L'air du vent

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Cet écrit a été rédigé par Sylnor Solodinn et se trouve sur la nouvelle Esperia.

Une ode est inscrite sur le papier de chanvre blanc cassé, légèrement gaufré, d'une écriture ronde.

Ô, feuille légère couverte d'or liquide
L'oie pose doucement la connaissance avide
Avide d'encre, de papier, d'auteur placide
Enferme la science d'une plume qui trépide
Et se hâte, usant de sable six muids.


N'est pas en reste la transmission orale
Afin de faire parvenir la morale,
Diffuser cette mélodie, cette chorale,
L'hymne de la connaissance, ce grand bal
Dansant qui nous diffère de l'animal.


Tournent les mots, menant le cotillon
Pulse sous ma peau l'encre vermillon
Cinabre perlant au son du carillon,
Au tintement des fers qui entraveront
Les esclaves qui vers l'archipel s'en iront.


Ignorance noire comme rémige de vanneau
Ignorance noire, vaincras-tu de nouveau ?
La flamme claire du vrai illumine le faux,
L'obscurité, dans un sombre caveau,
L'obscure idée est une ombre au tableau.


Le tableau du savoir, d'un pinceau fin
Est coloré, tout barbouillé de brun,
De jaune ou de bleu, badigeon d'alun
L'art n'est pas le savoir, mais le moyen
De transmettre celui-ci au plus loin.


Mais que font les gardes désagréables ?
Impunis les crimes, bande d'irresponsables
Ne voient-ils pas le bandit responsable ?
Loin de tout ceci, le noble impeccable
Rêve d'or derrière son sourire affable.


Et les braves gens riront joyeusement,
Sur un air de savoir danseront gaiement
La douce mazurka du clairvoyant
Ce bel envoi mélodieux en trois temps
Portant la paix merveilleuse : l'air du vent.