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[Correspondance]Enio Giudizio - Enzo Giudizio

Posté : mer. 3 févr. 2016 19:23
par Enio

Hors RolePlay :

Expéditeur: Enio Giudizio
Envoyé de: Esperia
Envoyé le: 03/02/516

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Destinataire: Enzo, Alfio et Vilma Giudizio
Destination: Gainerako, Dione
Type de voyage: Colombe (Voyage Rapide)

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Ecriture droite, très soignée, appliquée, sans faute ni rature.

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Père, Mère, mon petit Gaillard,

Je vous écris de loin, car loin se trouve Esperia de nos terres natales, loin du cœur de ma si chère Dione, loin de vos yeux aimants. Je vous écris lentement, car lisible doit être ma lettre, et j’ai peur qu’après tant de temps passé à tenir le marteau, mes mains ne se soient rigidifiées. Car oui, je tiens le marteau, le marteau du forgeron, comme grand père, Mère, ayant décidé de laisser derrière moi une vie de combattant pour enfin créer plus que je ne détruis. C’est de ma forge que je vous écris ces quelques mots, à la chaleur d’un puissant fourneau dont la lueur me rappelle sans cesse la couleur du ciel Dionian à l’aurore. Ce pays de feu qui est le mien me manque, de même que son sable. Qui aurait pu croire qu’il était possible de regretter l’insidieux et exaspérant sable du désert ?

Mais ici-bas, à Esperia, ma famille me fait tenir. Ma famille privée de son membre le plus fort et le plus courageux, mon petit Enzo. Ta mère pense à toi à chaque instant, tu es un vide impossible à combler dans son cœur, tout comme tu l’es dans le mien. Je suppose que tu as grandi depuis la dernière fois, j’espère que tu ne fais pas trop enrager ta grand-mère comme j’ai pu le faire à ton âge. Et ménage donc ton grand père pour moi, il doit se plaindre chaque jour de l’accablante chaleur de Gainerako, comme il l’a toujours fait. Je dois tenir un peu de lui, à tout le temps me plaindre d’Esperia. Espérons que tu tiennes plus de ta mère que de moi sur ce trait de caractère ci, je ne voudrais pas que tu fasses supporter deux grincheux à ta pauvre grand-mère Vilma. Embrasse les tous deux bien fort de ma part, comme si c’était moi qui t’étreignait dans mes gros bras. Je t’aime mon fils, nous t’aimons tous deux plus que tout.

A vous mes chers parents, je ne saurais dire qu’une chose : Merci. Merci de l’avoir accueilli comme votre propre fils, de l’élever loin de cette ville qui n’a de cesse de m’éreinter chaque jour un peu plus. La situation se dégrade lentement, sur tous les plans, mais je tiens bon, pour lui. Si longtemps sans vous donner signe de vie, si longtemps sans vous voir, vous prendre dans mes bras ou même vous voir. Tant de temps que j’aimerais rattraper, tant de temps que je suis incapable de retenir ou même de remonter. La vie passe trop vite auprès des gens qu’on aime, mais se fait intolérablement douloureuse quand on en est privé. Heureux sera le jour où je vous rejoindrai en terres caminarides, d’ici là, c’est de tout mon cœur et toute mon âme que je vous embrasse par-delà les océans.



Enio Giudizio, Chevalier mais avant tout Papa avec des gros biscotos.