Initiation religieuse

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Cette page traite de l’enfance dans la religion et de leur initiation religieuse. Les enfants sont très importants dans le culte d'Arbitrio et doivent être protégés à tout prix.

Âme

Monachisme

L'âme d'un enfant est toujours pure à la naissance pour les monachistes puisque sa chair est toujours la descendance d'Arbitrio lui-même et que son arbeta est vierge de tout impact sur le monde. Les monachistes considèrent que tant que l'enfant doit être alaité, est incapable de parole ou d'action, son arbeta n'est pas encore séparée de celle de ses parents. Et tous ses actes sont encore de l'entière responsabilité de ses parents. Il n'est ni arbitré ni bestial, il est une chair d'Arbitrio encore sans volonté propre.

Phalangisme

Les phalangistes considèrent que l'enfant est naturellement pur mais que son âme peut être déjà partiellement souillée si il est né d'un acte mal-arbitré. Une naissance mal-arbitrée est globalement comprise comme étant le fait d'autre chose que les relations conjugales normales au sein d'un mariage légal. Si il y a souillure, toutefois, elle est entièrement de la responsabilité des parents et l'enfant n'est pas supposé être maltraité à cause de cela.

Initiation religieuse

Monachisme

Le premier acte d'initiation religieuse d'un enfant chez les monachistes est l'ajout d'une figurine de bébé dans l'autel familial. L'enfant doit alors être présenté au monastère ou à l'institution local. Les parents annoncent alors aux moines le nom qu'ils ont choisi pour l'enfant et doivent prononcer un serment de le protéger, s'inspirant de Mielikki. L'enfant peut alors être présenté sous son nom à la population, généralement avant une Leçon.

L'initiation religieuse se fait généralement auprès des moines qui lui enseignent le culte mais les parents sont également responsables de lui inculquer la connaissance des bases de la religion et des rites. Ils doivent également le faire participer à l'entretien de l’autel et aux prières devant celui-ci. Cette initiation est généralement rythmée et animée par la mise à jour de la figurine à l'effigie de l'enfant dans l'autel familial. L'évolution, la fabrication et la décoration de la figurine sont souvent traités à la fois comme une affaire ludique, festive et religieuse au sein de la famille.

Les novices sont fréquemment mobilisés pour et associés à l'initiation des enfants et il n'est pas rare qu'on leur donne des activités communes.

Phalangisme

La doctrine phalangiste prévoit que les parents doivent notifier les moines dés la naissance de l'enfant, leur donnant la date de la naissance et le nom de l'enfant. Une fois que la mère est remise de l'accouchement, une cérémonie a lieu. Une plante, généralement symbolique selon le language des fleurs hura, est plantée dans le sol au nom de l'enfant. Elle est symboliquement enrichie par quelques gouttes de sang versée par les deux parents.

L'enfant se verra enseigner le culte et le dogme autant par ses parents que par les moines.

Parrainage

Il est courant que les enfants se voient associer des individus qui devront l'aider dans son parcours religieux.

Chez les monachistes, on peut voir :

  • Le protecteur ou suojelu : symboliquement, le protecteur est chargé d'assurer la protection de l'enfant. Il doit jurer de s'inspirer de Banson ou, s’il ne connaît pas le maniement des armes, d'Alykas.
  • L'inspirateur ou syynspirati : l'inspirateur est un laïc (bien qu'il est parfois permis que l'inspirateur soit un moine) qui est chargé de guider l'enfant dans sa vie spirituelle. Il doit jurer de s'inspirer d'Hemminki.

Chez les phalangistes, le dirigeant est symboliquement le protecteur des enfants. Cependant, ils ajoutent parfois la personne du maître de foi. Le maître de foi, ou fidetutor, est un individu chargé d'encourager l'enfant dans sa pratique religieuse et qui constituera son gardien en l'absence des parents.