Encyclopédie Legallier : Volume VI

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Note importante
  • L'encyclopédie Legallier est un ouvrage RP. Il n'a pas vocation à servir de référence dans l'encadrement. Les théories et méthodes qui y sont recensées peuvent être vraies comme fausses, utiles comme totalement fantaisistes. En aucun cas l'encyclopédie Legallier n'est une référence HRP pour savoir ce qui fonctionne ou non.
  • Le Guide de l'apothicaire est la seule référence pour l'encadrement des soins par les apothicaires.


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Cet écrit a été rédigé par un auteur inconnu et se trouve sur l'Ancien Monde.

Encyclopédie Legallier
Volume VI
Techniques d'Intervention


Ce tome fait partie de la collection de l'Encyclopédie Legallier, à la pointe dans le domaine de la médecine.




Préface

Pour tous les médecins accomplis, il est nécessaire de connaitre les interventions qu'ils peuvent être amener à accomplir quotidiennement. Ce manuel retranscrira en détails ces opérations.



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Chapitre I : La Suture

Suivant la plaie, on utilisera un type de suture particulier : il existe en tout cinq façons différentes de procéder à la suture d'une plaie :

Les Points Simples Séparés


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On commence habituellement par piquer la berge à la droite de l'opérateur, ou celle située vers lui. La pince tient la berge ; on pique la pointe perpendiculaire à la peau, pas trop loin du bord. Dès que l'aiguille est sous la peau, un mouvement du poignet suffit à la faire ressortir dans la plaie (la courbure de l'aiguille rend ce mouvement de rotation quasi-obligatoire). Une fois l'extrémité de l'aiguille ressortie au centre de la plaie, on finit de la faire sortir en l'attrapant par la pince. Ensuite, on pique dans la profondeur de la berge opposée, quand l'aiguille sort, il suffit de faire le nœud et de couper le fil. Pour une suture parfaite, il y a trois conditions, tout point devant être : pas plus profond que nécessaire, à distances égales de chaque berge et au même niveau sur chaque berge pour éviter les tractions trop importantes sur le fil. Le nœud ne doit pas être serré ; le point est simplement posé sur la peau. Il maintient les berges en contact, mais ne doit pas contraindre les tissus.



Les Points Donati


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Les points Donati ne sont pas vraiment plus difficiles que les points simples. Ils se font en deux étapes : Un point simple profond, aiguille montée dans le sens normal. Un point superficiel, aiguille montée dans le sens envers. Une fois la première étape achevée, il faut monter l'aiguille à revers et repiquer dans la même berge pour faire un second point "par dessus" le premier. La présence de deux fils permet en outre un rapprochement fort et efficace des deux berges, en revanche, les cicatrices sont paraît-il moins belles, et le fil peut s'enfouir s'il est laissé en place trop longtemps. Leur solidité leur offre une place de choix dans les sutures sur des zones de forte mise en tension (région très mobile ou proximité d'une articulation qui va tirer sur la peau).



Les Points d'Angle


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Typiquement, ils sont utilisés pour suturer l'angle d'une plaie traumatique en Y. L'aiguille est montée dans le sens normal ; les points d'émergence sont situés sur chaque "grande berge", et l'aiguille reste strictement sous-cutanée. Il est particulièrement important de s'assurer de la vitalité du lambeau faisant l'angle d'une part parce qu'il est inutile de suturer un tissu nécrosé, mais d'autre part parce que l'angle peut se nécroser une fois suturé.



Surjet Passé


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L'avantage de cette technique est qu'elle est très rapide, elle ne requiert pas d'expérience ni de notion de suture. Un non-médecin pourrait presque s'en charger. Par contre, elle dispose aussi de quelques inconvénients. Notamment, les cicatrices sont assez laides et, si le surjet est trop serré, on voit parfois apparaitre un hématome ou une nécrose du tissu.





Surjet Simple


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Le surjet simple se réalise idéalement avec une aiguille droite, et sans autres instruments que ses mains. Le point d'entrée du fil se situe à une extrémité de la plaie, dans l'alignement de l'incision. La clef d'un surjet simple réussi est la précision. Chaque passage sous-cutané doit être le plus court possible, et le plus proche de la berge possible. Il n'est pas question ici de s'enfoncer pour aller chercher les tissus solides ; idéalement, l'aiguille s'enfonce de sa propre épaisseur et ressort aussitôt. Plus le passage sous-cutané est bref et meilleur sera le surjet. Cette technique est la plus difficile à appréhender, mais offre la cicatrisation la plus "jolie".

Chapitre II : L'Attelle

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Une attelle est un dispositif destiné à contenir un membre ou une articulation. Les attelles sont utilisées principalement lors d'atteinte ou suspicion d'atteinte traumatique (choc, coup, chute, faux mouvement). Elles se portent également après que le diagnostic médical est posé, notamment dans les cas de rhumatisme pour mettre au repos l'articulation, de tendinite, de fracture, de sutures tendineuses, de flexum pour gagner une plus grande amplitude articulaire. L'indication du port d'une attelle peut être très diversifiée. Dans certaines situations, il peut être utile d'employer également une écharpe pour soutenir le poids du membre supérieur.



Chapitre III : Traiter la Brûlure

Premiers Gestes

La prise en charge d'une brûlure courante ou superficielle s'effectue en trois étapes :

  • Refroidir la brûlure avec de l'eau tiède : faire couler l'eau sur la partie lésée pendant une quinzaine de minutes. Ce geste limite le risque d'atteintes plus profondes, calme la douleur et l'inflammation.
  • Nettoyer la brûlure, notamment en cas d'apparition de cloques.
  • Réhydrater la peau : en utilisant des émulsions ou des cataplasmes pour application cutanée. Les applications doivent être renouvelées fréquemment.


Brulure au Premier Degré (ou Superficielle)

Ce sont les brûlures les moins graves et les plus répandues. Seul l'épiderme est touché. Elles ont pour conséquence l'apparition de rougeur et la sensibilité accrue de la région touchée. Un bon exemple est le coup de soleil. Ces brûlures ne nécessitent aucun soin spécial car la peau garde sa capacité de régénération. Un simple torchon d'eau froide sur la brûlure peut servir à atténuer la douleur.

Brulure au Second Degré

Une brûlure du second degré est définie par l'apparition d'une cloque. Les brûlures du second degré se séparent en deux entités : le second degré superficiel et le second degré profond. Ce qui les sépare est le niveau d'atteinte du derme, qui influera sur la capacité de la peau à se régénérer. Schématiquement, dans une brûlure du second degré superficiel, la peau se régénèrera d'elle-même en l'absence de gangrène, tandis que le second degré profond se distingue par une impossibilité de régénération. Un signe classiquement employé est le cas de perte de sensibilité (zone brûlée paradoxalement indolore), la brûlure est probablement profonde.

Brulure au Troisième Degré

Ce sont les brûlures les plus graves. Elles détruisent toute la peau (derme et épiderme). La peau endommagée prend alors une coloration blanche, brune ou noire. Ces régions deviennent insensibles, sèches et sujettes à la gangrène. Dans ce cas, il n'y a aucune possibilité de régénération d'elle-même pour la peau. Si le sujet survit, et qu'il n'y a pas de gangrène, il pourra s'adapter en tant qu'infirme.

Brulure au Quatrième Degré (ou Carbonisation)

La brûlure est si profonde qu'elle atteint les structures sous-cutanées, telles que les os et les muscles. Cette situation est critique et ne peut être améliorée. Il n'y a rien à faire, et le sujet est condamné à une mort certaine.

Temps de Guérison

De manière générale :

  • Brûlure du premier degré : 3 à 6 jours.
  • Brûlure du deuxième degré : environ 3 semaines.
  • Brûlure troisième degré : guérison partielle.



Chapitre IV : L'Amputation

L'amputation est l'ablation d'une extrémité du corps suite à un traumatisme ou un acte chirurgical. Dans le cadre de la chirurgie, elle sert à limiter l'expansion incurable d'affections graves par exemple la gangrène. Elle peut être appliquée à titre préventif pour limiter la douleur ou éviter l'apparition d'autres pathologies.

Amputation du Membre Inférieur

Le membre inférieur est de loin le membre le plus souvent menacé d'amputation, même si l'on inclut au membre supérieur les fréquentes amputations des doigts, même les plus distales ou partielles (pulpes...). En effet, les membres inférieurs sont le plus souvent en contact avec le sol qui peut renfermer divers objets à risque.

Amputation du Membre Supérieur

Nous parlerons d'amputation de membres supérieurs des membres partant du bras, puis par l'avant-bras, la main et les doigts. Ce sont les moins courantes mais cela arrive dans les cas ou le membre est trop sérieusement atteint.

Prothèse

Les prothèses sont des organes ou membres créés artificiellement pour remplacer une partie du corps amputée. On utilise généralement du bois taillé adaptée au membre manquant.

Méthode

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Une amputation nécessite un séjour dans un hôpital. Les procédures peuvent varier selon le type d'amputation, votre maladie, et les pratiques de votre médecin. Une amputation peut être effectué alors que vous êtes endormi sous anesthésie générale, ou pendant que vous êtes éveillé sous rachianesthésie. Si l'anesthésie spinale est utilisé, vous n'aurez aucun sentiment de votre taille. Votre médecin discutera avec vous à l'avance.

Généralement, une amputation suit ce processus:

  • Le patient ingère une potion qui va l'endormir, si les circonstances le permettent.
  • On place une sangle serrée au dessus du membre à amputer, pour limiter l'affut de sang, et la sensation de douleur. Plus la sangle reste longtemps, moins le membre sera douloureux. A long terme, le membre peut mourir.
  • Le patient est placé sur la table d'opération.
  • La peau sur le site chirurgical est nettoyée avec une solution nettoyante (alcool).
  • Pour déterminer la quantité de tissu pour enlever, le médecin vérifie la température de la peau, la couleur, et la présence de la douleur dans le membre malade, qui sont comparés avec ceux d'un membre sain.
  • Après l'incision initiale, il peut être décidé que plus de la branche doit être retiré. Le médecin doit maintenir autant de la longueur de la souche fonctionnels que possible. Le médecin va également laisser la peau saine, autant que possible afin de couvrir le parterre de coupe.
  • Si l'amputation est due à un traumatisme, les os broyés seront supprimés et lissés pour aider à l'utilisation d'un membre prothèse.
  • Après avoir supprimé complètement les tissus morts, le médecin peut décider de fermer les volets (amputation fermé) ou de laisser le site ouvert (amputation rabat ouvert). Dans une amputation fermé, la plaie sera suturé immédiatement. Cela se fait généralement s'il ya un risque minime d'infection. Dans une amputation à lambeau ouvert, la peau restera reculé depuis le site d'amputation de plusieurs jours de sorte que tout le tissu infecté peut être nettoyé. A un moment plus tard, une fois la souche de tissu est propre et exempt d'une gangrène, les lambeaux cutanés seront suturées pour fermer la plaie.
  • Un pansement sera appliqué.
  • Le membre peut être placé en traction ou une attelle



Chapitre V : La Cautérisation

La cautérisation, se fait généralement par application d'un fer chauffé à blanc sur la plaie, pour stopper l'hémorragie. On utilisera des outils de différentes formes, en fonction de la forme de la surface à cautériser, afin d'abimer le moins de peau saine possible.

Références de l'Ouvrage

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