Les Spiritueux

De Wiki'speria
Aller à : navigation, rechercher

Cette famille est inactive.

Famille
Les Spiritueux

Les Spiritueux

Une famille pieuse, éthylique, juste et bienveillante.
Membres
 
Esclaves
 



Bannière Spiritueux.png

Les Spiritueux

Une famille pieuse, éthylique, juste et bienveillante

Les Spiritueux sont une famille de croyants en l'Arbitrio. Ils sont pieux et respectent quiconque croisent leur route. Il règne en leur sein, une entraide, une générosité et une confiance hors du commun. Il fait bon vivre dans cette noble famille.

Outre leur piété sans limite, les Spiritueux sont très friands d'alcools en tous genres. Autrefois, leur éthyliste et chef de famille, le Vénérable Maximus, leur concoctait régulièrement de nouvelles liqueurs et autres boissons, telles que la bière La Spiritueuse, le Rhum Maximus ou encore la Cuvée Petrusperia.

Depuis l'élévation de la cité, les Spiritueux furent les initiateurs du Quartier Ouest. Ils veillèrent et prirent part à la vie de ses habitants durant de nombreux mois, avant que la famille ne disparaisse.

Des fondations... alcoolisées

Tout commença alors que les colons n'étaient encore que des voyageurs n'ayant pour seul abris qu’une toile tendue au dessus de leur tête. Ils s'adonnaient à la récolte dans les champs approximatifs, dans les mines lugubres et les forets venteuses.
Les colons vivaient ensembles jours et nuits, et les premières querelles et tensions ne tardèrent pas à s'installer dans le camp. Les premières amitiés virent le jour et perdurèrent et nous vîmes une lueur d'espoir émerveiller les voyageurs : bâtir leur propre ville à la sueur de leur front.
Des groupes se formèrent pour faire naître, dans leur coeur et par leurs bras, une famille qui les réunirait toutes et tous.

Esperia avançait à grands pas. Les fondations étaient prêtes, et les murs à hauteur de taille. Tous les matériaux que les habitants du campement avaient récoltés étaient là. La nuit tombait, les cordages des grues arrêtèrent leurs grincements, et la cage à écureuil cessa de tourner.

Maximus était debout, contemplant l'œuvre qu'ils avaient toutes et tous accomplie. Il se tenait à proximité de la mine d'or, lieu qui était le facteur même de leur installation sur cette terre, mais aussi, le lien qui unissait les habitants, ainsi que le repère de leur civilisation naissante. Amory Loinvoyant, qui déboucha sa dernière bouteille de vin, rapportée de son monastère, s'approcha de Maximus. Les deux hommes, fatigués de leur journée de travail, admirèrent le futur temple qui protégerait la mine des pilleurs. Pendant un long moment ils ne dirent mot, un vide entrecoupé des gorgées du vin qu'ils se partageait et de cris de Kron, qui suivait une chouette, non loin d'eux. Ce fut le vieux qui interrompit le silence.

- Excellent cru que nous avons partagé.
- Ça tu l'as dit. Et j'en ai encore un peu au frais.
- Tu sais, Amory, je pensais à quelque chose...
- Avant ou après avoir bu le vin? Si c'est après, c'est pas bon signe.
Ils se regardèrent, le moine se sentit gêné au plus au point. Leurs yeux s'écarquillèrent et ils rirent d'une même voix.

- Bref, dis-moi à quoi tu pensais, dit le moine en reprenant son souffle.
- Nous devrions former une famille, Amory.
- Pardon? Tu n'y songes pas!
- Mais non pas une famille nous deux! Formons un groupe, un clan.
- Ah, je me disais aussi...
- Nous aurons la responsabilité de veiller sur le temple, car nous sommes tous deux hommes du culte. Le Temple doit être au cœur d'Esperia et de ses habitants. De plus, tu ne le sais peut-être pas mais je suis brasseur, et je vois que tu aimes bien la bouteille, fit-il en lançant un clin d'oeil à son ami.
- Et il est bien connu, reprit-il, que de tout temps, les hommes de foi ont été rattachés à la production de boissons alcoolisées. Nous pourrions peut-être essayer de regrouper autour de nous les gens croyants et, qui plus est, avoir pour but de développer le commerce d'alcool en Esperia. À nous deux, ça devrait être facile.

Le moine, de plus en plus intéressé,lui répondit :
- Oh ça c'est une bonne idée! Mon frère nous rejoindrait sûrement, et j'ai un ami, du nom de Scholwitz qui est cuisinier et qui s'y connaît en spiritueux. Il pourrait nous aider à accroître notre production d'alcools. Et il nous faut aussi un fermier, pour produire l'orge dont nous aurons besoin.
- Entendu, allons voir ton frère et ce Scholwitz. Il faut faire avancer Esperia vers la voie de la sagesse, lança théâtralement le vénérable éthyliste. Nous serons Hommes de foi, et Hommes de foie!
Et les deux hommes se mirent à rire de bon cœur avant de finir la bouteille de vin.

Le 2 octobre 512

Escalius retrouva dans les coffres de la famille des manuscrits qui expliquaient les origines et les buts originaux des Spiritueux. Il décida de les réécrire dans un livre qui serait transmis et lu à chaque nouvelle intégration.
Escalius relut ce qu’avaient marqué les fondateurs Maximus, Amory ainsi que Scholwitz. Ces phrases étaient écrites d’une noble main.
Escalius se dit que ces textes dataient d’une époque où Esperia était une ville où il faisait bon vivre. Cette terre était encore peu connue des marchands, brigands et des hommes malhonnêtes du vieux continent.
A l’époque, les Esperiens respectaient les possessions des autres, les esclaves savaient où étaint leur place, ils se connaissaient tous et ils se faisaient confiance.

À ce moment-là, Esperia était devenue une grosse ville. Tous les mardis un marchand venait vendre des esclaves, des réfugiés qui fuyaient la guerre ou des brigands qui cherchaient de nouvelles terres à piller. Seule une poignée d’entre eux étaient des personnes dignes de confiance.
Avec l’arrivée de toute cette vermine, Esperia commençait à ressembler à une banale ville du vieux continent, avec ses rues sales et ses esclaves mal odorants.
La garde essayait de réprimander toute cette racaille mais du moment qu’ils arrêtaient un de ces rats, certains habitants viennaient crier leurs idées d’égalités pour tous aux oreilles du gouverneur. Ser Kemelvor Kemaltar, leur cher gouverneur. Cet homme était bienveillant, mais préférait éviter les conflits plutôt que d’y mettre un terme. Du coup, il se rangeait du côté des habitants qui protégeaient les esclaves.

Escalius écrivit de sa plus belle plume :

Voyant l’état de notre ville se dégrader, mais aussi celle de notre famille, moi, Escalius Sinac, chef des Spiritueux, souhaite changer les buts de notre noble famille et ne plus la laisser se faire ronger par l’argent, la corruption et la trahison. J’écris ce texte avec l’aide de mon frère Mistaur Sinac des Spiritueux.


Un changement d’Aspiration
A partir d’aujourd’hui, le 2 octobre 512, je déclare la reformation des Spiritueux. Ainsi chaque membre devra par conséquent renouveler ses vœux devant l’autel. Notre famille a malencontreusement perdu toutes ses lettres de noblesses, faute d’avoir su évoluer en même temps que cette ville. L’heure est à la victoire pour ce quartier qui subit bien des défaites depuis quelques temps…
Notre but est de redonner la gloire passée à notre belle ville. Nous souhaitons remettre à leur place toutes ces personnes qui se prennent pour ce qu’elles ne sont pas.

Les conditions pour devenir et rester membre des Spiritueux

  • Chaque nouveau membre passera par une période de test avant de faire vraiment partie de la famille. Cette période n’est pas fixée et sera à la libre appréciation du Chef de famille.
  • Le postulant doit être au moins citoyen. S’il est habitant, il peut être rattaché à la famille mais il ne sera pas véritablement un membre, il sera une sorte de consultant n’ayant aucun pouvoir sur la famille.
  • Les décisions sont prises par toute la famille par vote à l’unanimité. Le chef de la famille a la possibilité de mettre son droit de véto.
  • Ce qui se passe dans la famille reste dans la famille. Toute traîtrise sera sévèrement punie.
  • Chaque membre doit croire en l’Arbitrio.
  • Nous pensons que l’alcool nous permet de nous rapprocher au plus près de l’Arbitrio. Le Spiritueux doit en consommer régulièrement.
  • Les membres peuvent avoir des esclaves, mais ils doivent savoir où sont leurs places au sein de la famille et au sein d’Esperia. Chaque faute de la part d’un esclave aura une conséquence sur le membre ainsi que sur l’esclave et tous deux seront sévèrement punis par le chef de famille.
  • Tous les membres de la famille doivent se respecter, se faire confiance, s’entraider et se défendre ensemble.


Le regard de la famille sur Esperia Notre famille est aussi là pour faire prospérer notre belle ville. Mais les intérêts de la famille passent avant tout.
Même dans l’adversité, nous demandons à nos membres de respecter un minimum les habitants, citoyens et les nobles d’Esperia. Nous ne sommes pas des sauvages !
Cependant, nous méprisons les esclaves qui ne savent pas rester à leur place. Les autres, nous les traitons avec indifférence. Ce ne sont que des objets qui ne nous appartiennent pas.

‘’’La famille des Spiritueux est constitués par des Hommes courageux, loyaux et ayant le sens de l’honneur.’’’

La Renaissance des Spiritueux

Alors que la famille s’était éteinte avec le départ de Scholwitz pour le continent, et que les Spiritueux n’étaient plus représentés que par des rues, ou des stèles, l’arrivée d’un homme à Esperia vint bouleverser le destin de la famille.
Balthazar Velutti, noble caroggian, découvrit Esperia, et fit rapidement la conclusion qu’il manquait quelqu’un pour représenter le passé et les racines de la Cité. Il s’engagea dans une longue recherche, à l’aide de son Valet, sur l’histoire de la ville et de ses habitants. Il apprit l’essentiel sur les grandes familles, grâce aux ouvrages disponibles, et aux témoignages de vieux esperiens. Enfin, certain de son choix, il choisit la famille qui l’inspirait et l’attirait le plus, et se mit en tête de la faire renaître de ses cendres. Les Spiritueux allaient connaître un second souffle.

Rapidement, il prit contact avec des personnes de sa stature, qui pensaient comme lui, et, en un clin d’oeil, 5 personnes étaient fin prêtes à faire renaître la famille. Une lettre fut envoyée à Scholwitz, et celui-ci accepta la requête. Les Spiritueux, nobles personnes imprégnées de leur amour de la tradition, du passé, et du patriotisme, et bien sûr, de l’alcool, étaient de retour.

‘’’Désormais, ils sont là pour le proclamer: “L’avenir s’écrit avec le passé.”’’’

Les membres

Les anciens

Les nouveaux