[La danse des Sept]

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Lucie
Maître du Jeu
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mer. 30 avr. 2014 18:13

Hors RolePlay :

C'est œuvre est une réalisation d'apothicaire produite pour le concours "Les Splendeurs de Sinine"

RolePlay :

Représentation :
L'objet qui se trouve devant vous est une composition effectuée par deux artistes que sont Lucie et Silnoë. Il a été confectionné dans le cadre du concours de la couturerie "Les splendeurs de Sinine" de la Souveraine Pépi. L'œuvre se présente comme un tout et rien ne semble y avoir été placé au hasard. 7 bougies en forme de femmes trônent sur 7 branches d'un chandelier en argent. Chaque couple de bougie et branche est unique et est à l'effigie d'une des sept Déesses des Sept Mers. Le premier couple qui attire l'œil est sûrement celui de Huiskutta de part la bougie féminine, droite de nature cette dame tiens d'une main une lance ici planté dans le chandelier, et de l'autre un rapace pose. La femme semble intriguée par ce dernier, l'observant alors sous toute ses coutures ; mais également de part la branche du chandelier sur laquelle elle est fixée. En effet la branche contraste avec les autre de part sa forme. Elle est droite et cassante et se dresse assez rapidement, comme un piton rocheux qui tient envers et contre tout debout. La base de la branche se voit gravée de motifs simples guerriers. Et plus on remonte vers la déesse plus les traits se font rares. On peut également remarquer que plus on est proche de la déesse plus les traits s'adoucissent et se courbent jusqu'à atteindre le blason de la déesse.

Le couple tout de suite à gauche est celui de Svartsjö, aussitôt reconnaissable par son signe gravé à l'avant. La bougie placée sur le dessus de la branche est donc a genoux, elle regarde au loin face a son destin, une longue fourrure semble lui couvrir le dos tout en lui servant de couvre-chef, les plus observateurs sauront découvrir les corbeaux au sol comme sortant de la fourrure, derrière à la femme.Elle règne sur une branche en argent assez sinueuse. Le bras principale se voit accompagné d'autres petites branches qui se finissent quelques centimètres après. Hésitante, elle parvient finalement à la même hauteur que ces voisines. Les gravures qui ont été exécutées dessus sont assez répétitives. Des lignes horizontales parallèles entre elles avec des petits points dans chaque espace séparant deux lignes. Le même schéma se répète tout le long.

Encore vers la gauche, c'est au tour de Raakavann de faire son entrée. Sa représentation en bougie est très réussi et se présente avec le fameux scèptre médicale ou se trouve le serpent, il est fortement inspiré a celui present sur l'encyclopedie Legalier. De plus cette femme semble vouloir avancer, sortir du socle du chandelier comme pour travailler un boulot toujours incomplet, celui des soignants.Sa branche, assez ondulatoire et souple progresse harmonieusement. De même que les gravures qui y sont attachées. Ce sont des cercles qui ne se coupent jamais. Et entre ces disques, progressent deux lignes qui vont rejoindre la déesse tout en haut en venant s'inscrire sur le symbole de celle-ci.

Le couple de Vitjässä est aussi remarquablement exécuté : la branche rappelle les grandes étendues gelées par la progression cassante du bras en argent et du polissage méthodique en plaque de celui-ci. Elle brille bien et offre de jolis reflets comme des miroirs. Son symbole est représenté juste en dessous de la bougie. Cette dernière semble de son cotes vouloir attraper quelque chose de son bras tendue vers le ciel, on remarque que son regard suit ce dernier, et que toute les courbes de la femme semble ne faire qu'une seule ligne directive pointant de part le ciel et le sol comme un rayon de soleil.

Juste à côté se trouve Lugnaròa. De part sa signification, la branche est très épurée laissant de grandes surfaces vierges. À la base du bras argenté se trouve néanmoins quelques gravures complexes qui s'entremêlent comme de la ficelle. De même son signe est au niveau du bas de la bougie. La bougie présente aussi les signes caractéristiques de la déesse, ici une femme semblant assise sur une pierre, occupé a lire, les long plies de sa robe viennent s'ecraser au sol ou les bas de sa robe sont parcouru de divers rameaux, une certaine douceur et simplicité semble avoir été apporté a cette bougie.

En contraste avec le couple voisin, c'est au tour de Kalafiskur d'émerger de l'ondulation abondante de sa branche dédiée. De belles gravures la parcourent toutes aussi démonstrative que la voisines. On reconnaît quelques animaux aquatiques bien représentés. La bougie également est riche en détails : Ici la femme, ou plutot mère car nous pouvons la voir dorloter en ses bras un nourisson caché dans son draps, la femme est quand a elle vetue de riche parrure ou sont imité des semblants de motif riche. Elle est accompagnée de son symbole.

Le dernier couple, mais non des moindres, représente Sinine. C'est sûrement la plus soignée de toutes les représentation. La branche progresse en deux courbes rappelant les attributs féminin. Les gravures sont soignée , tout en beauté et volupté. La bougie de son cotes est de trois quart par apport a ses autres voisines, ses bras en avant comme semblant se maquiller devant un miroir, peut être vous qui la regardez en ce moment même ?
Le tronc du chandelier rappelle lui aussi les mers et ses habitants. On retrouve a plusieurs endroits des lapis polis et incrustés dans l'argent.

Le tout est signé "Lucie & Silnoë".

RolePlay :

Interprétation :
La seule chose qui relie toutes les branches c'est qu'elles sont respectivement la représentation d'une mer. Les deux points communs entre les bougies c'est qu'elles représentent la déesse de ces mer et qu'elles peuvent être consumées par une flamme. Si on cherche à comparer ces éléments qui se répètent, on peut avoir l'impression qu'ils ne sont pas semblable, et qu'ils n'ont rien a faire ensemble. Pourtant, à la vision de l'ensemble tout semble logique. La flamme et la mer ont quelque chose qui, en les opposant, les relie. En effet si l'on se détache de la signification des mots et de leurs effets sur notre vie on ne garde que la forme et l'énergie qu'ils transportent. Ne dit-on pas que une flamme danse ? De même, ne dit-on pas que le navire danse au dessus des vagues ? Il font considérer leur mouvement comme leur unité. Une danse perpétuelle entre ces éléments qui tous deux tuent et donnent la vie. Ils ne peuvent se rencontrer directement mais sans l'un deux l'Humain meurt. C'est également une danse des sens. Si l'on a la chance de pouvoir toucher l'œuvre, l'argent du chandelier est froid, et plus ont s'approche des déesses plus on risque de se brûler. On peut aller plus loin en remarquant que si les deux sont possible, c'est grâce aux déesses. Les déesses se consumerai pour nous laisser vivre ? Si on voit de nouveau l'objet dans son ensemble, on retrouve bien cette idée de danse. Comme un être à sept bras qui se mouvoit en portant des flambeaux. On peut aussi considérer que ce sont les déesses qui se déplacent par leur propre volonté et que le chandelier représente une sorte de bal ou danse ensemble sept déesses. Le socle nous le confirme ou on peut remarquer en filigrane d'or mêlé de lapis : ¥La danse des Sept¥
~ One day... I will show you the sky ! ~