Utilisateur:Edouard

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Vous consultez la fiche d'un personnage décédé.

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang


Famille






Métier
Métier
Compléments








Origines


Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
LaMouche_
Prénom IRL
Anto
Âge IRL
18





RolePlay :


Capitaine Edouard.

Edouard, avant son arrivé en Esperia.

Description

Prénom: Edouard.

Age: 34ans.

Croyance: Croyant d’Arbitrio, axé sur le Kaitusianisme.

Origines: Lig Ocolide.

Rang Social: Habitant.


Physique. Du haut de ses 1m82 pour 78Kg, il dispose d’une barbe et d’une moustache mal entretenue assez longue qu’il affectionne tout particulièrement. Ses cheveux sont d'un noir de jais et souvent plaqué en arrière, assez gras. Ses iris sont marrons-verts. Habitué maintenant depuis son enfance aux tâches physiques difficiles, Il semble être en bonne forme, il dispose de quelques cicatrices qu’il a acquis au fil des combats. Il a aussi bon nombre de tatouage, qui relatent les aventures qu’ils l’ont marqué.


Psychologique. Au premier abord Edouard est un homme froid, lunatique par moment, son égo et sa réputation sont deux choses très importantes aux yeux du Capitaine. Il a un certain charisme et sait parler aux hommes, il attise leur curiosité, et laisse toujours planer le doute. Il n’a aucun dégout pour la violence et la cruauté, qu’il connait et chérie depuis sa plus tendre enfance, Il semble même amusé quand le sang coule et que les hurlements de douleurs ce font entendre. Il aime évoquer la crainte, tuer n’est pas dans ses habitudes, mais évidemment, il n’hésitera pas une seule seconde s’il devrait prendre une vie qui s’oppose à lui.



Aptitudes

- Grille Épée Sertie.png Combat : Sabre : Normal, Poing : Normal.

- Competence. Navigation.

- Grille Esper d’Or.png Calcul.

Ses Possessions.


Un sabre d'excellente facture, la lame est en acier et courbée, Il n'y à qu'un seul coté tranchant, la garde et les quillons sont en or.
Gantelet en acier de bonne qualité pour main droite, renforcé sur le dessus des articulations.
Une paire de sabre de bonne qualité, un seul tranchant sur les lames, la garde est plaquée or, réalisé par un maître forgeron.



Histoire.


Tout commença dans une petite chambre d’un bordel Ocolidien, non loin du port. Tara était assise sur son lieu de travail, sur son lit, caressant tristement son ventre qui grandissait de jour en jour, ce cher bout de viande servant à rassasier les hommes qu’était cette femme était tombée enceinte. C’était l’un des risques de ce sale boulot, il fallait bien qu’elle mange mais, contrairement aux autres femmes du bordel, elle cachait sa grossesse, n’essayant pas d’assassiner le petit être dans son ventre, sûrement dans un élan d’instinct maternelle. Elle était âgée de 19 ans, ce qu’on pourrait croire jeune pour être enceinte mais au vue du nombre de matelots qui étaient venus visiter la cale, cela aurait dû arriver bien avant.

Le temps s’écoula lentement.. La jeune femme était sur le point d’accoucher, une de ses camarades était présente. Les gouttes de sueur glissaient sur la peau bronzée de la putain et le rythme saccadé de sa respiration montraient clairement ses efforts à extirper le gosse de son entrejambe. Arriva finalement la libération pour la jeune femme, lorsque le nouveau-né fut enfin extirpé du ventre de sa mère. Le bébé fut vite recouvert de tissus divers, puis posé dans les bras de sa mère. C'était un garçon. Elle lui donna le premier nom qui lui passa par l'esprit, et qu'elle appréciait : Edouard.


Le moment tant attendu désormais passé, il fallait bien penser à vivre. N'ayant d'autres choix, la jeune mère se remit aussitôt au travail au bordel. Au début, le jeune Edouard passait quelques nuits avec sa mère, mais était bien souvent confié à la doyenne du bordel, qui savait s'y faire avec les enfants, contrairement à la petite et insouciante Tara. Sans véritable figure paternelle, le jeune Edouard prenait exemple des rares marins qui ne le repoussaient pas, du moins durant ses temps libres : l'or ne coule pas à flot pour tous, à Lig, le bordel peinait à émerger. C'est ainsi que grandi Edouard. Une mère putain, avec peu de présence. Un père inexistant. Des marins ou écumeurs qui passent quelques temps au bordel et qui disparaissent ensuite. Le rhum à servir à ceux-là, en échange d'une vieille pièce d'or légèrement incurvée, aux origines diverses.


Après son onzième anniversaire, on considéra enfin Edouard comme capable de fouler le pont d'un navire, où il fut rapidement envoyé, pour ramener de l'or pour lui, sa mère, sa soeur et son frère tout juste né, aux origines inconnues, tout comme Edouard. Ainsi, il commença comme simple mousse, chargeant, déchargeant les rares caisses ou tonneaux qu'il pouvait soulever. Bien vite, il se familiarisa avec cet équipage, sympathisant avec les marins, et autres mousses de la même tranche d'âge. S'occupant principalement de transactions "légales", de marchandises volées de tout type, matériaux, esclaves, Edouard ne risqua que peu ses jours, comparé à certains écumeurs. Durant six années, où il vit sa famille s'agrandir et disparaître, au vu de nombreuses morts infantiles, jusqu'à ce que sa jeune putain de mère mourut en couche. Agé désormais de 19 ans, lorsque le bosco de l'équipage mourut – durant un combat de taverne, où il aurait prit le coup de trop - , il fut décidé que son remplaçant serait Edouard, le commencement de l'ascension de ce dernier. 3 ans plus tard, alors que l'équipage ne vendait presque plus de cargaisons, pour une somme dérisoire, toute la pression et l'épuisement de l'équipage se regroupa et éclata. Une mutinerie. Par son poste de Bosco, Edouard comprit rapidement : le camp qu'il choisirait serait celui qui l'emporterait. Il avait le choix entre le capitaine actuel, déjà bien épuisé par la vie en mer, mais dont l'expérience était essentielle, ou alors un jeunot, à peine plus vieux que lui d'une demi-douzaine d'année, et pourtant bien plus imposant et impressionnant que la plupart des marins. Ainsi, Edouard choisit son camp, donnant lieu à un malheureux massacre où un quart de l'équipage fut jeté à la mer. Le vieux loup de mer désormais détrôné fut jeté avec ses derniers compagnons de voyage, avant que le navire ne reprenne la mer. Ayant choisi le bon camp -en tout cas le camp restant- et pour son engagement à la cause, le nouveau capitaine le nomma second, véritable bras droit et appui de sa nouvelle autorité.


Les temps étaient durs, et désormais, l'équipage passait à l'attaque. Leurs attaques, dans le fond, reposait sur un plan très simple : l'équipage, séparé sur deux petits navires rapides, rattrapait les lourds navires marchands isolés, les abordait, prenaient les marchandises et repartaient aussitôt. Les assauts se passaient relativement bien. Il y avait quelques pertes de temps à autres, mais l'essentiel des marchandises revenaient à Lig. Avec la vente des objets volés, ils avaient, en général, de quoi tenir une bonne semaine, avant de retourner à la chasse. Ils continuèrent un moment sur cette voie. Quelques temps plus tard, le capitaine commença à faire plusieurs escales à Iona, pour y vendre leur marchandise. Bientôt ils y passaient une bonne partie de leur temps libre. Edouard commençait à reconnaître chaque putain de ce nouveau port. Enfin, presque toute et pour cause : lorsqu'il rencontra Mina, une putain de Iona dont le nez et le caractère pouvait captiver tout son intérêt pour de longs moments, Iona fut bien plus fréquentée de l'ocolidien. Ainsi, la vie d'Edouard se résumait assez simplement : raids un jour, bref retour à Lig, voyage jusqu'à Iona, petite visite et mots d'amours échangés avec Mina, puis retour à Ocolide pour quelques jours, beuverie jusqu'à épuiser sa maigre bourse, avant de repartir à la traque. En vint le jour où, après une tentative plus que risquée d'abordage d'un galion vraisemblablement caroggian, où l'équipage défendit leur cargaison avec une force farouche, le capitaine ocolidien eut une mort assez commune pour un ocolidien : après un duel des plus tendus avec le capitaine adverse, échangeant coup pour coup, et après avoir vaincu son adversaire d'un manière des plus dignes, vidant son adversaire de ses tripes, l'écumeur se tourna, prenant aussitôt un violent coup de hache d'abordage en pleine nuque, et s'effondra sur le plancher, se vidant mollement de son sang. L'équipage, réunis pour l'occasion, fut plus que d'accord pour nommer Edouard successeur du vieux loup de mer mort au combat. Ainsi Edouard le Second devint Capitaine Edouard. Pour autant, ses plans et se semaines ne changeaient guère de son ancienne vie. Seul véritable changement, c'était lui qui choisissait les cibles, le moment de l'assaut,ainsi que la répartition du butin, pour son plus grand plaisir.


Le temps passa, Edouard était agé de 33 ans, de fines rides commençaient à apparaitre sur son visage qui s’usait peu à peu avec le temps. L’équipage naviguait tranquillement sur les flots, à l’affût du moindre navire marchand. Tout à coup, la vigie annonça un navire à tribord. Directement, le navire fit cap sur lui, déployant ses voiles afin de le rattraper. Plus le temps passait, plus la distance entre les deux navire diminuait.. Le navire marchand était à quelques mètres désormais, à portée d’abordage. Dans de nombreux cris barbares, les écumeurs dégainèrent leurs sabres, leurs haches d’abordages et à l’aide de planches et multiples cordages, ils abordèrent le vulnérable navire marchand. Une fois sur le pont, ces marchands et ce petit équipage étaient terrifiés, ils n’opposèrent aucune résistance mais parlaient beaucoup, suppliant et pleurant pour leur cargaison. Le pillage du navire prenait du temps, trop de temps. Et pendant ce temps là, l’obscurité envahissait peu à peu l’horizon, dissimulant un navire qui approchait des deux appareils collés. Ce navire fût reperé par la vigie trop tard, il était désormais trop proche pour prendre la fuite. C’était un navire de mercenaires Ioniens. Les écumeurs d’Edouard délaissèrent les marchands pour se tourner vers les mercenaires, un abordage eut lieu et un affrontement sanglant commença. Les mercenaires, bien plus nombreux et habiles de leurs armes, triomphèrent sur l’équipage, ces écumeurs ocolidiens voyant que la situation leur était défavorable, lancèrent leurs armes au sol pour se rendre, voulant simplement sauver leurs misérables vies. Les mercenaires attachèrent les écumeurs en ligne, sur le pont, agenouillés. Ils mettèrent Edouard en face d’eux, et un homme s’approcha de la ligne formée. D’un geste sec et franc, il trancha la gorge d’un premier écumeur en expliquant qu’il allait les executer pour l’exemple. Cet homme expliqua qu’il avait reçu une prime pour rapporter un capitaine vivant et qualifia tout l’équipage d’Edouard comme des vauriens, des rats, des chiens sans utilité tout en mettant fin à leur vie à tour de rôle. Une fois ce bain de sang terminé, le capitaine ligotté fût jetté dans la cale et le navire marchand repartit en mer, faisant cap sur Iona. Durant ce voyage, Edouard fût roué de coups, maltraité, jusqu’à arriver au port où il fut vendu tel un animal à des esclavagistes. Cet esclavagiste ne manqua pas de lui infliger quelques coups en plus et son périple continua.. Encore des jours et des jours à naviguer, sans voir la lueur du jour, enfermé dans une cale. Puis lorsqu’il dormait, quelqu’un vint vers lui pour le trainer hors de la cale, alors reveillé en sursaut et aveuglé par la lueur du jour qui traversait ses pupilles, il ne savait pas ce qu’il se passait jusqu’à ce que son “maître” lui dise de se mettre debout pour qu’une certaine Dame l’observe et juge de sa qualité. Le marché fût conclu, le capitaine déchu, Edouard, venait d’être vendu à une esclavagiste, sur une île qui ne lui disait rien.