Esperia

RolePlay :

Partie première : Les lieux où qu’est la terre

La terre de votre ville, elle est pleine de sel, et de mer. Car la mer, elle est à côté de la terre. Il y a du sel partout. Et quand il y a pas de sel, il y a des terres abandonnées. Il faut pas laisser les terres seules, où près de la mer. En plus, il y a le sable qui vient, et le sable, il pousse que tchi. Les rigoles elles se cassent la gueule et on peut rien faire.

[Rajouté un peu après] Je sais pas qui est le con qui a placé les terres pour pousser ici, mais c’est pas un malin.



C’est de la terre près de la mer. Elle n’est pas bonne. Si tu goûtes, c’est salé, comme le ragoût.




C’est de la terre pas près de la mer. Elle est mieux bonne. Si tu goûtes, c’est pas bon non plus. Mais ça pousse dessus.




T’as vu le grain ? Il est pas beau, et la farine elle est fade après.




Ça c’est de la terre bonne pour les porcs. On la trouve pas près de la mer. On trouve du sale sable, mauvais pour les porcs.


Partie secondaire : La terre

La mère Bolduque disait toujours que la terre ne mentait pas. Il faut pas la laisser vous mentir. Sinon, vos patates, vos carottes, vos navets, vos topinambours, vos poireaux, vos céleris, vos épinards, vos choux, vos blettes, votre fenouil (surtout votre fenouil !), vos courgettes, vos endives, votre oseille, vos oignons, vos choux-fleurs, vos brocolis, vos asperges, vos artichauts, vos radis, vos échalotes, vos aubergines, vos courges, vos potirons, vos pois, vos haricots, votre persil et votre ciboulette seront plus là, ou seront pas bons.

Sans la terre, on peut plus non plus mettre les porcs, les canards, les vaches, et tous les autres bestiaux.

La terre, elle est importante et même très. Sans la terre, il y a plus de manger. Et le manger, c’est la vie. La terre, c’est la vie.

Partie troisième : Pourquoi c’est mal

Si on change pas la terre et les champs, on va vite se retrouver les pieds dans la gadoue, et plus rien poussera. En plus, si la terre elle est mauvaise, le blé il est mauvais. Sur un champ d’un arpent sur cinq perches, on perd bien la moitié ! On croirait bien les charançons, mais c’est presque le pire ! Pour une quartelée, on se fait voler une demi setérée !

On est peut être pas aussi serrés qu’à la Sublime, mais on est quand même un grand hameau. Si on fait pas gaffe, on va se mettre le coude dans le nez.

Partie dernière : Comment qu’on fait mieux ?

Déjà, on met pas les champs près de la mer. Ou du sable. On fait gaffe à la terre, pour qu’elle soit bonne.

Ensuite, on fait de belles rigoles, si on doit en faire. Pas du travail de DesMatiouses. On s’applique, et on met pas n’importe quoi n’importe où. On mélange pas les carottes et les poireaux. On fait attention où que on plante quoi et où.

On est pas des salopiauds, donc on est allés voir pour trouver de la bonne terre. Déjà on a enlevé toutes les terres près de la flotte de la mer, et celles pas belles de la ville.
Y a une grande plaine entre la ville et la carrière qui est bien grande et plutôt jolie. Faudra faire gaffe aux loups et aux renards, qu’ils bouffent pas les porcs et les canards. Et vu qu’il y a la forêt à côté, ben faut dénicher les terriers et les tanières. Mais sinon c’est très bien. Du coup ce serait bien de les faire là. Il y a aussi un joli coin où qu’il y a des troncs d’arbres. Faudrait enlever les souches de troncs de souches, mais après ce sera tout bien fini.

En tous cas, les pendilois Cosme Austrebasse et Basyle Dubourret, fiers amis de la terre de la famille du Bon Royaume, les DeFauxvelles, ils s’engagent à faire tout pour pas qu’on ai mal aux bidons car il y a plus assez de patates.

Et on se plantera pas, promis.

Pour le Roy, pour Arbitrio !