Archipel des Trombes

De Wiki'speria
Révision datée du 26 février 2022 à 09:30 par Wajebro (discussion | contributions) (ajout ref aux échassiers)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à : navigation, rechercher
Archipel des Trombes
Nation Royaume Central
Gentilé Trombier(ère)
Villes
 


Politique

L’archipel des Trombes, parfois raccourci à "Les Trombes", n’a jamais été politiquement significative en dehors des quelques éléments comme l’exploitation des gisements de grenat et la tentative de construction d’Antagone. Depuis l’instauration de l’Empire Central auquel il fut presque immédiatement rattaché, l’archipel fut administré par les autorités supervisant les Marches sans discontinuer. Les officiers et fonctionnaires envoyés à Mont-aux-mouettes pour administrer les îles n’ont presque jamais été originaires de l’île et sont notoirement corrompus. Mont-aux-mouettes abrite aussi un garantier de commerce République marchande de Caroggia mais dont la tâche est seulement de s’assurer que les phares sont entretenus et que leurs gardiens soient payés.

Événements récents

Durant la Guerre des Marches, l’archipel a vu de nombreux réfugiés adaarions arriver par embarcation depuis Pikkuveli. Certains sont restés et d’autres ont poursuivi leur fuite.

Sécurité

L’archipel est traditionnellement un lieu sûr où les bandits sont rares et où ceux qui existent sont rarement très agressifs à cause de la pauvreté des habitants. La forme de criminalité la plus sérieuse sont les échoueurs qui éteignent les feux des phares lors des tempêtes pour forcer les navires proches des côtes à s’échouer dans le but de piller la cargaison qui survit au naufrage. En dehors des plus gros villages où l’on peut trouver des gardes mal équipés, la sécurité est souvent assurée à l’aide de gourdins, de frondes, de couteaux, d’outils ou d’arcs possédés par les habitants eux-mêmes.

Géographie et climat

L’archipel se compose de quatre grandes îles et de divers petits îlots rocheux et inhabités. Les quatre îles sont du sud au nord: Linande, Grenate, Eiquème et Rabeline.

Les Trombes sont connues pour leur climat froid et humide. Les rares jours chauds sont limités à Thermidor et les îles se couvrent de neige et de plaques de glace durant la Nivôse. Le brouillard y est très courant tout comme les pluies qui varient entre les tempêtes, les averses et la simple bruine.

Linande est une large île au sud de l’archipel composée d’un paysage de collines herbeuses et rocailleuses. On peut y trouver quelques forêts de pins et de petits ruisseaux. Elle est de loin la plus hospitalière des îles des Trombes mais reste une terre stérile.
Grenate est une île similaire à Linande mais sa partie orientale est marécageuse. En son centre, les carrières de grenat abandonnées se sont affaissées et ont créé des lacs artificiels intérieurs.
Eiquème est une petite île située sur un plateau. Son paysage rocailleux a cependant été dompté et façonné par les habitants de l’ermitage d’Eiquème et de ses dépendances.
Rabeline est une île rocailleuse et dangereusement entourée de récifs.

Lieux d’intérêts

  • Les phares: on peut trouver des phares isolés sur tout le pourtour ouest et sud de l’archipel. Ils furent bâtis à des époques différentes du temps du Thème de Zaraga et ensuite après la fondation d’Uuroggia. Certains sont aujourd’hui payés par des marchands d’Uuroggia. La plupart sont approvisionnés par la Guilde des échassiers.
  • La forteresse abandonnée d’Antagone: construite selon le même modèle qu’Indubal sur le flanc occidental de l’île de Linande, cette forteresse titanesque mais complètement inachevée devait offrir le contrôle impérial sur toutes les mers et ouvrir une nouvelle grande porte d’entrée vers les Maahvitts. Son chantier, entamé en 277, fut véritablement maudit. Le premier problème fut les récifs qui rendaient très difficile l’approvisionnement et, de l’avis des critiques du projet (qui se voyaient intimer le silence par les fidèles de l’empereur), brisaient l’intérêt même d’un tel port militaire. L’incessante pluie causait des épidémies parmi les ouvriers et ruinait le matériel. L’approvisionnement était presque impossible et des rixes rompaient tout esprit de solidarité au sein des travailleurs et même des architectes. L’une des anecdotes les plus frappantes de ceci fut la tentative d’un ingénieur d’assassiner un architecte qui tentait de retourner à la Capitale en faisant s’écrouler une poulie du port sur un navire, causant la mort de l’architecte, de l’équipage du navire et de l’ingénieur lui-même, pris au piège dans une corde de la poulie et broyé par le mouvement. Le chantier fut finalement abandonné et Antagone devint le symbole le plus absolu de la folie des grandeurs de l’Empire Central ainsi qu’un lieu de légende.

Ressources naturelles

Sol

  • Roche volcaniques: les îles de l’archipel possèdent diverses roches volcaniques.
  • Grenat (épuisé): l’île de Grenate possédait de très riches gisements de grenats. Ceux-ci furent très largement exploités sous contrôle direct impérial puis royal jusqu’à leur épuisement en 378.

Faune

Flore

  • Pin maritime: le pin maritime est l’arbre emblématique de l’île.
  • Peupliers: les peupliers sont limités aux îles de Linande et Grenate mais y sont exploités pour fournir du bois de construction pour les navires.



Modes de déplacement

Il n’existe pas de route dans l’archipel autre que des chemins de terre battue. On s’y déplace à pied ou à l’aide d’une mule ou d’un âne. Toute autre déplacement se fait en petite embarcation à cause des récifs et seuls de rares navires s’arrêtent là. Dans les endroits les plus marécageux de l’archipel comme la partie occidentale de l’île de Grenate, il est possible de se déplacer avec des échasses, bien que l’exercice nécessite une certaine pratique.

Économie

Les Trombes sont une région très pauvre. La majorité de la population est ainsi occupée par la pêche en haute mer ou sur les rives comme c’est le cas pour les échassiers, la collecte et l’élevage de fruits de mer, la récolte de sel marin, l’élevage de moutons, de canards ou de cochons, l’apiculture et l’exploitation du bois. Les activités minières sont très faibles à cause de la pauvreté du sol depuis l’épuisement des gisements de grenat mais certains fous tentent parfois encore d’en trouver. L’agriculture est presque absente en dehors de petits jardins d’herbes et potagers. L’artisanat local est sommaire et principalement dédié à l’utilisation locale. On y fabrique notamment de petits vêtements en laine, de l’huile de poisson, des bougies, de la cire et de l’hydromel. Mont-aux-mouettes abrite également de bons fabricants d’embarcations mais dont le travail ne dépasse jamais le petit navire à voile unique.

Commercialement, les habitants des Trombes marchandentt fréquemment par cabotage avec les localités des côtes de la Kivie (Pikkuveli), des Marches (Issière) et de l’Aon (La Moussue et Franc-port). Ils y vendent surtout du poisson, des canards et autres oiseaux, de la laine, des moutons et porcs, de l’huile de poisson, de sel, des fruits de mer, de la petite bijouterie en coquillages et des produits de l’apiculture. Alternativement, ils y vendent parfois des produits de l’artisanat de l’ermitage d’Eiquem-le-moutier (cidre, parchemins, vélins, livres). Ils importent un peu de tout avec leurs maigres moyens.

Les Trombes ont également un rôle mineur dans la contrebande et la piraterie. Ainsi le petit port contrebandier de Baie-aux-canards permet à des pirates (y compris des franc-marins et écumeurs) et contrebandiers de se ravitailler. Bien qu’il s’agisse d’un point de passage de la contrebande ocolidienne, il est de loin le plus pauvre, le moins apprécié et le plus risqué de tous. Ainsi, la contrebande qui y passe est surtout composée d’Adaarions, de Zarègues et de capitalins. Quant à la piraterie, il s’agit surtout d’échoueurs.

Population

Les Trombes sont principalement peuplées de capitalins mais on peut aussi y trouver des minorités adaarionnes, Eyjarskas et canatanaises. Certains noms peuvent aussi venir d’un peu partout, notamment de caroggians ou de vaahvas. Il est traditionnel de dire des habitants qu’”ils ont eu le malheur d’être né là ou que la mer les y a jetés” car beaucoup de locaux sont des descendants de marins survivants d’un naufrage et n’ayant pas pu ou voulu repartir.

Situation qadjaride

Aucun clan de la diaspora qadjaride ne passe par l’archipel des Trombes et aucun ne s’est établi là. Les rares individus d’origine qadjaride à échouer sur l’une des îles de l’archipel s’y sont intégrés ou sont partis de la même manière que les autres marins échoués là.

Villes et villages

L’Archipel est très peu habité et ne compte qu’une bourgade et de petits villages.

Villes

  • Mont-aux-mouettes: petite ville situé sur le flanc sud-est de l’île de Linande. Mont-aux-mouettes est un petit port et le chef-lieu de la province.

Villages

  • Foromine: petit village du centre de l’île de Grenate entourant un ancien fortin capitalin en ruine.
  • Haute-falaise: village de l’ouest de l’île de Linande situé en haut d’une falaise. Il abrite la seule mine de l’archipel.
  • Mague: village du centre de l’île de Linande. Point de passage entre les villages et bourgs de l’île.
  • Nanton: village du nord-est de l’île de Linande situé dans une petite vallée. Plus prospère que les autres villages de l’île, on y fait pousser des légumes.
  • Porempreur: petit village côtier situé au sud de l’île de Grenate.

Autres

  • Ermitage d’Eiquem-le-moutier: ermitage entouré d’un village et situé sur l’île d’Eiquème.
  • Baie-aux-canards: port pauvre de contrebande situé sur l’île de Rabeline. Son existence est plus ou moins secrète et ses dirigeants ont l’habitude de verser des pots de vin aux autorités de Mont-aux-mouettes pour les laisser en paix.

Culture

Les habitants des Trombes suivent les traditions culturelles capitalines.

Traditions spécifiques

  • Grands feux: chaque année au début de la Nivôse, les habitants se rassemblent sur les plages et allument des feux de joie bénis par les moines locaux, mangent et boivent simplement. La fête sert à honorer les morts dans les naufrages, les pêcheurs locaux morts en mer et toute autre âme perdue dans les eaux proches des Trombes. Les locaux font la fête toute la nuit et dorment là. Au lendemain, les personnes endeuillées d’un mort en mer se passent la cendre des feux sur le visage en guise de souvenir.

Religion

L’Archipel des Trombes suit le culte d’Arbitrio de rite monachiste. On peut trouver un monastère à Mont-aux-mouettes et Porempreur et un ermitage à Eiquem-le-moutier. Les autres villages possèdent seulement une petite maison de charité.

Gastronomie et biens typiques

Boissons

  • Cidre du moutier: un cidre produit par les moines et habitants d’Eiquem-le-moutier.
  • Hydromel: les habitants des îles pratiquent l’apiculture et une partie du miel est utilisé pour produire de l’hydromel.

Plats

  • Bouillure: la bouillure est un plat de poisson bouillie avec des légumes et éventuellement du beurre, de la crème ou de l’alcool.
  • Grillade de crabes: petit plat traditionnel, la grillade de crabe consiste à faire griller un crabe entier sur une petite grille et à le manger sans assaisonnement.
  • Raton laveur braisé : les ratons laveurs se baladent souvent librement dans les villages ; mais cette présence est vue d'un mauvais œil par nombre de marchands qui luttent contre le vol de ces bestioles. Leur chair est souvent consommée, braisée avec des baies de genièvre. Le plat s'est depuis longtemps exporté vers les Marches et les deux régions se disputent parfois son origine.

Produits

  • Huile de poisson: produit typique de la région, les pêcheurs trombiers sont passés maîtres dans l’art de produire ces huiles à l’aide des différents poissons ramenés du large.