Re: Journal de Cassien Sulka
Posté : ven. 11 déc. 2020 10:33
RolePlay :
Entrée 34 :10/12/520
Tant de choses à dire, comme toujours.
J’ai cependant passé une soirée fatigante, avec le premier chantier de la maison, donc je vais faire un résumé pour changer un peu.
Hier a eu lieu la grande soirée de la compagnie qadjaride, désormais renommée compagnie. C’était un bon moment, vraiment, agréable et amusant. Fable n’était de base pas invité, mais Taraneh lui a demandé de venir pour jouer du luth. La veille, nous avions discuté du fait qu’il faille être discret, bien entendu. Il m’a aussi prévenu qu’il me regarderait en jouant, que, je cite, “il ne jouerai que pour moi”. Adorable. J’ai passé mon temps à le regarder, en discutant avec Hector et Gunther, et à l’écouter jouer. Je crois que je me sentais invulnérable, à ce moment, prêt à affronter toutes les discussions, tous les problèmes. C’était vraiment fort.
Nous avons réussi à tenir, je dirais, une trentaine de minutes avant de finir côte à côte, malgré la place disponible et les autres convives. J’ai vu du rhum qui avait été arrangé avec de la vanille, et, connaissant ses goûts, je n’ai pas pu m’empêcher d’aller lui en servir. Ritva et Ambroise nous ont vite rejoint, et ils ont fait venir Morgane qui avait l’air au fond du trou, si on peut utiliser cette expression la concernant. Nous avons fini à boire tous ensemble - sauf Morgane qui s’est esquivée vite - autour d’une table, l’ambiance était très bonne. La sorcière a fait quelques annonces, le tout dans un charme festif que cultivent les qadjarides. J’étais assez près des autres tables pour entendre ce qu’il s’y disait, et je fus très surpris d’apprendre que Tauroch et Elisabeth souhaitent se marier. La vie romantique Esperienne n’a vraiment nul autre pareil.
Aamos est venu rejoindre la soirée, contre toute attente. Je sais que les mondanités ne sont pas sa tasse de thé, aussi ai-je vraiment été surpris de le voir dans la taverne. Je me suis empressé d'aller à ses côtés, c’était bien normal, alors que la tablée allait commencer à jouer au sept. Je me surprend à beaucoup plus le toucher, même en public. Il ne me serait pas venu à l'esprit de lui tenir la main avec des gens autour il y a un an, par exemple, ce que je fais désormais assez systématiquement. Esperia doit déteindre sur moi.
La soirée a malheureusement dégénéré après qu’Hassan ait lancé une “insulte”, qui était plus une pique amicale, à Ritva. Elle s’est empressée de vouloir lui coller une raclée, et ils se sont battus. La rixe a vite pris trop d’ampleur, et Ritva a fini assommée. Nous étions toujours debout, avec Aamos, et j’avoue que cela m’a calmé. Une fois certain qu’elle allait bien, ce fut comme si le temps passé lucide se vengeait en m’adressant une grande remontée d'alcool. Mes souvenirs sont un peu flous, sur la suite, mais je crois que j’ai demandé à rentrer, et Aamos m’a accompagné à la maison de charité, où je me suis étalé sur le lit sans demander mon reste.
Le réveil a été difficile, je ne le cache pas, mais j’avais de quoi me motiver. Je gardais en tête un petit regard un peu triste de Fable, le soir même, et je me suis donc sorti du lit pour me changer, récupérer un peu et aller passer le début d’après midi en sa compagnie à l’Astrale. Je l’ai trouvé aussi fatigué que je pouvais l’être, étalé encore habillé dans le lit. Nous sommes juste restés l’un dans les bras de l’autre, un mal de crâne lancinant m’empêchant de réfléchir à quoi que ce soit, et je me suis encore endormi. Cela faisait bien longtemps que je n’avais plus croisé la route du rhum sur Esperia, et j’avais grandement surestimé mes capacités face à lui.
Pour finir, je parlerai du chantier de la maison, rapidement. Je suis content qu’il soit enfin en cours, après un mois et demi à laisser nos affaires et à souvent dormir dans une chambre de la maison de charité puisque j’ai laissé notre maisonnette aux différents dignitaires, et désormais au contremaître de Rivelle. On a été très nombreux au chantier, et je suis vraiment content de voir qu’il y a du monde quand il faut rendre ce temps que je leur donne au quotidien. J’espère qu’à la fin de la semaine prochaine, cette maison sera là. Je vois déjà les gens râler qu’elle est grande, pourtant depuis 3 mois nous logions dans de petits espaces sans jamais nous plaindre, nous avons fait passer les travaux de la ville avant notre confort, et alors que ma liberté sur la construction était complète, j’ai fait faire une maison bourgeoise et pas un manoir. Il n’y a que deux chambres, quand on y pense. Je ne la trouve pas du tout inappropriée pour notre vie courante, je dois dire.
Enfin ! Je vais arrêter là, il faut que je retourne au travail.
J’ai cependant passé une soirée fatigante, avec le premier chantier de la maison, donc je vais faire un résumé pour changer un peu.
Hier a eu lieu la grande soirée de la compagnie qadjaride, désormais renommée compagnie. C’était un bon moment, vraiment, agréable et amusant. Fable n’était de base pas invité, mais Taraneh lui a demandé de venir pour jouer du luth. La veille, nous avions discuté du fait qu’il faille être discret, bien entendu. Il m’a aussi prévenu qu’il me regarderait en jouant, que, je cite, “il ne jouerai que pour moi”. Adorable. J’ai passé mon temps à le regarder, en discutant avec Hector et Gunther, et à l’écouter jouer. Je crois que je me sentais invulnérable, à ce moment, prêt à affronter toutes les discussions, tous les problèmes. C’était vraiment fort.
Nous avons réussi à tenir, je dirais, une trentaine de minutes avant de finir côte à côte, malgré la place disponible et les autres convives. J’ai vu du rhum qui avait été arrangé avec de la vanille, et, connaissant ses goûts, je n’ai pas pu m’empêcher d’aller lui en servir. Ritva et Ambroise nous ont vite rejoint, et ils ont fait venir Morgane qui avait l’air au fond du trou, si on peut utiliser cette expression la concernant. Nous avons fini à boire tous ensemble - sauf Morgane qui s’est esquivée vite - autour d’une table, l’ambiance était très bonne. La sorcière a fait quelques annonces, le tout dans un charme festif que cultivent les qadjarides. J’étais assez près des autres tables pour entendre ce qu’il s’y disait, et je fus très surpris d’apprendre que Tauroch et Elisabeth souhaitent se marier. La vie romantique Esperienne n’a vraiment nul autre pareil.
Aamos est venu rejoindre la soirée, contre toute attente. Je sais que les mondanités ne sont pas sa tasse de thé, aussi ai-je vraiment été surpris de le voir dans la taverne. Je me suis empressé d'aller à ses côtés, c’était bien normal, alors que la tablée allait commencer à jouer au sept. Je me surprend à beaucoup plus le toucher, même en public. Il ne me serait pas venu à l'esprit de lui tenir la main avec des gens autour il y a un an, par exemple, ce que je fais désormais assez systématiquement. Esperia doit déteindre sur moi.
La soirée a malheureusement dégénéré après qu’Hassan ait lancé une “insulte”, qui était plus une pique amicale, à Ritva. Elle s’est empressée de vouloir lui coller une raclée, et ils se sont battus. La rixe a vite pris trop d’ampleur, et Ritva a fini assommée. Nous étions toujours debout, avec Aamos, et j’avoue que cela m’a calmé. Une fois certain qu’elle allait bien, ce fut comme si le temps passé lucide se vengeait en m’adressant une grande remontée d'alcool. Mes souvenirs sont un peu flous, sur la suite, mais je crois que j’ai demandé à rentrer, et Aamos m’a accompagné à la maison de charité, où je me suis étalé sur le lit sans demander mon reste.
Le réveil a été difficile, je ne le cache pas, mais j’avais de quoi me motiver. Je gardais en tête un petit regard un peu triste de Fable, le soir même, et je me suis donc sorti du lit pour me changer, récupérer un peu et aller passer le début d’après midi en sa compagnie à l’Astrale. Je l’ai trouvé aussi fatigué que je pouvais l’être, étalé encore habillé dans le lit. Nous sommes juste restés l’un dans les bras de l’autre, un mal de crâne lancinant m’empêchant de réfléchir à quoi que ce soit, et je me suis encore endormi. Cela faisait bien longtemps que je n’avais plus croisé la route du rhum sur Esperia, et j’avais grandement surestimé mes capacités face à lui.
Pour finir, je parlerai du chantier de la maison, rapidement. Je suis content qu’il soit enfin en cours, après un mois et demi à laisser nos affaires et à souvent dormir dans une chambre de la maison de charité puisque j’ai laissé notre maisonnette aux différents dignitaires, et désormais au contremaître de Rivelle. On a été très nombreux au chantier, et je suis vraiment content de voir qu’il y a du monde quand il faut rendre ce temps que je leur donne au quotidien. J’espère qu’à la fin de la semaine prochaine, cette maison sera là. Je vois déjà les gens râler qu’elle est grande, pourtant depuis 3 mois nous logions dans de petits espaces sans jamais nous plaindre, nous avons fait passer les travaux de la ville avant notre confort, et alors que ma liberté sur la construction était complète, j’ai fait faire une maison bourgeoise et pas un manoir. Il n’y a que deux chambres, quand on y pense. Je ne la trouve pas du tout inappropriée pour notre vie courante, je dois dire.
Enfin ! Je vais arrêter là, il faut que je retourne au travail.