Utilisateur:Athaniel
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RolePlay :
Athaniel de Percheciel
Descriptif
Les Grandes Lignes
- Nom: de Percheciel
- Prénom: Athaniel
- Surnom: A venir"
- Appartenance: Percheciel
- Age: 45 ans. Né le 23 Mars 469, à Estellaz
- Croyance: Croyant du culte d'Arbitrio, de rite Monachiste
- Origines: Royaume Central
- Ville d'Origine: Estellaz
- Rang Social: Etranger
Description Physique
De loin quand vous voyez Athaniel, vous voyez un grand homme aux traits secs, se tenant droit. Vous vous rapprochez et vous remarquez que sa peau est très pale, ce qui contraste bien souvent avec la couleur sombre de ses lèvres. Ses mains fines et toutes aussi blanches arborent de longs doigts osseux. Et si vous vous attardez sur les traits de son visage, en premier lieu vous verrez deux yeux d’un gris bleu éteignent, entouré de quelques marques de l'âge et longue nuit sans sommeil. Ses cheveux propres portent la marque d’une noirceur qui avec le temps deviendra grise. Dans l’ensemble son visage offre un masque sévère ne laissant pas apparaître de quelconque émotion.
Si vous le croisez dans la rue, il aura presque toujours la même démarche, celle d'un homme qui porte en lui une forme de noblesse, toujours droit, ses pas sont porteurs d’une assurance.
Son ton est à son image sec, sévère mais ne l’empêche pas de faire preuve d’un certain humour qu’on ne saurait déceler qui si l’on a le sens du cynisme.
Description Psychologique
En public il n’est pas particulièrement aimable, il reste poli et respectueux envers ceux dont il estime qu’ils le méritent. Il ne se laisse que rarement aller à des familiarités en public. Il possède un sens de l’humour très sombre, et cynique. Il est globalement méprisant envers les pauvres et les travailleurs manuels. Il n’aime pas la brutalité revendiquée et affichée, la violence est une option mais elle ne doit pas être apparente.
Il considère qu’il a passé l'âge de tenir la boutique, il laisse cette besogne à Yvelle tout en la surveillant de loin. Il sait cependant se montrer lors des négociations importantes. Il sait être déstabilisant et même user de ses charmes même si avec le temps il voit en la plupart rien de plus que des êtres faibles et jetables. S'il vous laisse croire que vos charmes sont efficace tout ça n’est pas d'apparence une fois qu’il en aura fini avec vous ne serez qu’une âme perdue;
Il ne fera confiance qu’en de très rare cas.
Traits particuliers
- Est très fier de sa lignée Percheciel, il souhaite la voir perdurer dans le temps et l’Histoire.. Cependant il estime que être Percheciel est un grand privilège. Il redoute de sombré dans l’oublie ou que la lignée meure après lui.
- L’art de l’apothicairie n’a pas tellement de secret pour lui, il l’a appris à Yvelle, il est cependant plus connaisseur dans le domaine chirurgicale, il ne manque pas d’expérimenter.
- Sait lire et compter
- Athaniel est très fier de savoir jouer du piano.
Possessions
Certaines choses ont une valeur, d'autres n'en ont pas, mais une chose est sûre, elles le lui appartiennent.
Trousse de chirurgie, emporté lors de son départ, cette trousse est emplis des outils de travail de Athaniel et de quoi prendre des notes.
Une bourse en cuir, simple bourse contenant l'argent qu'Athaniel possède à son arrivée.
Histoire
Les nuits étaient longues et froides en cette Nivôse, une haute silhouette pénétra dans cette maison close où le raffinement des filles, du décor, du mobilier, n'a d'équivalent que celui des fantasmes des clients. On pouvait y voir des personnes masquées faisant l'amour dans une baignoire pleine de vin mousseux. Dans la pièce d’à côté, en tendant l’oreille on pouvait entendre une jeune femme à la peau laiteuse vous parler de sexe en une langue inconnue. Le lieu distillait un parfum de danger...
Mais visiblement la sombre et immense silhouette n’était pas là pour ça. En retirant sa capuche, elle révéla un visage aux traits sévères et indifférents au spectacle qu’offre ce lieu de luxure. Chaque personne dans la pièce pouvait se sentir sondé et juger par ce regard éteint. Son parfum presque camphré se démarquait dans ce capharnaüm sensitif.
Il était là pour laquelle d’entre nous? Ce n'est ce que ce que se demandèrent les filles, mais toutes ne voulaient pas avoir la réponse trop rapidement.
Faut dire que trois catins ont été retrouvé mortes dans la rue et depuis toutes restent en intérieur. Un air de crainte nauséabonde règne dans le quartier depuis.
Au milieu de tout ça, il y avait pourtant une porteuse d’innocence qui s’avança vers le sinistre homme et demanda :
“B 'soir, J’peux faire quette chose pour vous n'able Sire?”
Il y eut un silence et tous les regards étaient sur la gamine qui insista :
“Faut répondre m'Sire… Si c’est pour un homme la maison fait pas ça… Mais pour une femme y a toujours moyen.”
L’homme pencha la tête à gauche et à droite visiblement amuséepar les mots de la petite. Puis la fixe toujours silencieux se caressant les lèvres. L’enfant abordait un sourire presque malsain quand on pense à l’endroit où elle était. Ses cheveux noirs avaient été visiblement tressé par une des catins qui lui servaient sesubstitue de mère. Une voix sèche finie par lui répondre en la fixant dans les yeux :
“Es-tu à vendre petite?.”
Et la petite de répondre assez vivement :
“Nan… Dame Macrelle dit que j'suis core trop jeunette, Si vousn'êtes pas là pour sauter de la catin va falloir sortir…”
“Es-tu content de ta vie ici?” répondit-il en scrutant la pièce...
“On s’occupe de moi mais ma mère me manque…”
Une larme se met à couler le long de la joue de la petite qui reste cependant inexpressive. Il pose un genou à terre pour être au niveau de la gamine et de sa main il essuie la larme du bout de son long doigt :
“Jeune fille tu ne dois pas pleurer la mort. Je vais te poser une question très simple… As tu envie de devenir comme ces femmes? Ne répond pas de suite, je n’ai pas fini.”
La petite était fascinée par le regard presque hypnotique de l’homme ne pouvant détourner son attention. Il continue toujours sur un ton neutre.
“Si tu viens avec moi tu vivras longtemps et tu joueras avec qui tu voudras, même la mort pourrait être ta camarade de jeu. Je tepromets de faire de toi une femme qui écrasera toute ces faibles qui te font survivre. Tu ne leur dois rien.”
Il se redresse en portant la larme sur ses lèvres. La petite le suitdes yeux, elle est comme noyé dans le regard de l’homme au grand manteau noir qui affiche un petit sourire sadique. Il sort une bourse et la jette vers les filles en disant :
“Voilà pour vos pauvres enfants, ça achètera votre silence et rallongera peut-être vos pitoyables vies”
Fait un signe de tête à la petite indiquant la porte et dit simplement à l’enfant : “En fait ma petite Yvelle, tu n’as pas le choix.” Cette dernière a perdu son insolence et lui ouvre la porte pour le suivre dans l’obscurité de la ville laissant derrière lui les vendeuses de chair
“La petite insolente, elle n’a pas compris qu’elle m’appartient” voilàce que pensait Athaniel en observant calmement de loin la romance qui s’installait entre sons enfante et ce petit bourgeois sans aucun intérêt. Il la laissait se croire plus fort et plus libre pour mieux lui faire comprendre qui est le maître et à qui elle doit tout. Cela faisait quatre mois qu’ils se tournaient autour. Il pensait queYvelle était plus maligne que ça, comment a-t-elle pu imaginer qu’il ne le saurait pas. Erreur de jeunesse qui mérite juste correction.
Ainsi il laissa l’amour s’installer entre les deux jeunes amants, il s’agissait de couper les ailes à l’apothéose de leurs sentiments pour bien rompre cette partie d’Yvelle sur laquel il n’avait pas un contrôle direct. Et surtout cet homme ne devait pas corrompre la pureté de jeune femme que seul Athaniel avait droit de disposer.
Et c’est ainsi qu’il fut, par le plus funeste des hasards, victime d’une agression alors qu’il se rendait au lieu soi-disant secret, où ils avaient l’habitude avec sa demoiselle de discuter des heures durant, là où elle lui chantait des douces sérénades.Il ne devait pas mourir, c’était trop tot, là était la consigne qui avait été donné à ce brigand qui fit retrouver mort empoissonné dans un fossé de la ville. Mais qui se souciait de ce pauvre homme qui avait espéré trouver un remède à sa tuberculose chez cet apothicaire quelque peu froid contre un service. De toute façon la fosse commune était faite pour lui.
Le gentilhomme était ainsi presque mortellement blessé mais rien que ce talentueux Athaniel presque ami de la famille et sa protégée ne pouvaient soigner. Et c’est ainsi que Yvelle en voulant soigner son amant, lui fit ingérer ce qui allait le tuer lentement et dans d'affreuses douleurs. La jeune fille faisait une confiance aveugle au jugement d'Athaniel et ainsi quand elle le questionner sur l’état du jeune homme, ce dernier avait toujoursune réponse logique à apporter à sa douce apprentie. Il arborait encore plus qu’à son habitude ce sourire presque sadique.
Yvelle ne saurait sans doute jamais avec certitude si Athaniel était pour quelque chose dans la mort de Vernon. Mais il savait qu'elle n’était pas près de se lier à nouveau avec quelqu’un d’autre et de toute façon au moindre faux pas, la prochaine fois il sera beaucoup plus direct, pour cette fois il y était allé avec douceur.
La bête souple du feu a bondi d'entre les bâtiments. Depuis qu'elle a poussé sa tête rouge à travers les toitures et les cheminées, son ventre de flammes suit ; sa queue, derrière elle, bat les braises et les cendres. Elle rampe, elle saute, elle avance. Un coup de griffe à droite, un à gauche ; ici elle éventre une boutique, là elle dévore d'un seul claquement de gueules une demeure familiale ; le dard de sa langue tâte le vent pour prendre une direction. On dirait qu'elle sait où elle va. Les hommes se sont défendus un moment en jurant, puis la flamme s'est dressée sur ses muscles roux se tordant; sa grande haleine creuse un trou brûlant dans le ciel. La flamme saute comme si elle voulait quitter la terre pour toujours; à travers son corps aminci on peut voir toute le quartier brûlé. C’est devant ce spectacle de fin de monde qu'Athaniel se tenait.L'expression de son visage complètement lase contrastait avec la colère qui semblait fulminée dans son regard. Il savait très bien quelle serait la conséquence pour Percheciel de cet incendie et surtout il ne savait pas où était Yvelle. Tout ce que possédait la demeure du lierre était réduit à l’état de cendre. Mais la première priorité n’était pas matérielle… C’était Yvelle, il ne savait pas ou elle était et ça le rendait fou. Elle devait être à la boutique mais elle s'est effondré sous les flammes. Dans sa tête ça ne pouvait pas être possible qu’elle soit morte, elle était quelque part. Elle est Percheciel donc elle sait se mettre en sécurité. Ils faisaient les cent pas en aboyant des ordres en pestant qu’on éteint par l'incendie assez vite. Le feu se propageait plus vite que les secondes défilaient et toujours pas de nouvelle de Yvelle. Athaniel n’avait plus sa superbe habituelle… Pour la première fois depuis des années il perdait son sang-froid… Ses yeux pleins de colère étaient injectés de sang. Ses cheveux complètement en bataille étaient un mélange de cendre et de transpiration. Régulièrement dans des gestes de plus en plus nerveux il se frottait le visage de ses deux mains. Il détestait ce sentiment d’impuissance et de non contrôle. Soudain alors que le soleil déclinait que l’air était chargé de poussière et que le ciel était rougi par les flammes, du bruit se fit entendre au coin de la rue… Une jeune fille sortant du brouillard de cendre, le pan droit sa robe brûlée… elle fait quelques ne pas aider par des passants pour tomber dans les bras d'Athaniel qui la réceptionne soufflant comme une bête une larme coulant sur sa joue… Se relève la gardant dans ses bras pour inspecter la poupée fragile qu’il tient entre ses grands bras. Elle tenait très fort contre elle un livre qu'Athaniel connaissait bien… Ce dernier portait les traces de brûlure sur sa couverture.Yvelle semblait saine et sauve mise à part une brûlure sur sa jambe droite. Athaniel était furieux et rassuré et la conduit très rapidement à leur boutique où il pourrait la soigner lui-même dans son atelier. Yvelle était inconsciente dans ses bras et Athaniel ne voulait qu’elle le voie dans l’état où il était… Cela briserait l’image qu’il aconstruite dans l’esprit de Yvelle. Quand il examina sa fille adoptive, il grimaça en voyant la brûlure qui partait de la cheville et qui remontait jusqu’à la hanche. Hormis cette sale blessure elle semblait indemne. Ainsi il nettoya la plaie pour éviter toute infection avec la cendre. Puis vu l'ampleur des tissus nécrosés il ne voulut pas retirer à la main la chair morte. Il alla chercher des asticots qui positionna sur la plaie pour qu’ils se nourrissent et désinfectent. Il laissa donc un peu de temps à ces petites bestioles et s’installa près de la tête Yvelle pour lui nettoyer son visage et lui caresser les cheveux. Il retira les bestioles pour ensuite appliquer un onguent et fit un bandage. On pouvait voir dans son regard une terrible inquiétude, il savait très bien qu’il risquait de la perdre si la plaie s’infectait. Les jours suivants furent terribles car il ne voulait pas quitter le chevet de Yvelle ce qui l’empêcha de bien s’occuper des conséquences de l’incendie sur ses biens. En effet Yvelle dans les premiers jours présentait des symptômes de fièvre et sa gorge était enflée. Son seul réconfort était que la plaie de suinté pas trop. Il fallut bien quelques jours qui lui semblèrent une éternité, pour que son état se stabilise et qu’elle soit sur la voie de la guérison totale. Elle avait des crises de douleur et de délires. Elle dit des choses qu'Athaniel ne lui répéterait jamais et qui le blessèrent. Il prit ainsi conscience qu'il avait autant besoin d’Yvellequ'elle avait besoin de lui. Mais ça il ne lui avouerait jamais. Quand il put la laisser sereinement seule, il put voir que les décombres de ses biens brûlés avaient été pillés et concluent que repartir de zéros avec uniquement la boutique dans la capitale n’était pas envisageable. La nature mystérieuse et ciblée de l'incendie indiquait clairement que le quartier, la ville ne voulait plus d’eux entre ses murs et qu’il devait s’estimer heureux d’être en vie pour s’en rendre compte. C’est ainsi qu’il se rappela d’un dîner avec des membres d’une sorte de famille, Aubéclat, quivantaient la facilité de construire une famille et de faire fortune dans une ville nommée Esperia qui se trouve sur un nouveau continent. Et c’est ainsi qu’avec le peu qu’il lui restait, il commença à organiser son voyage jusque dans la cité promise d’Esperia pour partir dès que Yvelle serait en état de faire la traversée.
Toujours dans les hauteurs
Règne dans les nuées
Contrôle les profondeurs
Et fut longtemps rêvée
Les Percheciels,
Grande mesnie.
Intellectuelles,
D’abord servis.
Vielle noblesse perdue,
Repose sur ta montagne.
Le masque est fendu,
Tes yeux cachent ta hargne.
Immortelles,
mais humaine
Éternelles,
dans leur domaine
Visant les hautes cimes
Le lierre monte vite
Persistant parasite
Au miles vertes lames
