Clan du Rat

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Le clan du Rat est un clan sédentaire chorikave de la Diaspora qadjaride.

Histoire

Le clan du Rat s'établit à Iona dès la première diaspora qadjaride. Il est fortement lié à la ville. Celle ci constituait du temps de l'Empire qadjaride l'un de ses points les plus stratégiques. L'histoire antique du clan et ses nombreuses mutations au cours des derniers siècles ont été oubliées de tous. Il ne reste que l’idée d’une présence résiduelle qadjaride au sein de la cité, dont les membres du clan du Rat font partie avec les qadjarides d'autres clans tout aussi mineurs.

Aujourd'hui, le clan est un des petits vassaux de la pègre et l’un des nombreux moyens d’écoulement de la contrebande ocolidienne sur le continent, notamment via le réseau de commerce qadjaride.

Territoire

Le clan du Rat est cantonné dans des baraquements formant une petite enclave au sein du quartier de Marvalat. Il s’agit de bâtisses à la structure globalement délabrée mais dont les décorations apportent une atmosphère d’accueil et de convivialité . Dans la cour interne de l’enclave, les qadjarides organisent des foires ainsi que des spectacles. On y retrouve aussi une petite auberge populaire pour ses prix abordables.

Situation actuelle

Le clan vit au jour le jour selon les anicroches et les péripéties liées à ses activités. La Campagne de Medava ainsi que la Guerre des mers du sud ont rendu les milieux contrebandiers instables et le clan en a plutôt tiré profit. Les bénéfices ont été utilisés pour améliorer la petite auberge ainsi qu’augmenter le nombre de foires organisées. Le clan s’élève en pourvoyeur de festivités, rares au sein de la cité. Celles-ci sont généralement appréciées des marins de passage et des milieux populaires.

Taille

Le clan du Rat n’est qu’un résidu de présence qadjaride au sein de la cité d’Iona. Il est à dimension familiale avec un total de 63 membres. Il existe d'autres clans de tailles comparables dans les murs de la ville.

Politique

A l’échelle de la cité, le clan du Rat n’est rien d’autre qu’une bande de petite envergure parmi tant d’autres. Il est à la solde du chef de la pègre et garantier de commerce Quentyn Iertefroy, qui garantit en partie son existence. En effet, les autorités caroggiannes de la Préture coloniale sont réputées hostiles à la présence qadjarides dans la cité sans qu'elles n'agissent contre. La participation du clan au milieu criminel est cependant assez diluée au profit de sa façade de pourvoyeur de loisirs qui lui attire quelques sympathies populaires. Il n’a aucune réelle influence sur le milieu.

Le T’rin

Le clan est géré par un triumvirat composé par le Rais, le Telesmbod et le Chabbod. Les parties siégent de manière équivalente même si chacune dispose de missions spécifiques. Le Rais est la figure des affaires ainsi que le principal contact du clan avec la pègre, on le dit proche de Galieno de Guevrac. Le Telesmbod gère les festivités folkloriques, les relations avec les fois arbitrées et la foi interne au clan. Enfin, le Chabbod maintient la discipline et la sécurité.

Les membres du T’rin sont des individus âgés, choisis pour leur connaissance des particularités de la politique ionianne, leurs capacités et la sympathie que les membres du Clan leur portent.

Économie et activités

Le clan du Rat prospère principalement grâce à l’organisation de festivités et de services depuis son enclave dans le Marvalat mais aussi à travers toute la ville et en particulier dans le quartier du port. Il s'agit de l'un des rares centres de culture et de loisirs d’Iona. Le clan compte quelques entremetteurs traînant autour des festivités pour se faire un carnet d’adresse ou se renseigner. En fait, on y trouve surtout des danseurs, des cuisiniers, des comédiens, des cracheurs de feu mais aussi des activités de proxénétisme sans état d'âme ce qui a déjà attiré les foudres des phalangistes de l'Abbaye d'Iona. Le clan organise des foires au sein de la ville mais rarement ailleurs que dans le Marvalat et le quartier du port, par exemple lors des marchés de la Marea et de la Cridada.

La pègre est le second domaine d'activité du clan le plus important. Il concerne pour les qadjarides du clan le déversement des marchandises en provenance de la contrebande ocolidienne vers les villes intérieures du continent par le biais du réseau commercial qadjaride le plus souvent depuis Cossaverdos. Grâce aux pots-de-vin déversés à Galieno de Guevrac, le Capitaine du port, le clan peut jouir d'une certaine tranquillité. Les produits issus de l'Archipel Ocolidien sont assez prisés au sein du Dromovelto. Enfin, quelques mercenaires du clan officient comme gros bras auprès des chefs locaux de la pègre. Il arrive que ces mercenaires s'associent pour organiser la traque, la capture ou la disparition des esclaves en fuite et des petites frappes ayant brusqué de plus gros poissons.

Culture

Le clan est de culture chorikave. L’accueil est toujours jovial et incite presque à la débauche. L’ascétisme qu'on connait aux chorikaves a largement été remplacé par des mœurs plus libres voire scabreuses à la mode capitaline.

Religion

Le clan suit le culte qadjaride de manière d'une manière déviante au niveau des funérailles et adopte quelques rites du phalangisme. À des fins d'intégration, les bains communs deviennent parfois des ablutions sacrées communautaires et la charité est souvent mise en avant au sein du clan.

Les qadjarides du clan ont pris pour habitude de manger du poisson, ils n'excluent que le saumon de leur régime alimentaire. Ils ne peuvent pratiquer les funérailles qadjarides et se sont donc tournés vers l'inhumation depuis plusieurs générations.

Relations

Le clan du Rat est largement engloutit au sein de la criminalité en tant que vassal et ne jouit d'aucune relations particulières à Iona en dehors de Quentin Iertefroy à qui il demeure fidèle et de Galieno de Guevrac qui se laisse graisser la patte. L'aumônier Miquel Campoma est un des clients récurrents lors des festivités du clan.

Le clan collabore avec plusieurs petits clans nomades de la région de Galdyr. Il arrive qu'ils se rencontrent à Cossaverdos pour y organiser l'écoulement des marchandises de la contrebande ocolidienne.

Réputation

Au sein d’Iona, le clan dispose d’une réputation variable. Dans les milieux populaires, on l'apprécie car il est l'un des rares organisateurs de fêtes et pour son côté "bonne pâte", mais les qadjarides n'en sont pas pour autant dispensés d'importantes discriminations qui les ciblent régulièrement. Cette hostilité est surtout le fait des colons caroggians. Ann Ovlaggenau a déjà dédié plusieurs de ses sermons à l'influence néfaste du clan sur la ville : elle a dénoncé la dépravation des qadjarides.

Au sein de la Diaspora qadjaride, le clan est connu pour ses mauvais traitements à l'égard des nabkar et des qadjarides marqués par le Hlassem. Une croyance répandue - et avérée - veut que le clan pratique systématiquement la mise en esclavage de ces qadjarides. Leur pratique différente des funérailles noircit également leur réputation. Et, surtout, leur lien avec Iona et leur pratique active de l'esclavage et du proxénétisme en fait un clan mépriser en dehors des simples relations de commerce Les dygar ne sont tolérés qu'au prix de nombreux efforts. Les Rats sont à l'image de leur cité et les clans extérieurs peinent à les comprendre