Au nord, y a pas qu'les Vaahvas

Un petit coup d’œil dans les coulisses.
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Guidrion
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jeu. 9 nov. 2017 23:35

Hors RolePlay :

Bonjour à tous,

Petit journal de bord pour parler de background cette fois.
Précédemment, je vous ai parlé des projets pour le Nord. Parmi ceux-ci se trouvait le projet “Royaume des Iles”. C’est de cela dont je vais vous parler aujourd’hui.

Originellement, les îles de Saari Mytteja et de Kiivas étaient décrites comme inhabitées et mystérieuses, mais cette idée n’a jamais vraiment fait prise et plusieurs références ont été faites, au fil des ans, aux habitants de ces îles.

Nous voici désormais avec le dernier venu du background : le Royaume d’Eyjarfolk et ses habitants, les Eyjarskas.

Territorialement, il occupe donc les deux régions déjà mentionnées ainsi que quelques îles supplémentaires : les îles Sodrarna.
Saari Mytteja est la région la plus peuplée, mais aussi la moins prospère. Sa partie nord a un climat arctique, mais est aussi connue pour ses aurores boréales, qui ont un statut particulier dans la culture eyjarska. Kiivas est nettement plus petite, mais abrite le coeur du royaume avec sa capitale : Vindurskjoll. L’île est fertile et relativement prospère, mais c’est aussi là que se trouve un large volcan. Enfin, les îles Sodrarna sont très petites et abritent un chapelet de petites bourgades de pêcheurs, ainsi que la cité portuaire de Rosanhamn, un port qui a longtemps appartenu à l’Empire, puis au Royaume Central. Cette ville est la plus riche du pays et la porte du Royaume sur le monde.

Quels sont les grands thèmes du Royaume?
  • La pêche : la pêche constitue un élément central de l’économie eyjarska. Celle-ci va de la petite pêche de rivière à la pêche en haute mer, ou même à la chasse à la baleine. L’importance de la pêche se ressent aussi dans l’alimentation et le poisson salé, séché, fumé, ou même faisandé dans certains cas, constituent la base du régime eyjarska.
  • L’adaptation à un climat froid : le Royaume d’Eyjarfolk se situe dans une région où les Nivôses sont excessivement froides. Durant la Nivôse, il est courant que tout ou partie des eaux du nord de l’archipel gèlent. L’activité navale et beaucoup d’autres s’arrêtent durant la Nivôse. Une partie de la population s’accommode des changements de saison en vivant en “sovsackers”, soit des vagabonds se déplaçant de villages en villages, selon les besoins et opportunités. Le sanctuaire polaire de Dansjlos occupe aussi une place particulière durant cette période, en offrant une retraite totale du monde pendant la Nivôse.
  • Une économie pauvre mais très tournée vers le commerce : le Royaume n’est pas riche, mais possède un système économique similaire à celui des états arbitrés. Le pays vit beaucoup du secteur primaire. Le secteur secondaire est surtout situé dans les villes, mais possède quelques secteurs particuliers comme la bijouterie, la couture ou le travail du bois. Le commerce et les activités navales y sont par contre très importants et occupent une large part de la population.
  • Une culture de mysticisme religieux : le Royaume d’Eyjarfolk est monachiste, ayant été unifié par un roi soutenu par le Monastère Adaarion et l’Empire Central, qui ont permis à Eyjarfolk de se développer. Cependant, le royaume a développé ses propres traditions religieuses, basées sur diverses pratiques superstitieuses, ses personnages religieux, qui ont participé à la conversion de l’île et qui sont devenus des figures mythiques très respectées, et une spiritualité profonde, notamment basée sur la contemplation du ciel. Deux monastères situés dans les villages de Dansjlos et Solensang (tous les deux connus pour d’étranges activités célestes) sont des sites de pèlerinages internes.
  • Un pays de compromis et de lois : le Royaume est une monarchie fortement décentralisée et très attachées aux lois et coutumes. Le roi a des pouvoirs limités et doit composer avec les seigneurs locaux (les Godars), les villes et les Sjorovares (voir plus bas). Chacun dispose de privilèges et de modes de fonctionnement particuliers. Les seigneurs locaux disposent d’une grande autonomie, mais sont eux-mêmes fortement limités par le soutien de leur population, qui ne leur est pas soumise. Les villes fonctionnent comme des cités-états qui disposent d’un contrat avec le royaume. Des formes de guerre légale sont mêmes reconnues. En résumé, les lois eyjarskas sont très permissives, mais les habitants du Royaume mettent un point d’honneur à en respecter la lettre et l’esprit.
  • Une terre de piraterie légale : les Sjorovares sont des marins qui pratiquent la piraterie ou les attaques côtières contre les Maahvitts. Contrairement aux Ocolidiens, cette piraterie n’est pas illégale et ils disposent d’un certain respect. Un système particulier appelé “Kungar til Sjoss” (littéralement : les rois en mers) les autorise à agir indépendamment du roi une fois que le navire est en mer. Cette liberté s’étend à la possibilité pour les Sjorovares et les autres navires eyjarskas de s’affronter en cas de conflit (par exemple avec les villes marchandes comme Rosanhamn, qui voient la piraterie d’un très mauvais oeil). Cette liberté s’étend même au Roi, qui peut utiliser ses propres navires pour s’en prendre aux Sjorovares, si ceux-ci s’en prennent à des cibles protégées par le roi. Moins lucrative que dans le sud et plus complexe, la piraterie eyjarska est une affaire de professionnels.
Les relations avec les autres peuples :
Sans conteste, les meilleures relations d’Eyjarfolk sont avec le Royaume Central, qui est considéré comme le “vieil allié”, et dont l’une des impératrices, Rosana la Navigatrice, est encore très connue et appréciée dans la culture eyjarska. Ce sont des partenaires commerciaux privilégiés. Les autres peuples continentaux comme les Adaarions, les Canatanais, les Huras, les Qadjarides ou les Mesigues, sont généralement mis dans le même sac que les Capitalins, mais ne jouissent pas de la même présence ou de la même réputation que les Capitalins.

Les Caroggians et les Vaahvas sont deux cas particuliers et leurs relations sont surtout basées sur le pragmatisme.
Les Eyjarskas ont pillé les côtes des Maahvitts depuis des siècles et ont donc une piètre réputation aux yeux des Vaahvas. Cependant, des échanges commerciaux ont lieu et certaines tribus côtières ont des relations tributaires avec le Royaume, permettant ainsi aux navires eyjarskas d’accoster. Au sein du Royaume, les Vaahvas sont divisés entre des émigrés libres, liés à Uuroggia, et à un grand nombre d’esclaves ramenés des attaques côtières.
Les Caroggians sont surtout présents via Uuroggia. Les Eyjarskas ont aidé à la fondation de la ville et entretiennent beaucoup de rapports commerciaux avec ses habitants. Cependant, il y a de nombreuses frictions entre Uuroggians et Eyjarskas à cause de la piraterie. Une guerre a même été menée, mais l’isolement d’Eyjarfolk a affaibli les navires caroggians envoyés les affronter. Le petit royaume d’Eyjarfolk peut ainsi se vanter d’avoir, en son temps, vaincu la République marchande de Caroggia.
D’une manière générale, Vaahvas et Uuroggians tendent à être d’accord sur la méfiance à avoir vis-à-vis des Eyjarskas. Ils n’hésitent néanmoins pas non plus à utiliser les relations avec les Eyjarskas à leur avantage.

Lig Ocolide et les Manarades constituent un cas particulier, puisque le Royaume d’Eyjarfolk est l’un des rares lieux au monde où les navires ocolidiens peuvent accoster légalement. Ainsi, des liens commerciaux se sont créés. La principale différence vient du fait que les Ocolidiens ont une image très différente parmi les Eyjarskas. Les écumeurs sont presque inexistants dans les eaux du nord, et les rares qui s’y aventurent prennent le risque de rencontrer des Sjorovares, habitués et équipés pour les eaux froides. La principale image que les Eyjarskas ont des Ocolidiens et Manarades est celle d’une population de marchands à la religion pittoresque.

Si des Esperiens sont intéressés par la relecture de ce projet, de fournir du feedback ou de formuler des suggestions, n'hésitez pas à m'envoyer un mp ou à me contacter sur Discord.

Bon jeu,
Guidrion

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