Esperia

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Citoyennes, citoyens,


Moi, Praefectis Lucio Aperta dit Renault déclare par ma présente, démissioner de mon poste de Consul de la Justice et de la Sécurité pour les raisons suivantes.

Je refuse de participer a un gouvernement livré au chaos.
Je refuse de travailler pour mon compte seulement.
Je refuse de porter caution des évènements portés sur le gouvernement.



Pour ne pas fuir la réalité mais la restituer, j'ai envoyé le somme de 2 EL au consul de l'économie (dans les coffres) afin de devenir tributaire au poste de Sénateur.

Par la présente je deviens donc Sénateur. Ce qui me permettra de penser avec mes collègues a un nouveau gouvernement.


Votre humble camarade, Renault.

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Falcown comme à son habitude matinale vient voir les nouvelles, quand une affiche attire son attention,voyant la signature officiel il fronce les sourcils en commencant la lecture.Le consul Renault qui démissione!Falc' semble pétrifié,le Gouvernement va de plus en plus mal ainsi donc la Garde est le dernier pilier de la justice en Esperia,Falcown s'en va,perdu dans ses pensées.

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Slight n'était finalement pas trop étonné de cette démission, même si il trouva cela dommage car il avait redonné un semblant de vie à la garde. Que va t'elle devenir desormais ?

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Tartifus ne savait trop que penser de cette soudaine démission. Il avait apprit que l'abbus avait déjà occupé ce poste par le passé et l'avait quitté dans des circonstances obscures. Pourquoi réitérait il cet acte. En tous cas Renault n'allait certainement pas plus se consacrer à la vie religieuse de la cité puisqu'il souhaitait devenir sénateur...
Seul la foi pouvait sauver cette cité sainte en perdition.
Tartifus irait se confier à l'abbus Fabrice avec lequel il s'entendait bien. C'était son ancien maître mais surtout son mentor dans ce monde cruel.

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Dranna, rentrant chez elle, aperçut une pancarte qui ne semblait pas avoir subi les intempéries. Se demandant ce qu'elle faisait là, elle alla la lire.

Elle fut consternée d'apprendre qu'un autre membre du gouvernement s'en allait, mais pas étonnée. Le départ de Kemelvor de son poste de gouverneur en avait ébranlé plus d'un ... Elle continua son chemin, pensive, réfléchissant à quel genre de nouvelles surprise l'attendaient encore ...

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*Marcus voit l'affiche lors d'une ballade avec Elia et lui parle a voix haute

C'est quoi ces propos, le chaos ne regne pas dans le gouvernement, la démission de Kemelvor a certe afflaiblit notre position, mais en rien crée le chaos. Ce lache ose nous quitter pendant cette crise pour ce cacher au sénat avec son argent. C'est une attitude indigne d'un noble d'Espéria. Fuir les difficultés ne les a jamais résolue.

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En passant devant cette affiche, après la tentative de coup d'état, Mata' ressentit un pincement au cœur.

Le gouvernement ne tient désormais plus qu'à un fil et ne survirait peut être pas à une deuxième tentative de force.

C'est l'esprit encore chaud des récents événements qui l'amena à s'arrêter devant et à se plonger dans ses pensées ...

Darion et Edwins, deux frères d'armes qu'il appréciait énormément malgré leurs profonds désaccords sur le rôle de la garde, étaient perdus et détruits par sa faute. Il le savait très bien puisque c'est lui qui avait averti Kemelvor d'un danger imminent.

Sa première "trahison" afin de respecter ses propres principes et sa propre loyauté, il pensait que ce serait plus facile à supporter mais au fond de lui, c'est une épreuve douloureuse.

Dans la cacophonie d'un début de séance, il se souvint de ses frères d'armes restants, qui se sont joint à lui lorsque l'ancien gouverneur cria son nom. Ils fonçaient non pas protéger le Gouvernement mais des vies humaines.
Il regarda ses deux amis abandonner : Darion par la force, Edwins par les mots. Eliadornia a été retrouvée mal en point dans le bastion et quelques gouttes du sang d'Ilesa ont été versées mais dans l'ombre ce sont des torrents de larmes qui sont tombés. Pourtant, peu après, la garde se relevait à nouveau, s'efforçant d'établir une nouvelle hiérarchie, l'avenir toujours aussi peu certain.

En plus de son toit, de son honneur et de ses frères, il avait perdu son sang froid habituel qui avait laissé place à un maelström de sentiments.

Plus de Gouverneur, plus de Premier Consul et plus de Consul de la Justice et de la sécurité.

Une nouvelle ère se profilait à l'horizon. Sans laisser entrevoir ni d'espoir, ni de malheur.
Elle allait arriver, mais la question qui lui taraude désormais l'esprit est : Quand ?


C'est finalement l'appel d'une jeune femme qui le sortit de ses pensées tumultueuses, il pensa une dernière fois à cette terrible soirée et se tourna vers elle, s'efforçant de cacher un immense chagrin derrière un faible sourire.

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Tyren passa devant l'affiche. Il la lut avec attention et ne fut pas très étonné. Il se dit qu'encore une fois il y avait beaucoup de chemin à faire pour que la ville resplendisse... Et lui dans tout cela il sera toujours là pour la protéger, coute que coute.
Il tourna les talons avec l'idée d'aller parler à Renault.