Encyclopédie Legallier : Volume II

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Note importante
  • L'encyclopédie Legallier est un ouvrage RP. Il n'a pas vocation à servir de référence dans l'encadrement. Les théories et méthodes qui y sont recensées peuvent être vraies comme fausses, utiles comme totalement fantaisistes. En aucun cas l'encyclopédie Legallier n'est une référence HRP pour savoir ce qui fonctionne ou non.
  • Le Guide de l'apothicaire est la seule référence pour l'encadrement des soins par les apothicaires.


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Cet écrit a été rédigé par un auteur inconnu et se trouve sur l'Ancien Monde.

Encyclopédie Legallier
Volume II
Matériel, Instruments & Outils


Ce tome fait partie de la collection de l'Encyclopédie Legallier, à la pointe dans le domaine de la médecine.




Préface

Cet ouvrage a pour but de recenser le matériel, les instruments, ainsi que les outils et leur utilisation (plus particulièrement dans le cadre de la médecine scientifique). On y trouvera un inventaire complet et illustré de l'outillage médical pour le médecin et le dispensaire. Nous aborderons également certaines techniques spécifiques. L'occasion pour vous de vérifier votre inventaire et de vous mettre à jour.



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Chapitre I : Matériel

Voici la liste du matériel médical non exhaustif à posséder pour prodiguer les soins les plus efficients dans les meilleures conditions possibles. Il permet de faciliter l'exercice de sa fonction du médecin, en rendant son exercice confortable et efficace, tout comme le rétablissement du patient.




La Besace

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La besace en cuir est propre à tout médecin. Elle doit toujours être prêtre, remplie de tout le matériel minimum nécessaire en cas d'urgence. Elle permettra au médecin d'agir rapidement, en lui procurant une mobilité nécessaire si les soins ne peuvent être fournis sur place, au dispensaire. Elle restera dans son cabinet, à portée de main. Traditionnellement, après sa formation, le disciple et nouveau médecin reconnu reçoit de son medicastre sa besace, avec son premier matériel médical. Il représente la confiance de son maître, et l'achèvement de son apprentissage. Tout au long de son évolution, le médecin fournira son sac de ses outils les plus précieux. être médecin, c'est vouer sa vie à sauver celle des autres, dans n'importe quelle situation, même en dehors de sa profession.





Le Lit

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Le lit est le premier facteur d'un bon rétablissement du malade. Pour sa convalescence, le repos le plus calme est souhaité, permettant de récupérer des forces. Pour tout type d'opération, il sera bien plus facile de procéder sur un patient allongé, de préférence immobile. S'il bouge trop, on pourra utiliser des sangles pour l'immobiliser. Certains projets proposent d'adapter des roues au lit, afin de pouvoir déplacer le malade sans devoir toucher son corps. Cette solution est certes efficace, mais il faut néanmoins disposer d'un espace adapté pour pouvoir manœuvrer.





La Bibliothèque

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Il en va de la réputation du dispensaire et de ses médecins de posséder une bibliothèque d'ouvrages complète, contenant les ouvrages de référence, ainsi que les dernières nouvelles en terme d'évolution de la discipline. Elle permet de garder à porté de main le savoir nécessaire pour former ou exercer l'art de la médecine.





Le Seau

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On fera une utilisation régulière du seau dans l'usage de la médecine. Il est important de garder un matériel propre, il servira donc de récipient pour laver les outils, une fois l'intervention terminée, mais aussi à laver l'environnement : la table d'opération, le sol, ect. En cours d'intervention, si la plaie saigne trop, on lavera régulièrement à l'aide d'un seau d'eau, afin de garder la meilleure visibilité possible. Dans le cas d'une ablation, ou d'extraction d'un corps étranger, on mettra ce qu'on retire dans un second seau prévu à cet effet. D'une manière générale, on a toujours besoin de plusieurs seaux pour garder un lieu de travail propre.





Le Chaudron

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C'est un récipient en laiton, sphérique, plus gros qu'un seau, dans lequel on fait cuire un liquide. Dans chaque dispensaire digne de ce nom, on trouve un chaudron. Il réchauffe la pièce, sert pour la marmaille des blessés (on ne considère pas assez le rôle de la nourriture dans le rétablissement), ou encore la confection de potions médicales.





L'Alambic

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Comme le chaudron, l'alambic est un instrument indispensable pour pouvoir préparer tous types de potions médicales destinées au patient. Il doit être propre avant chaque utilisation. Il est composé de quatre parties : le corps ou chaudière ou cucurbite dans laquelle se trouvent les liquides à distiller, est chauffée directement sur un foyer ou sert de bain-marie ; le chapiteau recouvre la chaudière et est muni d'un tube conique dans lequel les vapeurs vont s'élever ; le col de cygne, tube primitivement conique et en arc de cercle (d'où le nom) puis cylindrique et rectiligne sur les appareils plus modernes, qui amène les vapeurs dans le condenseur ; et le serpentin ou condenseur, tube en hélice à axe vertical sur les parois duquel les vapeurs se condensent.




Chapitre II : Instruments

Un instrument est un objet fabriqué en vue d'une utilisation particulière, généralement manuelle. Les instruments médicaux ne sont pas des outils à proprement parler (ils n’ont pas pour but de modifier et d’agir directement sur le corps humain), mais ils vont aider l’exercice de la médecine, ou, encore une fois, le rétablissement du patient.




Les Fioles

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La médecine scientifique à couramment recours à la médecine naturelle, usant de plantes, de pommades, de potions de toutes sortes pour soigner les mots. D'une façon générale, on considère que la médecine scientifique sert pour les blessures physiques, et qu'un complément naturel est toujours le bienvenu. Travaillant en collaboration avec l'apothicaire, le cabinet médical regorge souvent de fioles pour contenir ses produits. Les plus grosses serviront à stocker des remèdes dans le dispensaires, les plus petites serviront à prélever dans les plus grosses, ou à les transporter.





Les Sangles

Grille Chaines pour Poignets.pngGrille Chaines pour Chevilles.pngGrille Selle.png

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Les sangles sont un instrument important dans tout cabinet médical. Elles seront en cuir, résistantes, mais souples au besoin. Elles vont permettre d'immobiliser le patient, quand la douleur est trop forte, ou encore de serrer un membre pour faire un garrot, afin de limiter l'écoulement de sang, ou préparer une amputation. A la manière d'une ceinture, on choisira des sangles bouclées, pour choisir la pression exercée. Si elle est suffisamment grande, et au minimum par paire, elles permettront, en les plaçant sous les aisselles et sous le fessier de transporter un blessé en incapacité de se déplacer. Les usages sont donc multiples et variés, mais on a toujours besoin que ces sangles soient solides.





Le Bandage

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Le bandage est une technique de soin et de protection, permettant de maintenir un pansement ou une attelle. Il est effectué à partir de bandes de tissu. On s'en servira pour protéger un plaie, naturelle ou d'origine médicale (en tant que pansement, donc), ou pour tenir un ou plusieurs bois remplissant une fonction d'attelle.





Le Bâton

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Le bois est souvent utilisé dans le cas d'une attelle : dispositif destiné à contenir un membre ou une articulation, lorsqu'il/elle ne se suffit plus à elle-même, suite à un choc traumatique. Il s'agit d'une contention provisoire. Les attelles sont construites sur mesure, suivant le membre à immobiliser et la morphologie (notamment l'âge) de la victime.





Le Gadin

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Le gadin est le nom donné à un caillou, que l'on donne au patient lorsque l'intervention pratiquée (souvent en cas d'urgence) doit être effectué consciemment. Le patient mord le gadin, ce qui atténuera légèrement la douleur. Le fait de concentrer ses forces dans la mâchoire diminuera également ses mouvements. Il possède généralement des traces de dents, ce qui évite d'éventuels accrocs.





Le Pot de Chambre

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Le pot de chambre, appelé aussi vase de nuit, est destiné à recueillir les déjections humaines la nuit, afin d'éviter de sortir de la chambre. Il permet au malade d'éviter tout déplacement inutile. Il doit être nettoyé régulièrement, pour offrir l'espace le plus agréable au patient.





La Glace

Grille Boule de Neige.pngGrille Glace.png

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Lorsque le temps s'y prête (souvent durant la nivose), ou dans les dispensaires les plus modernes, avec utilisation de chambre froide pour stocker la glace ou les corps (en raison de l'absence d'odeur et une meilleure conservation), on aura recours à de la glaçe pour traiter les plaies. En effet, la température basse appliquée à long terme gèle les effets de la douleur.





Le Masque Corbin et la Tenue

Grille Masque en Cuir.pngGrille Veste d'Apiculture.pngGrille Pantalon en Cuir.pngGrille Bottes d'Apiculture.png

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Il a été prouvé (mais pas encore expliqué) que certaines maladies pouvaient se transmettre d'un patient a son médecin. Il semblerait que l'air respiré joue un rôle dans la transmission, raison pour laquelle, lors d'intervention sur des maladies peu ou pas connues, il est préférable d'exercer à l'aide d'un masque dit "de corbin", et une tenue de cuir descendant jusqu'aux pieds. Des sangles maintiennent ce masque de protection à l'avant du nez. Le masque possède des bésicles intégrés et un bec incurvé à deux trous pour la respiration. Il peut contenir des fleurs séchées (notamment des roses), des herbes (notamment la menthe), des épices, du camphre ou une éponge de vinaigre. Le but étant d'éloigner les mauvaises odeurs, qui sont dans ces cas, la cause principale d'une épidémie. Sous le manteau, on porte des bottines, faites de maroquin (cuir de bouc et de chèvre) du levant, des culottes de peau unie qui s'attachent aux dites bottines et une chemisette de peau unie, dont on renferme le bas dans les culottes, le chapeau et les gants sont aussi de même peau. Parfois, on utilisera même des baguettes de bois pour manipuler le malade.




Chapitre III : Outils

L’outil, utilisé manuellement, est destiné à transformer l'objet de travail (le corps du patient). Le plus souvent, les outils sont fabriqués intégralement en fer, ou en acier, pour résister au temps et aux diverses utilisations. Les lames sont affûtées tous les jours, pour conserver une rapidité et une précision nécessaire. Le médecin se doit d'avoir près de soit le plus d'outils possibles, pour pouvoir répondre de façon directe à tous types d'opération. Pour se préparer à toute éventualité, il est même préférable d'avoir plusieurs outils de rechange. Les instruments sont à conserver soigneusement, et à utiliser avec la plus grande prudence. Les manier requière une certaine expérience.




Le Couteau

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Le couteau reste l'outil le plus polyvalent. Il en existe de tout type et de différentes tailles, en fonction des besoins. Il doit toujours être affuté au mieux, car en cas d'urgence, il permet de pratiquer la plupart des opérations.





La Bistorie

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Instrument tranchant à lame fixe, fine et acérée, d'ordinaire pointue. Il a remplacé le couteau, en raison de son extrême précision. Il permet d’ouvrir la chair en ne laissant qu’une marque moindre, et une exactitude du mouvement chez le pratiquant.





La Pince

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C'est un outil, ayant pour fonction de pincer quelque chose d'autre, c'est-à-dire serrer pour saisir ou maintenir. Elle permet, à l'aide d'une pression, de saisir dans des endroits avec plus de précision et de force que les doigts, grâce à ses petites têtes. Elle est utilisée dans diverses opérations, particulièrement pour extraire un corps étranger de la chair. L'arracheur de dents en fait aussi un usage régulier.





Les Ciseaux

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Cet instrument comporte deux lames mobiles articulées qui glissent l'une sur l'autre pour trancher les matériaux minces. Le matériau à couper est pris entre les deux lames actionnées par les poignées. Il servira pour couper de la chair, des tissus, des fils de suture, des pansements, ect. Le ciseau médical est souvent en acier. Ses lames seront aiguisées, pour ne pas perdre de temps. Elles seront, la plupart du temps, légèrement inclinées, pour atteindre des endroits difficiles d'accès en s'y glissant.





L'écarteur

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On l'utilise pour écarter les lèvres d'une incision. L'écarteur est utilisé pour écarter les tissus superficiels d'une zone du corps que le soignant désire opérer. Il permet d'accéder plus facilement et plus librement aux régions profondes, grâce à l'élasticité des tissus tels que la peau et ses pinces retroussées.





La Scie

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La scie est une lame dentelé en acier, montée sur un cadre. Elle a pour principal usage les opérations d'amputation, c'est à dire, l'ablation d'une extrémité du corps suite à un traumatisme. Bien que la hache soit également utilisée, on préfèrera la scie, en raison de ses dents. Elle permet de venir à bout des parties les plus dures, comme l'os, en coupant plus lentement, mais nettement, évitant à coup sûr d'abimer le membre en amont. Une fois usée, la lame est très difficile à réparer, si bien qu'on va préférer la changer. Il en existe de plusieurs tailles.





L'aiguille & le Fil à Suture

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La suture est une opération qui consiste à rapprocher les lèvres d'une plaie et à en lier les tissus par une couture. La plaie peut être d'origine traumatique ou médicale. L'aiguille comporte un manche, et est courbée pour permettre de faciliter le passage du fil, qui doit être fin et résistant.





Le Marteau et la Flamme à Saignée

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La flamme est l'instrument utilisée pour les saignées. Elle se compose de plusieurs petites pointes montées sur des lames rétractables dans le manche. L'usage est simple : la pointe vient s'appuyer sur la peau, à l'endroit de la future incision. C'est avec un petit coup sec de marteau, que la pointe va pénétrer la peau. Le marteau peut également servir pour vérifier les réflexes, en frappant le genou d'un léger coup sec. La saignée permet d'évacuer naturellement une humeur prépondérante afin de rétablir un équilibre dans le corps du patient. C'est une science récente, et encore peu utilisée, dont nous détaillerons la théorie dans un prochain ouvrage.





L'ampoule

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L'ampoule, ou la ventouse, est un récipient, habituellement en verre et en forme de cloche destiné à soigner en induisant une « révulsion », par effet de succion sur la peau. Elle permet d'extraire du corps des humeurs trop présentes, a l'instar de la saignée On chauffe le verre à l'aide d'un briquet, ce qui va avoir pour effet d'aspirer la peau. avant l'invention de cette technique, les médecins utilisaient des larves suceuses.





Fer à Cautère

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La cautérisation est une technique médicale basée sur l’utilisation de la chaleur pour obturer une plaie ouverte, d'origine traumatique ou médicale, provoquant un écoulement de sang qui ne parvient pas à s'arrêter. Elle se pratique à l'aide d'un fer à cautère, instrument à manche, disposant d'une tige et d'un bout plat en fer, que l'on fera chauffer à blanc avant d'appliquer sur la plaie. La chaleur va alors fondre les tissus afin qu'ils bouchent les voies sanguines.





Seringue

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La seringue est utilisée très rarement, pour deux cas précis. En cas d'empoisonnement, on ajoutera un tube flexible au bout d'une seringue de lavement, qu'on enfoncera dans le gosier du patient. On y injecte une quantité conséquente d'eau, afin de diluer la substance, et réduire son effet. Le malade doit ensuite régurgiter. Cette technique sera répétée plusieurs fois, et ne marchera que si l'ingestion est récente. Dans des cas de maux intestinaux importants, on peut aussi envoyer de l'air directement par l'anus du malade.




Références de l'Ouvrage

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