Bure

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La bure est un type de vêtement porté par les membres du Monastère Adaarion et de l’Ordre phalangiste. Pour le visuel de ces vêtements, voir page skins religieux.




La Bure

Bure de novice ou bure humble

La bure de novice, commune au Monastère Adaarion et à l’Ordre phalangiste, se compose d’un simple “froc” (terme aujourd’hui désuet mais qui a donné son nom au “défrocage”), une grande tenue en une pièce composée de toile brune (en laine ou en lin, selon la région) et renforcée aux épaules et autour du cou (parfois en cuir). Elle inclut une capuche. Elle est maintenue auprès du corps par une cordelette ou une ceinture.
Les dessous varient fortement selon la région avec par exemple un simple pagne et des sandales en région très chaude ou avec un caleçon complet et des bottes rembourrées en région très froide.
Cette bure peut s’adapter à tous les climats, quoiqu’inconfortable lorsqu’il fait très froid ou très chaud. En cas de gel, des gants ou d’autres éléments sont souvent ajoutés.

Cette bure est donnée aux novices au début du noviciat en même temps qu’une plaquette portée autour du coup. Elle est également souvent portée par des moines confirmés ayant fait voeu de pauvreté ou d’humilité, pour le travail ou pour des raisons d’économie, les autres bures étant teintes et coupées de façon plus complexe, donc plus chères.

Le port de la bure

Que ce soit chez les Monachistes ou les Phalangistes, les traditions concernant les bures varient en fonction des localisations. S'il semble peu probable qu'un Moine de Golvandaar s'habille autrement qu'avec des bures de diverses qualités, la plupart des villages modestes voient souvent leurs hommes et femmes de Foi porter des tenues plus pratiques.

Il n'est pas rare qu'un Moine de campagne soit aussi pêcheur, fromager ou encore médicastre. Il portera alors sa bure, parfois unique, seulement pour les cérémonies et les festivités.

Dans les villes plus riches, ou chez les Moines qui vouent leur vie pleine et entière à la théologie et l'érudition, porter autre chose que le vêtement traditionnel et la cape bleue pourra au contraire être très mal vu.

Le jugement de ce qui est souhaitable ou non en ce qui concerne les Moines dépendra donc de l'éducation, du rang et de la localisation de chaque personne. Lorsqu'il y a litige, ce qui n'arrive presque pas car très peu osent porter ouvertement un jugement sur un Moine, c'est l'Apothi ou l'Abbus de référence qui doivent se positionner sur la question.

Vêtements et Moines dans l'Ancien Monde

- À la Capitale, posséder des tenues plus discrète permet aux Moines de s'adonner à toute autre activité que celles de leur lieu de vie. Il leur est par exemple conseillé de se changer pour sortir s'ils vont boire un verre, tandis qu'ils doivent la garder s'ils partent au théâtre. La Foi essaie ainsi de faire voir les tenues dans les lieux "réputés" et de les effacer ailleurs.

- Chez les Eyjarska, en dehors des villes vraiment importantes le Moine n'aura qu'une à deux bures, parfois récupérées de son prédécesseur, et ne les sortira qu'en cas de fête, d'acte de Foi ou d'attaque, dans l'espoir d'être épargné.

- Dans la Nation Adaarionne, il est rare que les Moine se départissent de leur Bure. Il en existe des plus ou moins riches, adaptées aux situations, mais les porter le plus possible est une évidence.

- Dans la République marchande de Caroggia, où les religieux sont peu nombreux et ont de l'influence, voit elle aussi ses Moines porter leur tenue officielle du matin au soir.

- Chez les Huras, avec des religieux huras ayant tendance à être plus pointilleux qu'ailleurs sur le culte, la Bure est portée comme vêtement principal. Les Moines ont cependant presque obligation de changer de tenue pour pratiquer leur métier ou si ce qu'ils vont faire nécessite de se salir. Se changer est donc naturel et situationnel. Chaque talent devant être mis à profit, cela reste donc très bien vu par la communauté La rigueur phalangiste donne souvent des vêtement de travail restant sur les mêmes couleurs et symboles que ceux de la tenue de Foi de la personne.


Bures monachistes

Les bures monachistes sont portées par les membres confirmés (ayant donc fini leur noviciat) du Monastère Adaarion.

Moines

L’uniforme complet d’un moine se compose d’un grand vêtement en une pièce incluant une capuche attachée. Le tout est généralement en lin ou en laine de couleur blanc tirant très légèrement sur le gris. Elle est maintenue près du corps par une cordelette ou une ceinture. Une cape bleu ciel retenue au cou par deux boutons métallique peut être portée pour se protéger des intempéries ou pour l’apparat.
Les dessous varient fortement selon la région avec par exemple un simple pagne et des sandales en région très chaude ou avec un caleçon complet et des bottes rembourrées en région très froide.
Cette bure peut s’adapter à tous les climats, quoiqu’inconfortable lorsqu’il fait très froid ou très chaud. En cas de gel, des gants ou d’autres éléments sont souvent ajoutés.

Symboles de la hiérarchie

Les différentes autorités monachistes portent fréquemment une écharpe de fonction, un ruban fermé de tissu passant par-dessus l’épaule et se nouant ou s’attachant sous l’aisselle opposée. Des décorations comme des broches ou médailles (parfois épinglées sur l’écharpe de fonction) pour indiquer leur statut particulier sont également utilisées.

  • Les apothis (ainsi que les vastuulis et les varapothis portent une médaille sur le coeur reprenant l’emblème de leur monastère.


Bures phalangistes

Les bures phalangistes sont portées par les membres confirmés (ayant donc fini leur noviciat) de l’Ordre phalangiste.

Moines civils

L’uniforme complet d’un moine phalangiste se compose de plusieurs couches:

  • Une longue tunique de base (également appelée “froc”) tombant jusqu’aux pieds et aux manches longues. Son col se referme à l’aide de boutons et le tout est maintenu près du corps par une cordelette.
  • Par-dessus, un tabard laissant apparaître le col du froc.
  • Une pèlerine (parfois aussi appelé mosette ou mozette dans le Royaume Central) entourant les épaules et le torse et intégrant une capuche. La pèlerine se ferme au torse et un pendentif représentant un rubis en losange est fréquemment attaché au dernier bouton (un symbole représentant l’abbaye ou une autre entité remplace éventuellement ce losange). La pèlerine est une pièce de vêtement utilisée pour l’apparat mais aussi pour se protéger du froid de manière élégante. Elle est mise de côté lorsqu’il fait trop chaud ou qu’une liberté de mouvement normale (notamment pour toute activité de travail ou d’écriture) est requise.

L’ensemble est de couleur blanc cassé avec un liseré rouge aux extrémités des différentes pièces.
Les dessous varient fortement selon la région avec par exemple un simple pagne et des sandales en région très chaude ou avec un caleçon complet et des bottes rembourrées en région très froide.
Cette bure peut s’adapter à tous les climats, quoiqu’inconfortable lorsqu’il fait très froid ou très chaud. En cas de gel, des gants ou d’autres éléments sont souvent ajoutés.

Praes

Tenue d’arme

Les praes sont le plus souvent en “tenue d’arme”. Cette tenue est portée pour les activités de sécurité, l’apparat ou lorsqu’il y a des risques de violence. Cette tenue se compose d’un haubert de maille et de bottes noires avec sous-vêtements adaptés. Un large tabard blanc cassé est mis au-dessus du tabard et reprend un losange de couleur rouge en son centre. Un symbole représentant l’abbaye ou une autre entité remplace éventuellement ce losange. Un cas historiquement courant est son remplacement par l’étoile capitaline ou l’emblème hura lorsque des praes sont mobilisés par les autorités laïques.
Enfin, un cache-coeur composée de trois lanières de cuir et de renforcements métalliques ainsi qu’une ceinture avec fourreau (vide si le contexte prohibe le port d’arme) sont portés par-dessus.

Tenue civile

Les praes portent la même tenue que les moines civils lorsqu’il n’ont pas une mission requérant d’être “en armes”. La seule différence est que la cordelette est remplacée par une ceinture avec fourreau d’arme (vide si le contexte prohibe le port d’arme). Les praes portent également rarement l’encombrante pèlerine.

Symboles de la hiérarchie

Les symboles hiérarchiques phalangistes se composent de décorations épinglées à la pèlerine ou de symboles en tissu cousus sur celle-ci. Le pendentif de la pèlerine peut également varier pour refléter le statut. Enfin, la pèlerine elle-même peut être de qualité supérieure pour refléter le statut.
Dans certains cas, le liseré des bures peut aussi être davantage travaillée pour refléter un statut élevé mais la pratique est parfois mal vue.

Autres cas

Cette liste n’est pas exhaustive.

Praescis

Les praescis utilisent un liseré bleu à la place des liserés rouges classiques.

Phalange pourpre

Les membres de la Phalange pourpre se distinguent par des éléments d’un rouge profond. Ses membres civils portent une pèlerine entièrement rouge et ses praes portent une cape d’épaule rouge retenue par une cordelette noire.