Utilisateur:Cassio

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Titre Cassio.png


Vous consultez la fiche d'un personnage reparti dans l'ancien monde.

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
DarkElfman
Pseudo
Cassio








Portrait Cassio.png


Âge : 27 ans
Taille : 1m70
Poids : 65 kg
Culte : Monachiste


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Description

L'on devine au physique de Cassio son origine rustique ; la peau tannée par le soleil de Galdyr, de taille et de corpulence commune, le crin proéminent et châtain, les prunelles sombres, les mains cornées, tout montre son origine piètre. Le bougre arbore toute fois une moustache importante, dont il prend grand soin par souci de fierté, rejointe par des favoris grossiers.


Moralement, Cassio a bien changé depuis la mort de sa femme : déjà bien plus porté sur la boisson, il porte une certaine animosité envers le gouvernement capitalin, qui serait coupable à ses yeux de la mort de sa femme, autant que les écumeurs. Ainsi, alors qu'il était un naïf obéissant, il ne se gênera pas de se délester du poids des lois pour arriver à ce qu'il cherche. Néanmoins, Cassio reste un assez bon vivant, chantant et braillant dans les tavernes à qui veut l'entendre, malgré qu'il soit touché par une mélancolie qu'il peine à contrôler.



Compétences


Harpon : amateur


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Histoire


Le vent emportait le sable des plages par bourrasques, alors que le soleil écrasait les hommes de Galdyr.
Ce ne fut pas par un sens sur-développé mais par les colonnes de fumée que Cassio comprit le malheur balayant le village. Les toits de chaumes devenant cendre, le chasseur laissa son entreprise derrière lui pour gagner les siens au plus vite. Quittant le bois pour atteindre le champs de blé, la crainte et l'effroi s'enquirent de l'homme, s'immobilisant sous le poids de la confusion; plusieurs taudis brûlaient, alors qu'un navire plus long et large que les barques accostées siégeait non loin de la côte, bâtant un pavillon inconnu.
Perçant alors le trouble embrumant l'esprit de Cassio, fila vers l'est un piètre cavalier désemparé, suivi d'une poignée d'hommes en armes. Le chasseur ne tarda pas à reconnaître sa femme, s'égosillant dès lors, criant son nom. Reconnaissant la voix de sa moitié, Héris entreprit de faire virer le cheval emballé ; allez savoir s'il en est la cause du cavalier ou de l'animal, Héris dérapa de son destrier pour ne jamais se relever, la nuque brisée. L'inquiétude et la peur donnèrent davantage de force au chasseur, redoublant d'effort pour gagner l'être aimé, calqué par les coupes-jarrets du village. Divisant le champs de blé, Cassio arriva jusque Héris, la prenant aussitôt dans ses bras, s’efforçant d'écarter ce qu'il savait déjà. Pour autant, elle ne rouvrit pas les yeux, ne lui dit point au revoir, et ne put le conjurer de s'enfuir ; il était trop tard pour chacun d'eux.
Les écumeurs arrivés à portée, les coups fusèrent dans un seul sens. Il sembla au pauvre chasseur resté là une éternité, ébloui, le corps gonflé et malmené brûlant sous un soleil puissant. Les chaînes et la cale parurent un soulagement à son commencement, jusqu'à ce que nausées et troubles le brisèrent davantage.


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Les deux semaines de navire ne lui redonnèrent sa parure d'antan et pourtant, voilà que sous son plus mauvais jour débarqua son aubaine sur le quai de Rada, bedonnant et tanné. Cassio se laissa emporté, évidé de tout ressenti. Le grassouillet, bien brave, présenta le labeur et les tâches incombant au nouvel esclave de son auberge. Ce corpulent gaillard redonna vie au vilain en piquant sa curiosité, alors qu'il venait d'installer son esclave à son comptoir, face à un verre de rhum. Délestant le verre de son contenu, Cassio commença par interroger son maître d'un simple "pourquoi ?". Se présentant alors, "maître Raoul" expliqua son passé d'esclave, ses soucis avec le syndic de Rada, ses nombreuses conquêtes et l'histoire de ses tatouages. Ce n'est que la tirade finale que retint le galdyri, malgré son accent :

- D'toute fôçon, c'est pô l'passé qui nous façonne, faut pas s'laisser user par ceux qui sont au-d'ssus, car si tu t'laisses user, tu t'fais manger par l'gouvern'ment ou c'qui y r'ssemble. Comme qu'on dit, l'occasion fait l'larron ! Maint'nant file don' faire l'vaisselle ou j'te rosse.

Appelant à la réflexion, les premières graines de la désinvolture gagnèrent Cassio tandis qu'il récurait les plats crasseux de l'auberge. De fil en aiguille, Raoul et le chasseur obtinrent chacun une forme de sympathie envers l'autre. De cela Cassio récolta l'alcool qui le submergea, éméché en compagnie de son maître de nombreuses fois, lorsqu'il ne chassait pas ou ne s'occupait pas de l'auberge.
Seulement un mois plus tard et plusieurs beuveries marquées par l'aurore gagnant le ciel que Cassio expliqua clairement son sort mêlé à celui de Héris, même si Raoul l'avait deviné. Se contentant d'opiner au début, Raoul se détacha de la compagnie du galdyri une bonne demi-heure, durant laquelle Cassio reprit le rangement de la salle en compagnie d'une bonne chope de bière.
La lune bien amorcée dans le ciel étoilée, Raoul revint finalement en compagnie de deux jeunes femmes relativement charmante. Il somma à Cassio de se joindre à eux, après qu'il ait préparé leur table et leurs boissons. Ils sympathisèrent tous, riant, buvant, faisant oublier par l'alcool la peine et les chaînes du continental. Finalement, collé aux deux femmes, Raoul pointa du doigt la plus belle et gracile et indiqua sous quelques bafouillis l'endroit de sa piaule. Se proposant à lui, l'obèse s'aida de la femme pour y arriver. Avant de s'y laisser guider, il déposa un minuscule tas de pièces hétéroclites sur la table.

- V'z-y mon gôrs, fais toi du bien, c't'eun' bonne putain celle-ci, oué.

Bien que suspicieux, Cassio sembla gêné par la vérité. Assumant son rôle, la plus empâtée des deux filles de joie l'escorta jusque sa paillasse - du foin placé judicieusement au sein d'une vieille barque trouée - où elle se dévêtit. Regagnant en mémoire, Cassio se résolut à l'inviter à se coucher, apaisant son sommeil tumultueux. Le lendemain, le chasseur évita le sujet avec son maître, alors que ce dernier lui narrait ses éprouvantes péripéties de la nuit dernière en compagnie de racoleuse. Toutefois, presque un an plus tard, lorsque son maître entreprit de renouveler l'expérience, Cassio ne se priva pas cette fois-ci de sa prime.


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Cinq ans plus tard, les problèmes furent tout autre. Alors que Raoul se permettait de nombreuses beuveries et des festins, désormais il fallait se serrer la ceinture. Aucun écart n'était désormais toléré, et les rares vaisselles accidentées par Cassio lui causait des roustes dont il comprenait l'enjeu.
Un soir, deux hommes débarquèrent pour dérouiller l'aubergiste, sous le regard impuissant de Cassio.
Sans revenir sur ce point, quelques jours plus tard, les deux même hommes revinrent, s'attaquant cette fois-ci au mobilier. Dans la hâte, le rondelet Raoul dégringola l'étage pour les arrêter, subissant un puissant coup de poing qui le stoppa. Reprenant ses esprits, il expliqua alors :

- Je.. J'ai.. J'un chaîneux, sinon.. Ca d'vrait.. Ca p'rrait d'jô payer eun' part d'mes dettes.. Promis, juré, j'ramène c'qui manque d'ici l'fin du mois, c'est dur en c'moment l'travail..

Sans un mot, les deux bougres avisèrent Cassio, puis l'attrapèrent brutalement, tandis que Raoul lui expliquait qu'il le donnait au syndic pour payer ses dettes. Traîné par les deux balourds, ceux-ci le lâchèrent face au syndic,alors que la nuit tombait, rendant son visage plus difficile à appréhender.

- Tu fais quoi d'tes mains, esclave ? - J'chasse, messire. Et j'sais tenir la taverne pro-

Sans lui laisser le temps de finir, le syndic le coupa, s'exclamant pour ses deux gorilles :

- On a pas b'soin d'un chasseur ici, r'vendez-moi ça au premier esclavagiste qui passe au port.

S’exécutant, les deux hommes de mains traînèrent Cassio jusqu'aux quais, où le lendemain, navire après navire, ils trouvèrent finalement un esclavagiste, en partance pour Iona, qui le racheta.
Brassant de nouveau la houle et les tumultes dans les cales, Cassio reprit son exode à son insu, remuant ports et bourses à qui serait prêt à l'acheter. Ce périple le conduit jusque Fort-lointain, où la promesse d'une main-d'oeuvre abondante embrasait l'esclavagiste.

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