[Journal] Mémoires d'un gladiateur

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Meauvent
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ven. 25 avr. 2014 19:12

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Les mémoires sont écrites d'une main assez maladroite mais l'écriture est lisible. Elles sont composées de vieux papiers jaunis parfois cornés ou déchirés, ainsi que par de vieux morceaux de tissus assez claires pour qu'on puisse lire les caractères. Le tout est écrit au fusain.

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Les mémoires se trouvent sous une couche, dans une cellule de gladiateur de l'arène à la Sublime Capital.

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J’ai réussi à dégoter du papier et un morceau de fusain pour écrire. Mais maintenant que j’ai du matériel je ne sais pas quoi écrire. Je pourrais relater mon histoire, mais la connaissant moi-même je n’y vois pas grand intérêt.

Je préfère ma nouvelle cellule à l’ancienne. La première était froide, sans lumière, la couche de paille semblait invariablement humide. Celle-ci est mieux, il y’a une fenêtre et il y’a des torches dans le couloir qui nous éclaire. Et puis évidemment c’est bien plus spacieux, ont peut y faire tenir une quinzaine de gladiateur sans problème, et nous ne somme qu’une petit dizaine. Mes camarades de cellules d’ailleurs sont aussi plutôt intéressant, physiquement comme moralement. Je pense qu’on à tous plus ou moins vécu de sales choses pour en arriver là. Je ne suis pas mécontent d’avoir changé de cellule. On m’a demandé de tuer, c’est ce que j’ai fais, c’est ma récompense. On m’a dit que demain je retournerai dans l’arène.

Je suis le seul qui sait écrire de la cellule.

Ma jambe me fait mal, je crois que quand la lance s’y est planté je n’ai même pas hurlé sur le coup, pourtant j’en souffre le martyr. Je pense que c’est parce que sur ledit coup j’étais trop concentré à essayer de tuer que je n’ai pas réalisé que ce qu’il venait de se passer.

D’après ce que j’ai compris, toute la cellule appartient au même type, un certain Messire d’Arfèvre ou Arfèvre, un noble ou du moins quelque chose s’en rapprochant, de toute façon je n’ai jamais rien compris à ce système de nobles capitalards. Donc, en somme moi comme tout les autres gars de la cellule on lui appartient, on parle de ludus je crois, surement du vieil impérial. Ceux dans les gradins parierai sur l’issu des combats. Et si je me trompe pas, tant qu’on gagne ça rapporte de l’or à Arfèvre.

Dans la soirée j’ai parlé avec un nordique, il dit qu’il s’appelle Quiovar, il sait pas comment ça s’écrit. Demain ou doit combattre ensemble.

Un vrai fauve, c’est ce que m’a inspiré le nordique quand on combattait ensemble. Le type en face ne semblait pas avoir une seule chance, mais je vais pas le plaindre. Moi j’ai eu plus de mal, j’étais pas encore totalement guéri à la jambe, les gradins ont hurlé quand je suis tombé à terre, j’ai cru que s’était la fin mais le nord’ est arrivé et s’est occupé de mon adversaire. Je crois que je lui dois la vie maintenant, je sais pas ce que ça vaut une vie de gladiateur.

C’était tendu dans la cellule, on a reçu la visite de Messire Armon Arfèvre. Il disait qu’il était content mais il avait plus une tête à ne pas l’être. Et il a pincé le lobe d’oreille de Quiovar, j’ai pas compris pourquoi. Il l’a félicité après, moi aussi, mais moindrement.

Je m’habitue de plus en plus à la vie de gladiateur. On s’entraine presque tout les jours, on est nourri et logé, parfois on nous envois de jeunes esclaves pour baiser. En moyenne une fois par semaine on a un combat dans l’arène. Mes préférés reste tout de même ce sans mort. Je n’aime pas particulièrement tuer, j’aime simplement me battre. Je m’habitue aussi à mes compagnons de cellule. Y’a Quiovar la nordique, à qui je dois la vie. Lhéna, une jeunette, robuste, personne peut l’approcher si elle le décide pas, Orthur y a d’ailleurs laissé sa verge en voulant la forcer. Moi elle rejoint ma couche quand ça lui dit. Je la partage parfois avec Maurille, un dur celui-là. Il nous est déjà revenu avec un bout de gorge arrachée et une oreille en moins quand ils l’on fait combattre contre des bêtes, des loups je crois. Il est plutôt laid, mais il dégage une aura de guerrier qui laisse personne indifférent. Moi je l’aime bien, mais j’ai jamais combattu avec lui. Y’a aussi le vieux Gormont, il dit qu’il à presque cinquante ans, je crois qu’il dit vrai. Il nous apprend quelque trucs parfois, et toujours des trucs utiles. Je me dis que s’il est encore en vie à cet âge là c’est qu’il doit savoir se débrouiller. Lhéna m’a dit qu’il faisait parti de la garde royale avant, mais que pour une connerie on l’a envoyé dans l’arène. Il paraitrait que beaucoup de nobles attendent juste qu’il tombe dans l’arène. On peut pas contredire ce fait puisque depuis que je suis là il fait que des combats à mort. Il revient toujours. Puis y’a Léodas, le plus jeune d’entre-nous je crois. Il se vante de beaucoup de chose qu’il à surement pas fait, mais on le laisse dire ça le fait plaisir. Et pis y’a les autres : Les éphémères qui passe, puis meurt vite ou à l’inverse sont vite libérés, surement qu’ils ont dû faire des choses moins grave que nous. Les silencieux, qui disent jamais rien, on les laisse dans leur coin, tant pis pour eux s’il veulent pas se marrer un peu. Nous on s’en moque, on reste entre nous, mais on est ouvert à toute discussion, y’a bien que ça à faire de toute façon dans ce trou, discuter et se battre, boire parfois quand on gagne le droit d’avoir un tonneau.

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Meauvent
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ven. 25 avr. 2014 20:30

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J’ai rempli ma dette, hier c’est moi qui donné un coup de main au nordique. Même si c’était pas un combat à mort je lui ai épargné un sale moment. Il avait l’air de dire qu’on était quitte, enfin je crois. De toute façon, quoiqu’il arrive je l’aiderai, on est lié maintenant et ça risque de se représenter souvent, ils semblent bien aimer nous faire combattre côte à côte. Et puis les gradins semble suivre.

Le dernier coup que j’ai reçu m’a arrêté net, je crois que je me suis effondré comme ça. Quel bagarre. Tout ça parce que Maurille a dit « nordique » à Quiovar. Quel con, il sait bien qu’il aime pas ça, quoique moi-même je me rappel plus exactement c’est quoi le bon terme, mavite ? Je crois que c’est plutôt que ça c’est le nom que les nordiques donnent au nord. C’est autre chose que je comprends pas, ils peuvent être d’une de ces susceptibilité ces nordiques parfois. Je sais même plus lequel des deux m’a cogné. Lhéna m’a dit de prendre ma revanche, mais je m’en moque, j’ai déjà donné. Les deux sont plus forts que moi.

Quiovar a été puni. Par le fouet, ça m’a fait du mal de le regarder. Ensuite on l’a prévenu que demain il ferait un combat à mort, ce serait vraiment con que ce soit contre Maurille, on sait bien qu’ils s’aiment bien au fond. Lhéna m’a dit qu’elle viendra avec moi ce soir, j’ai de plus en plus envie d’elle, elle a beau avoir une vraie ganache de guerrière, ses muscles m’enivre, je lui écrirai bien un poème mais elle se foutrait de ma gueule. Peut être que je lui écrirai quand même pour voir.

Quiovar est revenu en vie, mais salement amoché. Ça se dit qu’il aurait perdu mais qu’Arfèvre aurait racheté sa vie auprès du propriétaire de son adversaire. Je pense que les coups de fouet n’ont pas du l’aider, mais maintenant on sait qu’Arfèvre tient à lui, ce qui peut se traduire par une bonne chose, enfin je crois.

Gormont m’a apprit une botte pas mal, mais je doute d’avoir la vivacité pour placer ce genre de coup en plein combat, m’enfin, je l’ai remercié, faut pas que ça se perdre un tel savoir. J’ai beaucoup parlé avec Quiovar, décidément sa vie fut bien plus mouvementée que la mienne. Il faudrait que je trouve le courage de l’écrire un jour, je pense que ça peut valoir le coup.

Je me rends compte que je sais pas ce que je veux en faire de ces mémoires. C’est pas destiné à être lu. Peut être que les relierai si je sors d’ici vivant. Je pense que c’est plus pour passer le temps en faite que j’écris. Le combat d’hier fut violent, même s’il n’était pas destiné à être à mort on a perdu Lustin, ou Musto, je sais plus. Il est arrivé y’a deux semaines, on se demandait tous ce qu’il faisait là, n’ayant visiblement pas un physique de guerrier ou quoique ce soit. Plutôt un scribe ou un type de lettre. Mais en tout cas pas guerrier. Bref, il est mort maintenant et on saura jamais qui s’était vraiment.

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Meauvent
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sam. 26 avr. 2014 17:36

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Ils l'ont enfin eut. Quoiqu'il fut seul contre trois et en un tuer un dans sa chute. M'enfin le résultat est le même : Gormont est mort. ça nous à tous calmé. On est tous resté silencieux, plus personne n'avait quelque chose à dire. Je pense qu'on le regrettera tous. Avec sa mort, je me dis que j'ai encore plus envie de sortir de là, de sortir de cette cellule, de sortir de cette arène. J'aime me battre oui, mais la mort n'a jamais fait parti de mes amies. L'or a dû bien changer de main dans les gradins. J'aurai sûrement dû plus l’écouter le vieux, fallait pas que ça se perde un savoir comme ça. Le soir, Lhéna s'est blotti contre moi sans rien dire, je pense que j'en avais autant besoin qu'elle. ça nous a tous rappelé à l'ordre, on est pas immortel, un jour ou l'autre on rejoint tous Arbitrio.

Il dit que s’était un moine, enfin non pas un moine mais un prêtre, plus précisément un Trale. De ce que je comprend, Quiovar c'est le second fils d'un chef de clan de nordique, à la mort de leur père, l’aîné prit naturellement sa place pendant que Quiovar se tournait vers la religion et leurs sept divinités. Rahaquavane, Vitièssai, Lougnaroa, Sinine, Qualaphiscure, Ouiscouta et Svartshieux qu'elles s'appellent. C'est plus compliqué à retenir qu'Arbitrio je trouve, qu'elle idée aussi de mettre autant de consonne. Le nordique c'est vraiment une langue de barbare. Quiovar il a trois traits sous l'oeil, un grand, un petit et un grand, horizontalement. Il me dit que c'est le signe de Vitièssai, déesse du soleil et de la nivôse. Drôle de croyance.


Le nom en entier de Quiovar c'est Quiovar Yurvaine Statahargoa, un nom bien compliqué. Il m'explique que c'est le nom de son clan et de sa tribu. J'ai pas bien compris la différence en revanche. Il ferait parti d'une des tribus de la Zaraga extérieur à beneum sigure, il me dit ça comme si je savais ce que c’était. Il m'a raconté un peu plus de son histoire par contre :
Son frère aîné, étant chef de clan, ou Auvdïngue comme il dit, il a commencé à proposer certain chose aux clans de la tribu et ce serai mal passé. Leur plus jeune frère en aurait profité pour tenter de reprendre le titre de chef du clan, ce qui s'est fini par un combat à mort entre les deux frères, Quiovar, étant le prêtre du clan devait... surveiller le combat, pour les déesses ou je ne sais quoi. M'enfin, l’aîné à perdu, le combat, puis la vie un peu plus tard succombant à ses blessures. Après, le clan s'est divisé, puis la tribu aussi parce que le clan était assez important au sein des autres clans. Y'a eu une guerre interne, Quiovar fut forcé de tuer nombre de ceux qui avait aimé. A la fin des batailles, personne ne retrouva le jeune frère, l'usurpateur. Quiovar donna le titre du chef de clan à son oncle, le frère de son defunt père puis se mit à chasser son cadet partout où il entendait parlé de lui. Sa chasse l'emmena jusque à travers les marches, puis en Aon. Cette longue chasse décima plus de la moitié du groupe de guerrier de Quiovar. Que ce soit par la traverser des marches ou les premières semaines de conditions de survie. Puis enfin, c'est dans un petit village en Aon que Quiovar retrouva son frère. Celui-ci avait commencer à entreprendre une nouvelle vie, il implora son aîné de ne pas se battre, qui voulait tout reprendre depuis le début. Mais Quiovar ne lui accorda pas ça, il pouvait pas comprendre qu'on veuille s’éloigner "des mers" j'ai pas compris ce qu'il voulait dire. Y'a eu le combat, Quiovar eut raison de son frère mais les coups attira quelques autres hommes d'armes, on cria aux nordiques et il reçu de beaux bracelets de ferraille. En tant qu'esclave-combattant, Quiovar commença dans des tavernes en tant que pugiliste, il veut pas me dire le nom de son ancien maître, je pense qu'il voudra lui régler une dette plus tard. Puis c'est de fil en aiguille que Quiovar fut trimbalé dans tout l'Aon, puis Albunae pour enfin être revendu à Arfèvre. Un bon investissement je pense.