Hors RolePlay :
Raconté de temps en temps au comptoir du Chat Noir, on reconnaitra aisément le récit du Siège d'Esperia par la Racine Noire. Connue de votre personnage si vous l'écoutez, elle est faite pour être racontée à l'oral.RolePlay :
C'est un rayon de soleil qui perça.
Offrant un bref moment de répis.
Un instant de calme, comme si le temps s'arrêtait soudainement.
Les gouttes de la pluie se mêlant aux flèches qui tombaient jusque là sans relâche flottaient en l'air.
Elles reflétaient la lumière sur le champ de bataille sanglant, qui s'étendait à perte de vue.
Ces soldats s'érigeaient comme des statues en plein combat, leur sueur se mêlant au sang.
Silence, les cris de peine ou de rage se bloquaient dans la gorge.
L'armée en maille et en plate se mêlaient aux civils en cuir et tissu.
Tous armés du feu de leur coeur et de leur rage de vaincre.
Vétéran ou inexpérimentés, nous étions unis face à l'adversité.
J'étais au milieu d'eux, avec l'espoir de servir au mieux.
Apporter ma maigre contribution avec toute l'efficacité dont j'étais capable.
Des vies à sauver, quitte à en ôter.
Mon regard plongé dans celui des Lorgs. Les défiant.
Je ne savais pas ce qui m'attendait.
Comme beaucoup de gens, je vivais dans l'instant.
L'intensité m'habitait, brûlant dans mon esprit, me faisant ignorer peur et soucis.
Je me sentais immortel, dans la chaleur du combat, face au froid de la mort.
Mais toutes les batailles ne se terminent pas par une victoire.
Les fins heureuses ne sont pas le propre de toutes les histoires.
Nous avons tous réussi, mais moi ?
J'étais Sia Quadrak. J'étais Philip Androix.
Et je suis tombé, j'ai chuté vers le noir.
Le temps s'était arrêté pour moi.
L'acier transperçant ma chair.
Ma vie coulant hors de mon corps.
Je ne pourrai plus me relever.
Tandis que les nuages chargés de larmes recouvraient de nouveau le soleil ardent.
C'était mon petit rayon de lumière.
Le tout dernier que j'aie pu voir.
Il m'aura permis de profiter une ultime fois de toute la beauté triste de ce monde.
Avant qu'il ne puisse continuer sans moi.
Offrant un bref moment de répis.
Un instant de calme, comme si le temps s'arrêtait soudainement.
Les gouttes de la pluie se mêlant aux flèches qui tombaient jusque là sans relâche flottaient en l'air.
Elles reflétaient la lumière sur le champ de bataille sanglant, qui s'étendait à perte de vue.
Ces soldats s'érigeaient comme des statues en plein combat, leur sueur se mêlant au sang.
Silence, les cris de peine ou de rage se bloquaient dans la gorge.
L'armée en maille et en plate se mêlaient aux civils en cuir et tissu.
Tous armés du feu de leur coeur et de leur rage de vaincre.
Vétéran ou inexpérimentés, nous étions unis face à l'adversité.
J'étais au milieu d'eux, avec l'espoir de servir au mieux.
Apporter ma maigre contribution avec toute l'efficacité dont j'étais capable.
Des vies à sauver, quitte à en ôter.
Mon regard plongé dans celui des Lorgs. Les défiant.
Je ne savais pas ce qui m'attendait.
Comme beaucoup de gens, je vivais dans l'instant.
L'intensité m'habitait, brûlant dans mon esprit, me faisant ignorer peur et soucis.
Je me sentais immortel, dans la chaleur du combat, face au froid de la mort.
Mais toutes les batailles ne se terminent pas par une victoire.
Les fins heureuses ne sont pas le propre de toutes les histoires.
Nous avons tous réussi, mais moi ?
J'étais Sia Quadrak. J'étais Philip Androix.
Et je suis tombé, j'ai chuté vers le noir.
Le temps s'était arrêté pour moi.
L'acier transperçant ma chair.
Ma vie coulant hors de mon corps.
Je ne pourrai plus me relever.
Tandis que les nuages chargés de larmes recouvraient de nouveau le soleil ardent.
C'était mon petit rayon de lumière.
Le tout dernier que j'aie pu voir.
Il m'aura permis de profiter une ultime fois de toute la beauté triste de ce monde.
Avant qu'il ne puisse continuer sans moi.
