Confédération zarègue

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La Confédération zarègue est une association politique et économique de tribus zaraganes de l’ouest, du sud et de l’est de la Zaraga.

Histoire

La Confédération zarègue trouve ses origines dans la lutte contre l’occupant capitalin de la Zaraga après la Campagne de Zaraga et pendant les Guerres de reconquête vaahvas. Des tribus zaraganes désireuses de s’opposer au Thème de Zaraga s’unirent en une coalition capable de se dresser périodiquement contre la Légion impériale mais elles furent défaites et matées dans le sang. De plus, les tribus qui constituaient alors la confédération furent l’objet de techniques de subjugation culturelle avancées établies lors du Synode septentrional et furent capitalinisées. L’ensemble des zaragans sont dès cette époque durablement marqués par le siècle de colonisation capitaline.

La Confédération zarègue s’est surtout développée par la suite, dès la moitié du quatrième siècle après la fin des Guerres de reconquête vaahvas en opposition à la domination des tribus sigurites de Baenum Sigur sur la Zaraga, des conquérants d’origine vahnamate. Avec le retour de la totalité des Maahvitts entre les mains des Tribus Vaahvas, la plupart des zaragans pro-Empire Central, des convertis ou des métisses sont contraints de fuir la Prise de Septentrion et la conquête des territoires impériaux. Si une partie s’exilent hors des Maahvitts avec les colons capitalins et deviendront les nordaches, d’autres préfèrent demeurer dans la Zaraga en rejoignant la Confédération zarègue qui est alors une des seules forces capables de résister aux exigeances des sigurites et de leur tenir tête.

Au cours du cinquième siècle, la Confédération zarègue noue des liens commerciaux avec la Nation Adaarionne et le Royaume d’Eyjarfolk et même jusque dans les Marches et l’Archipel des Trombes. En effet, les zarègues, qui se distinguent par leur neutralité lors des conflits qui animent les Maahvitts comme la Mikillsjostrid et qui ne participent que peu aux raids sur les Marches ou aux Veturstrid sur le Royaume d’Eyjarfolk s’y font plutôt connaître comme des marchands respectables, tolérants et diplomates, contrairement au reste des vaahvas. Cette distinction est aussi rendue possible par l’établissement de plusieurs ports très modestes mais populaires dans le sud-ouest de la Zaraga qui permettent dès lors aux zarègues de pratiquer le cabotage vers Uuroggia, Rosanhamn ou les côtes de la Kivie. En parallèle de ce développement, les tribus sigurites de Baenum Sigur continuent de harceler la Confédération qui s'unit parfois pour leur résister.

Situation actuelle

La Confédération zarègue entretient des relations houleuses avec les tribus sigurites de Baenum Sigur. Les tribus zarègues et sigurites se livrent une lutte d’influence permanente dans la Zaraga et tentent notamment de rallier les tribus zaraganes à leur cause, et cette conflictualité prend bien souvent la forme de querelles violentes et de petites guerres tribales.

Lors de la récente Guerre des Marches, la Confédération zarègue a combattu aux côtés des Tribus vaahvas mais aussi du Royaume Central et de la Nation Adaarionne.

Pendant l’Affaire des trois Vanimirs, la Confédération zarègue a maintenu ses ports ouverts aux marchands eyjarskas contrairement à l’ensemble des ports vaahvas ainsi qu’Uuroggia, et ce en dépit du pillage du Temple de Sinine par des Sjorovares.

Institutions

La Confédération zarègue ne possède aucune forme de gouvernement. Elle fonctionne par le biais de conseils tribaux coutumiers qui réunissent les chefs des différentes tribus, lesquels sont généralement choisis pour leur richesse et leur influence.

La Confédération zarègue est composée des tribus de culture zarègue et de tribus zaraganes alliées ou asservies.

Activités

La Confédération a une activité économique mineure au regard des grandes nations du continent, mais très importante pour la région de la Zaraga et fortement connectée à l’Alkupera en Nation Adaarionne et au Royaume d’Eyjarfolk en particulier à Rosanhamn.

Les ports de la Confédération zarègue au sud-ouest du Vahnamaa constituent une alternative pour les marchands eyjarskas voire caroggians et capitalins lorsque les quais d’Uuroggia sont paralysés comme au cours de la Mikillsjostrid ou lors du Siège d’Uuroggia de 516. Les zarègues sont des marchands invétérés et certains (généralement ceux qui sont le mieux installés dans ces ports) sont particulièrement riches et influents dans la Zaraga et jusqu’à Rosanhamn. Un très grand nombre de zarègues sont des escabotes, c’est-à-dire des marins nordiques particulièrement capitalinisés qui s’engagent au service de contrebandiers divers ou même d’équipages de Sjorovares, et qui se distinguent des autres marins vaahvas généralement bien moins expérimentés.

Les zarègues sont ainsi capables de relier les ports adaarions de Keltorni ou de Portaki, les ports eyjarskas comme Rosanhamn (et depuis là jusqu’à Vindurskjoll) et le port capitalin de Baie-aux-canards. De même, les zarègues sont capables de relier par voie terrestre les villes et les villages de l’Alkupera et de la Kivie (sous la surveillance des rajavartis) et des Marches (sous la surveillance de la Légion Royale). La Confédération zarègue est généralement liée à la contrebande de ces régions. Elle dispose aussi de contacts communs avec le réseau commercial qadjaride des asentanis dans le sud de l’Alkupera.

Pour se défendre dans ses querelles contre les tribus locales et notamment sigurites, la Confédération emploie des mercenaires de tous horizons : il peut s’agir de vaahvas zaragans ou étrangers (essentiellement vahnamates), d’uuroggians arbitrés et caroggians ou non comme Mireia Sacanis et encore d’eyjarskas (dont des Sjorovares), d’adaarions et de capitalins. Bien sûr, les combattants zarègues eux-même participent beaucoup à ces guerres tribales mais ils ne représentent qu’un faible nombre des forces de la Confédération. Enfin, la Nation Adaarionne a obtenu que la Flotte Adaarionne ait le droit inconditionnel d’accoster dans les ports de la Confédération, un droit qu’elle a très peu pratiqué depuis son retrait d’Uuroggia et difficile à mettre en oeuvre car les quais zarègues ne peuvent accueillir que des petits navires.

Les villageois zarègues pratiquent aussi l’agriculture, l’élevage et toutes sortes d’artisanats qui ne nécessitent pas de techniques trop avancées. Ils disposent même de petits chantiers navals capables de produire des escabotes.

Culture

Les zarègues sont avant tout des zaragans. Ils sont avec les uuroggians de longue date les vaahvas les plus capitalinisés de l’ensemble des Maahvitts et ont subi de plein fouet l’influence de l’Empire Central, du Monastère Adaarion, de l’Ordre Phalangiste et du Royaume d’Eyjarfolk pendant la Campagne de Zaraga et le siècle d’occupation et de colonisation qui a suivi. Les zarègues, qui ne se sont jamais considérés comme des capitalins, se sont toutefois toujours distingués des autres tribus zaraganes ou des tribus sigurites par leur métissage culturel avancé et leurs étroites relations avec des arbitrés et des étrangers. Ils revendiquent leur souveraineté politique dans la Zaraga et n’ont jamais prêté allégeance aux sigurites (ou alors, partiellement et à l’occasion de défaites provisoires) même après qu’Orvar ne leur ait cédé Baenum Sigur.

Réputation

Les zarègues sont appréciés parmi les Tribus vaahvas selon leur fortune, leur influence et leur puissance concrète. De manière générale, ils n’ont pas une bonne réputation auprès des kinemaers, des kylmates ou des vahnamates qui les voient comme des agents des états arbitrés, un constat rendu évident avec la participation des zarègues à la Guerre des Marches aux côtés des adaarions. Ils sont notoirement détestés et répudiés par les tribus sigurites qui leur mènent une guerre ouverte.

En dehors des Maahvitts, les zarègues sont relativement appréciés dans le Royaume d’Eyjarfolk lorsqu’on ne les méprend pas pour de simples vaahvas. Ils y ont une réputation de marchands coopératifs et de personnes tolérantes et respectueuses. Leur présence dans l’Alkupera suscite des réactions beaucoup plus nuancées. Les adaarions les considèrent avec une grande prudence et souvent beaucoup de mépris à moins d’être régulièrement directement à leur contact. Le mouvement kantaisäiste est réputé défavorable aux zarègues et Ossian Kiirehtia, le johtaja de Svarstak est connu pour les haïr.