Long sommeil du roi

Le “long sommeil du roi “ est une crise dynastique agitant le Royaume d’Eyjarfolk depuis mai 515.

Contexte

Le système dynastique des rois eyjarskas est celui d’une succession en ligne directe. Ottar Saeljon, bien qu’en pleine santé, n’avait qu’une héritière : Vanda Saeljon. Celle-ci était assez méconnue, ayant été éduquée auprès de tuteurs à Rosanhamn et Uuroggia, loin de la cour de Vindurskjoll. Pourtant, si quelque chose devait arriver au roi, une seule personne pouvait prétendre à assurer la régence ou lui succéder : Vanda.

Déroulement des évènements

L’éruption et la blessure du Roi

Durant l’éruption du Stormun, Vindurskjoll fut fortement touché par des tremblements de terre. Le palais royal s’effondra partiellement et un incendie se déclara dans une des ailes du bâtiments. Plusieurs blessés purent être extirpés des flammes avant que l’aile n’achève de s’effondrer. Parmi ces blessés se trouvait le roi Ottar Saeljon, frappé à la tête et inconscient.

Le Roi endormi

Après l’éruption et malgré des soins immédiats, le roi est resté inconscient durant de longues journées avant de se réveiller le 25 mai 515. Son réveil provoque cependant une vive inquiétude car le roi demeure muet et ne semble réagir à rien.

La régence

Face à l’incapacité du Roi de régner et en l’absence d’un régent officiel, le Landsrad reconnaît le 3 juin 515 Vanda Saeljon, la fille unique d’Ottar, régente du Royaume d’Eyjarfolk. Le 22 juin, celle-ci nomme comme sa chancelière le viguier de Rosanhamn, Agatha Brigge.

L’initiative du guérisseur de la cour

En juillet 515, le médecin de la cour, un homme ayant étudié sur le continent et été membre de la corporation médicastre considère que le roi est atteint d’un mal qu’il ne peut soigner et envoie une lettre avec l’aide de l’apothi Njall Fischer à divers érudits d’Oppikaupunki et de l’université de Larrelier.

La délégation adaaro-capitaline

Une délégation composée de médecins d’Oppikaupunki et de Larrelier se rendent fin à la mi-septembre à Vindurskjoll. Leur arrivée est cependant agitée par l’assassinat du médecin de la cour, retrouvé mort poignardé. Malgré l’incident, la régente autorise la délégation à prendre soin du roi. Les médecins proclament rapidement que le roi est atteint d’une maladie qu’ils ont pu observer par le passé parmi des mineurs et travailleurs pauvres blessés dans des conditions similaires. Il semblerait à ce stade que le roi puisse être guéri grâce à un régime attentif et à une rééducation progressive.

L’emprisonnement des médecins

En octobre, des rumeurs commencent à circuler à Vindurskjoll autour de la maladie du roi, du fait qu’elle est présentée comme un mal que seuls les médecins étrangers pourraient soigner et de la mort suspecte du médecin. Les tensions éclatent le 25 novembre lorsqu’un groupe de membres du Landsrad disent avoir des preuves de la trahison du médecin : une forte somme d’argent sous la forme d’azalans frappés à Uuroggia. Certains crient au complot et accusent les médecins étrangers d’être des agents à la solde d’un complot liant Uuroggia, le roi Thybauld de Fauxvelles, le Sovitelija Jurgen Yvanakivis et la Magistrature caroggianne. Selon ces accusations, le mal du roi serait un empoisonnement et son traitement une méthode pour lui faire perdre la raison et faire de lui une marionnette.

Le 30 novembre, un groupe de membres du Landsrad, de ryttares de Vindurskjoll et de Kungsmanns profitent de l’absence de Baldur Lidid et Agatha Brigge pour prendre le pouvoir, emprisonner les médecins étrangers ainsi que l’apothi Fischer et forcer Vanda Saeljon à renoncer à la régence. Ce coup d’état marque le début de la crise des treize jours.

La crise des treize jours

Malgré le succès initial du coup d’état et l’impopularité de la régence, tous les membres du Landsrad ne se rangent pas aux côtés des insurgés et plusieurs exigent des preuves supplémentaires et des explications. Des Kungsmanns parviennent à s’enfuir de la ville tandis que d’autres, soutenus par des membres du Landsrad, forcent les insurgés à relâcher Vanda Saeljon le 2 décembre. Certains navires tentent de quitter le port pour aller prévenir Baldur Lidid à Svinhofn ou Agatha Brigge à Rosanhamn mais le mauvais temps les force à faire demi-tour.

Les fuyards battent la campagne pour rallier les patrouilles de Kungsmanns et les soldats des Godars locaux pour contrecarrer le coup d’état.

A Vindurskjoll, la tension monte et des émeutes éclatent chaque jour entre le 5 et le 9 décembre, souvent agitée par des membres du Landsrad. Le 10 décembre, les insurgés tentent de calmer le Landsrad en convoquant une séance présidée par le roi Ottar. L’annonce reçoit un bon accueil et même Vanda Saeljon consent à assister pacifiquement à la réunion. Le lendemain, la séance a lieu. Bien que le roi soit vu conscient s’installer sur son trône, la séance tourne au désastre. Le roi est incapable de parler et semble perdu. Les insurgés tentent de prendre la parole en expliquant que le poison fait encore effet mais le ton monte. Au cours de la séance, le roi semble vouloir prendre la parole mais choque l’assemblée en se mettant à pleurer, toujours sans s’exprimer. Une bagarre éclate et la séance s’achève avec la fuite des insurgés. Le 12 décembre, les insurgés font annoncer qu’un des médecins a avoué avoir empoisonné le roi mais les émeutiers et leurs opposants au Landsrad ne décolèrent pas. Le 13 décembre, la nouvelle parvient à Vindurskjoll que les Kungsmanns ayant fuit sont en route pour la ville à la tête d’une petite force armée. Le 14 décembre, quelques insurgés tentent de fuir. Une partie d’entre eux est capturé par les émeutiers au port avec l’aide des légieux d’Amaury Gimreinn et sont lynchés sur place. A la fin de la journée, les émeutiers ouvrent les portes aux soldats loyalistes arrivés de la campagne. Les insurgés se cloitrent dans le palais et tentent de négocier. Vanda Saeljon accepte. Le témoignage du médecin ayant avoué est entendu. Celui-ci maintient qu’il a été effectivement payé par des Uuroggians mais que le mal du roi est véritable et que ses collègues sont de bonne foi. Il est finalement décidé de le croire. Le médecin est condamné à mort et les insurgés sont épargnés mais envoyés en exil à Dansjlos.

Restauration de la régence

Le 15 décembre, Vanda Saeljon est restaurée à sa fonction de régente et fait libérer l’apothi Njall Fischer. L’affaire est considérée comme close. Les médecins sont renvoyés au chevet du roi.

Situation actuelle

A ce jour, le roi est encore en convalescence mais a été vu à plusieurs reprises en meilleur état en public.

Conséquences à ce jour

Bien qu’aucune réforme majeure n’ait encore lieu, la régence de Vanda Saeljon a d’hors et déjà annoncé que son règne serait un règne de changements, différent de son père qui n’avait que peu légiféré.

La régence a également eu de profonds effets politiques en modifiant complètement la position du Royaume au cours de l’affaire des trois Vanimirs.