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Une grande affiche. L'écriture est à la plume et à l'encre. Une calligraphie sans élégance.RolePlay :
Chers croyants,La Maison de Charité de Bonne Espérance par la voix du Moine Guillaume vous indique plusieurs recommandations spirituelles.
Il semble important de renouveler une affirmation : Seules les croyances soumises à l’organisation du Monastère Adaarion et de l’Ordre Phalangiste apportent une Félicité complète aux Ames.
La tolérance au sein du village est un bienfait. Elle est un pont entre les peuples ainsi que la garantie de l’entente harmonieuse et de la paix. Chacun de nous a le devoir de traiter l’autre avec patience - tolérance, et bienveillance.
Le Monachisme et le Phalangisme assurent ensemble la bonne piété du monde. Nos croyants portent la responsabilité de la bonne éducation . Vous êtes les adultes du village. Par opposition, les autres croyances sont des oeuvres imparfaites semblable à des réalisations d’enfants. Notre devoir n’est pas de les combattre ni de les mépriser mais de leur venir en aide. Enfants d’Arbitrio, n’oubliez pas que vous avez la Mission de civiliser le monde au Bon-Arbitrage.
Le danger d’une tolérance trop exacerbée est l’acceptation. Cette dernière est un mépris aussi bien envers votre culture parfaitement bien-arbitré monachiste ou phalangiste qu’envers l’individu auquel vous désirez à tout prix être en bonne entente. Il est compromis malsain. Le monde arbitré ne peut pas dilapider sa spiritualité dans ce genre de facilité.
Je comprends la tentation de la tolérance. Il est plus facile d’arrondir les angles que de tenir tête. Mais c’est un comportement qui dissimule un manque de confiance en soi , en sa communauté et une renonciation par omission des vertus de l’adaar. Dans d’autre cas, c’est même une preuve de lâcheté spirituelle. On accepte les défauts afin de valoriser ses failles dans la réalisation de la Mission d’Arbitrio.
Je vais revenir sur quelques faits d’actualité.
Il m’arrive d’être farceur.
La mauvaise tolérance serait de valoriser mes fautes sur le contexte de mes origines. “ Ma brave dame, je suis capitalin alors à moi les petits culs et le vin !”
Ensuite, cette acceptation que je me fais à moi-même, je vais la projeter par ma conscience aux autres. On termine ainsi la course à faire des chants paillards dans la maison de charité.
Ce n’est pas une bonne hygiène de vie que de raisonner de cette manière. Il faut accepter ses travers. Pour cela, je ne peux que vous conseiller de faire le bilan de vos journées avant de dormir. Et au matin, d’accorder un temps pour travailler toutes les fautes du jour passé.
J’ai fais une mauvaise farce. J’accepte cette faute. Je prie et je fais le rite de La réminiscence (Combien d’entre vous le suit-il ?). Puis je m’en vais travailler et je m’assure de faire un acte de charité dans la journée. Le bon jugement de tolérance devient : Il a déséquilibré l’arberta de la communauté. Puis il a fait acte de contrition spirituelle, de travail pour le village et contribution charitable. Ca ne pardonne pas sa faute, le pardon est privilége d’Arbitrio, mais il restaure l’équilibre. Restons en là, soyons tolérant, que la paix règne.
Le même jugement d’Arbitrage s’exerce pour la compagnie qadjaride.
La présence influente des qadjarides est un déséquilibre spirituel pour l’Arbeta du village. Ils ne seront jamais plus que des semi-arbitré. Malgré tout, ils sont une force positive. Ils tiennent bon commerce. Ils organisent des expéditions. Ils nous protègent et nous soignent. On n’accepte pas leur déséquilibre dans la foi mais ils travaillent eux-même à sa restauration. Restons en la, soyons tolérant, que la paix règne.
Le dernier point d’actualité concerne le décès et les hommages d’Essari. Elle faisait bonne contribution et méritait largement notre tolérance. Malgré tout son décès ne la convertit pas en bonne croyante et encore moins au monachisme. J’ai déja vu trois meilleurs amis se succéder à ma table, le quatrième aura la même réponse en plus d’un coup de pieds au cul : Je n’engagerai pas , personnellement, le Monastère Adaarion dans un rite pour une non-croyante au monachisme. Essari était une manarade du semi-arbitré culte des images. Elle aura les hommages de son culte, organisé par Nevand et rien d’autre de ma part. Je n’'interdis personne de s’y rendre et de participer activement. J’y serai moi-même. Par contre, je vous demande de faire preuve de davantage de résilience ,de modération et de dignité dans l’expressions du deuil. J’ai vu des défunts Arbitrés ou il n’y avait pas un chat pour se préoccuper de leur sort. Par contre pour une manarade, qui était mon ami - mais l’amitié c’est être vrai dans ses sentiments - qui n'ambitionnait que la richesse pour retourner à Ocolide et qui dans d’autre circonstance menait le fer contre les nations bien-arbitré - contre vous donc - là, j’ai une mer de lamentation à mes pieds. Je suis un religieux fort accommodant mais vous arrivez malgré tout à me mettre à mes frontières et me provoquer des grands sentiments de gènes. Donc s’il vous plaît : modérez vos sentiments ! Faite-le. C’est vraiment gênant de vouloir enterrer une croyante du culte des images iconodoule avec les hommages dus à une dignitaire d’un royaume Arbitré.
De plus, le temps des larmes est finie. Nous sommes en guerre. Vladimir n’est pas mort. Sa flotte nous menace à tout instant. La construction du fort piétine. Je n’entends plus les gens d’arme s'entraîner. Des pénuries émergent peu à peu dans divers secteurs . Vous êtes priés de reprendre le chemin du chantier, du labeur et des maîtres d’armes. Il faut également aider les blessés a se remettre sur pieds le plus tôt possible.
J’ai apostrophé la Régence ainsi que la Chambre concernant une proposition d’une réforme de la tolérance religieuse. Je vous partage les grandes points. Il est tant d’encadrer avec un peu plus de fermeté législative la primauté vertueuse des Religions officielles que sont le monachisme et le phalangisme.
- Le culte qadjaride, le culte des images et le culte du nord sont placés sous le signe de la tolérance de par leur piété et vertu moindre par rapport au Culte d’Etat Monachiste et de sa foi soeur et allié inséparable, le Culte Phalangiste.
- Les croyants des cultes sous tolérance devront s'acquitter d’une taxe supplémentaire ou de corvée servant les intérêts des croyants Arbitrés.
- La conversions des esclaves à la foi monachiste ou phalangiste devient une condition d’affranchissement.
- Favoriser les Arbitrés à la nomination des postes clefs du village.
- Limiter l’ascension social des tolérés : un citoyen par culte toléré maximum.
Bien entendu, cette volonté de réforme de la tolérance de ma part ne vise pas à justifier du mépris ou de la violence gratuite. Il faut continuer de vivre en paix , dans l’entente et l’harmonie. Il en reste, que la bonne vertus et les bonnes religions doivent occuper la place centrale.
Moine Guillaume.
[signature + sceau du moine]
