Monastère

De Wiki'speria
(Redirigé depuis Monastères)
Aller à : navigation, rechercher

Le monastère (ou moutier dans certaines villes capitalines) est un un ensemble de bâtiments où vivent une communauté religieuse monachiste. Il s’agit du centre de la vie religieuse d’une ville ou bourgade monachiste. Depuis le Concordat de Roskilde, une ville ne peut posséder qu’un monastère ou une abbaye phalangiste à moins d’être une cité concordale. Sa taille varie et peut se composer de quelques individus tout comme il peut presque constituer une bourgade.

Il varie de l’ermitage qui n’a pas une vocation de service à la communauté et de la maison de charité qui en est une version miniature pour les villages ou les quartiers isolés des grandes cités. Il n’est pas à confondre avec l’abbaye ou la commanderie qui est un équivalent phalangiste. Un monastère kiertava est un cas particulier et très rare de monastère ambulant.

Communauté

Apothi

L’apothi est le responsable et administrateur principal d’un monastère. Son rôle est principalement celui d’un administrateur et de dirigeant du culte avec les moines haltijas. Il dispose cependant du dernier mot sur les questions de sanctions disciplinaires envers les moines.

Haltijas

Les haltijas ou moines titulaires sont des moines occupant des fonctions particulières au sein du monastère. Ces fonctions peuvent être cumulées ou partagées. Les fonctions ne doivent pas nécessairement être remplies si il n’y a pas lieu et la règle établit que ces rôles sont des suggestions davantage qu’une forme de gestion obligatoire. Ils sont désignés par les haltijas en fonction et, à défaut, les moines dans leur ensemble. L’apothi est cependant libre de faire des suggestions et recommandation. En cas de vote à égalité, il peut également trancher l’élection.
On trouve:

  • Le prieur (ou ennen): le prieur est chargé d’assurer la permanence au sein de la salle de prière. Il effectue également l’appel à la prière (en l’absence de mazzaket, il sonne la cloche ou le cor).
  • Le formateur (ou muovaava): le formateur est chargé de la formation des novices, de l’initiation des jeunes ainsi que des conversions.
  • Le trésorier (ou rahas): le trésorier est chargé d’assurer la comptabilité du monastère.
  • Le cellérier (ou varausja): le cellérier est en charge des réserves, principalement alimentaire.
  • Le cavier (ou kellarji): le cavier est le responsable des alcools du monastère. C’est aussi le responsable de leur production.
  • L'hôtelier (ou maja): l’hôtelier est le responsable des cellules (les chambres de moines). Il veille à la discipline des orphelins et novices durant le temps de repos ainsi que de l’ordre général. Il est également en charge du logement des voyageurs et des vieras.
  • Le réfectorier (ou kokki): le réfectorier est le responsable des cuisines et de l’alimentation des moines.
  • L’ordonnateur (ou jarjestaja): l’ordonnateur est le responsable des animaux et des terres du monastère.
  • Le cryptier (ou kryptaja): le cryptier est le responsable des rites funéraires et du bon maintien des sépultures.
  • Le maître-soignant (ou hoitaja): le maître-soignant est en charge des réserves médicinales du monastère ainsi que des soins.
  • Le charitier (ou hyvanja): le charitier est le responsable de l’organisation de la charité auprès de la communauté des croyants.
  • L’archiviste (ou kirjastonja): l’archiviste est le responsable des archives du monastère et de l’organisation de sa bibliothèque. Il est également responsable du pigeonnier.
  • Le maître-faiseur (ou kasytioja): le maître-faiseur est le responsable des moines artisans et le responsable du bon état du monastère.

Moines

Les moines constituent l’ensemble des membres accomplis du monastère. Leur rôle est d’assurer le culte sous la supervision des haltijas et de l’apothi. Ils contribuent en fonction de leurs compétences et talents à la vie du monastère. Cette contribution peut être spirituelle, théologique, charitable ou matérielle mais chaque moine est généralement supposé fournir chacune de ces contributions dans une certaine mesure.

  • La contribution spirituelle constitue des actes de piété, principalement la prière, mais également des rites.
  • La contribution théologique est l’étude du culte, la production de textes théologiques, la participation au débat religieux et l’enseignement aux fidèles.
  • La contribution charitable est la participation aux activités de charité du monastère. La première forme est l’écoute des fidèles et l’offre de conseils. La deuxième forme est la fourniture directe de biens ou services: soupes populaires, couture pour les démunis, soins, etc. Ensuite, on trouve les services à la communauté où un moine vient en aide aux fidèles en fonction des besoins en se rendant auprès de la communauté. Enfin, il s’agit également de la planification de dons financiers aux plus démunis avec les haltijas.
  • La contribution matérielle est l’ensemble des travaux et corvées effectuées pour le monastère. Si il ne possède aucun talent artisan, érudit ou ouvrier, le moine participe simplement à l’entretien du monastère: vaisselle, nettoyage, entretien des jardins, etc.

Un moine vit au sein du monastère dans une cellule qu’on lui a attribué et doit porter en toute circonstance une tenue monacale. Il ne peut posséder aucune fortune personnelle et ne possède que des objets pouvant tenir dans sa cellule. Il ne peut être armé et doit se comporter de façon polie, respectueuse et digne.. Le monastère est supposé lui offrir tout le nécessaire pour sa vie quotidienne en échange de ses contributions. Cependant, il est courant que les monastères en situation prospère fournissent une petite compensation financière lorsque les moines se rendent en ville.

Novices

Voir article détaillé sur le Noviciat.

Serviteurs laïcs et esclaves

Un monastère peut prendre à son service des serviteurs laïques qui participent à la vie du monastère sans pour autant être moines ou entamer un noviciat. Ils sont là pour accomplir toute tâche que les moines ne peuvent accomplir eux-mêmes ou sont simplement là par souhait de servir la Foi. Si un monastère possède de larges ressources, il peut les employer en leur versant une indemnité pour leur service. Cependant, elle peut aussi les prendre à leur charge et les héberger en leur offrant nourriture et hospitalité en échange de leur service. Cette situation est relativement courante car elle permet aux individus isolés de travailler tout en étant protégés. Ils sont alors tenus de porter un signe distinctif indiquant leur statut. Une écharpe ou une toque sont le plus souvent utilisés. Les serviteurs laïques abandonnent généralement leur statut pour fonder une famille auquel cas il n’est pas rare que le monastère fasse un geste en leur offrant de l’aide ou un cadeau pour démarrer leur vie. Beaucoup de serviteurs laïques continuent à servir de l’extérieur après leur mariage.
Il est possible mais extrêmement rare qu’une famille entière se mette au service d’un monastère.

Les esclaves sont également utilisés mais l’esclavage pratiqué par le monastère met fortement en avant l’idéal de rééducation des mal-arbitrés et tentent de leur offrir au moins une éducation religieuse pour les empêcher de retomber dans leurs travers. Selon les monastères, cette aide est plus ou moins sincère et efficace. D’une manière générale cependant, l’esclavage est peu pratiqué par le Monastère adaarion et la chose est exceptionnelle.

Orphelins

Voir page détaillée sur les orphelins.

Vieras

Les vieras sont les invités officiels du monastère, des individus qui possèdent un droit de séjour au sein du monastère s'ils en font la requête. Ils doivent se plier aux règles locales. On trouve ainsi:

Bâtiment

Les monastères n’ont pas de forme définie et chacun est unique autant au niveau de son plan que de son architecture. Cependant, chaque monastère doit disposer d’au moins certains éléments pour en constituer un :

  • Une salle de prière
  • Des cellules de moine.
  • Un dortoir destiné aux novices et, à défaut, aux serviteurs laïques et esclaves.
  • Un mazzaket ou un clocher. Les mazzakets sont la norme au sein de la Nation adaarionne mais n’existent quasiment pas en dehors.
  • Une bibliothèque.
  • Un cellier, une cuisine et un réfectoire.

Le reste des bâtiments constituant le monastère servent à l’activité des moines ainsi qu’aux serviteurs laïques. On peut usuellement trouver des ateliers, des salles dédiées à la charité (notamment pour la soupe populaire), des bureaux, des archives, un pigeonnier et une chambre forte. Les monastères peuvent également posséder des terres et des bâtisses en dehors du complexe principal.

Économie monacale

Finances

Un monastère possède des finances autonomes vis-à-vis du Monastère Adaarion. Ses sources de financement sont diverses. Premièrement, le Monastère Adaarion fournit une subvention dans tous les monastères de la Nation Adaarionne et des Possessions. En dehors de ces territoires, des accords sont usuellement conclus avec les autorités locales pour qu’une dîme soit versée au monastère afin de garantir son bon fonctionnement. Les moines tendent donc à cultiver leurs liens avec les dirigeants pour éviter la banqueroute. La deuxième source d’argent est celle des dons des croyants riches et plus modestes ainsi que, fait courant, les héritages d’individus isolés ou souhaitant qu’une partie de leurs biens aillent à la Foi. Enfin, on trouve les revenus de leurs activités économiques.

Si les finances sont difficiles, le monastère tendra généralement à d’abord tenter de se serrer la ceinture. Si la remise en ordre des finances n’est pas possible, elle fera appel aux institutions proches, aux autorités ou au siège du Monastère Adaarion. Dans les cas extrêmes où ils sont tenus d’avoir recours à des prêts, il leur est généralement possible d’en obtenir à des taux d’intérêts bas voire même parfois nuls.

Activités économiques

Un monastère dispose de terres, d’ateliers et d’individus capable d’y travailler et enfin, il possède des ressources intellectuelles. Toutes ces ressources doivent principalement permettre au monastère de vivre. La priorité absolue est donc l’approvisionnement du monastère et des fournitures nécessaires à une bonne vie religieuse.

Cependant, un monastère se retrouve fréquemment en excédent de certaines choses. Cet excédent peut être revendu à la population ou à des marchands. Les ressources usuelles sont: la nourriture (de base ou de plus haute qualité), le produit de la terre, l’alcool et les livres. De plus, les moines peuvent également fournir des services mais si ceux-ci sont essentiels tels que les soins, ils sont fournis gratuitement.

D’une manière générale, le monastère ne pratique des activités économiques qu’afin de garantir son activité et s’entretenir ou s’étendre. Il est très mal vu qu’un monastère ou des moines se mettent à faire un commerce excessif.

Revenus personnels

Tous les revenus d’un moine par rapport à son activité est reversée au monastère. Il leur est cependant permis de fabriquer des choses pour eux-mêmes tant que le résultat n’est pas excessif.