Utilisateur:Valérion

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Vous consultez la fiche d'un personnage décédé.

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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang



Quartier




Métier
Métier
Compléments







Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
blackshoot73
Pseudo
Jeldaan
Prénom IRL
Gautier





ArtworkValerion.png



Description

  • Âge : 30 ans
  • Poids : 83 kilos
  • Taille : 1 mètre 86
  • Yeux : Châtain
  • Cheveux : Châtain
  • Croyance : Arbitrio, Phalangisme
  • Langue : Capitalin
  • Qualités : Lutteur/Jovial/Robuste/Loyal
  • Défauts : Ivrogne/Débauché/Provocateur/Prétentieux/Mauvais joueur


Description physique :

Valérion était un homme qui semblait avoir une trentaine d'année. Bien bâti : il profitait d'une excellente forme physique. Ses cheveux châtains étaient longs et ondulés et ses yeux étaient exactement de la même couleur que sa chevelure. En réalité, il aurait été un bel homme... Si son visage n'avait pas été pas aussi marqué par la fatigue, engendrée par les combats, et l'esclavage. L'homme était d'ailleurs gravé de plusieurs cicatrices réalisées au cours de toute sa carrière militaire. L'esclavage a pu lui retirer la loyauté qu'il portait à son roi, ainsi que sa liberté adorée, mais sa démarche de soldat, pleine d'assurance et pourvu de rapidité resta bien la même.

Description morale :

Loyal, et soudard, étaient les maîtres-mots pour décrire Valérion Antor. Parfois railleur à outrance, en particulier sous l'effet de l'alcool, il lui arrivait régulièrement de franchir les limites, et de le regretter amèrement. Mauvais perdant et que très peu modeste ; il lui arrivait d'être brutal voire cruel dans de rares cas. En dehors de tout ça, l'homme était d'une sincérité sans égal avec ceux qu'il jugeait bon de suivre. Il vouait un profond respect à tout homme qu'il jugeait brave, alliés ou adversaires. Ayant toujours l'impression d'avoir besoin d'une cause, et d'un leader, il aurait très certainement pu donner sa vie à celle ou celui-ci.


Aptitudes

Grille Corde.png
- Escalade : Malgré le fait que l'ex-légionnaire porte la plupart du temps une armure depuis son adolescence, il apprécie se balader en hauteur et grimper lorsqu'il n'a pas sa carapace de fer.



Grille Épée en Fer.png
- Combat : Initié à cet art par son père lorsque Valérion était encore tout jeune, c'est l'une des seules choses qu'il sait admirablement faire. D'une grande force, l'ancien soldat a toujours privilégié la puissance sur la rapidité de ses coups. Il est d'ailleurs capable de traverser des gardes levées à la seule force de ses coups, tout en sacrifiant en échange sa vitesse.

Et si l'ancien légionnaire a beaucoup de mal à lire,écrire et compter correctement, il n'a jamais oublié les enseignements parfois très rudes de survie et de combats auxquelles il participa dans le passé, lorsqu'il était dans la Légion Royale. Gaucher, Valérion a tendance à troubler ses adversaires droitiers.

  • épée bâtarde : bon
  • mains nues : normal

Armes

-
Grille Épée en Fer.png
Épée bâtarde en fer : Une grande épée bâtarde que Valérion semblait manier comme une épée à une main. Il s'agit d'une épée de qualité moyenne. Introuvable.


-
Grille Marteau en Bois.png
Gourdin : Un gourdin simple en noyer, gravé "Garde Espérienne" dessus. Il l'a régulièrement sur lui, à la ceinture.


-
Grille Épée Sertie.png
Épée bâtarde en acier : Une magnifique épée bâtarde. Les connaisseurs verront au premier coup d'oeil qu'il s'agit d'une très belle arme alors que la lame est effilé et que le pommeau est serti de trois gros rubis. Pratiquement toujours dans son dos, il la protège comme si c'était sa propre vie.
Épée val.png

Centres d'intérêt

  • Le combat : L'ancien légionnaire n'a jamais fait autre chose de sa vie que ça. Élevé dans une famille de militaire, c'est sans surprise qu'il suivit les pas de son père, et de son grand-père avant lui. Valérion est que peu cultivé en dehors de tout ce qui s'attache à l'art soldatesque.


  • La gente féminine : Le garde a toujours aimé regarder les femmes, quelque soit leurs status et leurs rangs. Il n'est d'ailleurs que très peu discret lorsqu'il contemple celles-ci. Valérion n'est jamais réellement tomber amoureux, si ce n'est des prostituées qui venaient s'occuper des soldats lorsqu'il était encore dans la Légion.


  • La musique : L'ex-soldat apprécie la musique. Il n'y connait pratiquement rien, mais plus celle-ci est forte, plus elle est meilleure à son goût. Les mélodies provenant des tambours de guerre sont particulièrement appréciées par le garde.


  • La religion : Bien que très croyant en Arbitrio, Valérion ne s'y connait pas énormément dans ce domaine. Il se contentera de prier lorsqu'il souhaitera obtenir quelque chose.


  • La boisson : Alcoolisée si possible, l'ancien légionnaire aime beaucoup se mettre pompette. Ce qui lui causa beaucoup de problème dans sa carrière militaire. L'homme tient bien l'alcool, ce qui provoque de sérieux soucis à sa bourse lorsqu'il décide de s'enivrer, chose qui n'est pas rare.


Possessions

Chevalière V.A.

Grille Lingot d'Or.png Une chevalière en or de bonne facture, sceau Antor Valérion et diverses autres gravures sont présents. Elle a été faite par Aaron. Il la porte à l'index gauche.

Chevalière aux courtisanes

Grille Pépite d'or.png En ce qui concerne le rubis, la pierre est l’élément central d'une chevalière, masculine quant-à elle. Le joyau taillé en larme de sang a un écrin d'argent figurant les silhouettes lascives de deux femmes dénudées, épousant les courbes de la pierre de manière concupiscente mais point vulgaire. Par souci d'équilibre dans le rendu visuel, les courtisanes sont relativement symétriques par rapport au rubis, mais on devine que les deux donzelles sont différentes l'une de l'autre, de par leur posture respective et les détails de leur corps et des crinières défaites. Elles sont toutes deux brunes. Elles mettent en valeur la pierre enchâssée dans leurs bras, et au premier coup d’œil, on se rendrait difficilement compte de l'érotisme de la chevalière si on ne s'y attarde pas. Elle a été fabriquée par Silnoë et offerte à sa grande surprise par une jeune femme au caractère bien trempé.



Sceau val.png




Histoire

Personnage Valerion7.jpg


Chapitre I

Valérion ne connaissait rien d'autre que la Légion Royale, soldat depuis près de sept années, fils et petit fils de militaire, il ne désirait qu'une chose à cette époque : servir son roi. Les aptitudes au combat du légionnaire n'étaient plus à démontrer. Mais le grand problème était qu'il ne savait malheureusement faire que ça, et n'avait de toute façon été créé que pour servir le Royaume de cette manière. Il rêvait encore à l'époque de grands combats. Rêve qui devint rapidement réalité.

Valérion faisait partie depuis maintenant six années du régiment de Banneran. Régiment qui ne tarda pas à partir pour les Marches sous la demande expresse du roi, Thybaud de Fauxvelles. En effet, cela faisait plusieurs semaines que la forteresse de Julyan avait été coupée de toute ressources. Les Nordiques assiégeaient la citadelle, et il était vital de les aider pour que le Royaume garde son emprise sur la région. Elle se trouvait proche de la frontière entre le Nord et le Royaume Central, à l'entrée du passage principale qui sépare les Marches de la Zaraga. Une longue marche attendait les soldats.

Le légionnaire avait pris comme habitude la boisson depuis à présent quelque années, triste poison mais doux plaisir, qu'il savait comblé avec grande générosité. Il n'était d'ailleurs pas rare de le voir cuver pendant la nuit, en chantant ses répertoires paillards, réveillant alors tous les soldats des alentours. L'homme se prenait de sévères sanctions pour ses actes d'ivresses. La plupart du temps, le sergent Cérès prenait le fouet afin de punir le soldat, le battant jusqu'à l'épuisement. Cet homme prenait un grand plaisir à faire souffrir les déviants et à appliquer les peines. Il était le tortionnaire de la quatrième compagnie de Banneran, celle de Valérion.

Les soldats pénétraient maintenant les terres des Marches, qui paraissaient désertes. Décidément bien plus organisés qu'avaient prévu le roi et l'Ordonnance, les Nordiques avaient déjà eu le temps de mettre la pagaille dans la région. Peu de gens pensaient que le régiment de Banneran allait pouvoir changer la situation, sûrement de par leur réputation depuis la Campagne de Medeva. Le moral des troupes était déplorable, peu de légionnaire du régiment souhaitaient partir guerroyer dans les Marches. Si ce n'est aucun. Mais la désertion n'était pas une option. Les soldats n'étaient plus très loin de la forteresse. Forteresse qui allait bientôt tomber si le régiment n'était pas rapidement corrigé. Et plus les hommes approchaient de celle-ci, moins l'envie de combattre se faisait ressentir dans les rangs. La bataille semblait perdue d'avance.

La bataille fut effrayante. Les légionnaires vinrent rapidement à la rencontre de l'adversaire sans aucune organisation valable, au-devant d'une mort certaine. En ce temps, Valérion possédait encore un parfum provenant de Banneran, sa ville natale, qui dégageait une forte odeur de menthe. Il l'avait porter sous son nez avant de foncer au combat à son tour, la peur au ventre. Et c'était malgré tout un merveilleux avantage, car il arrivait ainsi à quasiment recouvrir les odeurs si dérangeantes de cet affrontement. Alors que la bataille se transformait déjà en massacre, un miracle vint en aide aux Royaux. La Dame de Banneran prit les choses en mains. Beaucoup d'hommes pensaient qu'elle était un don d'Arbitrio. Avant d'être l'héroïne de toute une bataille, et de toute une armée, la Dame était un simple officier du régiment. Elle renversa l'équilibre de la bataille d'une façon impressionnante. Les renforts écrasèrent les forces Nordiques en moins d'une semaine. Les survivants adverses fuirent dès lors qu'ils virent que la bataille était perdue.

Les sauveteurs furent accueillis en héros à l'intérieur des murs. Alors que la forteresse de Julyan était à présent sauve...




Chapitre II

La brumaire se faisait ressentir dans toute la forteresse, les pluies et les vents froids faisaient frémir tous le monde. Les Nordiques avaient mis à sac une bonne portion de la région, mais les reconstructions avaient déjà commencé. Le nouveau but du régiment de Banneran était de détruire le reste de l'armée Nordique qui ne tarda pas à attaquer de nouveau la région, par petits groupes reconstitués. Pour que les soldats se déplacent plus rapidement afin de détruire les groupes reformés par les envahisseurs, une partie des hommes du régiment furent envoyés par sections à leur recherche. Valérion fut placé sous les ordres du sergent Cérès, qui commandait à présent la sixième section.

Cela faisait cinq jours qu'ils marchaient. Valérion mangeait sa ration, qui était la même détestable bouillie qu'il avalait depuis des mois, et de laquelle il fallait impérativement ignorer à partir de quoi elle avait été fabriquer. Avec ceci était censé être servi, comme un jour par semaine, une choppe de La Capitale, qui avait semble-t-il, un goût acceptable pour le légionnaire. Il n'eût aucun étonnement face à cette supercherie. Il savait que le sergent le détestait, mais au point de lui supprimer la seule chose qui lui donnait encore le sourire... Alors qu'il terminait son fabuleux repas, le détestable sergent Cérès appela ses hommes à l'entrée du camp avec l'aide du guetteur, qui souffla longuement dans son olifant. Quatre hommes qui étaient partit une journée auparavant prirent la parole. Ils rapportaient que des Nordiques avaient prit possession d'une petite auberge à cinq heures de marches de là. Sans attendre davantage, le sergent, tout en coupant la parole aux hommes, hurla à ses hommes de se préparer pour reprendre la route. Et c'est en une poignée de secondes que le camp devint une véritable fourmilière. Valérion, comme les autres soldats, se prépara en toute hâte. Il se posta ensuite dans les rangs des légionnaires, guidés par Cérès, sur son cheval. La caserne était situé sur une haute colline, point stratégique, puisque de là-haut, les légionnaires pouvaient apercevoir l'ennemi à des lieux de là. A peine un quart d'heure après l'ordre, les hommes commencèrent à avancer. Valérion était fin prêt, comme chaque fois. Il ne pensait à rien d'autre qu'au combat. Comme possédé, il suivait les pas de ses compagnons frénétiques. Et c'est après trois heures et demi de marche que les soldats se retrouvèrent devant l'auberge, gardée par cinq Nordiques totalement saouls. Le temps que les gradés discutent de la manœuvre à adopter face à l'ennemi, que les ordres furent donnés de la part du sergent, de sa voix rocailleuse et si dérangeante. Tous dégainèrent, la garde devant l'auberge se fit offrir une pluie de flèches tandis ce que les légionnaires enfonçaient déjà les portes du bâtiment. Les Nordiques à l'intérieur semblaient au moins aussi ivres que ceux de l'extérieur. Ils étaient une quinzaine, et à eux seuls, ils avaient vidés tous les fûts de vins de l'auberge. L'ennemi ne s'attendaient pas à ça. Une véritable boucherie. Ils eurent à peine le temps de dégainer qu'ils se noyaient déjà tous dans leurs sangs.

Le soleil commençait à se cacher lorsque les légionnaires quittèrent le site. Continuant leurs routes à la recherche d'un endroit pour passer la nuit, les hommes ne se doutèrent de rien lorsque le sergent Cérès, fièrement dressé sur son cheval qui ne tarda pas à recevoir une flèche et à cabrer. Le sergent, surpris par sa monture tomba au sol avant de prendre un coup de sabot dans le ventre et de se plier en deux face à la douleur. Suite à cette scène, vingt guerriers Nordiques sortirent de chaque côtés du sentier. Les légionnaires étaient pris entre deux feux. Les hurlements des hommes étaient épouvantables, de drôles de sensations envahirent doucement le jeune Valérion, alors que les épées commençaient à s'entrechoquer. En moins de cinq minutes, la moitié des soldats étaient à terre. Le légionnaire essaya tant bien que mal de survivre alors qu'un malheureux Nordique l'harassait par de violents coups vertical d'épée, s'efforçant ainsi de briser sa garde. Suite à une quinzaine de coups portés par celui-ci, Valérion envoya son pied à la rencontre de son abdomen et lui arracha l'avant-bras droit d'un coup vif et précis d'épée bâtarde. L'homme, brailla de douleur en observant son bras, clairement raccourci. Désarmé de force, l'ennemi se laissa tomber à genoux en bêlant dans une langue étrangère. Le légionnaire, à bout de souffle et perdu au milieu du combat, chercha une porte de sortie en tournant plusieurs fois sur lui-même. A la place d'une échappatoire, Valérion posa son regard sur son chef et tortionnaire. L'homme était en train de s'étouffer, sous son cheval qui agonissait. Le soldat approcha alors vers lui, tout en essayant de reprendre sa respiration. Pendant ce temps, le combat faisait toujours rage, les légionnaires Royaux reprenaient doucement le dessus sur les attaquants. Le sang fusait de toute part. Les hommes rugissaient, tels des animaux, alors que leurs visages, masqués par le sang des alliés ou des ennemis montrait ô combien cette guerre était regrettable. Des frères d'armes essayaient désespérément de se venir en aides. Certains mutilés suppliaient leurs dieux d'accourir, pour les sauver. D'autres blessés, gémissaient en débitant des choses incompréhensibles. Valérion faisait abstraction de tout ça. Il observait le sergent, à ses pieds. Songeant à mettre fin à ses souffrances et surtout de pouvoir se venger de toute les souffrances qu'il lui avait fait subir. Il déposa la pointe de sa lame contre le cou de l'homme, intimidé. Il hurla une ultime fois, alors que l'épée de Valérion abrégea rapidement le bruit. La pointe de l'arme se logea à l'intérieur de sa gorge, laissant alors s'échapper plusieurs jets de sangs qui vinrent s'écraser sur le visage de l'assassin qui s'était baissé pour admirer de plus près la mort de son supérieur. Le râle d'agonie du sergent avait ramené deux légionnaires qui s'emparèrent instantanément de Valérion. L'un d'eux envoya un violent coup de pommeau derrière la tête du légionnaire qui perdit soudainement conscience.




Chapitre III

Les derniers Nordiques finissaient d'être abattus lorsque le légionnaire se réveilla avec l'un des pires maux de têtes qu'il eût connu dans toute sa piètre existence. Il était attaché, les mains liées dans le dos. Bien en vie. Valérion ne comprenait pas pourquoi les légionnaires n'avaient pas encore décidé de l'exécuter pour son acte. Ils ne pouvaient pas se permettre de traîner un traître dans leurs rangs, ni même de le torturer ou de le tuer pour son action. En effet, depuis leur haut-fait lors du sauvetage de la forteresse, la réputation du bataillon ne cessait de croître, jusqu'à devenir plus que redouté chez les Nordiques. Ils ne pouvaient pas s'arrêter en si bon chemin. C'est en tout cas ce que se sont dit les gradés lorsque la section de Valérion retourna à la forteresse de Julyan.

Il fut emprisonné dans une petite cellule de la prison, attendant son jugement. Espérant tout simplement sauver sa peau, il ne fut que peu déçu lorsqu'un soldat vint lui annoncer la sentence. Le sort des traîtres et des déserteurs de la légion royale était bien connu des soldats. Être pendu était une chance, pour eux. Pourtant, la légion ne retira simplement que la liberté à Valérion. Désormais esclave, il ne tarda pas à être une première fois vendu avec plusieurs voleurs à Lauderfelt, pôle continental de la misère humaine. Pendant quatre mois, sa seule mission consistait à s'occuper du bien être de son maître. Roland Polas était son nom, modeste marchand d'esclave, il habitait à l'intérieur des murs de Lauderfelt et ne partait jamais hors de la ville, si ce n'est pour traverser les mers à bord de son navire pour vendre ses esclaves. Changer son pot de chambre, lui servir à boire et nettoyer sa demeure étaient les seules occupations de l'ancien légionnaire. Le premier mois, il espérait encore que quelqu'un allait venir le sauver de cet enfer. Sans bien savoir ce qui allait bien pouvoir lui arriver, à part la mort, il continuait à remplir les tâches que lui donnait son acheteur. Il remplissait celles-ci du mieux qu'il le pouvait pour éviter au possible le fouet, qu'il avait déjà tant enduré dans le passé. Ou pire encore. Il avait déjà vu son maître à la tâche : trancher des gorges n'était certainement pas un problème pour lui.

C'est au milieu du mois de janvier 514 que Valérion monta à bord d'un navire d'esclave qui rejoignit l'océan en passant par L'Austre. Le navire traversa une grande partie de la côte ouest de l'Ancien Monde, s'arrêtant dans certaines villes côtières pour vendre des esclaves, et acheter des vivres ou diverses marchandises à rapporter à Lauderfelt. Plus les semaines passaient, plus les morts se faisaient nombreux dans les cales du bâtiment. Une odeur infernale avait pris possession des lieux. Parfois, des hommes descendaient pour récupérer les cadavres, et les jeter par dessus bord. Ceux qui avaient survécu jusqu'à maintenant souffraient de malnutrition, de déshydratation, ou même de maladies, et l'ancien soldat ne faisait pas abstraction à la règle. Déshydraté à outrance, il arrivait pourtant à survivre.

Après un long voyage, Valérion descendit de force de ce navire monstrueux. Bien loin de sa terre natale, il fut échanger contre quelques pièces à un fort qui semblait appartenir à des esclavagistes : Fort Lointain. Vendu à une certaine Gwylonna, il moisit désormais ici depuis ce qui lui semble être des mois. Attendant de mourir, ou d'être revendu sur un autre endroit de la carte, en ayant aucun espoir de retrouver sa liberté et sa patrie, qu'il essaye tant bien que mal d'oublier, pour son bien.