Utilisateur:Erno
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Erno Korhonas
Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.
Personnage abruti, il est l'insulte même de l'intelligence. Son esprit est cependant simple et pur. Honnête, droit à sa manière, mais maladroit, ce personnage a tout pour vous surprendre, vous faire rire, ou vous vexer.
Il a l'air d'un petit gringalet, avec ses cheveux bouclés et son air plutôt idiot sur son visage. Peut-être est-il bien gentil, il a surtout la langue bien pendue, et surtout pas dans sa poche. En le voyant, vous verrez un homme complètement paumé, qui se la raconte parfois. Quitte à s'inventer une vie, des histoires, rumeurs, et à essayer de dire des choses intelligentes qu'il ne comprend pas lui même.
Possession
La vieille brique : Une maison fort confortable, grande mais pas autant qu'un manoir, près de la taverne du flamboyant, juste en face du puits.
Une tenue homme de laine : Tunique en laine verte, un pantalon en laine grise ainsi qu'une paire de botte en cuir.
Compétence
Bruit de fête et douceur de l'ivresse
A Golvandaar, le fêtes ne sont pas rares, mon père attrapait cette bouteille qu'il allait boire ce soir, lui ôtant son bouchon. Ici, boire de la bière douce le matin, c'est pas bien grave, c'est la seule exception à notre morale. Chez les riches, l'alcool coule à flot, mais chez nous, même pour le début de thermidor on a que quelques bouteilles pas trop chères à boire. Il fallait festoyer l'arrivée du beau temps, le retour des récoltes. La Nivose était enfin terminée.
Nous n'étions que tous les deux à la maison, moi et mon père. Ma mère ? Elle dormait depuis quelques mois, elle ne s'était pas réveillée depuis pour revoir le beau soleil et la petite brise de la soirée lorsque la lumière se couche tout doucement.
On riait bien tout les deux, on jouait aux cartes. Mon père m'avait battu tout le début de la soirée, et au plus il buvait, plus il avait de mal à se concentrer. La dernière partie, j'avais réussi à gagner.
C'était simple. Il s'était endormi, sur sa chaise, la tête en arrière, la bouche ouverte. Il ronflait, comme toutes les nuits. J'allais encore avoir du mal à m'endormir, moi aussi.
Je regardais par les fenêtres. Je m'étais tellement approché de la vitre qu'elle fut embuée en peu de temps, je n'y voyais plus grand chose.
Golvandaar était une ville plutôt calme, la nuit. Les rues étaient sombres et fraîches. Personne ne s'y tentait. Les lumières n'étaient pas suffisantes pour éclairer toutes les rues, et certaines n'étaient même pas éclairée du tout. Il était tard, ou tôt ce matin. Je devais me reposer, pour me préparer à ce que je ne savais pas encore, à ce lendemain où j'allais perdre mon père, mon travail, ma maison, ma région, mon identité.. Ma liberté.
Je me suis donc éloigne de la fenêtre, puis ai déposé une légère caresse sur le crâne de mon père, qui allait bientôt mourir, avant de m'allonger dans ce qui me servait de lit. Juste à côté de mon père si ivre qu'il n'allait jamais se réveiller, lui aussi.
