Esperia

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Esperiens,

Il est l’heure d’apporter une autre vision des évènements. Je ne voulais pas entrer dans des débats sur de simples affiches en place centrale, mais à l’heure qu’il est, je me sens obligé d’y participer afin de ne pas laisser ces affiches diffamatoires dicter la pensée de notre chère population.

Tout d’abord, laissez moi vous conter la véritable histoire des exécutions.

L’intendant Rivelame avait fait enlever Sire Keryah par les Qadjarides, pour ensuiter lui faire écrire des papiers sous la torture afin qu’il abdique de son poste d’Intendant du Quartier Ouest et ensuite ils l’ont séquestré. Messire Alam est donc ensuite allé voir le Grand Intendant de l’époque, Sire Ivanovitch, afin de lui montrer ce papier qui semblait véridique. Il a alors proposé de reprendre l’intendance jusqu’aux prochaines élections afin que le quartier ne sombre pas. Sire Ivanovitch ne pouvait qu’acquiescer à ces propos argumentés, alors il a autorisé Messire Alam à s’occuper de l’intendance jusqu’aux prochaines élections et sachez qu’à ce jour ci, la milice de Rivelame était composée officiellement de quatre personnes que le Commandeur avait notifié sur un papier et ces personnes n’avaient le droit qu’à des armes en bois. Il est donc évident aux yeux de tous qu’ils ont dépassé de loin les limites imposées. Ce n’était absolument pas une volonté de Sire Ivanovitch, ni un complot.

Ensuite, après ce soulèvement destiné à destituer l’intendance du Quartier Ouest, l’intendant de Rivelame Alam, l’écumeur Olrick et le chef Qadjaride Enockh ont été emprisonnés. Suite à cela, ils ont avoué leurs actions et de ce fait, Sire Ivanovitch a alors rendu l’intendance à Sire Keryah. En étudiant les diverses menaces, les divers dossiers de chacun, nous avons décidé de nous réunir pour prendre des décisions, je tiens à préciser qu’aucun de ces trois hommes n’ont demandé de procès. Ensuite, le Souverain Sergueitov Ivanovitch, le Chevalier Barboto Sydan, le Commandeur Enio Giudizio, le Juge Gharlok Parkiin et moi même, le Chevalier Stelio Volturno sommes tombés d’accord sur les peines accordés à chacun. Tous étaient favorable à ces décisions, et j’ai été nommé pour prononcer le discours durant leurs exécutions. De ce fait, nous pouvons en conclure que ce n’était en aucun cas un abus de pouvoir de ma part, ni une décision subjective contre ces deux étrangers et ce citoyen d’Esperia qui a d’ailleurs reçu une sanction plus clémente.
Je suis indigné de voir que la famille de Sire Keryah se monte contre ceux qui les ont protégé, qui leur ont redonné ce qu’il leur a été enlevé.

Ensuite, quant à la soirée durant laquelle ont eu lieu ces infâmes incendies. Moi même suis indigné face aux réactions de tout le monde. Sachez que je n’ai donné aucun ordre à la garde, j’avoue avoir dis aux habitants de se débrouiller car une poignée de soldats en armure lourde n’aurait pas été efficace. Cependant quelques gardes en armure légère sont allés aider à éteindre ces feux. Mais la chose frappante dans tout ça, c’est que les accusations sont portées contre moi alors que les réels fautifs dans cette histoire sont Sybelle [Rajouté au fusain gras] Rivenoire et Artyom, deux habitants qui ont délibérément mis le feu aux jardins du quartier ouest, à la caserne, à l’îlot Toutcourt d’Adobe, mettant en péril la vie de plusieurs habitants de ces quartiers, mettant en péril les foyers d’une bonne part de notre population. Ils ont fait ceci dans le but d’aider à libérer des prisonniers dont l’arrestation était légitime.
Si il y a des gens à blâmer dans cette histoire, c’est bien eux.

Quant aux prières, moi-même étant un bon croyant, je me souviens avoir vu la garde autoriser les moines à entrer dans la caserne afin de discuter avec les prisonniers, de partager leurs dernières prières, il y a seulement le moine Fabin qui a voulu prier avec eux à une minute avant leur transfert jusqu’à l’estrade de la place centrale, ce qui a été refusé car juste avant sa venue, le moine Alfred était venu faire la prière à ces prisonniers.

Puis, les accusations contre le Soldat Valérion Antor sont insensées.
Rappellez moi quel est le rôde d’un soldat ?
Un soldat se doit d’obéir aux ordres de la hiérarchie, seuls les responsables de divers actes sont à blâmer.


Pour finir, sachez que j’ai vécu avec notre défunte Souveraine Illina Signaro depuis plus d’un an. J’ai évolué à ses côtés, depuis le début de son règne, jusqu’à sa toute fin. Et je peux vous certifier que Valdteri Quadrak était l’homme qui l’avait poussé à bout, l’homme qui l’harassait sans cesse.
Vous souvenez vous du grand banquet en place centrale où Valdteri Quadrak a projetté des sacs de tripes animales à l’aide d’une fronde, visant la Souveraine ?
Par respect pour notre défunte Souveraine, par respect pour tout ce qu’elle a donné à cette ville, pour tout son travail acharné qui l’a rongé de l’intérieur, je suis indigné de voir que vous pleurez cet homme, que vous l’acclamez, qu’il ait été Grand Intendant.
Si vous avez un tant soit peu de respect envers notre défunte Souveraine, alors ne pensez plus au travers des affiches diffamatoires.

Ceux qui nous accusent de méfaits ne sont que des charognards.

Vos accusations sont toutes risibles et infondées. Vous voulez persuader le peuple que nous sommes les plus viles créatures. Mais les animaux ne sont pas capables d’éprouver une once de respect, de reconnaissance. Alors réfléchissez bien à qui sont les plus bestiaux.

Gloire à Esperia.

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Souverain Sergueitov Ivanovitch, le Chevalier Barboto Sydan, le Commandeur Enio Giudizio, le Juge Gharlok Parkiin et moi même, le Chevalier Stelio Volturno sommes tombés d’accord sur les peines accordés à chacun.

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Gloire à Esperia.

Chevalier Stelio Volturno.