Cannelier Esperien

Cannelier Esperien

Attire les abeilles lorsqu'il est en fleurs
Informations RP
Type	Arbre
	Plante aromatique
Biome
Forêt Tropicale

Apparence

Le cannelier fait partie de la même famille que les lauriers et les avocatiers. Cet arbre se caractérise par un feuillage persistant, une floraison généreuse sous forme de nombreuses grappes de fleurettes blanches ou jaunes et surtout la présence dans la ramure et les feuilles de substances très aromatiques.

Le cannelier se cultive jusqu'à 500 m d'altitude. Cet arbre droit, de plus d'une dizaine de mètres de hauteur, offre une silhouette arrondie à la végétation dense. Les grandes feuilles coriaces et ovales d'abord teintées de rouge deviennent rapidement vert brillant, marqué de nervures plus claires. Les petites fleurs tubulaires sont groupées en panicules terminales lâches. Jaune clair, elles exhalent une senteur plutôt désagréable. Elles sont suivies de baies charnues, vertes, puis brun pourpre à maturité, évoquant les glands du chêne par leur insertion dans une cupule rigide.

Attention : le cannelier résiste difficilement au froid.

Taillez l'arbre pour limiter son développement en rabattant légèrement, mi Nivôse, les rameaux de l'année.

La récolte de la cannelle se fait tous les 2 ans à la saison des pluies par coupe des drageons poussés depuis deux ans après recépage. La partie interne de l'écorce est détachée puis mise à sécher en emboîtant plusieurs lambeaux. C'est lors du séchage que ces lambeaux s'enroulent naturellement formant les bâtonnets de cannelle.

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  Fleur de cannelier

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  Fruit de cannelier

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  Bâtons de cannelle

Cuisinier : Dans les pays où on cultive le cannelier, la récolte de l'écorce intérieure de la ramure est valorisée par l'utilisation des parties restantes. Les branches écorcées servent à se chauffer tandis que le feuillage est recyclé par les bouilleurs de cru locaux. Les baies qui font suite aux fleurs sont comestibles, évoquant un peu les clous de girofle. Séchées, elles offrent les mêmes propriétés thérapeutiques et ont le même goût que les bâtons de cannelle, permettant de donner du relief à des plats, des thés, des tisanes, des vins chauds, des compotes ou autres salades de fruits.

Apothicaire : L'huile essentielle de cannelle est à utiliser avec précautions car elle peut être dermocaustique. Il faut environ 1 tonne d'écorce pour produire 3 à 5 kg d'huile essentielle. La poudre de cannelle est censée stimuler la digestion et la respiration, être antiseptique, antifongique, vermifuge ; elle est parfois indiquée dans l'atonie et les spasmes gastro-intestinaux ou l'asthénie grippale.

Toute recette est à découvrir par un rp découverte.

Découverte par Leoplodine Dewhell

Croquis d'un plant de Cannelier.

Leoplodine s’en souvenait encore, alors qu’elle était humble cuisinière au sein du Chat Noir, bien avant même... Une épice semblait perdurer dans les établissements qu’elle avait fréquentés, utilisée particulièrement pour amidonner quelques pâtisseries à sa façon.
Aujourd’hui, il n’en fut plus, les horticulteurs de jadis avaient tous déserté la cité, et leurs écrits semblaient rendre floue la plupart de ces propos. Mais la petite dame s’en rappelle bien du cannelier, il fut en rigueur de faire son tour des alentours de la cité, pour retrouver ledit plant et rédiger à son propos.

Journal : Observations, expérimentations et résultats

L’interrogation de la cité fut, comme à son habitude, aussi variée qu’inutile, la plupart des habitants ne semblant guère se soucier d’autres choses que d’aller boire un coup à la taverne la plus proche, laissant la rouquine dans le désarroi. Un indice se fit par le biais d’un de ses collègues de travail, le barbu horticulteur Philip qui semblait affairé à nourrir une étrange plante aux bouches végétales. Le prélèvement se fit donc, d’un grand arbre aux feuilles claires, peu diverses mais bien présentes, et à l’écorce orangée, d'où semblait provenir la fameuse épice.
Les jours défilèrent, alors que la petite dame inspectait de fond en comble la lisière de la forêt entourant la cité, prenant un petit couteau, un sac de toile et son habituel carnet d’études et de pensées, passant ses matinées à fouiller et retourner milles et une écorces de divers arbres, en goûtant certaines, s’interrogeant sur d’autres. Elle rentrait souvent au midi pour manger quelque chose, d’autres fois, en moins bon point, se tordant de douleur suite à sa curiosité gustative et les mauvaises digestions engendrées par des écorces un peu charnues. Dans le pire des doutes, elle n’en touchait rien.
Un cycle de saison passa, et Brumaire pointait son office, réchauffant la terre et laissant reprendre son cour à la rouquine, dans la flore locale. Ainsi, un beau jour, non loin des marais salants, la rouquine parvint à confirmer ses recherches.
Un petit arbre, de bien trois mètres, semblant encore jeune, se reposait au soleil, ses étranges feuilles semblant correspondre avec le fruit des descriptions et de ses recherches. Curieuse, elle en enleva l’écorce sur un côté, goûtant avec hésitation l’intérieur de cette dernière. Elle reconnut le goût, et ceci mit fin aux recherches de la rouquine. Rangeant le couteau, elle partit quêter charrette et esclaves pour transporter le précieux bien au sein de son jardin, semblant rassurée de tant de mois de recherches.

Culture

Besoin en eau : Important
Entretien : Modéré
Résistance au froid : Non
Végétation : Vivace (Plante qui vit plus de deux ans.)
Feuillage : Persistant (Le feuillage dure toute l'année.)

Données Importantes

Floréal			Thermidor			Brumaire			Nivôse
Début	Milieu	Fin	Début	Milieu	Fin	Début	Milieu	Fin	Début	Milieu	Fin
			Floraison	Floraison			Récolte	Récolte	Taille	Plantation

Climat : Forêt Tropicale

Information(s) complémentaire(s)

(Facultatif.)