de 0,50 à 1,20 m, et dont on utilise les feuilles et les fleurs.

Elle peut d’abord se reconnaître au travers de ses tiges carrées, vert foncé dessus et cendré dessous, et de ses feuilles opposées sur la tige.
Ses feuilles, velues, sont divisées en 3 lobes pour les jeunes feuilles et plutôt 5 lobes pour les feuilles plus grosses et plus matures. Les feuilles ont tendance à se diviser beaucoup plus vers le haut de la tige, en particulier autour de la sommité fleurie. Elles ont aussi tendance à s’assombrir et passer d’un vert tendre à un mélange bleu-gris-vert.


Le jeune plant est dense en feuilles et reste relativement au ras du sol pendant quelques semaines en Brumaire. Les tiges donnent ensuite lieu aux sommités fleuries majestueuses, caractéristiques de la plante.


Fin Thermidor, les sommités fleuries vont sécher, seules les feuilles subsistent. Les feuilles basales (à la base de la plante) persistent pendant les jours les plus froids. On peut les ramasser sous la neige : elles sont toujours intactes, d’un beau vert, et d’un bon goût.


Ce sont en général les sommités fleuries, incluant fleurs (très piquantes), feuilles et tiges, récoltées pendant ou à la fin de Thermidor, qui sont utilisées. C’est probablement à ce moment là que les principes actifs sont à leur optimum. Avant de préparer la teinture, il faut garder les feuilles et le plus de fleurs possible et enlever la tige qui apporte peu à la préparation.
La feuille seule fonctionne aussi très bien et peut se ramasser toute l’année (y compris en Nivôse), et au besoin.
La plante reste stable au séchage pendant à peu près 1 an à 1 an et demi si elle est gardée dans un endroit frais et sec, à l’abri de la lumière. La feuille doit toujours garder un aspect vert et ne doit pas tourner au marron.


L'agripaume peut se consommer en infusion, bien que la tradition et l’expérience nous dit que la teinture de plante fraîche est la plus efficace. De plus, l’infusion est très amère et relativement désagréable à boire. Elle passera mieux en teinture mère.

  • Teinture des sommités fleuries récemment séchées : au taux de 1:5 (100 g de plante pour 500 ml d’alcool) dans de l’alcool à 40° à 50°. Prendre 30 à 60 gouttes de 1 à 4 fois par jour selon la personne et la condition ;
  • Teinture des sommités fleuries fraîches : au taux de 1:2 (100 g de plante pour 200 ml d’alcool) dans de l’alcool à 80° ou 90°. Sinon, utilisez la méthode de teinture de plante “quasi-fraîche” expliquée dans mon article sur les teintures mères.
  • Infusion des sommités fleuries : 1 à 4 fois par jour.
  • Décoction des sommités fleuries : 1 à 4 fois par jour.

Attention, ces sommités fleuries sont piquantes, et on peut très facilement se faire poinçonner un doigt. Munissez-vous de gants pour les ramasser.


Cuisinier : L'agripaume a un goût amer, acre et légèrement aromatique. Le goût amer rappelle que la plante est de nature froide. L’amertume prononcée de la plante fraîche est nauséeuse pour certains. Quelques gouttes de teinture de plante fraîche sur la langue donnent aussi cette impression de froideur, provoquant même parfois des frissons.

Apothicaire : L’agripaume est une plante qui relaxe le système nerveux et cardiaque. Elle redonne du rythme aux fonctions de l’organisme, que ce soit en cas d’irrégularité au niveau des battements du cœur ou des menstruations, par exemple. Elle est fantastique pour intervenir rapidement en cas de choc émotif et aussi pour s’en remettre à plus long terme, ainsi que pour supporter une personne aux prises avec un passage difficile dans sa vie. Amère, elle est apéritive, stimule la digestion et supporte le foie. L’agripaume appartient à la famille des menthes, et partage donc ses propriétés digestives, antispasmodiques et calmantes.


A moins d'avoir développé un RP très précis d'études de l'agripaume, cette plante est seulement connue comme entrant dans la composition de tisanes pour le cœur et la circulation, en particulier pour les troubles cardiaques courants d'origine nerveuse.


Toute recette est à découvrir par un rp découverte.


Propriétés médicinales détaillées :

  • Aménorrhée et dysménorrhée : L’agripaume est très utile pour stimuler l’arrivée de la menstruation lorsqu’elle est soit retardée, soit inexistante, particulièrement lorsque ces manifestations sont dues à un état d’anxiété ou de stress. Son infusion concentrée fait couler abondamment les règles. Ce phénomène peut être positif dans les cas de l’aménorrhée, ou problématique si la plante est utilisée pour une autre indication, car elle peut provoquer des saignements inattendus chez la femme. L’agripaume peut aussi aider à traverser une période de règles douloureuses avec spasmes, là encore lorsque accompagnées d’un état de stress, et parfois avec des douleurs pelviennes ou lombaires. Pour l’aménorrhée comme la dysménorrhée, la feuille peut être appliquée en externe en cataplasme. Les alcaloïdes de l’agripaume ont un effet légèrement vasodilatateur et circulatoire. Cet effet vasculaire contribue aussi probablement à l’effet décongestionnant sur la sphère utérine, favorisant une meilleure circulation et apport de fonction, et augmente la tonicité des muscles de l’utérus. Ramener la tonicité équivaut à ramener la fonction et l’énergie vers cet organe devenu “froid”. Elle possède la capacité de stimuler les contractions de l’utérus au travers du cycle de l’ocytocine et est donc contrindiquée pendant la grossesse.
  • Ménopause : Le symptôme le plus courant de la ménopause est la bouffée de chaleur. L’agripaume est de nature refroidissante et calmante. Elle est donc bien adaptée ici, avec en plus une affinité pour le cycle féminin. Elle peut être associée à la sauge. Elle est particulièrement indiquée lorsque les bouffées de chaleur sont accompagnées de palpitations et/ou d’anxiété. Si les bouffées de chaleur entraînent un mauvais sommeil, on peut la remplacer, ou la combiner avec le houblon. Attention : elle peut provoquer des saignements chez certaines personnes.
  • Syndrôme prémenstruel : L'agripaume est recommandée pour les problèmes de syndrome prémenstruel accompagnés de rigidité musculaire et de tension nerveuse, parfois avec constriction au niveau de la cage thoracique, des signes de haute tension et stress. On note aussi que cette période prémenstruelle est souvent accompagnée de palpitations cardiaques chez la femme stressée, une des indications principales de la plante. La plante étant très amère, elle a automatiquement un effet dépuratif sur le foie. Le foie étant au centre du cycle hormonal chez la femme (il fabrique les précurseurs des hormones sexuelles et dégrade l’excès d’hormones en circulation), il se peut que la plante favorise un cycle plus équilibré grâce à cette action hépatique.
  • Absence de lochies : Les lochies sont les saignements et autres sécrétions vaginales après l’accouchement. On recommande la prise interne et l’application externe en cataplasme sur la partie basse de l’abdomen.
  • Anxiété, stress avec palpitation : Ceci a souvent été une indication spécifique pour la plante. La personne peut souffrir de peurs mal définies, d’anxiété et d’angoisses avec impression de resserrement de la poitrine, et un cœur qui s’emballe (palpitations) dû à cet état d’anxiété. Il peut y avoir de petites hyperventilations, d’extrasystoles, des passages de 4 ou 5 palpitations suivies de calme, puis les palpitations reprennent plus tard, etc. Les manifestations peuvent être diverses. La plante induit un état de calme et de passivité sur le système nerveux, elle calme les états d’hystérie. Nous retrouvons ici la corrélation étroite entre cœur physique (palpitations) et cœur émotionnel (anxiété et stress).
  • Hypertension : L’agripaume est parfois utilisée dans les formules contre l’hypertension. Elle rentre tout d’abord dans la classe des plantes calmantes pour les nerfs, le stress chronique pouvant être à l’origine de l’hypertension. La plante semble aussi exercer un effet vasorelaxant direct, autre propriété qui contribue à son effet hypotenseur.
  • Hyperthyroïdie : L’hyperthyroïdie est souvent accompagnée de sueurs, angoisses et palpitations, des indications clés pour l’agripaume.
  • Digestion : Comme toute menthe, l’agripaume est digestive. Mais elle l’est d’une manière différente des menthes traditionnelles : elle est beaucoup moins aromatique, et beaucoup plus amère, ce qui stimule l’appétit, la production de salive, de sucs gastriques et hépatiques, améliorant ainsi la qualité de la digestion. Elle agira donc chez la personne qui a une digestion déficiente due à un excès de stress, avec un manque de sucs gastriques (difficulté à digérer les protéines) et une faiblesse hépatique et biliaire (avec difficulté à digérer les lipides). Elle a d’ailleurs été utilisée comme plante laxative, probablement à cause du fait qu’elle augmente la sécrétion de bile, notre laxatif naturel. On cherchera une association entre problème de digestion et stress/anxiété et irritabilité chronique avant de consommer la plante.
  • Tonique et protecteur du coeur : Certains composants de l’agripaume ont des effets chronotropiques négatifs (ralentissent les battements du coeur) et diminuent la pression artérielle, deux caractéristiques que l’on retrouve aussi dans l’aubépine. L’agripaume a un effet antioxydant marqué in-vitro et in-vivo dans le contexte de l‘infarctus du myocarde, agissant comme protecteur contre la destruction des cellules du coeur dans cette situation. Elle a une action contra-adrénergique (s’oppose à la réaction de stress) et antispasmodique, une action anxiolytique et sédative générale non négligeable, une diminution de l’hyperexcitabilité portant sur les fourmillements des extrémités, les crampes, et l’asthénie (fatigue) matinale et provoque une atténuation voire même une disparition de la perception des troubles du rythme cardiaque, une disparition des douleurs neurodystoniques et une disparition des symptômes d’accompagnement, malaise, gêne, voire essoufflement et dyspnée (difficulté respiratoire).
  • Diaphorétique : Elle facilite la transpiration et peut donc être utilisée dans les phases descendantes de fièvre, pour favoriser les échanges de chaleur et la descente de température.
  • Expectorante : Employée fraîchement cueillie dans l’asthme humide, sur la fin des bronchites, avec le même avantage que le Lierre Terrestre. Elle facilite l’expectoration quand il y a atonie de la muqueuse bronchique.

Découverte par Léoplodine Dewhell

"Une plante vivace pour calmer le mal du cœur."
Croquis d'une tige d'Agripaume.

Désireuse de retrouver cette plante dont elle connaissait les multiples propriétés, la petite rousse trouva, lors d’une expédition, ces fameux plants, au pied d’un arbre.

A Pendil, le soignant de la famille lui prescrivait régulièrement cette plante en infusion afin de calmer son mal au cœur qui semblait l’élancer par moment. Dès son arrivée à Esperia, la petite dame commençait à ressentir les effets du manque du remède, altérant ses faibles capacités physiques et la faisant faire des rechutes à diverses périodes...

Un apothicaire prénommé Asubakatchiin semblait avoir trouvé un substitut, un remède étrange au goût affreux, qui semblait lui causer des nausées, mais qui convenait à stabiliser son état.

Asubakatchiin avait mystérieusement disparu, laissant la rouquine dans son état précaire. Elle semblait donc plus que ravie de retrouver cette plante, qu’elle n’aurait jamais cru découvrir à Esperia.

Les plants d’agripaume ont été plantés dans un parterre spécialement dédié, à l’arrière du laboratoire du Quartier Ouest, la petite rousse en prenant soin quotidiennement.





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Journal : Observations, expérimentations et résultats

Tige d'Agripaume détachée.

Extraits des carnets de recherches de Leoplodine :

01/07/513

Les trois grands plants d'agripaume reposaient dans le parterre à l'arrière de la boutique. Leoplodine put constater la magnificence des feuilles de ce dernier, ressemblant fortement à ces affreux chardons, la beauté en plus. Etant consciente que cette plante pourrait soulager tout ses maux, elle les eut déterrés lors de leurs découvertes, avec un grand soin. Elle versa un peu d'eau à la base de chacune, passant à la suite.

ETAT : Plants en très bon état.


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02/07/513

Aucune différence, les plants ne semblent guère avoir changé. On note que des abeilles butinent paisiblement leurs fleurs.

ETAT : Plants en très bon états.


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03/07/513 - 05/07/513

Voyant que les plants se portaient bien, Leoplodine cueillit délicatement quelques feuilles et pétales qu'elle déposa dans des petits sachets. Elle les laissa dans le laboratoire, avec une note pour son frère, pour lui demander ce qu'il en pensait.

ETAT : Plants en pleine expansion. Les tiges d'autres fleurs semblent pousser, la plante devenant un beau buisson.


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06/07/513 - 11/07/513

L'agripaume semble bien se porter, sans aucune autre trace apparente de maladie ou de mauvaise adaptation du buisson. On constate que des abeilles butinent paresseusement le pollen des petites fleurs violettes des plantes.

ETAT : Les buissons fleurissent et des abeilles les butinent. La plante semble prête à être détaillée et retranscrite dans les cahiers de la rouquine.


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Se sentant confiante, la petite rousse cueillit quelques fleurs, les taillant méticuleusement avec une petite cisaille qui semblait être faite rien que pour elle. Elle se décida à apporter le tout au laboratoire, déposant les fleurs dans un bol, elle se munit d'un pilon et écrasa les pétales, formant une bouillie violette.

Reposant le pilon, elle s’en alla, voulant relever le courrier de la mairie, laissant la préparation sécher.

Le lendemain, quand Leoplodine revint, elle s’aperçut que la bouillie s’était transformée en une petite poudre au teint violacé.
S’adressant un sourire à elle-même, elle prit la précieuse poudre, qu’elle transposa dans un sachet de toile fin, à la manière d’un sachet à thé, puis elle partit chez elle.

Une fois arrivée à la maisonnée, elle déposa le précieux objet sur la table, s’avançant dans la petite cuisine. Fouillant et dénichant une tasse qu’elle remplit d’eau claire, elle mit à chauffer ce récipient au-dessus du four. Faisant les cents pas dans la petite pièce, la rouquine ne put s’empêcher de jeter par moment divers coups d’oeil au petit sachet, non sans une certaine appréhension quant au résultat.

Serrant les poings, elle prit la petite tasse, désormais remplie d’eau chaude, et la posa sur la table, empoignant de la main gauche le sachet. Un moment se fit avant que Leoplodine ne déposa le petit tissu dans l’eau bouillonnante. Ce dernier rebondit lentement au fond de la tasse. Au bout d’un instant, l’eau se vit prendre un mélange violâtre agrémenté de reflets verdâtres. Inspirant un bon coup, elle prit, d’une main tremblante la tasse, souffla à sa surface et but d’une traite le remède.

Se relevant, elle attendit, Son cœur recommençait à s’emballer, de par l’inquiétude de cette initiative. Elle fit de nouveau les cents pas, plus qu’inquiète, portant sa main à son cœur.

Les minutes passèrent, et au fur et à mesure, la rouquine sentit son coeur s’alléger, les choses s’éclaircir... Posant la main sur son coeur, elle put constater, non sans une certaine surprise, que ce dernier battait à un rythme régulier, il semblait se calmer...

Se posant sur le lit, elle regarda devant elle, un large sourire aux lèvres, s’exclamant : « Enfin... Comme à Pendil... Fini tout ça... Fini... »

Se relevant, elle courut ouvrir son carnet pour écrire précisément sa découverte, s’estimant heureuse et préférant confier la préparation à son frère pour plus de sûreté à l’avenir...


Ainsi, la petite rouquine fut enfin soulagée de ce mal qui la hantait depuis son arrivée à Esperia. Elle était désormais apaisée. Son cœur semblait marcher à merveille, mais pour combien de temps encore... ?

Culture

Besoin en eau : Moyen
Entretien : Facile
Résistance au froid : Oui
Végétation : Vivace (Plante qui vit plus de deux ans.)
Feuillage : Semi-persistant ou semi-caduc (La plante conserve une partie de son feuillage toute l'année.)

Données Importantes

Floréal
Floréal
Thermidor
Thermidor
Brumaire
Brumaire
Nivôse
Nivôse
Début Milieu Fin Début Milieu Fin Début Milieu Fin Début Milieu Fin
Floraison Floraison Récolte Plantation Plantation Récolte


Climat : Plaine

Information(s) complémentaire(s)

Tout a été éhontément recopié d'ici : https://www.altheaprovence.com/blog/agripaume-leonurus-cardiaca/