Superstitions caroggiannes

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La société caroggianne compte de nombreuses superstitions. La chance et la fortune y jouent un rôle très important. On y parle aussi parfois de l’idée de s’attirer le mauvais oeil.
Des historiens ont établi que cette importance des superstitions caroggiannes serait liée à l’antique culture caminaride où la prise d’augure était importante. Des moines de l’Ordre Phalangiste et du Monastère Adaarion sont ainsi parfois opposés à ces pratiques mais il s’agit généralement des plus obtus et les superstitions caroggiannes sont généralement considérées comme un folklore inoffensif.

Liste de superstitions

Cette liste n’est pas exhaustive.

  • Le premier et le dernier croissant de lune est considéré comme un clin d’oeil d’Arbitrio. Tout ce qui se déroule sous une telle lune est supposé être de bonne augure. Ainsi, un premier baiser dans ce contexte signifierait que la relation des amoureux sera particulièrement passionnelle.
  • Esquiver un accident ayant pu causer la mort est un signe de chance. C’est alors le moment idéal pour conclure des affaires ou jouer.
  • Éternuer en prêtant un serment signifierait que la personne prêtant serment serait de mauvaise foi.
  • Lors d’un enterrement, si une personne s’endort, la superstition veut qu’un proche de cette personne mourra dans l’année. On peut considérer conjurer le sort en réveillant l’indélicat avec de l’eau froide.
  • Lors d’un mariage, si la robe de la mariée est abîmée ou tachée, c’est un signe que le mariage ne demeurera pas heureux longtemps. On peut généralement conjurer le sort en offrant une tournée de boissons à tous.
  • Lors d’un mariage, briser une bouteille de vin ou d’autres alcools signifie que l’on mourra en ayant soif (certains vont jusqu’à dire que ce sera la soif qui causera la mort). Avaler une cuillère de sel permettrait de conjurer le sort. Beaucoup aiment à considérer que la cuillère doit être particulièrement grosse pour jouer un tour aux plus superstitieux. Une légende voudrait qu’un jour, un individu soit parvenu à convaincre son ami d’avaler une louche de sel.
  • Lorsqu’un accord, un serment ou une décision est faite, il est traditionnel de lever un verre pour célébrer la chose. Au sein des trois branches de l’aristocratie, il est traditionnel de briser le verre après l’avoir bu comme une façon de marquer son engagement. Si le verre ne se brise pas, ce serait le signe que l’individu a des doutes. Si l’individu se blesse avec le verre brisé, c’est un signe que la résolution demeurera quoiqu’il arrive.
  • Échanger un petit verre de lait au miel lors d’une affaire signifierait que l’accord sera fructueux tandis que l’alcool signifierait une issue incertaine ou l’eau, une absence de profit. Si le lait a tourné, l’affaire sera une perte.
  • Si l’on croise un chat noir miaulant après la conclusion d’un accord, c’est un signe que cet accord aura des conséquences désastreuses. Pour certains, un coup de pied dans le-dit chat permet d’annuler le sort.
  • Si un(e) caroggian(ne) perd son ou sa bien-aimé(e), il est de coutume de dire “Un(e) de perdu(e), sept de retrouvé(e)s”.
  • Dans la campagne et parmi les latifundiers, il existe une forte tradition de considérer que la bonne digestion est un signe de prospérité. Il est ainsi de coutume de prononcer avant un repas “Mangez bien et chiez dur”. La coutume étant totalement absente à Caroggia et au sein de l’oligarchie qui méprise ce genre d’idée populaire, plus d’une famille d’oligarques ou d’habitants de Caroggia ont bondi en entendant cette expression au cours d’un dîner à la campagne.
  • La Tionado est une fête traditionnelle avant et lors du début de la Nivôse. Au cours de cette fête principalement destinée aux enfants, une bûche de grande taille est sélectionnée. Sur la tranche, on dessine ou taille un visage souriant. La bûche est alors installée dans le séjour de la maison surmonté d’une petite couverture et traitée (par les enfants) comme un membre de la famille. Il est même de tradition de lui donner quelques bouts du repas à “manger”. Lorsque le temps devient réellement froid, la bûche est mise au feu sous les remerciements de la famille. En dehors de Caroggia, de l’oligarchie et des colonies, subsiste une autre tradition qui consiste, lorsque l’on brûle la bûche, à l’inviter à “chier” (littéralement, aucun autre terme plus poli ou élégant n’est utilisé) en lui donnant des coups de bâtons et en chantant. Cette tradition très populaire est supposée apporter la chance et la prospérité à la famille. Dans certaines familles, une tradition supplémentaire est de déposer des fruits ou friandises à l’arrière de la bûche à destination des enfants.

Trivia

  • Le dicton “mangez bien et chiez dur” est un véritable dicton populaire catalan “Menja bé, caga fort !”.