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Concilium du 28 mai

Posté : mar. 25 mai 2021 16:28
par Esterad

Hors RolePlay :

Sur deux affiches, on a écrit le texte suivant. Encre et plume, écriture appliquée.

RolePlay :

Le Bourgmestre sollicite la réunion du Concilium le vendredi 28 mai à 21h dans la Salle des Vingt de l’Hôtel de Ville, Esplanade Moscaw.


La liste définitive des convoqués, basée sur le recensement au jour de la rédaction de la présente convocation, est la suivante :

  • Chevalier Hector DeCastel
  • Sire Cassien Sulka
  • Sire Esterad Louvoy
  • Sire Natanael Bellini
  • Dame Fio Linden
  • Dame Sondhu’e
  • Dame Neyfer
  • Dame Morgane Corvo
  • Messire Charus
  • Messire Ermanno Abelan
  • Messire Günther von Wolfram
  • Messire Nandor Durion
  • Messire Fable Roitelet
  • Messire Vallis Belle-Pierre
  • Messire Nikolaï von Stauffenhart
  • Messire Tcheslav Statecny
  • Ennen Sauli Kaapo
  • Praesco Siegfried Hecht
Aucune autre personne ne sera admise. Pour rappel, la Perturbation de la tenue d’un Conseil est punie d'une amende de 30 à 70 pièces (Décret D521/05).


Le Concilium traitera des projets législatifs présentés sur la présente convocation ou les projets déposés dans la salle du Concilium au moins 24 heures avant le début de la réunion. Viendront ensuite le traitement des demandes de Rangs sociaux et le traitement des demandes particulières s'il y en a. Les demandes de rangs devront être complètes et remises au Bourgmestre au plus tard à l’heure de convocation du Concilium.


Le Bourgmestre est disponible pour éclairer sur tout point qui retiendrait l’attention d’un membre du très excellent Concilium.


* - *



Il est soumis au collège votant ci-dessus défini les projets législatifs suivants :


La Loi Organique relative aux Institutions Publiques et aux Membres du Gouvernement devient la Loi Organique relative aux Institutions publiques et est ainsi modifiée :

Motivations : Faire une loi organique énonçant les généralités de toutes les Institutions, hors garde et intendances.
Préambule
Les Institutions publiques exercent un service d’intérêt commun, hors Garde et Intendance de quartier. Le Dispensaire, l’Ergastule et l’Académie en sont des exemples. Elles sont effectives dès lors qu’un Directeur est nommé pour effectuer une mission de service.

Le Gouvernement esperien garantit que :
• Toute personne sur le sol esperien a le droit de recevoir des soins. Le Dispensaire est une Institution publique qui en garantit l’accès gratuitement.
• Toute personne sur le sol esperien a le droit de recevoir des apprentissages. L’Académie est une Institution publique qui garantit gratuitement l’accès au savoir.
• Toute personne sur le sol esperien doit être en capacité de subvenir à ses besoins en se fournissant en denrées. La Ferme gouvernementale est une Institution publique qui garantit l’approvisionnement du marché en toute circonstance.

Article 1 : Des Règlements intérieurs
Les Institutions publiques doivent toutes être encadrées par un règlement intérieur signé du Bourgmestre et du Directeur en poste lors de la rédaction et actant du détail de leur organisation. A défaut de règlement pour une Institution quelconque, seul le Directeur concerné est habilité à y exercer.

Le Bourgmestre peut abroger un règlement intérieur de sa propre initiative si celui-ci ne satisfait plus aux exigences de bonne gouvernance.

Article 2 : Des Directeurs d’Institutions
Les Directeurs d’Institutions sont nommés et révoqués par le Bourgmestre pour une durée indéterminée, dépendante de leur capacité et de leur disponibilité pour gérer le lieu.

L'action des Directeurs est supervisée par le Grand Questeur.

Article 3 : Du Cas particulier de l’Orphelinat

Tout enfant libre n'ayant pas atteint la majorité, fixée à 15 ans, et n'ayant pas de parents inscrits sur les registres de l'état civil sera sous la responsabilité de l’Orphelinat d’Esperia.

L’Orphelinat d’Esperia est une Institution particulière, gérée par la Foi, le Dispensaire et la Garde. Il ne dispose pas de locaux propres. Les Directeurs des instances concernées devront se réunir pour désigner un chaperon à l’enfant. Il est obligatoire que ce dernier reçoive une éducation religieuse et civile.

Article 4 : Du Financement des Institutions
Les Institutions publiques sont financées par le Gouvernement et par leurs recettes.

Tout produit d’une Institution, quel qu'il soit, est propriété du Gouvernement si aucune disposition n’a été prise dans son règlement quant à un éventuel partage.

Les budgets de gestion des Institutions publiques pour le mois courant sont distribués en milieu de mois par le Bourgmestre. Une fois remis entre les mains du Directeur, ce dernier en a la responsabilité.

Article 5 : Des Membres des Institutions publiques et de leurs Salaires
Au moyen d'une affiche, un Directeur nomme aux emplois ouverts par le règlement intérieur de son Institution. Les montants de leurs salaires sont définis par ce même règlement et entrent dans les frais de gestion.

Si la situation financière de la ville l’exige, le Bourgmestre est autorisé à réduire pour un mois les salaires des membres des Institutions de 25% à 50%, après consultation favorable du Concilium.

Promulgation d’une Loi Organique relative au Gouvernement :

Motivations : Avoir une loi organique concernant le Gouvernement pour y lister les règles ne nécessitant pas des modifications de la Constitution permanente.
Article unique : Des Salaires des Membres du Gouvernement
Les membres du Gouvernement disposent d’une rétribution définie ainsi :
• Le Bourgmestre peut bénéficier, sur deux de ses propriétés terrestres ou maritimes, d'une exonération totale d’impôt pour la durée de son mandat.
• Les Magistrats et les Intendants de quartier peuvent bénéficier, sur l’une de leurs propriétés terrestres ou maritimes, d'une exonération d’impôt pour la durée de leur mandat.
• Les autres membres du Gouvernement sont rémunérés ponctuellement selon les projets menés à terme.

La Loi Organique relative à la Hiérarchie militaire devient la Loi Organique relative à l’Institution militaire et est ainsi modifiée :

Motivations : Revoir totalement la garde dans la continuité de la modification constitutionnelle en la définissant plus simplement au moyen d’un texte succin. Faire une loi organique énonçant ses généralités pour préserver des abus, tout en laissant à son règlement une liberté pour l'organisation interne.
Article 1 : De sa Définition
L’administration de la Garde, unique corps de l’Institution militaire esperienne, est confiée à un Capitaine de la Garde, dont les conditions de nomination et les droits sont définis par la Constitution. La Garde détient sa légitimité des droits constitutionnels du Capitaine.

De par la Constitution, le Bourgmestre est au sommet de la Hiérarchie militaire, suivi par le Capitaine de la Garde.

Article 2 : Du Règlement
La Garde dispose d’un règlement intérieur dont les signataires sont le Capitaine de la Garde et le Bourgmestre. Le Bourgmestre peut abroger ce règlement de sa propre initiative.

Article 3 : Des Responsabilités
La garde représente la majeure partie des forces militaires d’Esperia. Présente sur tout le territoire terrestre et maritime, elle s’occupe de la protection d’Esperia et veille à anticiper et à repousser toute attaque. Elle s’occupe, en outre, de veiller à la sécurité des biens et des personnes présentes en Esperia en prévenant les infractions à la loi.

Article 4 : Du financement de la Garde
La garde est financée par le Gouvernement et par ses recettes.

Tout produit de la Garde, quel qu'il soit, est propriété du Gouvernement si aucune disposition n’a été prise dans son règlement quant à un éventuel partage.

Les budgets de gestion de la Garde pour le mois courant sont distribués en milieu de mois par le Bourgmestre. Une fois remis entre les mains du Capitaine de la Garde, ce dernier en a la responsabilité.

Article 5 : Des membres de la Garde et des Salaires
Au moyen d'une affiche, le Capitaine de la Garde nomme aux grades et fonctions ouverts par le règlement intérieur de l’Institution militaire. Les montants de leurs salaires sont définis par ce même règlement et entrent dans les frais de gestion.

Si la situation financière de la ville l’exige, le Bourgmestre est autorisé à réduire pour un mois les salaires des membres de la Garde de 25% à 50%, après consultation favorable du Concilium.

Un équipement standard est fourni par le Gouvernement. Le port de l’écusson Esperien est obligatoire lors du service.

Article 6 : Du Serment militaire
Le serment est le suivant :

Je jure fidélité à Esperia, obéissance à son Bourgmestre et à ses lois. Je jure de ne point m'écarter du respect dû aux autorités publiques et au peuple sous ma garde, de n’attaquer ou de ne défendre aucune cause sinon celle de la Justice et de la Constitution.

Je maintiendrai dans mes actes et mes paroles une attitude digne et probe. J'exécuterai fidèlement les mandats et les missions qui me seront confiés, dans le respect de la hiérarchie militaire.

Mon seul souci ne sera plus que la défense du peuple, sans ne compromettre jamais ni l’Honneur ni la Dignité de la charge sacrée dans laquelle je m’engage aujourd’hui, en âme et conscience.


Article 7 : Des Chevaliers
Les Chevaliers disposent, de par leur rang social, d’un droit de conseil auprès du Capitaine de la Garde. Ils sont, en outre, privilégiés pour obtenir les grades ou fonctions supérieurs de l’Institution militaire.

La Loi Ordinaire relative à l’Urbanisme et aux quartiers devient la Loi Organique relative aux Quartiers et à leur Urbanisme et est ainsi modifiée :

Motivations : Revoir totalement la définition des quartiers en la simplifiant et en l’élevant au même rang que la loi définissant la Garde. Utilisation d’un même modèle de loi que pour la Garde. Faire une loi organique énonçant les généralités de toutes les quartiers.
Article 1 : De la Définition des Quartiers
L’Etat reconnaît deux quartiers :
• Le Port, s’étendant des quais jusqu’à l’arrière du cimetière.
• L’Îlot, regroupant l’espace délimité par les deux bras de la rivière, la Place du Godar-de-Sigrid ainsi que l’espace dit de la Ferme.

L’administration de chaque quartier est confiée à un Intendant de quartier, dont les conditions de nomination et les droits sont définis par la Constitution. Les Intendances de quartier détiennent leur légitimité des droits constitutionnels des Intendants de quartier.

Les quartiers sont égaux entre eux. Aucun quartier ne saurait être favorisé d'une quelconque manière. Le Bourgmestre demeure seul arbitre en cas de litige.

Article 2 : De l’Urbanisation
Il est impossible de construire en dehors des quartiers, hors exploitation agricole et ouvrière.

Lorsqu’un chantier amène à des modifications de bâtiments ou de voiries et que ces modifications empiètent sur l’espace public, l’accord du Gouvernement doit être préalable à sa réalisation. Le Gouvernement peut ordonner la démolition d’un ouvrage dans les deux semaines suivant sa construction s’il celui-ci n’a pas satisfait à cette condition. Les sections de l’ouvrage qui ne seraient pas sur l’espace public ne pourraient être démolies.

Article 3 : Des Règlements des Quartiers
Un quartier peut disposer d’un règlement intérieur dont les signataires seront l’Intendant de quartier concerné et le Bourgmestre. Le Bourgmestre peut abroger ce règlement de sa propre initiative.

Article 4 : Des Postes et des Salaires
L’Intendant de quartier est rémunéré selon les règles appliquées aux membres du Gouvernement. Au moyen d'une affiche, il nomme aux emplois ouverts par le règlement intérieur de son quartier. Les montants de leurs salaires sont définis par ce même règlement et sont financés par la trésorerie du quartier.

La Loi Organique relative aux Cultes, aux Mœurs et au Comportement devient la Loi Ordinaire relative à la Vie en Communauté. Son article 3 est modifié comme suit :

Motivations : Apporter comme précision que les esperiens ne peuvent pactiser contre leur communauté. Donner de la légalité au décret qui fixe un cadrage aux possessions de ressources et aux interactions avec les puissances étrangères, tout en garantissant une liberté lorsque la correspondance ou l'interaction est dénuée d’incidence.
Article 3 : Des Libertés et des Interactions

Un culte qui n’est ni interdit ni reconnu peut être pratiqué en liberté, n’ayant comme unique restriction que le respect des lois.

Nul contrat dont une partie au moins est esperienne ne peut lui profiter au détriment d’Esperia.

Nul contrat dont la totalité des parties est esperienne ne peut se prévaloir des lois d’Esperia.

Un décret fixe les modalités de possession et de vente des ressources sur le territoire esperien et les modalités d’interaction entre les Esperiens et les États étrangers, en dehors des interactions privées dénuées d’incidence politique et diplomatique.

La Loi Ordinaire relative aux Documents Administratifs devient la Loi Ordinaire relative aux Documents Administratifs, à l’Etat-Civil et à l’Héritage. L’article 3 est modifié et deux articles y sont ajoutés :

Motivations : Transfert de l’article sur l’Etat-Civil et de l’article sur l’Héritage dans une loi ordinaire, plus adaptée. Rédaction d'un paragraphe sur la propriété pour mieux encadrer les lefs et les ventes. Réécriture des procédures d'héritages pour garantir les droits de chacun.
Article 3 : De la Propriété
Tout acte de propriété doit être rédigé par un Intendant de quartier. En l’absence d’acte de propriété, le Cadastre fait foi.

Les ventes et les dons de biens immobiliers doivent être obligatoirement encadrés par un Intendant de quartier, lequel réalisera une mise à jour du Cadastre dans l’instant et un document attestant de l’opération et de ses conditions.

Article 4 : Du Service d’État-Civil
Le service d’État-Civil d'Esperia est composé des Magistrats et des Intendants de quartier.

L’inscription au registre d’État-Civil est obligatoire pour chaque personne présente sur le territoire d’Esperia et permet de quitter le statut d’étranger pour celui d’habitant.

Le Registre d’État-Civil et le Registre des Familles et des Guildes sont entreposés dans les bureaux du Gouvernement. Seuls ces registres font foi. Ils y condensent également les actes de mariage, d'adoption, de naissance et de décès.

Article 5 : De l’Héritage
L’héritage est organisé autour d’un testament stipulant clairement les dernières volontés de l’esperien le signant. Il est réputé valable s’il comporte le seau d’enregistrement gouvernemental et si aucun autre document de la même nature et plus récent ne l’a contredit. La procédure d’héritage est déclenchée lorsqu’un esperien trouve la mort ou lorsqu’il quitte définitivement l’Île.

Au sein de ce document, on retrouve les différents héritiers avec la portion de patrimoine qui leur est attribuée.

En l’absence de testament, les biens reviendront à l’époux dont l’union civile ou religieuse est attestée et ayant élus domicile en Esperia.

En l’absence d’époux, les biens reviendront aux enfants naturels ou aux enfants dont l’adoption civile est attestée et ayant élu domicile en Esperia.

Enfin, si aucun légataire ne peut être trouvé, le Gouvernement devient propriétaire de tous les biens.

Le fait de se procurer tout ou partie d’un héritage sans mention testamentaire ou en l’absence de lien familial valable est considéré comme un vol.

Dans la Loi Organique relative aux Procédures Judiciaires, l’article 3 sur l'héritage est supprimé et la numérotation est, de fait, modifiée. Elle devient la Loi Organique relative à l’Institution judiciaire.

Motivations : L’article 3 sur l’héritage est en effet ajouté à la loi citée précédemment.


La Loi Organique relative à l’Etat-Civil et aux Rangs devient la Loi Organique relative aux Rangs sociaux. L’article 1 est supprimé, la numérotation est, de fait, modifiée. Les nouveaux articles 1 et 2 sont modifiés comme suit, tandis qu’un article 6 est ajouté :

Motivations : L’article 1 sur la gestion de l’Etat-civil est en effet ajouté à la loi citée précédemment. Apporter des précisions sur les rangs sociaux et sacraliser les différences. Précision des coutumes déjà en place concernant la Noblesse. Refonte de l’article sur la révocation pour accorder davantage de poids au Concilium et éviter des abus judiciaires. Précision sur la responsabilité des propriétaires d’esclaves.
Article 1 : Des Rangs sociaux
Esclave
L'esclave n'a aucun autre droit que celui d’être maintenu en vie dans des conditions au minimum de la décence. Il doit servir son propriétaire et courber l'échine. Le propriétaire d’un esclave dispose d'un droit de sanction sur lui mais est responsable des actes de celui-ci et se doit de le garder dans le droit chemin, respectueux de la paix et des lois.

Prisonnier d’Esperia
Un prisonnier est une personne ayant été jugée coupable d’un délit par le Gouvernement, puis mis sous fers pour servir la cité. Ce terme ne désigne pas, ici, une personne enfermée pour un délai court par ordre de justice.
Le prisonnier est sous la tutelle de la garde, qui traite ce dernier en fonction du délit ou du crime commis. Il peut être prêté à n’importe quelle Institution, famille ou guilde dans le cadre de travaux forcés. La garde peut également choisir de le former aux armes et l‘intégrer à la fin de sa peine en guise de rédemption. Son statut est assimilable à celui d’un esclave.

Etranger
L’étranger est une personne arrivée libre sur Esperia et n’étant pas encore recensée. Il n’a pas le droit à la propriété ni le droit d’être embauché. Il n’a pas le droit d’exploiter les ressources esperiennes.

Épervien
L'Épervien est un habitant d’une autre île de l’Archipel des Épervies en visite en Esperia. Il se doit de s’annoncer à son arrivée afin de ne pas être considéré comme étranger. Le reste de ses droits et devoirs dépend des accords passés entre Esperia et le Gouvernement de sa Nation de provenance. Dans le cas où aucun accord ne serait en vigueur, l’Épervien ne dispose que des droits d’un étranger.

Habitant
L'habitant est un étranger ou un esclave libéré et ayant accompli son recensement. Ce statut n'est applicable que pour les personnes vivant à l'intérieur des murs de la cité.

Droits :
• Posséder une parcelle commerciale et une parcelle habitable.
• Acheter des esclaves.
• Fonder une Guilde ou une Famille
• Peut posséder jusqu’à un cheval
• Ne peut porter que des bijoux simples. Ne possède pas le droit d’exposer de l’argent ou de l’or sur ses tenues.

Citoyen
Rang réservé aux personnes ayant prouvé leur implication dans la vie du village.

Le rang de citoyen est attribué par le Concilium au moyen d’un vote à la majorité absolue. Le candidat doit respecter les conditions énoncées ci-après :
• Présenter une candidature écrite et motivée et être à minima Habitant.
• Être parrainé par 6 personnes par une signature sur la candidature. La signature d’un Noble, d’un Chevalier ou d’un représentant d'une religion reconnue par la loi compte pour deux.
• Faire parvenir 100 pièces de cuivre au Gouvernement. La somme n’est pas rendue, que la candidature soit acceptée ou refusée, cependant le candidat ne payera que la moitié de la somme lors d'une nouvelle tentative.
• Présenter un certificat de Lettrisme, délivré gratuitement par l’Institution académique ou le Gouvernement.

Droits :
• -10% d’imposition sur toutes les parcelles dont il dispose.
• Siéger au Concilium d’Esperia et briguer les postes politiques interdits aux Habitants.
• Posséder deux commerces et deux habitations.
• Posséder des esclaves.
• Fonder une Guilde ou une Famille.
• Peut posséder jusqu’à trois chevaux personnels.
• Peut porter des bijoux apparents et des vêtements travaillés.
• Peut demander l’achat d’une parcelle agricole selon des modalités définies par la loi.

Noble et Chevalier
Le Noble et le Chevalier sont au sommet du système social esperien et forment la Noblesse. Ils doivent se montrer dignes de leur rang en toute circonstance et participer à la vie de la cité comme des guides. Ils s’investissent pleinement en se posant comme des exceptions, en dehors des conflits partisans.

Le Noble et les Chevalier sont égaux : le mérite de l’un vaut le courage de l’autre. Il n’est pas possible d’être Noble et Chevalier car les deux rangs offrent les mêmes droits et les mêmes devoirs.

Le Noble et le Chevalier disposent d’armoiries attachées à leur nom. Après l’octroi du rang par la voie normale, elles sont approuvées par un acte de Noblesse rédigé par le Bourgmestre. Ce dernier ne peut refuser de le rédiger.

Le rang de Noble est attribué par le Concilium au moyen d’un vote à la majorité absolue. Le candidat doit respecter les conditions énoncées ci-après :
• Présenter une candidature écrite et motivée et être à minima Citoyen.
• Être parrainé par 8 personnes par une signature sur la candidature. La signature d’un Noble, d’un Chevalier ou d’un représentant d'une religion reconnue par la loi compte pour deux.
• Faire parvenir 250 pièces de cuivre au Gouvernement. La somme n’est pas rendue, que la candidature soit acceptée ou refusée, cependant le postulant ne paye que la moitié de la somme lors d'une nouvelle tentative.

Le rang de Chevalier est, quant à lui, attribué par le Bourgmestre. Le candidat doit respecter les conditions énoncées ci-après :
• Être un Citoyen ayant fait preuve d’un courage extrême dans une situation critique ou ayant servi l’Institution militaire avec tant de probité et de déférence qu’il se place comme une exception.
• Obtenir l’approbation des autres Chevaliers à l’unanimité.

Droits du Chevalier et du Noble :
• -20% d’imposition sur l’ensemble de ses biens.
• Siéger au Concilium et briguer les postes politiques interdits aux Habitants et aux Citoyens.
• Sa voix ou sa signature vaut pour deux lors des séances du Concilium ou sur les demandes de rang.
• Posséder jusqu’à quatre habitations et quatre commerces.
• Être appelé Sire ou Noble Dame pour les Nobles et Chevalier pour les Chevaliers et être considéré selon leur rang, avec l’honneur et le respect qui leur est dû. La Garde traitera prioritairement les affaires de diffamation à l’encontre d’un Noble.
• Peut réquisitionner de façon ponctuelle des esclaves ne lui appartenant pas pour des tâches simples.
• Peut posséder des esclaves.
• Fonder une Guilde ou une Famille.
• Peut porter des armes et des armures sans permis.
• Peut porter des dorures ou des vêtements et des bijoux à sa guise.
• Peut posséder autant de chevaux qu’il le souhaite.
• Peut visiter les autres îles de l’Archipel de façon représentative à la demande du Gouvernement et sans occuper les fonctions d’Ambassadeur et d’Emissaire.
• Conclure son nom d’usage par « d’Esperia » et l’accompagner d’armoiries.
• Peut demander la cession gracieuse d’une parcelle agricole selon des modalités définies par la loi.

Article 2 : Révocation des Rangs Sociaux et Suspension des droits
Lorsque qu’un Citoyen, un Noble ou un Chevalier est condamné pour deux crimes lors d’un même procès, les autorités judiciaires peuvent prononcer la confiscation tout ou partie de ses rangs. La suspension est actée par un document authentique co-signé par le Capitaine de la Garde et le Bourgmestre et rompant l’acte de Noblesse du condamné le cas échéant. Le Concilium peut s’opposer à cette décision et le réintégrer au moyen d’un vote à la majorité absolu aux deux tiers.

Si un Citoyen, un Noble ou un Chevalier fait état d’un comportement indigne de son rang, le Concilium peut, sur demande du Bourgmestre ou d’un pair de même rang, se prononcer par un vote à la majorité absolue aux deux tiers sur la révocation définitive du rang.
Article 6 : De l’Incessibilité des Rangs sociaux
Les rangs sociaux ne sont transmissibles d’aucune autre façon que les procédures définies par l’article 1 de la présente loi.

L’article 6 de la Loi Ordinaire relative à l'Imposition, au Foncier et aux Saisies est modifié comme suit :

Motivations : Répondre aux attentes des fermiers qui voudraient se lancer dans ce domaine en liberté.
Article 6 : De la Réglementation agricole :
Les terres agricoles et l’approvisionnement en denrées sont supervisés par l’Institution agricole, régulatrice des pénuries. Cette dernière gère au nom du Gouvernement le domaine terrien esperien.

Fidèlement à leurs droits sociaux garantis par la loi, un Citoyen d'Esperia peut acheter une parcelle agricole tandis qu’un Noble peut en demander l’octroi gracieux. La demande est traitée par le Directeur de l’Institution agricole. Il devra définir la parcelle sur un titre de cession, avec les éventuels services annexes qu’il pourrait proposer.

Les parcelles agricoles sont exemptées d'impôts. Les bâtiments de production sont assujettis à l’impôt comme parcelles commerciales tandis que les réserves le sont comme parcelle d’entrepôt.

Pour information et en annexe, le plan définitif du Codex après ce vote serait le suivant :

Livre 2 : Lois Organiques
1. Loi Organique relative aux Institutions publiques
2. Loi Organique relative au Gouvernement
3. Loi Organique relative à l’Institution militaire
4. Loi Organique relative aux Quartiers et à leur Urbanisme
5. Loi Organique relative aux Rangs sociaux
6. Loi Organique relative à l’Institution judiciaire

Livre 3 : Lois Ordinaires
1. Loi Ordinaire relative à l'Imposition, au Foncier et aux Saisies
2. Loi Ordinaire relative au Port d’Armes et d’Armures
3. Loi Ordinaire relative à la Vie en Communauté
4. Loi Ordinaire relative aux Documents Administratifs, à l’Etat-Civil et à l’Héritage

Re: Concilium du 28 mai

Posté : mar. 1 juin 2021 17:18
par Esterad

Hors RolePlay :

Retirée