Campagne de Zaraga

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La Campagne de Zaraga désigne la conquête militaire de la Zaraga par l'Empire Central.

Contexte

Après la mort de l’empereur Julyan III le législateur en 185, l’empereur Guillaume I le bien arbitré reçoit à la Capitale les représentants du Monastère Adaarion et de l’Ordre phalangiste pour déterminer à quel culte il va se convertir. Guillaume I profite alors d’avoir les faveurs des deux institutions pour lancer une vaste offensive dans le nord dans le but de conquérir la Zaraga au profit de l’Empire Central.

Evénements

Conquête de la Zaraga (188-193)

En 188, un monastère monachiste de la Zaraga est dévalisé et incendié et plusieurs moines sont tués. La nouvelle atteint bientôt Golvandaar et la Capitale et fait scandale. L’empereur Guillaume I décide de mener une vaste campagne dans la région afin d’en faire une nouvelle province de l’Empire Central au même titre que la Medeva, le Galdyr, le Roment ou la Dione. Le soutien de ces provinces impériales permet à l’empereur d’organiser une armée qui marche sur les Maahvitts en 190. Elle est composée de nombreux mercenaires aux origines variées, de régiments entiers de la Légion Royale, mais aussi de missios phalangistes et même de rajavartis adaarions. De nombreux civils capitalins suivent également l’avancée de cette armée en tant que colons et pour participer à l’établissement de nombreux comptoirs et de nouvelles villes.

Les tribus zaraganes quant à elles constituent alors un ensemble disparate et étaient d’ores et déjà engagées dans des guerres intestines particulièrement violentes. Si bon nombre d’entre elles sont particulièrement hostiles envers les arbitrés, d’autres sont aussi tout à fait pacifistes et vivent de la chasse, de la cueillette ou de la pêche. Ces tribus ne parviennent pas à s’unir malgré le ralliement de tribus équestres vahnamates à l’appel de plusieurs chefs de tribus et de clans qui tentent de convoquer des Liitto vaahvan sans succès. Certaines tribus combattirent même sous la bannière de l’Empire Central pour se venger d’anciennes querelles.

Après avoir connu une suite de défaites sanglantes, les vaahvas hostiles sont déboutés hors de la Zaraga et les populations locales asservies. Les forces phalangistes montées, redoutables durant toute la conquête acquièrent une grande réputation et leurs exploits mènent même à la création au sein du Thème d’Huratelon de l’Ordre de la Chevalerie Hura. En 193, l’empereur qui s’est déplacé personnellement jusqu’en Zaraga revient à la Capitale.

Occupation capitaline (193-257)

Après la poursuite des manigances politiques du Monastère Adaarion et de l’Ordre Phalangiste relatés dans les Feux de Nivôse, l’empereur Guillaume I se convertit au culte d’Arbitrio de rite adaarion (c’est-à-dire le monachisme) en 195. C’est aussi à cette date que meurt le Sovitelija Ulric Puristi, venu officier dans un des monastères kiertavas en train de s’établir dans la Zaraga nouvellement conquise.

Cette période d’occupation est d’abord marquée par les violences des autorités capitalines, monachistes et phalangistes à l’égard des populations zaraganes. De nombreuses tribus sont converties de force, contraintes à se sédentariser, expulsées de leurs terres ancestrales ou tout simplement réduites à néant. D’autre part, l’occupation est aussi l’occasion de la fondation de forteresses et de villes telles que Fort Prudence et Septentrion sous la nouvelle autorité du Thème de Zaraga. Les colons capitalins amènent avec eux leurs connaissances et leurs ressources pour développer l’agriculture ou encore l’exploitation minière et forestière dans la Zaraga. La langue capitaline se diffuse alors très rapidement. Un synode est fondé : le synode des savoirs septentrionaux, dédié à l’étude de la civilisation vaahva mais aussi à la subjugation culturelle de ceux-ci. La Zaraga connaît alors une longue période de prospérité économique quoique l’oppression constante des tribus et les grands écarts culturels entraînent de nombreux heurts plus ou moins graves.

L’occupation capitaline voit aussi la naissance de la Confédération zarègue : plusieurs tribus zaraganes tentent de s’allier pour organiser une révolte sans succès.

Guerres de reconquête vaahvas (257-327)

Voir article détaillé.

Les guerres de reconquête vaahvas sont une longue période de guerres et de raids d’envergures variées qui s’étalent depuis l’union des tribus vahnamates pour un Liitto vaahvan à Krelm en 257 jusqu’à la Veturstrid de 341 qui signe la fin de la colonisation eyjarska dans le Vahnamaa et l’Evigt Kylma. L’élément le plus marquant de ces guerres et sans doute la Prise de Septentrion par Orvar Ska Nakvati en 327 et la fin de l’occupation capitaline et du Thème de Zaraga. Certains historiens font durer cette période jusqu’en 360 en y ajoutant les premiers raids sur les Marches et la Kivie.

Elles aboutissent à l’indépendance de la province de la Zaraga qui revient entre les mains des Tribus vaahvas, et plus particulièrement des tribus sigurites qui s’approprient Septentrion et la renomment Baenum Sigur.

Conséquences

Cette tentative de conquête a largement contribué à diffuser le capitalin au sein des territoires soumis et plus largement à travers les Tribus vaahvas. La Zaraga a connu un fort développement économique et l’arrivée de nouvelles techniques notamment liées à l’agriculture. L’Empire Central en sort grandement affaibli et finit par s’effondrer du fait de tiraillements internes lors de l’Interrègne, quatre années de guerre civile qui aboutissent à la fondation du Royaume Central en 332.

Au sein des Tribus vaahvas, la campagne, l’occupation puis la reconquête contribuent à développer une forte aversion pour les capitalins, mais les tribus zaraganes sont marquées par le métissage culturel qui leur a été imposé. La reconquête de la Zaraga est l’occasion de l’émergence d’un héros : Orvar Ska Nakvati, qui devient même une figure du Culte des Sept. La tribu Astreife établit sa domination dans le Vahnamaa pour le siècle à venir.

L’idée d’une colonie arbitrée au sein des Maahvitts ressurgira quelques décennies plus tard au sein de la jeune République vellabriaise et mènera à la fondation d’Uuroggia en 379.