[Journal] L'exil

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Kelmazad
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ven. 7 juin 2013 11:19

Hors RolePlay :

Texte à lire lentement, en prenant de longues pauses.
Musique d'ambiance:

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Entrée 40:

C'est bizarre, je pensais que ne plus être consul ne m'apporterait que de la joie... Mais j'avais tort... Terriblement tort, comme d'habitude.
Comme quoi, même après un an sur Esperia, j'arrive encore à être surpris, surpris par moi même, surpris par ces gens, cette ville...

Il faut croire qu'Arbitrio s'est donné pour mission personnel de faire de moi une personne seule? Comment ai-je pu croire un seul instant que cela changerais un jour?
Encore et encore, une boucle qui se répète sans cesse, une boucle de souffrance et de peine sans fin.
D'un sentiment de solitude que me donnait mon poste de premier consul je suis passé a un sentiment d'abandon.
Louis, Alvahryn, Sheolh, Baldeaur... Des proches, amis, homme de confiance pour d'autres... Je n'existe plus. Une amitié par procuration imposée par ma position politique. Maintenant qu'elle n'a plus lieu d'être, plus la peine de se forcer pour eux.

Pourquoi ai-je cru que ça serait différent...
Je suis qu'un imbécile.

Je le sais pourtant que je ne dois faire confiance à personne. Arbitrio me l'a fait comprendre à plusieurs reprises dans ma vie.
Et voilà. J'ai recommencé comme un abruti...
Ma confiance? Je ne sais même plus à qui la donner! Pour ce que ça me sert d'accorder ma confiance aux autres... Autant la garder pour moi.
Je ne peux compter que sur moi même, ça m'a toujours bien réussi. Et ça m'évitera d'avoir à ressentir ces sentiments de tristesse et de trahison superflus.
Des sentiments inutiles dont je me passerais très bien.

Seul... Comme toujours.
Au final, Arbitrio a peut être raison de me signifier tout cela. Toute ma vie, il m'a averti.
Ne t'attaches pas aux gens parce que ces derniers finiront toujours par te décevoir ou finiront décapiter. Tous, sans exception.
Pourquoi est ce que je m'obstine? POURQUOI? L'être humain est intéressé. Le jour où il n'a plus besoin de toi il t'oublie pour finalement se mettre à te chercher uniquement quand il a besoin de toi.

La solitude est l'habit qui me sied le mieux. Je n'ai besoin de personne, je n'ai jamais eu besoin de qui que ce soit pour m'en sortir. Amitié? Amour? Foutaises! Je n'ai pas besoin de ces débilités!

Kemelvor m'avait dit de m'ouvrir aux autres, d'ouvrir mon cœur aux gens... Quelle monumentale connerie!
Tu m'auras donné mille bon conseils pour un mauvais mon frère... M'ouvrir aux autres! J'avais toujours été septique à ce conseil et j'avais parfaitement raison. Cela ne m'a apporter que de la peine et de la déception!

Pour le peu que mes "proches" daignent me parler, des choses inquiétantes se passent à Esperia.
Et j'attends, je n'attends qu'une chose.
J'attends avec impatience le jour où ils auront besoin de moi. Pour me faire un plaisir de les laisser se noyer dans leur propre merde. Et je les regarderais avec plaisir, mes "amis", mes soit disant "proches" en train de se débattre et de se battre comme ils peuvent.

Cette entrée de journal... Suis-je en train de changer, de devenir froid?
La réponse est non.
J'ai l'impression d'être revenu deux ans en arrière... Comme au bon vieux temps. Celui où la seul personne qui pouvait me faire du mal, c'était moi même.
Ou la froideur et la distance était bien plus qu'un mécanisme de défense.
Une manière de vivre, de survivre, face aux déceptions des autres êtres humains.
La manière dont j'aurais toujours du vivre.
I had fun once...

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Kelmazad
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sam. 29 juin 2013 19:21

Hors RolePlay :

As always, with music (je tape dans le grand classique de l'OST pour celle là)

J'expérimente quelque chose dans cette entrée: d'inclure la musique dans le récit. Du coup elle devient un peu indispensable pour le texte, indissociable.
Commencez réellement la lecture à environ 10 secondes de la vidéo.
Et SURTOUT, comme d'habitude! Lisez lentement et en prenant des pauses entre chaque phrase. Plus vous lirez lentement, mieux ce sera!

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Entrée 41:

J'entends un son lointain...
Un instrument plaintif à des kilomètres de moi...
Il m'appelle...
Porté par le vent...
A la fois apaisant et inquiétant...
Mais annonciateur...





Je suis mort. Pendant l'espace d'un instant, je suis mort.
En compagnie d'Alvahryn et Estrella. Je n'aurai pu espérer mieux...

Je marche dans le noir, je marche et pourtant j'ai l'impression de ne pas avancer. Lui, est toujours là, il me parle, me dit que je suis un idiot, ne peut comprendre la délivrance de mon geste.
Il m'oblige à regarder Estrella se débattre dans le sang et les pleurs et Alvahryn paniqué, ne sachant que faire. Et pourtant, je suis serein, je sais qu'ils s'en sortiront. Je pars apaisé.
Il finit par me murmurer des ordres, des volontés avant de disparaitre. Enfin, de me laisser tranquille.

Enfin.
La torture s'achève, je ne suis plus forcé à regarder le monde connu. Je peux me tourner vers cette grande inconnue, ce noir total, cette obscurité omniprésente.

Je marche, j'ai l'impression de marcher pendant des heures, de ne faire qu'un avec elle...
Une table, trois chaises et des couverts en face de chacune d'elle. Je m'assoie instinctivement sur la deuxième.
Je sais qu'elle m'est réservée. Au plus profond de moi je le sais. C'est ici que je dois m’assoir.
La notion de temps n'existe plus. Suis-je assis ici depuis deux secondes, cinq heures ou un siècle?

Des silhouettes floues viennent s'installer à table.
Le plat... Ces odeurs... Ces couverts... Les silhouettes se font de plus en plus nettes.
Père...
Mère...
J'avais presque oublié leurs visages. Fils indigne. Je ne suis jamais allé sur leur tombe de ma vie.
Mes parents sont là, bien vivant, me souriant alors que nous mangeons.
Je suis là. Avec eux. Après tant d'années. Partageant un repas comme ceux de tout les jours, le soleil de Thermidor passant par la fenêtre. Le monde se construit peu à peu comme je m'en souviens...
Notre porte d'entrée peinte en bleu, le meuble dans lequel père range tout ces documents et son manteau.
L'entrée de la cuisine, le tapis, le pot de fleurs...
Ozamar, Atheryl, mes camarades se joignent à nous.

Je retrouve toutes ces personnes qui m'ont tant manqués, après tout ce temps.

Mais quelque chose ne tourne pas rond...

Je ne peux prendre mère dans mes bras, comme si elle n'était que fumée. Son expression de visage change, elle se tourne vers père.
Le temps de comprendre, son corps a disparu, seul sa tête roulant par terre subsiste.
Je me retourne pour mieux voir mère en train de brûler vive.
Une seconde plus tard, les autres sont décapités un à un, alors qu'ils me regardent avec un sourire.
Les corps gisent sur le sol, je suis seul dans la pièce, debout, paralysé, se sachant que faire.
Condamné à revivre ses scènes d'horreur.

Et puis plus rien.

Me revoilà dans ma maison à Rivelame. Il m'a suffit de regarder mon poignet recousu pour qu’instantanément je me mette à pleurer toutes les larmes de mon corps.
J'ai pleuré et pleuré encore, rouler en boule dans mes draps. Et quand la source de larme se tarissait c'était pour mieux repartir.

Pourquoi? Pourquoi m'avoir sauvé?

Estrella m'a condamné à une plus longue vie, une vie que je n'aurais pas du avoir. Je suis un être coincé sur cette terre, pas vraiment mort mais pas vraiment vivant non plus. Seul les vivants sont doués de paroles. Je suis tiraillé entre des sentiments humains auxquels je ne devrais plus prétendre et une inhumaine haine, un dégoût et une frustration.

Encore une dernière chose à faire. Une seule. Et alors là, je pourrais partir définitivement. Lorsque j'aurais récupérer mon humanité, je pourrais l'abandonner aussi tôt et partir...

Ou plutôt repartir... Sans retour cette fois...
J'ai fais trop d'erreurs, vu partir trop de morts. Plus rien sur cette terre ne me retient... C'est pour bientôt... Bientôt...
I had fun once...

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Kelmazad
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ven. 1 nov. 2013 22:45

Hors RolePlay :

On m'a dit que je devais refaire des entrées de Journal.

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Entrée 42 :

La liberté.
Voilà le premier sentiment que j'ai ressenti dès la seconde où Esperia était hors de vue. Accoudé sur le bord du bateau alors que le soleil éclaire mon teint cadavérique et le vent marin aère mon visage, je peux pousser un long soupir de soulagement. Esperia est derrière moi, cette ville fait partie de mon passé. Je me balade sur le pont, toujours aidé de ma canne. Mon argent durement gagné sommeille auprès d'Alvahryn qui s'en ai fait le gardien. Pour la première fois depuis un certain temps je suis apaisé. Je me laisse bercer par le mouvement des vagues et le bruit de l'eau et de l'écume.
Alvahryn affiche un petite sourire satisfait à l'idée de retrouver son foyer et sa petite sœur. Mais dans le fond je sais qu'il s'inquiète pour Esperia. Cela lui passera surement, comme ça m'est passé. Pour le moment, il est trop occupé à fumer la pipe et discuter avec Barboto et l'autre furie.

Assis près de la poupe du navire, je relis mon livre de correspondance avec Estrella en profitant du soleil, un luxe que je ne me suis pas offert depuis bien longtemps. Une armada de mouettes suit le sillage du bateau. Pas une seule tempête ou difficultés durant la traversée. Nous avons été heureux de quitter cette connasse de Gwylonna à Fort Lointain pour un navire beaucoup plus hospitalier. Négocier la traversée n'a pas été compliqué. Mais j'appréhende l'arrivée à la Capitale. Je profite des bercements de la mer avant d'y penser...

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ça continue. Changement de musique !

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Entrée 43:

Cette ville me dégoûte.

La Capitale est toujours aussi sale. Ces putes dans tous les quartiers, ces orphelins qui parcourent les rues à la recherche de moindre truc à voler. Toute cette misère, cette puanteur. Rien ne change dans cette ville de merde. Les pauvres gens deviennent de plus en plus misérables quand la noblesse s'enferme et se barricade par peur du petit peuple.
Et malgré tout cela, la ville et ses bâtiments, aussi sales soient ils, gardent ce je ne sais quoi qui a traversé les âges et qui fait que ces rues immondes où les rats tentent de fuir ceux qui voudraient les mettre en broche continuent d'attirer ces misérables. Les démunis sont partout, des estropiés, des escrocs. Tous en train de quémander, d'arnaquer.
Des gens copulent dans une ruelle. Impossible de savoir s'il s'agit d'un viol ou d'une relation tarifée. Alvahryn veut intervenir. C'est Alvahryn après tout. Je dois le retenir de ma canne. Nous ne sommes ici que de passage. Il ne peut pas sauver une ville déjà pourrie par la gangrène depuis des années. Cette ville est déjà condamné.
La garde a atteint un niveau de corruption que je n'ai jamais vu lorsque j'ai vécu à la Capitale. Il enverrait un innocent à la potence pour quelques pièces d'or. Certains seraient même prêts à vendre leur propre mère. Dans ces conditions, c'est presque trop facile pour moi de traverser la Capitale et d'échapper à la garde. Tant mieux.

Barboto et Sakya éprouvent un certain malaise en passant devant le quartier nordique. Celui-ci porte encore les stigmates des récents évènements de haine qui ont secoués la ville.
Vivement que l'on quitte cette immonde ville qui sent l'urine et la mort...

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On rechange de musique

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Entrée 44 :

Les voilà enfin ! Les Monts Adaarions ! Quelle beauté. Dire que j'aurais pu mourir sans voir cela de mes propres yeux... Il me reste tellement de choses à voir sur cette terre.
Les nuages cachent le sommet des plus hautes montagnes tant leurs pics pointent haut dans le ciel. Alvahryn affiche un large sourire. Il sera bientôt chez lui. Aucun de mes trois compagnons de voyage n'a l'air gêné par le froid. Deux nordiques et un Adaarion. A quoi m'attendais-je ?
Mais pour moi qui n'ai jamais connu ses températures, c'est une autre histoire... Alvahryn veille à ce que je ne manque de rien et que je sois toujours réchauffé.
L'attelage que nous avons acheté avance lentement, le froid et la neige ralentissent considérablement notre progression. Le ciel est d'un blanc immaculé. Bon ou mauvais signe, impossible à dire pour le pauvre carrogian que je suis.
Je crains de ne pas pouvoir continuer d'écrire sous peine de voir mes mains devenir complètement bleues.
Mais je tente le coup. Nous empruntons une petite route longeant la montagne. Heureusement que je n'ai pas le vertige. Alvahryn me dit que nous serons là dans un jour ou deux désormais.

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Et on change encore

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Entrée 45:

Golvandaar !
Majestueuse ville dans les montagnes, faite du blanc de la neige et du gris de ces pierres. Une telle limpidité donne un sentiment de pureté et d'apaisement alors que l'on approche de cette force tranquille qu'est le mont Adaar. Bien que nous ayons vu le Mont Adaar depuis des kilomètres, on ne distingue réellement la cité qu'une fois près d'elle. Des ruines d'une autre époque entoure la ville, son immense observatoire surplombe la ville. Toutes ces constructions faites quasiment que de pierres donnent une impression de gigantisme et font que la ville nous paraît imposante. Un géant de pierre allongé à flanc de montagne avec dans son ventre, une ville grouillante de vie. Le quartier marchand est somptueux et les corporations de métiers ont chacun leur majestueux bâtiment.
Et puis je le vois enfin, le Monastère d'Arbitrio. Sans être un grand croyant, je ressens tout de même toute la spiritualité qui se dégage de ce lieu. Un lieu sacré pour chacun d'entre nous que je ne manquerais pas d'aller visiter si cela m'est permis.
Nous arrivons devant la demeure d'Alvahryn, faite entièrement de pierre, comme tout le reste de la ville. Le manque de verdure de cette cité lui donne un côté austère. Je suppose que cela est caractéristique des villes montagnardes. Alvahryn descend de l'attelage avec hâte, suivi de Barboto aidant Sakya à descendre à son tour du chariot.
Je ne me refais pas, je m'éclipse discrètement et part visiter la ville. Je retrouverais Alvahryn plus tard. Je n'ai rien à faire dans des retrouvailles familiales.
Et puis cette ville a beaucoup à m'apprendre. Je n'ai pas encore eu l'occasion de voir la Grande Bibliothèque...

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Voilà, il paraît que mes entrées manquent à certains d'entre vous. Disons que c'est mon cadeau pour les deux ans d'Esperia. Bon anniv !
I had fun once...

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Kelmazad
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mar. 28 janv. 2014 17:19

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Entrée 46 :

Je suis perdu dans le temps et l'espace. Je me retrouve dans un monde étrange aux teintes bleues et violettes. Les habitants ne sont que des silhouettes, des êtres composés d'une dense fumée noire. Tous leurs mouvements sont ralentis et pourtant j'ai l'impression que ce monde grouillant autour de moi va très vite. Je me fraye un passage parmi les habitants de ce monde obscur sans trop savoir où je vais et dans quel but. Un vent glacial et mordant me fait courber l'échine et me frigorifie les pieds.
Complètement perdu, je continue d'avancer, toujours sans objectif. Puis elle arrive... Cette douleur venue du plus profond de mes entrailles, elle me tire les muscles et me tord les os. Et pourtant, je ne m'écroule pas. Je continue d'avancer dans le monde des ombres jusqu'à en sortir. Je ne sais pas où est la sortie, à vraie dire je ne l'ai jamais trouvé.

Puis je me réveille.

Je ne sais depuis combien de temps je suis enfermé ici. Quel jour sommes-nous ? Quelle heure est-il ? Je n'en sais rien. Je profite de ce petit moment de lucidité pour ne pas oublier. Chaque jour, des exercices, des auscultations et des médicaments qui m'assomment et brouillent mes sens. On m'a mit dans une petite chambre aseptisée, je suis coupé du monde, enfermé dans ce monde miniature entouré de murs de pierre. Seul le froid me rappelle où je suis, un froid que je ne puis supporter d'avantage dans mon état. On me dit que c'est pour bientôt... Alvharyn ne donne pas de signe de vie. La frontière entre ce monde et celui que j'imagine devient de plus en plus fine. Bientôt, je passerais au travers.
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jeu. 6 févr. 2014 01:16

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Here.

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Entrée 47:

On m'a laissé dormir tard aujourd'hui.
La nuit m'a paru relativement tranquille et je n'ai pas fait de cauchemar ou eu d'hallucinations qui m’emmènent au pays des ombres.
Le soleil est déjà haut dans le ciel et le temps est dégagé et clair.
J'attends que quelqu'un vienne m'aider à sortir de ma chambre.
Las d'attendre, je décide de prendre les devants et attrape ma canne. Je me dirige vers la porte pour découvrir que celle-ci a été laissée ouverte, fait inhabituel. Je pousse doucement cette dernière et les rayons du soleil m'aveugle par leur puissance.
Une fois acclimaté à la lumière du jour, je me dirige vers le petit parc qui prend place au centre du dispensaire adaarion. Les couloirs sont déserts et le son de ma canne résonne à travers ceux-ci. Le silence et la plénitude m'apporte du réconfort.
Les plantes me paraissent resplendirent d'un vert très dense, jamais vu auparavant. Les oiseaux semblent particulièrement jovial et le ciel est d'un bleu limpide.
Installé sur le banc, j'admire la magnifique cicatrice laissée par mes soignants le long de ma jambe. La logique voudrait que je laisse les points de suture se renforcer. Mais je n'ai jamais su être raisonnable.
Le puits au bout du petit jardin. Voilà l'objet de ma convoitise.
Je pose donc ma canne sur le banc et me redresse. Un pas, puis un autre, et le suivant.
Quelle sensation étrange. Je ne sens plus ma jambe droite mais je sais qu'elle est là. Je sens les petits graviers contre la plante de mon pied mais rien d'autre. Je ne ressens pas la douleur de ma chair et de mes os.

Je marche, seul. Sans ma canne.

J'aurais fait sauter deux points durant cette courte expédition de quelques mètres. Mais qu'importe, j'ai marché. Et ce n'est pas un médicament qui est à l'origine de cela. Je n'arrive pas à exprimer ma joie, que ça soit par l'attitude ou par les mots. Je sais que je serais bientôt capable de déplacer seul.
Je renais.
Je commence déjà à imaginer tout ce que je pourrais faire lorsque tout cela sera loin derrière moi... Mon grand Projet ! *la suite est gribouillé et illisible*
Les soignants m'ont dit que la suite ne serait pas une partie de plaisir et pourrait même être dangereux. Mais je n'ai plus rien à perdre de toute façon. Arbitrio décidera de mon sort.
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dim. 6 avr. 2014 13:19

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Entrée 48 :

Ce jour est celui de ma renaissance.
En paix et harmonie avec moi-même, je suis prêt. Prêt à renaître en ce monde.
Les médecins m'ont dit que je porterais ces cicatrices tout le long du corps pour le restant de mes jours.
Mais qu'importe, je suis vivant et libre.
Libre de toutes contraintes, affranchi de cette prison de chair et de tout ce qui me retenait ici. Je laisse cette vie derrière moi, sans regrets ni remords. Se souviendra t-on de moi ? Dans le fond, cela m'importe peu. Ceux que je considérais comme des amis m'ont déjà oublié.
Je suis dispensable. Une vérité qui reste difficile à encaisser mais que je dois admettre. Ces pensées sont déjà presque oubliées, elles n'appartiennent déjà plus à ma vie.

Mon enfance à Carrogia, ma vie à la Capitale, mon aventure à Esperia. Tout cela ne fait plus partie de ma vie, il est temps pour moi de prendre un nouveau départ.
Je garde avec moi ma précieuses canne et mon journal, en souvenir de cette vie passée, bien que je n'écrirais plus dedans.
J'ai acheté un sac et des vivres et me voilà fin prêt.
Je suis passé devant la maison d'Alvahryn, je n'y ai vu que sa sœur en compagnie d'une gamine.
C'est mieux ainsi. Les adieux déchirants ne me sied guère.
Esperia, Kemelvor, Alvahryn, Sithis, Louis, Darion, Estrella, Will, Fabhrus, tout cela est derrière moi.

Mon passé est derrière moi, le monde devant. Ma première destination sera la Grande Hurratelon. J'ai quelques semaines de marche, mais après tout... Plus rien ne me retient. J'ai envie de parcourir ce monde, voir ces différentes cultures, les sous-sols de notre chère terre et tout ce que la nature et l'esprit humain pourrait m'offrir.
Je ne remercierais personne comme personne ne m'a remercié. Tout ce que j'ai fais, je ne le dois qu'à moi-même et à moi seul. Aucun compte à rendre. Une pensée certes égoïste mais qui à ce stade me semble nécessaire. La liberté prendra le pas sur la solitude. La plénitude prendra le pas sur la frustration.

Je ne signerais pas ce journal, mais cette entrée sera sa conclusion. Espérons que celle-ci soit pleine d'enrichissements.

Adieu très cher journal. Mon exil se termine aujourd'hui, tout comme mon ancienne vie.

Hors RolePlay :

Voilà. Ceci est ma dernière entrée de journal. Je quitte Esperia et je n'écrirais plus rien et ne viendrait sûrement plus sur le forum. Merci à tous ceux avec qui j'ai pu RP pendant ces presque trois années.
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lun. 10 nov. 2014 21:58


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Entrée 49 :

J'ai sauté de la charrette. Je cours, je me précipite, mon fidèle bâton toujours à la main, j'entends la mer, j'entends les vagues s'écraser sur les rochers. Me voilà debout, sur le bord d'une falaise, respirant une grande bouffée d'air. Le vent sur le visage, l'air marin dans les cheveux, me revoilà chez moi, sous le soleil de Carrogia. Je ne peux m'empêcher de rire, de sourire, de lever les bras comme si j'allais prendre mon envol du haut de cette falaise.
Après autant de temps que je ne le saurais dire, me revoilà dans le lieu qui a défaut de pouvoir être considéré comme mon foyer, reste celui qui m'a vu naître. En contre-bas, j'aperçois la ville. Elle n'a pas changé après autant d'années, elle est exactement comme dans mes souvenirs. Après avoir exploré la moitié du monde, je retrouve un endroit familier.

J'ai gravi les plus grandes montagnes de notre terre et bravé ses vents glacials. J'ai exploré et étudié les richesses des sous-sols, des merveilles minérales à l'état brut. J'ai vécu parmi les simples gens des grandes plaines Hura. J'ai été témoin de la vie de cours fastueuses des grands seigneurs. J'ai été inspiré par des hauts-lieux de l'histoire de l'humanité et de notre religion. Je me suis baladé dans les forêts du Steiertal. J'ai traversé le Roment et observé sa faune exceptionnelle. J'ai découvert les tribus Qadjarides et suivi les pistes des nomades. Bien sûr le voyage n'a pas été sans danger. Mais avec un peu de chance, d'argent et de prudence, rien n'est insurmontable.

Et sans le vouloir, me revoilà à Caroggia. Qui sait combien de temps j'y resterais. Il m'arrive parfois de repenser à ceux que j'ai laissé, et puis je les oublie. Ma hantise reste toujours de croiser une connaissance, car malgré l'immensité de ce monde et mon long périple, chaque grande ville est une crainte. J'aurais aimé entrer en héros dans ma ville, mais je me contenterais de la petite porte. Peut-être irais-je faire de la barque, ou pêcher sur le bord de mer ? Les rues sont les mêmes, les odeurs des cuisines et des marchands me ramènent des années en arrière. Il faudra que j'aille sur la tombe de père et mère. Voilà bien trop longtemps que j'ai renié mes racines.

Pour autant, mon voyage est loin d'être terminé. Cette vie est ce qu'il me fallait, sans attaches. Je ne connaitrais pas la déception d'être incompris. Je ne subirais pas les plaintes d'autrui. Personne sur qui me reposer quand ça ne va pas, comme je n'ai pas à offrir mon attention et mon énergie à une autre personne. Personne ne m'attend et je n'ai personne à charge. Je ne compte que sur moi, et cela me va très bien. Je suis libéré de ces entraves.
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jeu. 11 déc. 2014 22:05

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Wow. Entrée 50 quand même. #GetALife

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Entrée 50 :
Le noir total. Aucun bruit. Puis une lueur bleuté me fait sortir de cette obscurité.
Je sens que je quitte le sol, que je m'envole alors que la petite brise des nuits d'été passe par la fenêtre, traversant les fins rideaux et me caressant le visage. Alors que je lévite dans les airs, il me suffit d'ouvrir péniblement mes yeux lourds de fatigue pour voir une belle lune ronde et lumineuse plongée dans ce ciel d'un bleu profond. Parsemé d'étoiles et où les nuages sont absents, j'ai l'impression d'observer l'immensité de cet univers d'un seul regard.
Ma conscience ne me permet d'appréhender totalement cette idée; celle qui me dit que je ne suis qu'une petite brindille dans un vert pâturage qui s'étendrait à perte de vue.
En regardant mes mains, je les vois minuscules. Aucun escarre ou blessure sur ces dernières, seulement des petits doigts dodus. Il me suffit de relever la tête pour comprendre que je ne lévite aucunement dans les airs. Ce sont les bras chaleureux et maternels qui me soulèvent et me transportent, me berçant comme le ferait le court d'un ruisseau tranquille.
Mère me paraît être géante, disproportionnée. Mais elle garde cependant un air bienveillant et protecteur. Je tire ses longs cheveux bruns qui me tombent dessus. Ils me gênent. Elle se contente de rire, amusée. Je connais ce visage angélique comme si je l'avais vu hier. Et pourtant, je le ressens comme si c'était une éternité.
Une deuxième silhouette s'approche. Je reconnais ces yeux. Mes yeux. Père me porte à bout de bras et me fait tourner en même temps que lui. Je perds mes sens pour quelques secondes, me laissant bercer par les grands mouvements circulaires. Il finit par venir coller son immense visage hirsute au mien. La sensation est désagréable, mais je me retiens de réagir.
Les deux sourient dans ma direction, alors que l'on me fait planer jusqu'à la fenêtre grande ouverte. D'ici, on peut voir la ville, alors que la vie s’éteint en même temps que la lumière des demeures. De mon poste d'observation aérien, je peux admirer à loisir ce monde captivant, bercé par le bruit des vagues et les bras de mère. Un sentiment de sérénité m'envahit, alors que je sens la fatigue cherche encore à me faire retomber dans les limbes.

Je ferme les yeux quelques secondes, le temps d'un clignement.
Je sens l'odeur de l'herbe fraîche et de l'air marin. Je me redresse et retrouve ce même ciel bleu, cette même lune. Je tourne la tête dans tous les sens, essayant vainement à retrouver mes sens. C'est le retour à la terre, et je ressens tout la dureté du sol sur lequel j'étais allongé. Il me suffit de voir la pierre tombale pour quitter définitivement ce rêve, de mettre fin à cet envol comme on arrêterait d'une flèche un oiseau. Je ne peux m'empêcher de pleurer. Cela faisait tellement longtemps. Après ces années de souffrance, de rencontres, d'aventure et de fatigue, je reviens là où tout a commencé. Suis-je un mauvais fils pour avoir négligé aussi longtemps mes géniteurs et leur mémoire ? D'avoir décidé de les oublier pour moi seul, par pur égoïsme ? Encore une fois, je m'allonge à côté de la sépulture, en espérant une nouvelle fois pouvoir sombrer dans l'obscurité, pour ensuite m'envoler, et pouvoir aller plus loin, dans une lévitation sans fin...
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sam. 27 déc. 2014 01:29

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Entrée 51 :

J'ai quitté Carrogia, partagé entre la nostalgie, le regret, l'amertume et la culpabilité.
Je me suis recueilli une dernière fois sur la sépulture de mes parents. Je n'y reviendrais peut-être pas avant plusieurs années. Suis-je en train de tourner une page de ma vie ? Un poids a été enlevé, mais pour être aussi tôt remplacé par un autre. Mais je porterais ce poids avec plaisir, pour une raison qui m'échappe encore... Si seulement je pouvais discuter avec Arbitrio, m'entretenir avec lui de ce qui a été décidé pour moi. Pourquoi le cœur a-t-il pris le pas sur la raison ? La pitié ? L'impression de me revoir ? Une spontanéité inexpliquée et inexpliquable ?
Quoiqu'il en soit, J'ai pensé de nombreuses fois que ma vie prenait un nouveau départ.
Lorsque j'ai trouvé une nouvelle famille. Lorsque j'ai assouvi ma vengeance. Lorsque j'ai été envoyé dans le Nouveau Monde. Lorsque j'ai quitté ma condition d'esclave à Esperia. Lorsque j'ai eu ma première fonction politique. Lorsque que j'ai été dirigeant de cette ville. Lorsque j'ai rencontré mes proches. Lorsque j'ai quitté cette île. Lorsque j'ai été soigné de mes maux. Mais je me trompais. Ces événements n'ont jamais été des nouveaux départs, mais des déclencheurs, des impulsions vers la suite de ma vie. Des leviers que j'ai pu utiliser.
Mais je me dois de revenir sur la soirée d'hier cher journal.

Il est tard, beaucoup trop tard et le soleil est déjà couché depuis longtemps. Même une ville aussi chaleureuse et lumineuse que Carrogia a un côté obscur. Cette nuit encore la lune est belle et brillante, même si elle a perdu de sa rondeur.
Un peu d'alcool partagé au coin d'une rue avec des inconnus, puis me voilà à traîner sur les quais du port. Je me suis retrouvé dans une vieille taverne réputée pour ces jeux clandestins. Je ne sais même plus si j'ai perdu ou gagné des pièces ce soir là. J'ai erré sans trop savoir où aller dans la ville, avant de me retrouver dans le quartier Qadjaride, attiré par son activité nocturne, mais sans réel but ni intérêt à me trouver ici.
Mes pas m'ont mené jusqu'ici, me faisant transporté par la fatigue, l'alcool et le hasard. Je me retrouve à flâner dans le côté rejeté de cette ville, celui qui nous offre un second visage de la vie de la cité, un visage qui n'apparaît qu'à la clarté de la lune.
Et même après tout ce temps, je n'ai pas oublié la moindre impasse de cette ville, ni la moindre ruelle. Et je n'oublierais jamais la ruelle que j'empruntais ce soir là.

Alors que je m'engage dans la petite allée, je vois une ombre qui me suis, furtivement tout au long de ma route. Je ne connais que trop quel genre de personne est en train de me suivre à la trace, en ayant été un moi-même. Les petits pas du fouilleur de poches se font de plus en plus rapides et légers. Alors qu'il est prêt à passer à l'action, je met ma bourse en évidence, comme pour l’appâter.
Mon bâton est prêt à être placé dans la course du petit voleur, qui vient s'étaler quelques mètres plus loin. Le sale gosse avait tout prévu et avait couvert son visage. J'attrape le mioche et le découvre...
Une fille. Une petite gamine blonde platine et des yeux étrangement gris et d'une profondeur qui m'a semblé infinie. La gamine soutient mon regard, sans broncher, mais n'essaye pas de se débattre, et encore moins d'appeler à l'aide. Elle me fixe et garde un air sérieux. À la seconde où elle a les pieds au sol, elle s'enfuit.
Et me voilà à lui courir après pour une raison que je ne saurais expliqué, à moitié imbibé par l'alcool. Elle croit pouvoir me semer dans ces petites rues, mais elle se trompe. Un petit raccourci qu'elle ne connaissait visiblement pas me permet de la rattraper sans problème. Encore une fois, elle reste silencieuse et son regard ne flanche.

Je m'occupe de sa petit main blessée et lui donne quelques pièces sans un mot. Lorsque je la lâche une seconde fois, elle ne fuit pas, observant les pièces dans la paume de sa main avec intérêt. Je reprend alors la route vers mon auberge, pour me rendre compte que la gamine me suit toujours. Malgré mes remarques répétées pour lui signifier que je sais qu'elle est là, elle persiste. Alors que j'arrive devant la porte de mon auberge, je salue l'enfant de la main, alors qu'elle m'observe depuis l'autre côté de la rue, à moitié cachée derrière un tonneau.

La nuit est longue, pénible et tourmentée. Je dors à peine, repensant à ces grands yeux gris qui me fixent sans ciller, ils occupent mon esprit maintenu inexplicablement éveillé.
La matinée vient et l'heure du départ sonne. Le levé est difficile mais je sais que l'aventure m'attend. Un marchand accepte de me mener jusqu'à Indubal. Alors que je m'apprête à partir, les hurlements de l'aubergiste m'interpellent. Ce dernier est en train de molester la petite voleuse d'hier, qui attend devant l'auberge sans broncher, malgré les coups de l'homme en colère. Elle encaisse sans broncher, alors que l'aubergiste l'accuse de faire fuir la clientèle. Nos regards se croisent à nouveau et une compréhension mutuelle instantanée se créée. Je lui fais signe de venir, et elle s'approche en trottinant aussitôt, avant de me suivre jusqu'au convoi. Le marchand m'explique qu'il faudra payer un supplément pour ma fille.
La gamine tend instantanément et sans une once d'hésitation les quelques pièces que je lui avait donné hier et qu'elle avait précieusement gardé en mains sans jamais la desserrer.

Me voilà donc sur la charrette d'un convoi marchand en direction d'Indubal avec une petite fille dormant la tête sur mes genoux. Tout ce que je sais d'elle, c'est son nom. Célia. Mais je pense que j'aurais le temps d'en apprendre bien plus sur cet enfant. Le temps... nous en aurons plein...
I had fun once...

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It was awful.

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Kelmazad
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dim. 26 juil. 2015 22:26

Hors RolePlay :

Écriture enfantine et hâtive, complètement bordélique. Seule la dernière ligne bénéficie d'une calligraphie irréprochable.
Musique d'ambiance :

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RolePlay :

Je te laisse juste un petit mesage pour te annoncer ma victoire le vieux ! ça m'aura pri dés mois pour parvenir à te prendre ce sale carnet sans que tu te rends compte, et maintenant que ces fait, tu me dois un repas comme promit, et je te ledis, tu va passé a la caisse ! mais comme je suis trop gentille, ces toi qui choisi l'auberge.

Je t'avais di que je pouvais reusir a te voler ton machin et que j'été meilleure que toi en discraission.
jai un peu tout lu, ces comme si on voyagait, mais des fois cetait un peu annuyant tes histoires.

Puisqu j'ai enfin réussi à te piquer ce truc, autant que j'en profite, surtout maintenant que tu m'appri à écrire. C'est pas facile, mais j'apprend vite et je pourrais te le reprendre pour t'écrire plein de truc quan je serai plus grande !
Laisse moi te dire que je suis comme meme déçue le vieux. Je pensais que tu dirais plus de truc sur moi et à quelle point je suis géniale et que je suis la meilleure. tas juste mis notre rencontre espesse de fénéant !
Tu fais que parler de tes os et tes douleur de vieux et de trucs chiants. Quand jai vu que tu parlai de caillous au début, jai laissé tombé, ça mavait l'air horrible !

Trop occupé a cherché des caillous dans les montagnes pour pourvoir ecrire peut etre ? tu es vraiment un flemar.
Heuresemen qu'on va à Indubal pour vendre tes pierres de temp en temp sinon ça serai horrible ! C'est marant le minage mais sa va faire des mois qu'on est ici à rien faire. Tu trouve pas quon a fait assez de "prosspaiction" comme tu dit ? On a ranflouer les caisses comme tu dit. en plus on a toujour la pierre bizarre. Tavait dit que tu devais l'apporter à des ami de la CAPITALE. quand on y va ? tu mavait promi.

Si tu veu pas, je vais faire de ta vie un enfer. Tu va plus beaucoup dormir le vieux. Tu sais de quoi je peux capable, alor fais atention !
mintenant, je dois remettre le carnet dans tes afaires discret, et faire mes exercice pendant que tu tapes (encor) des caillous, sinon tu va encore pas etre conten.

Signé, l'espiègle Célia
I had fun once...

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