[Description rp d'un objet] La Couronne d'Esperia

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Silnoë
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dim. 2 mars 2014 00:29

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Hors RolePlay :

Bonjour,

Je poste ici malgré que les rêgles de cette section ne le mentionne pas. Je crois que c'est justifié dans le sens où tout le monde voit cette couronne et ne peux pas forcément avoir l'information de ou trouver la description sans demander. C'est à dire qu'ici, tout le monde est facilement au courant.

Si cela ne convient vraiment pas, j'appliquerai bien entendu ce qu'on me dit.

Bonne lecture

RolePlay :

La couronne d'Esperia


Description
La couronne d'Esperia se présente comme un véritable chef-d'œuvre de joaillerie et comme un symbole de puissance. Elle a été exécutée par Silnoë, Joaillier d'Esperia. Elle est imposante et inspire un respect solennel. Elle est entièrement en or de l'île et pèse dans les 0.6kg. D'une forme ovale assez classique, elle est recouverte de gravures et de nombreux joyaux. Un œil attentif distinguera plusieurs parties gravées :

à l'arrière est finement représenté une coupe d'un bâtiment en gradin. La structure de l'édifice semble noble et soigné, d'un style des plus épurés. On peut remarquer quelques personnages, toujours de profil, assis ou debout. Ce qui attire tout de suite l'œil sur cette scène est le diamant taillé en losange incrusté au centre. Il semble rayonner et illumine l'ensemble. Pour ceux qui l'on connu, cette scène représente le Sénat dans toute sa splendeur.
Si on s'intéresse maintenant aux gravures présentent symétriquement sur les côtés de la couronne, c'est une toute autre représentation qui s'offre à nos yeux. Le bâtiment est cette fois gravé de l'extérieur avec juste devant une grande place. Les personnages sont plus nombreux, ils sont représentés par groupe distinct sur la place. Certains portent des emblèmes et des drapeaux, sûrement des familles. Ils semblent se parler, se disputer, et se donner en représentation. Le sujet de leur discutions semble être encore une fois un diamant placé au dessus du tout. Cette fois, il est taillé en octogone régulier. Pur, il reflète admirablement bien la lumière. Cette scène représente l'ère de Consulat.
Enfin, le fronton de la couronne, et sûrement la plus belle des trois scènes, représente sans conteste la Royauté. Les gravures sont très fines et travaillées. Elles s'entremêlent et se complètent comme un réseau de toile d'araignée. Il y a quand même une sorte de logique. En effet, les gravures du bas sont plutôt rectiligne, et plus on monte plus elles se courbent majestueusement. Au centre de ce complexe se trouve une bulle vide. On n'y voit qu'un siège, très simple où trône un magnifique rubis. Il est habilement taillé en cercle parfait. Il est accompagné sur chaque côté de deux diamants taillés respectivement en demi cercle de manière parfaitement symétrique, comme brisés en deux autour du rubis. Aucun personnage n'est visible dans cette scène.
Les trois parties sont séparées par des colonnes gravées et misent en relief sur le dessus formant les « cornes » de la couronne. Le dernier élément notable est l'utilisation de petits peignes tout le long du bas de la couronne qui permettent de fixer au mieux dans la chevelure la couronne, et ainsi, éviter qu'elle ne tombe. Pour finir, il y a deux détails à l’intérieur même de la couronne : un diamant brut, pas taillé, directement incrusté à l’intérieur frontal, et à l'opposé une petite signature « ë ».



Interprétation


Une couronne est souvent lourde de symboles et de significations. Nous allons proposer quelques questionnements qui peuvent venir à l'esprit d'une personne cultivée et amatrice d'Art. Pour commencer, le sens est sûrement le plus brut dans les gravures.
Celles-ci se présentent comme étant une frise chronologique. Pourtant même si la technique de la gravure est la même pour les trois scènes, l'impression qui en ressort est très différente. Il y a donc du sens à ce niveau. Ces impressions sont peut êtres liées au style des gravures. La scène du Sénat est très épurée et pur alors que celle de la royauté est extrêmement lourde et dense. On peut donc penser que l'auteur glorifie plus les systèmes politiques antérieur ? Mais si on décide que ce style est trop simpliste. La scène de la royauté représente une exaltation du style plutôt qu'une complexité poussée à l'extrême ? Ce style si lourd et dense présente de plus une logique infaillible : du droit jusqu'au courbe et le courbe reposant sur le droit. Et le courbe par excellence atteint par le bulle du trône. On peut aussi commenter ce choix de l'artiste... Le droit, on peut l'associer à un trait de caractère :le juste en bas. Et le menteur, la courbe de plus en plus haut. On peut penser que plus on monte, plus on est corrompu sur cette scène. En outre, le menteur se repose sur le juste. C'est à dire qu'il se sert du droit pour mieux se courber, et donc à gravir les échelons. Mais il est parfois inutile de trop se perdre et de déformer les intentions du joaillier n'est ce pas ?
Retournons donc au concret et ce qu'à en effet produit l'artiste et attachons nous encore une fois aux principales différences des scènes. Par exemple les personnages. Il y en a quelques un dans le Sénat, beaucoup dans le Consulat et strictement aucun dans la scène de la Royauté. Etrange et donc important... Déjà, que pourrait représenter ses personnages ? Dans la première partie, il y en a peu, des gens d’exceptions donc... Sûrement de la noblesse, représentée dans le lieu du pouvoir. Le consulat présente au contraire des groupes de personnages, peut-être des familles ? Ou alors les différentes classes sociales qui gouvernent ensemble ? Ou contre... Cela reste confus, pas très engageant pour un système politique. Mais il y a tout de même des personnages, donc du peuple qui est important pour la politique du Consulat. Si on applique cette pensée à la Royauté, on peut penser qu'il y a une déshumanisation. Plus rien ne gouverne sinon le trône. Certains diront que c'est une avancé, d'autre le contraire. On peut aussi considérer que les gens sont défaits, c'est à dire qu'ils ne forment plus qu'un tout, comme une ficelle déliée. Tout le monde gouverne, ou personne ne gouverne. Encore un choix d'interprétation.
Mais ce n'est pas fini : il reste les joyaux. Le diamant se retrouve dans chaque scène mais taillé différemment. Celui du Sénat, on retrouve l'idée de simplicité, d'épuration. Mais aussi celui de sélection : il n'y a que quatre cotés qui gouvernent. Au contraire, le diamant présente huit face pour la scène du Consulat. Il y a donc plus de face de la société, si on considère que le diamant représente la société, qui gouvernent et ont un poids dans la politique Esperienne. Si on regarde la scène de la Royauté, on peut déjà dire qu'il y a trois joyaux. Ils semblent vouloir se rapprocher du cercle, et donc d'un infini, comme si toute la société gouvernait, ou pas, comme vu plus haut. Commentons maintenant le fait qu'il y ait trois pierre. Si on considère que le diamant représente la société, alors la société est scindée en deux par le rubis. Comme si ce joyaux rouge, comme du sang, siégeant sur le trône du tout et du rien brisait l'ancien infini en deux. On peut aussi penser que c'est le cœur même de la société qui à présent gouverne : le pur qui est au commande. Rouge comme le sang, donc le sang est aussi vie.
Si on essaye de voir tous les joyaux dans leur ensemble, il y en a six à l’extérieur, mais un septième à l’intérieur. Comme les 7 déesses. Mais une des déesses est mise en valeur, celle du rubis, et l'une est dérobée, celle du diamant brut à l’intérieur. Il n'y a aucun signe pour les différencier, c'est sûrement au spectateur de choisir qui est qui. Mais il devra faire attention, car qu'il fasse, le règne sera déséquilibré, car subjectif. Si on peut associer les joyaux aux sept déesses, on peut les associer à Arbitrio, veillant à sur chaque scène sur les système politiques, presque immuable.
Cette couronne renferme donc bien des vérités ambiguës et lourdes de conséquence, mais tout le monde y trouve se qu'il recherche.

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C'est un Caribou qui boite qui boite
Qui boite et qui boit
Certains disent que s'il boite s'il boite
C'est parce qu'il boit
Mais quoiqu'il en soit
Toutes les fois qu'on l'voit
On le voit qui boit
On le voit qui boite
Du premier du mois
Au dernier du mois
C'est fou tout c'qu'il boit
C'est comme il boite
Car pour oublier qu'il boite, qu'il boite
Ce Caribou boit !
Oui !
C'est un Caribou qui boite, qui boite
Qui boite et qui boit