Le guide du bon verrier

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Cet écrit a été rédigé par Emeraude et se trouve sur l'ancienne Esperia, inaccessible pour le moment.

Le guide est écrit avec une écriture féminine et bien appliquée le tout sur plusieurs supports illustrés. Les titres sont écrit avec une finesse un peu plus artistique. L'auteure de ce guide se nomme Emeraude Fol-Auvoir

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Tome I : Les outils et les matériaux


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L’art de la verrerie est un art subtil que peu connaissent. Souffler le verre, lui donner une forme un tant soit peu artistique n’est pas donné à tout le monde. Dans son atelier, il fabrique, à partir du sable le plus fin qu’il a lui-même sélectionné, des flacons, des vitres et des vitres teintées capables de résister aux températures les plus extrêmes. La patience, la minutie et l’imagination sont les qualités nécessaires pour devenir un virtuose de l’art du verre. Chaque artiste fini par se spécialiser dans un domaine précis de cet art. Il existe plusieurs techniques et méthodes pour réaliser l’objet rêvé de ses clients. Mais avant toute chose, un verrier doit bien connaître ses outils et ses matériaux.


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Il existe plusieurs sortes de four qui sont utile à un verrier. Les fours sont fabriqués en pierre par les tailleurs de pierres de la ville. Un bon four bien entretenu pourra avoir une longue espérance de vie. Le tailleur de pierre pourra prendre le temps de vous expliquer les méthodes pour faire l’entretient de votre four pour augmenter sa durée de vie. Four à pot : Le four à pot, anciennement appelé carcaise est le four traditionnel des artisans verriers. Une base cylindrique contient le pot. Elle est surmontée d'un dôme où s'ouvre le cratère permettant de cueiller le verre avec la canne de verrier.

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Four à temporiser : Les objets en verre, une fois terminés par le souffleur, sont déposés dans un four à temporiser, appelé aussi une « arche », pour refroidir lentement pendant une durée variant selon les types de verre.

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En prenant le temps de parler avec un forgeron, vous pourriez voir à la fabrication d’un chaudron assez grand pour vous permettre de faire vos trempes de verre et aussi pour le refroidissement de la canne en fer. Le chaudron doit être remplis de temps à autre et l’eau changée environ toute les semaines. La durée de vie de celui-ci dépend de sa qualité. Le forgeron pourra vous donner plus de détails à ce sujet quand vous en prendrez possession et il pourra vous expliquer les méthodes d'entretien.


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Certains verriers créent leur recette, leur coloration ou leur technique avec des mesures précisent de leur ingrédients. Cela n’est toutefois pas un outil obligatoire pour la création du verre. Avec les différents poids, le verrier peur calculer la bonne quantité de colorants, de sables ou d’autre matériaux pour la fabrication de son oeuvre. Un bon ingénieur pourra vous créer cet instruments ainsi que le forgeron pour vos différents poids. Ils seront en mesure de vous parler de l’entretient de cet outil ainsi que sa durée de vie qui varie selon la qualité de celui-ci.

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La canne de verrier ou tube à souffler est l'outil qui permet de réaliser le soufflage du verre. C'est une sorte de tuyau creux en fer ou en acier, avec lequel on enlève une portion de la matière vitrifiée du creuset, et avec lequel on étend cette matière en soufflant pour en faire le début de la création. Le tube est muni d'un embout pour la bouche et s'évase légèrement à l'autre bout pour y faire adhérer le verre en fusion cueilli au four. Comme son nom l'indique la canne de verrier est utilisée pour introduire de l'air dans une boule de verre chaud et y ménager un espace afin de créer des boules, des vitres et glaces mais aussi certains type de verre a boisson. Elle est fabriquée par un forgeron et sa durée de vie est assez courte si vous l’utilisez très souvent. Un forgeron sera en mesure de vous expliquer l’entretient à faire ou de vous le faire directement.

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En verrerie, le pontil est une canne pleine à l'aide de laquelle on prélève le verre des éléments ne devant pas être soufflés (les anses ou le pied par exemple). Le pontil sert aussi au transfert de la pièce soufflée pour permettre l'ouverture d'un col.

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C’est une sorte de louche en bois qui sert à arrondir, à lisser et à faire l’ébauche et la forme de la pièce en la façonnant. Elle aide aussi a refroidir le verre pour mieux le manipuler.

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Le mandrin est utilisé depuis longtemps par les verriers pour tirer ou percer le verre du fait qu'il n'adhère pas au verre chaud. toutefois, en chauffant suffisamment le verre et le mandrin , les deux éléments se collent ensemble. En appliquant correctement la chaleur au mandrin, il se détache du verre. C'est la base de l'utilisation de cet outil. La longueur totale est de 30 centimètres. Par nature, ce métal ne se plie pas mais peut se casser si on essaie de le tordre.


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Il existe plusieurs type de cisaille soit des ciseaux à anses, des ciseaux à rogner ou encore des ciseaux à lames. Ils vous serviront à rogner et à couper ou former à chaud les bords d'un objet. Une fois le verre taillé comme vous le souhaité, vous n’aurez qu’à le réchauffer de nouveau pour le polir. Un forgeron sera en mesure de vous confectionner tous les modèles de cisailles qu’il vous faudra pour la création de vos objets. Il sera aussi celui qui vous renseignera sur leur durée de vie et pour leur entretient.

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C’est un outil universel du verrier qui en utilise les pointes, le tranchant ou le dos pour étirer ou modifier la forme de la paraison ou de l’objet au cours de sa fabrication. Ils sont extrêmement doux et ils doivent être maintenus très propres pour ne pas rayer le verre, ni le salir. Ils doivent en tout temps être assez serrés pour se tenir ouvert d’eux même. Vous pouvez aussi vous munir de pince avec des motifs comme des quadrillages qui vous permettraient de faire des décorations sur votre verre. Les pincettes quant à elles vous serviront, en premier lieu, à manipuler les pièces de verre Notamment celles de petite superficie ainsi que de bien les travailler. Le forgeron pourra vous réaliser tous ses outils sans problème ainsi que de vous renseigner sur leur durée de vie et sur leur entretient.

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Ils servent à prendre les différentes dimensions. Il y a des compas de diamètre et des compas de longueur. Tout dépendant de ce que vous êtes entrain de fabriquer, une simple règle peut aussi vous aider à prendre les bonnes mesures. En tout temps, ils sont surtout utilisé pour assurer une uniformité sur vos créations. Un forgeron sera apte de vous créer les compas en suivant les directives que vous aurez besoin. Ils pourront aussi vous renseigner sur leur durée de vie et leur entretient.

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Destinés à former des objets simplement moulés ou soufflés dans des moules ; il en existe en de nombreuses matières: marbre, fonte, cuivre, argile, bois, etc. Ils sont généralement ouverts et reliés par des charnières. On en trouve cependant parfois en 2 ou 3 pièces. Un forgeron, un artisan du bois, un tailleurs de pierres ou un joaillier pourront vous les confectionner, ils dépendent cependant des détails que vous aurez choisi de représenter ainsi que des matériaux utilisés. L’artisan qui vous fabriquera ce moule sera en mesure de vous donner les renseignements sur ses différents entretiens ainsi que sur sa durée de vie avant que le moule ne commence à se déformer.


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Le banc où s'assoit le verrier est flanqué de part et d'autre d'une barre métallique horizontale. Il y pose sa canne et la fait rouler devant lui. Au delà du bras droit du banc, il y a un prolongement sur lequel l’artisan pose les différents outils qu’il va utiliser. Faire rouler la canne et donc le verre qui est au bout empêche celui-ci de s'affaisser pendant le travail. Dans les petites verreries, les artisans, au lieu du banc, n’ont qu’un tabouret et ils tiennent sur leurs cuisses des planchettes de bois qui s’y lient avec des courroies. Se sont sur ses planchettes que le verrier roule sa canne ou son pontil. Un artisan du bois avec l’aide du forgeron pourra vous faire la fabrication du banc. Les planchettes et leur courroies seront fabriquées avec un ingénieur pour les courroies et le forgeron pour le reste.

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Cet outil basique vous servira à l’allumer votre lampe à huile en toute sécurité. Un bon ingénieur vous en fabriquera un et vous expliquera sa durée de vie et son entretient.

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Une lampe à huile vous fournira la source de chaleur nécessaire pour la création des petits objets en verre. Vous aurez besoin soit d’un soufflet actionné avec votre pied pour garder la chaleur constante ou sinon l’aide d’un assistant qui utilisera le soufflet à la main. L’ingénieur vous fournira tout ce que vous aurez besoin pour la lampe et l’artisan du bois pour le soufflet. Ses deux cadres de métier vous donnerons les informations relative aux durées de vie et de l’entretient.

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Ce duo vous servira dans vos gravure sur le verre. L’alcool servira à retirer toute trace de gras sur le verre et la lame pour faire vos créations. Un bon éthyliste vous vendra la bouteille d’alcool idéale et lejoaillier vous fabriquera votre lame en diamant.

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Elle sert à déposer le sable dans le pot au fond du four. On pourra aussi se servir de cette pelle pour faire sortir une quantité de verre en fusion ou sinon avec l’une des cannes ou des pontils. Un forgeron vous la fabriquera avec joie et il prendra le temps de vous expliquer sa durée de vie et comment l’entretenir.

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Ses outils ne servent à rien dans la création du verre, mais bien dans la pose de vitre. En étant verrier, vous devriez connaître les techniques de pose et d’entretien de celle-ci. Un forgeron prendra le temps de vous fabriquer tout ce dont vous aurez besoin.

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De toute forme et de toute grandeur, ses caisses vous seront d’une très grande utilité. Elles serviront dans l’entreposage ainsi que dans la livraison de vos créations. Un artisan du bois pourra voir avec vous pour créer toutes sorte de caisse qui pourront répondre à vos besoins. Autant pour le transport de vitre que pour le transport de plusieurs fioles. Il vous dira aussi comment bien les entretenir ainsi que leur durée de vie.

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Il est votre ressource la plus importante, sans sable vous ne pouvez pas fabriquer le verre. Le sable est la base de tout. Vous pourrez aller commander vos sacs de sable directement à un mineur. Il prendra votre commande et verra avec vous pour vous fournir régulièrement.


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C’est une substance colorée, naturelle ou crée, qui, mise en contact avec un support, dans des conditions appropriées, se fixe sur ce dernier de façon durable en lui donnant une certaine couleur. Vos colorants seront à acheter chez un apothicaire. Il pourra vous vendre la bonne quantité de ce que vous aurez besoin et vous renseigner pour la conservation de celui-ci.

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L’argile est une roche, souvent meuble (glaise), et imbibée d'eau. Elle peut former une pâte plus ou moins malléable pouvant être façonnée et durcissant à la cuisson. Elle vous servira surtout à combler les cotés de vos vitres lors de la pose ainsi que de les polir. L’argile peut être acheté auprès des mineur.

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Le charbon est un combustible. Il est utilisé pour alimenter un four et ainsi le faire fonctionner, vous permettant de faire fondre à peu près tout les minerais si il est assez chaud. Le charbon vous sera vendu par un mineur.

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Tome II : La création du verre et sa coloration


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La fabrication du verre se fait en trois étapes très simple. La première est de prendre un bonne pelle et la portion de sable nécessaire à la fabrication. Ensuite le verrier dépose le sable dans le four lorsque celui-ci est suffisamment chaud. À cette température, le sable va fondre pour donner du verre à peu près liquide et très brûlant. En refroidissant, cela formera une masse transparente et cassante qui n’est autre que le verre. Durant la période de création du verre, le verrier devra choisir la méthode la mieux adaptée pour son oeuvre.


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Il y a plusieurs petite méthode pour colorer votre verre. Pour le rendre uniforme, mélanger votre couleur au sable et en la faisant fondre uniformément vous obtiendrez la même couleur. Pour arriver à des dégradés ou tout autre produits fini, se sera avec votre superposition de verre teint et votre mélange à des moments précis de votre création.

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Tome III : Les techniques à froid

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La pose de vitre est très simple. Une fois que vous avez les bonnes dimensions et que la vitre est réalisée, il ne vous reste que la pose à faire chez votre client. Vous débutez le tout en posant les coins en fer dans chacun des coins du côté extérieur de la fenêtre pour mieux les clouer solidement. Par la suite, placez la vitre et remettez des coin en fer dans chaque coin à l’intérieur et clouez les eux aussi pour faire tenir la vitre. Pour finir, placez de l’argile sur chaque coté pour boucher les trous, celui-ci étant votre isolation, et votre vitre est posée.


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Pour arriver à un beau verre brillant, commencez par introduire de la cendre dans un linge et humidifiez le, ensuite, frottez le verre de manière circulaire énergiquement. Rincez ensuite le verre et faite la même chose en remplaçant la cendre par de l’argile. Rincez de nouveau et frottez doucement avec un linge doux, tout simple.

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La gravure sur verre se définit comme un artisanat où la technique est facilement accessible à tous ceux qui savent faire preuve de patience et de minutie. Avant de graver la surface sur le verre, le mieux est d’enlever les traces de gras éventuelles à l’aide d’un tissu imbibé d’alcool. Ensuite, il faut dessiner le motif sur une feuille et la fixer à l’intérieur du verre. Le tracé sur le verre s’effectue avec une pointe en diamant choisie en fonction de la finesse désirée.

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Le verre n’absorbe pas et donc ne retient pas bien la peinture. La peinture la plus optimisée pour ce genre de support c’est la peinture acrylique. C’est une peinture qui sèche vite et s’adapte bien à son support avec quelques éléments supplémentaires dans sa fabrication. On pourrait peindre le verre avec la recette de base, mais l’acrylique ne tiendrait pas. On doit rajouter dans la recette de peinture du vernis pour que celle-ci s’adapte, s’étale mieux et devienne lavable. Avec le vernis, il est aussi possible de peindre et de poser des dorures avec des feuilles d’or. La recette pour créer de l’acrylique pour le verre est très simple. Il faut des pigments et un liant. Pour l’acrylique l’oeuf est parfait. Il faut aussi un diluants pour liquéfier la peinture et si elle est trop épaisse c’est de l’alcool. Il ne faut pas oublier de rajouter un adjuvant qui est pour le verre le vernis, ce qui permettra à la peinture de résister au temps et au lavage. Vous devriez mélanger tous ses ingrédients sans y former aucun grumeau sinon la peinture risque de ne pas tenir ou elle pourrait craquer avec le temps. Avant de commencer à peindre, le verre doit être complètement propre. Vous pouvez utilisez votre alcool pour retirer tout le gras sur le verre et bien nettoyer la surface. Il faut que les zones peintes et non peintes ne possèdent aucune fioriture. Vous devez appliquer très doucement la peinture sur le verre. L’idéal est de commencer par faire un aplat sur l’objet dans les couleurs les plus primitives et ensuite d’y ajouter les détails petit à petit. Vous devriez commencer par les détails les plus sombres vers les plus clairs. Sur des zones avec du verre coloré, vous pourriez y faire facilement des dégradé de couleur. Le temps de séchage de votre création sera d’un minimum de 24 heures entre chacune des couches ou du travail complet. N’essayez pas de faire accélérer le processus de séchage, car vous risqueriez de faire craquer la peinture. La conservation de la peinture à base d’acrylique est très simple à faire. Vous devez la mettre dans un endroit sec et fermé. Sinon vous risquez de vous retrouver avec une couche de peinture sèche et votre mélange ne sera plus utile. La peinture se conserve environ 1 ans, mais un peintre pourra vous donner plus de renseignement et vous apprendre cette technique ainsi que la recette.


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Le vitrail est une composition translucide faite de pièces de verre, en général colorées, assemblées à une armature de fer ou voire à créer une vaste paroi lumineuse et décorative. Plusieurs étapes de réalisation entrent dans la réalisation de l’œuvre. La première opération est la composition du gabarit qui consiste à dessiner le sujet en grandeur d’exécution et à le colorier. Ce gabarit sert de modèle au maître verrier qui en fait d’abord un calque qu’il reporte sur un papier rigide. Ce dernier est découpé en autant de morceaux ou calibres, qu’il y a de colorations diverses. Ces calibres sont ensuite découpés dans des verres aux couleurs appropriées et sont enchâssées dans des baguettes de fer.


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Tome IV : Le verre soufflé et la technique de la lampe


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Le verre soufflé est sans doute la technique la plus connue et la plus spectaculaire de toutes les techniques du travail du verre. Elle a lieu dans l'atelier de verre à chaud, où la matière est en fusion dans une fournaise à bonne chaleur. Le souffleur de verre utilise d'abord une canne pour aller "cueiller" du verre dans la fournaise. Lorsqu'il est en fusion, le verre a un peu la consistance du caramel. Dès qu'on le sort de la fournaise il se met à refroidir, il faut donc toujours tourner sa canne et réchauffer régulièrement le verre pour éviter qu'il ne coule ou ne casse. On souffle dans la canne pour faire une bulle, on peut façonner le verre à l'aide de plusieurs outils, comme une mouillette, une mailloche, des pinces, des ciseaux, etc. pour lui donner la forme voulue. On peut aussi y ajouter du verre coloré en poudre ou en barre. Les pièces nécessitent une recuisson de plusieurs heures. La technique du verre soufflé est très physique et demande aussi une bonne résistance à la chaleur. Elle permet de réaliser des objets utilitaires décoratifs ou d'expression artistique.

Voici toutes les étapes expliquées les unes après les autres :

1- Recueillez une masse de verre fondu à l’aide de la canne du verrier ou du pontil à l’intérieur du four. Vous devez faire tourner votre tige de métal de manière continue afin de recueillir le verre fondu en une masse homogène.

2- Une fois que le verre est stable, transportez votre masse de verre sur une table en acier (qu’on appelle un marbre) et commencez à lui donner la forme souhaitée. La première étape consiste à rouler la masse de verre chaud sur le marbre pour obtenir un cylindre régulier. Une fois que vous avez obtenu un cylindre bien symétrique, continuez à rouler le verre à l’aide de votre canne de verrier pour éviter que le verre ne coule. Le marbre va absorber une partie importante de la chaleur du verre lorsque les deux matières entrent en contact au moment du marbrage. Si les bords du cylindre de verre deviennent trop fins, refroidissez les en roulant le verre sur le marbre. Si le fond du verre devient trop épais, placez la masse de verre dans le four de recuit (four qu’on utilise pour réchauffer le verre au cours de son travail) et concentrez la chaleur sur le fond du verre en tournant constamment.

3- Soufflez dans la canne et bouchez ensuite le trou avec votre pouce. L’air bloqué dans le tube va, sous l’effet de la chaleur, créer une bulle dans le verre fondu. Cette boule vide est la première étape dans le soufflage du verre. Une fois que vous avez obtenu une boule aux parois régulières, vous pouvez à nouveau marbrer votre verre ou ajouter du verre fondu comme lors de la première étape. Veillez à toujours faire tourner doucement la canne sur elle-même lorsque vous passez votre masse de verre de la fournaise au marbre ou du marbre au four à recuit.

4- Ajoutez du verre fondu autour de votre boule de verre creuse. Le nombre d’ajouts de verre dépendra de la dimension finale de l’objet que vous souhaitez réaliser. Plus la pièce que vous confectionnez sera grande, plus il faudra rajouter de verre. Si vous souhaitiez ajouter de la couleur, c’est le bon moment pour l’introduire dans votre station de refroidissement.

5- Lorsque vous avez ajouté suffisamment de verre fondu, mouillez du papier et servez vous en pour donner une forme d’obus à votre boule de verre. Réchauffez ensuite votre pièce dans le four de recuit. N’oubliez pas de faire sans cesse tourner la canne de verrier !

6- Donnez la forme souhaitée à votre objet en roulant le verre sur le marbre pendant qu’un assistant ou vous même souffle dans la canne pour faire gonfler le verre. Si vous voulez que la bulle d’air se trouve au fond de votre objet, ne marbrez que les côtés et pas le fond. Si les côtés sont refroidis sur le marbre, vous pourrez souffler de façon à enfoncer la bulle d’air encore plus profondément. Si vous souhaitez au contraire que l’air remonte vers le col de l’objet pour élargir les côtés, il faut marbrer le fond et pas les côtés. Avec un fond refroidi, la bulle d’air poussera les côtés et les élargira lorsque vous soufflerez.

7- Une fois que la pièce de verre est formée, il faut l’entailler, c’est-à-dire créer des rainures dans le verre au niveau du col avec des pinces à détacher. Le col doit être égal ou inférieur au diamètre de la canne de verrier. Faites sans cesse tourner la canne !

8- Entaillez le verre. Ouvrez le verre et finissez la pièce. À cette étape il faut transférer le verre sur un pontil. Il s’agit de l’étape la plus délicate. Il existe cependant un secret qui facilite beaucoup les choses. Prenez un petit outil (une lime est idéale) et plongez la dans de l’eau froide. Tracez une ligne autour du col, avec précaution. Cela va affaiblir la résistance du verre et le rendre cassant. De cette façon, il se détachera facilement du tube existant.

9- Rectifiez l’embouchure de votre objet. Faites réchauffer l’objet dans le four de recuit et coupez nettement le col avec des cisailles.

10- Faites refroidir votre objet. Bouchez la canne de verrier avec votre pouce et plongez délicatement le verre dans un seau d’eau en gardant bien votre pouce sur le trou pour éviter que l’eau ne remonte dedans et ne ruine votre travail.

11- Cassez la pièce pour la détacher de la canne. Avec un bloc de bois, frappez fermement la canne. La pièce de verre devrait se détacher.

12- Laissez reposer et refroidir votre création durant la nuit.

N’oubliez pas ses petits conseils : le réchauffage à la gueule du four pour améliorer la malléabilité ; tourner la canne à l’horizontal avec le banc pour élargir la pièce ; tourner la canne à la verticale pour l'allonger ; la régularisation de la surface à l'aide d'une mailloche (cuillère en bois mouillée) voire d'une mouillette (simple papier journal plié et trempé dans l'eau.)

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Cette technique prend comme point de départ des tiges de verre transparentes ou de verre coloré. On fusionne les tiges à la flamme pour les souder, les souffler ou les tordre. Le verrier peut ensuite modeler le verre avec une pince afin de lui donner la forme voulue. La pièce est souvent constituée de plusieurs morceaux de verre réunis à chaud. Il réalise avec cela de petits objets en verre (perles, petites figurines, etc). C'est un travail de minutie qui se fait assis à une table équipée de la lampe à l’huile, du soufflet à pied ou manuel, d'outils spécialisés et de four de recuisson.

Le verrier doit commencer par allumer la lampe. Avec l’aide du soufflet, il pourra alimenter la flamme qui lui permettra de chauffer le verre à la bonne température. Il devra commencer, une fois la lampe bien stable, par chauffer son mandrin doucement. Une fois le mandrin bien chauffé, il vous faudra préchauffer les tiges de verres à l’extrémité de la flamme pour ne pas causer de choc thermique. Une fois faite rapprocher la tige de verre du centre de la flamme. Le verrier devra la maintenir dans la flamme jusqu’à obtention d’une belle boule orange. Il ne doit surtout pas oublier de faire tourner la tige de verre sans arrêt pour qu’il garde une belle forme ronde. Ensuite, vous devriez coller le côté du verre fondu sur le mandrin en commençant à le faire pivoter pour l’enrober du verre en l’éloignant de vous. Continuer à faire cette étape jusqu’à temps que le mandrin soit entièrement recouvert du verre. Utilisez la pierre de feu pour séparer le rouleur de verre du mandrin. Vous verrez que cela est beaucoup plus facile de détacher le verre lorsque le verre lui-même et le mandrin sont dans la flamme. Vous pouvez refaire les dernières étapes le nombre de fois désirées pour rajouter de la couleur ou d’autre élément à vos créations. Par la suite utiliser vos pinces et vos fers pour modeler le verre dans vers la créations final.

Vous pouvez aussi reprendre le principe et les étapes de verre soufflé, mais avec comme source de chaleur de la lampe à l’huile. Au lieu de vous servir du mandrin, vous allez soufflé dans des petit tube et reprendre les étapes du verre soufflé.

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Tome V : Les techniques à chaud - Partie 1


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Le soufflage en manchon consiste à façonner par soufflage à la canne un grand cylindre dont on coupera les extrémités avant de le fendre sur toute sa longueur ; ramolli à la chaleur,le verre est déroulé et étendu ; mis à plat. Il est ensuite recuit

Le soufflage en couronne se fait avec le verre qui est soufflé pour former un globe creux puis aplati et coupé. Il était mis à plat par réchauffage puis transformé en un disque plat en tournant la canne, jusqu'à presque deux mètres de diamètre. Le verre est alors coupé à la dimension requise car le verre le plus fin est au bord du disque tandis qu'il est plus épais et trouble au centre. Contraint par la distribution du meilleur verre, pour les grandes fenêtres, il faut souvent couper de nombreux morceaux en forme de losange au bord du disque puis les monter sur un cadre.


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La technique de travail du verre massif s’oppose en quelque sorte à la technique du soufflage. Si le soufflage vise à la délicatesse et à la transparence de la matière, le travail à la pince du verre massif tend à la recherche du sculptural. Ce travail athlétique est mené à partir d’une boule de verre prélevée au pontil, volume initial qui sera peu à peu façonné et augmenté d’apports de verre à chaud. L’exécution d’une sculpture à main levée exige de l’artiste une grande virtuosité et la possibilité de disposer d’une importante quantité de verre. Le maître se sert de ciseaux, d’une sorte de couteau et de pinces variées pour ébaucher et parfaire l’oeuvre dans ses moindres détails. La masse de verre devenant de plus en plus importante, le poids augmentant, la partie proche du pontil se refroidissant, il faut sans cesse réchauffer l’objet pour éviter tout risque de rupture.

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La technique du travail à la chaleur consiste à donner de la forme, un relief ou une texture à un verre plat grâce à la puissance de la chaleur. Le ramollissement permet à la feuille d’épouser la forme et la texture d’un moule ou d’une matière support. L’épaisseur du verre déterminera le temps de cuisson et la finesse de la texture qui se forme avec la chaleur du four. Tous les verres peuvent être déformés à condition qu’ils soient plats. Mais selon le type de verre et son épaisseur, la cuisson diffère. Elle est déterminée par le rapport entre la température, la durée et la force de la flamme. Le mouvement du verre peut être arrêté au moment souhaité pour obtenir une courbe précise sans toucher au moule. On peut aussi fusionner plusieurs morceaux de verre à haute température.


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Le moulage est la technique la plus simple, mais aussi la plus longue que le verrier a à faire. Le verre en fusion est cueilli dans le four et ensuite coulé dans un moule métallique puis pressé par celui-ci pour prendre la forme désirée. Cette technique permet de mouler des formes et des volumes de toutes sortes, le décor venant en creux ou en positif sur les faces choisies. Cependant, le temps de repos et de prise est très long, tout dépendant des détails et de la grosseur. Quelque fois, cela peut prendre des semaines avant d’arrivée au résulta voulu. Le verrier aura par la suite seulement à faire des découpe et a faire la finition de sa création avec l’aide de ses divers outils tout en réchauffant un peu la pièce pour y parvenir.

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Le fusinage consiste à assembler des morceaux de verre superposés dont l’ensemble est porté dans un four en fusion pour former une seule pièce homogène. Le verre peut ensuite être utiliser avec la technique du travail à la chaleur s’il est bien recuit. Les fours utilisés pour cette technique doivent monter jusqu’à une très forte chaleur. La technique est d’utiliser une plaque de verre (« base») et de superposer des morceaux de différentes couleurs en fonction du résultat souhaité. Pour éviter que le verre se brise au contact de la sole du four.

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Le procédé de l’incalmo consiste à étager dans une même pièce deux paraisons de coloris différents. Très délicate à mettre en œuvre cette technique exige de faire souffler deux paraisons séparées qui sont ensuite ouvertes, façonnées et mesurées jusqu’à obtention d’une circonférence strictement identique. Puis celles-ci sont en quelque sorte greffées l’une sur l’autre par les deux verriers qui les présentent rigoureusement en vis à vis afin d’opérer une parfaite suture des bords. L’opération peut être réitérée en cas de besoin, pour ajouter une troisième couleur. Il est très difficile de réussir cette technique en étant seul.

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Tome VI : Les techniques à chaud - Partie 2


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La murrine est une canne de verre portant un dessin à l’intérieur. Celle-ci est obtenue par étirement d’une boule de verre formée par des couches successives de verre de différentes couleurs selon le dessin interne que l’on souhaite obtenir. Les segments de canne ou de baguette sont multicolores, sectionnées dans la largeur, en petites rondelles, portant de minuscules motifs concentriques, géométriques ou figuratifs, aux contours et aux couleurs très variés, plus ou moins sophistiqués. Les plus simples de ces baguettes sont obtenues en formant un épais rouleau de verre formé de larges bandes de deux ou trois couches de couleurs étirées, enroulées et façonnées à chaud sur le marbre au bout d’un pontil ; ce cylindre formé de couleurs superposées est ensuite réchauffé et revêtu d’un disque de verre pour donner prise à un deuxième pontil qui permet de l’étirer simultanément dans des directions opposées jusqu’au diamètre souhaité. Les plus élaborées nécessitent l’emploi de plusieurs moules aux formes diverses. Le verrier cueille une première paraison et la presse dans un moule conique ouvert, esquissant ainsi le noyau de la future baguette ; après l’avoir extrait, il le recouvre d’une autre couche de verre et le réintroduit dans un moule un peu plus large et légèrement différent du précédent. Il procède ainsi à plusieurs reprises, en utilisant progressivement des moules de plus en plus grands et aux profils différents. Enfin, l’ensemble est réchauffé, roulé sur le marbre, puis étiré à l’aide de deux pontils, comme cité plus haut, jusqu’à obtention d’une baguette de plusieurs mètres de long. Celle-ci sera taillée en murrines.

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Le verre coulé dans le sable consiste à imprimer une forme en creux dans du sable humide. Avec un petit tamis, une mince couche de verre en poudre coloré est appliqué dans le fond de cette forme. Puis, à l'aide d'une grosse louche de métal, l'artisan vient cueillir du verre en fusion dans son gros four qui est à une température très forte et verse le verre dans le moule de sable. La pièce doit ensuite être placée dans un autre four afin qu'elle refroidisse très lentement. Cette étape que l'on appelle recuisson prend habituellement 48 heures. Il reste alors à sortir les pièces du four, enlever les résidus de sable, laver les pièces et faire les étapes de finitions. C'est une technique très physique, qui nécessite de bons muscles et une bonne résistance à la chaleur !

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Les larmes de verre, sont de petits objets de verre connus pour la particularité de se pulvériser quand leur pointe est rompue, alors qu'ils sont par ailleurs très résistants aux chocs. Ces larmes sont réalisées en laissant tomber du verre en fusion dans de l'eau froide. Elles prennent une forme assez semblable à celle d'une larme avec une partie oblongue s'amenuisant en un petit filet plus ou moins long. À la rupture de cette extrémité, les tensions provoquées par le refroidissement rapide sont libérées et toute la larme se transforme avec un grand bruit en une myriade d'infimes éclats.

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On peut utiliser de fines feuilles de métal (or ou argent en général) pour créer un décor précieux à l’intérieur de la masse de verre. Ces feuilles peuvent être gravées d’un décor figuratif ou floral et prises entre deux couches de verre. Cette technique se pratique essentiellement à froid, mais ces feuilles peuvent également être intégrées à chaud et fusionnées dans la masse de verre. Il se disperse alors en fines poussières flottantes dans la masse vitreuse, formant un décor abstrait. Les feuilles de métal sont posées sur le marbre, collées et amalgamées à une paraison roulée par le verrier, avant cueillage d’une deuxième couche de verre. La paraison est ensuite soufflée et les surfaces du métal se déchirent, en parcelles d’or ou d’argent aux contours imprécis et à l’éclat très décoratifs.

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Procédé de décoration consistant à créer volontairement dans la masse de verre des bulles d’air. Les bulles sont en général considérées comme un défaut du verre mal affiné et caractérisent souvent le verre ancien. Pourtant elles peuvent être délibérément provoquées, soit en contrôlant la température de fusion du verre afin d’obtenir un verre malfin, soit en utilisant divers procédés selon l’effet souhaité. On peut introduire des grains de soude entre deux couches de verre, pour produire des inclusions d’air; les bulles, irrégulières, sont parfois étirées lors d’un soufflage ultérieur. On peut également faire usage d’un moule à pointes qui, lors du premier cueillage laisse des zones déprimées où persistent des bulles d’air lors du deuxième cueillage; ces bulles sont de ce fait régulièrement placées.

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Cette technique de décoration consiste à donner délibérément au verre un aspect de surface fissurée et rugueuse. La paraison de verre encore molle doit être plongée dans de l’eau froide, en cours de soufflage, afin d’y créer un réseau de craquelures qui s’agrandit au cours des opérations de réchauffage et de soufflage successives, celles-ci devant être menées avec doigté pour pouvoir conserver le décor. L’aspect définitif obtenu, semblable à du givre ou à de l’eau gelée utilisé pour désigner cette technique.

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Hors RolePlay :

Trivia