Esperia

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2eo... B'ouais... Pour ce p'tit livre, s'pas trop mal.


Prologue:


Un début difficile
Me voilà bien emmerdé, j'voulais ce bouquin mais...J'sais pas trop par quoi commencer, quoi dire...

Commençons par le commencement, Je suis Tenzo, un nordique parmi tant d'autre, ma vie passé n'a entre peu et pas d'importance, je ne suis qu'un homme dans une ville, un flocon dans un blizzard...

Cessons la modestie, c'est franchement pas amusant, Je suis Tenzo Kemaltar, premier fils de cette dynastie en Esperia, adopté par la douce Ilesa et le bienveillant Kemelvor. Des parents aimants, des parents puissant, pour un fils bien... différent. Connaissez-vous beaucoup de monde qui demande son adoption à deux nobles?
(faut pas que je pose de question à se bouquin, c'est pas lui qui va me répondre (quel con!))
Je ne citerais pas mon passé dans le Nord, il n'a aucun intérêt, tous là-bas me pense mort, et... ce n'est pas plus mal, Espéria m'a libéré du fardeau qu'ils représentaient pour moi. Tous cela est terminé, je peux enfin me concentrer sur des choses plus... importante.
Et puis merde, j'fais ce que je veux, je l'écris pour moi, pour me souvenir, pour laisser une trace pour... Après.

J'étais grand, j'étais fort, j'étais respecté, l'un des meilleur, l'un des plus dangereux, j'ai toujours détesté qu'on m'emmerde. Hélas, le pouvoir n'a pas que du bon....

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Mon ancienne famille:
Je suis né d'un nordique d'un blond étincelant, des yeux... d'un bleu plus glacial que les Mers elles-même.
Quand j'étais petit, j'avais l'impression que cette homme pouvait soulever des montagnes, il avait des bras de la largeur de ma tête, en faite, il était aussi fort que sage, et Arbitrio se rappel ho combien il était sage. Pas sage au sens "t'as été très sage mon petit" mais sage au sens... Comment dire ecrire... Philosofique? C'est comme ça que ça s'écrit? Est-ce bien le mot que je cherche... Peu importe. Il savait énormement de choses, bien plus que moi, je me demande si Arbitrio a la conscience tranquille d'avoir reprit avec lui un homme d'une si grande sagesse, parce que moi, j'étais simplement détruit quand j'ai découvert son corps, le visage paisible... dans son lit... sans vie...

Ma mère... Je n'ai d'elle que ses cheveux... Noir comme le jais, cette petite pierre d'un noir absolut. Je n'ai pas de souvenir d'elle et pour cause... Elle m'a "offert sa vie" comme le disait mon père, elle est morte quand je suis né... D'après lui, c'est le plus beau cadeau qu'elle ait pu me faire... J'aurais préféré la connaitre... Mon père disait que c'était une femme exceptionnelle, magnifique, douce, charmante, aimante... La vérité c'est qu'elle n'est pas morte! C'est que c'est Myyrh! C'est la seule femme que je connaisse qui a toute ces qualités (on verra qui c'est plus tard).

Mon Frère! Ha mon Frère! Elteor, une belle réussite, évidemment premier né, pour des raisons... Logique. Bucheron de métier, le charme de ma mère, la force de mon père, un homme presque parfait, à ceci pret qu'il n'avait pas beaucoup de volonté... Alors que moi, oui. Nous étions toujours ensemble, je le suivais quand il allait travailler, (après tout... J'étais chasseur à cette époque.) Ni lui, ni moi, ne revenions les mains vide, chargé plutot, lui de buches, moi, de proies! En parlant de proie, il en avait trouvé une, une charmante petite nordique absolument adorable tout les trois, nous nous entendions à merveille, aux dernières nouvelles, je devrais être tonton.

C'était mon frère de sang, mais il y en avait un autre, Barboto, mon plus fidèle allié (bon... après mon arc quand même), il a toujours été là pour moi, et inversement d'ailleurs, il me connait plus que par coeur. Mon fournisseur de l'époque préféré en matière de flèches et autres bricoles de bois.

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Le début des emmerdes:

Avec le recul, je me rend compte de deux choses, euh... surement plus.
La première... Je n'ai jamais connus autant de malheur que depuis que je suis en Esperia...
La deuxième...Je n'ai jamais connus autant de joie que depuis que je suis en Esperia...
Mon changement m'aurait il aidé...? Y'a des chances.
Je n'ai pas toujours étais tel qu'on me connait aujourd'hui. En dehors de mon visage, de mon éternel sourire, tout est différent.
L'arrogance... Un... détail, que j'ai eu raison de laisser au Nord... Pourtant avec le recul c'est avant tout à mon arrogance que je doit tout ici... Mes amis, Myyrh, mon enfant...
C'est avant tout pour toi, garçon ou fille, né de la plus belle femme, douce et gentille, et d'un homme, de moi, que j'écris se petit journal, que tu sache qu'on peut arriver à devenir qui on veut, si on le veut vraiment.

Il paraitrait que mon départ "précipité" de mon petit village à fait son effet...
Cette saloperie de piège...
Plus clairement. Il y avait une légende par chez nous, depuis une semaine avant mon "départ", une bête rôdait aux alentours de notre petit foyer. Le tavernier m'avait dit que si quelqu'un pouvait en finir avec cette chose, une belle récompense pourrait être à la clé. Une belle histoire dirait "n'écoutant que son courage, notre vaillant héro..." Mais la vérité est tout autre.
N'écoutant que son arrogance, et sa soif de renommé le poussa à la faute... Romançons un peu la chose... rendons la... épique.

J'étais là, mon arc à la main, les douces plumes de ma flèche entre mes doigts tiraillés par l’excitation d'enfin rencontrer cette chose qui terrorisait tant les simples d'esprit, une créature tout droit sortit des entrailles de la terre selon certains, assez forte pour broyer les troncs centenaires pour d'autre. J'étais sur le terrain de chasse que ce monstre m'avait volé, le dernier crime qu'elle aurait put commettre, sa vie, ne tenant qu'à la corde de mon arc...

J'étais là, elle.... non, quel idiot, moi, Tenzo, croire à un compte pour enfant pour qu'ils ne s’éloignent pas trop... Le tavernier avait bien réussit son coup, il devait être en train de rire avec les ivrognes qui, eux savaient qu'il n'y avait jamais eu de "bête"...

Soudain, un bruit dans les buissons, je me retourne, prêt à tirer... Trop tard... Je n'oublierais jamais cette douleur... Cette odeur... Ce vide noir, froid...
Le froid, c'est bien la chose qui m'interpela... Oui, autour de mes poignets... de mes chevilles...
"TOUTES VOILES DEHORS!!!!! DIRECTION ESPERIA !!!!"
Qu'il gueulait l'autre... La suite... je la conterais plus tard.