Culte des Déesses des Sept Mers

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WORK IN PROGRESS

Ceci est une synthèse, trouvez des articles plus détaillés ici: Culte des Sept Mers.


Préambule

WORK IN PROGRESS.
Contrairement aux grandes différences entre les vaahvas, tout se qui concerne l'aspect religieux du culte est commun à tous. Ceci a été permis grâce aux Temple des Sept.
Les vaahvas sont très fiers d’avoir leur propre religion et de pouvoir vivre selon les traditions qui en découlent.


La genèse


Aux origines, bien avant nos naissances, bien avant le temps de nos déesses, le monde était peuplé par ceux que l’on nommait les Lohikarmes. Ceux-là étaient des mondes en eux-mêmes, si gigantesques que nos yeux ne pourraient embrasser ne fut-ce que leurs pieds. Si grands que chaque être d’alors vivait dans les replis de leur peau. Ils ne marchaient sur rien mais évoluaient entre les astres sans terres à fouler ou ventre à remplir, sans ennemis à combattre ou froid qui leur mordait la peau. Ils étaient parfaits et étaient bienheureux d’offrir la vie à ce qui les entourait. La paix était l’unique réalité et les choses étaient bonnes.


Les Lohikarmes formaient alors une grande tribu, si grande et prospère qu’on ne pouvait la dénombrer. Il y avait Egenhi le dormeur, dont on ne voyait que le dos pointu. Tyshar le généreux, qui aimait voir ses hôtes jouer sur son beau ventre. Demhyr le chanteur, dont tous entendaient la belle voix, jamais trop forte, jamais trop légère. Zon le lumineux, qui aimait éclairer ses frères par sa lumière et les englober de sa chaleur. Lees qui revêtait toujours une peau semblable à mille pièces d'argent. Tunglio le rêveur, qui n’aimait rien moins qu’écouter la belle voix de Demhyr. Kiivas et Mytteja les cadets, qui n’aimaient rien sinon la compagnie des autres. Brannsinne le flamboyant, qui accomplissaient mille choses pour divertir ceux qu’ils aimaient et gagner leur amour. Et enfin… Maahvitt le grand, qui était le plus fantastique d’entre eux.


Et comme toute tribu, vint un jour où des ventres des Lohikarmes naquirent des enfants. Et ces enfants-là étaient les plus merveilleux qu’un parent puisse imaginer. Légères et belles, élégantes et puissantes, intelligentes et agiles, elles étaient parfaites et firent la fierté de tous les Lohikarmes. Chacun en eut et les éduquèrent à leur façon. Tous sauf Brannsinne qui fit le choix de n'avoir aucun enfant. A l'inverse de Maahvitt. Celui-là, grand il le fut aussi dans sa fertilité. Il donna naissance aux sept plus merveilleuses des filles des Lohikarmes.


Vitjassa, ainée et solennelle. Vitjassa était la première des filles des Lohikarmes et prit ce rôle avec le plus grand sérieux. Conversant davantage avec les Lohikarmes qu’avec ses semblables, elle entreprit d’être un exemple vivant pour toute sa génération. Il est dit que par son sens du devoir, pas un sourire et pas une larme ne perturbait son visage. Kalafiskur, douce et généreuse. Kalafiskur fut dés ses premiers jours une fille passionnée par les plus jeunes et plus faibles. Constamment aux côtés de son ainée Vitjassa, elle aida les Lohikarmes à élever leurs plus jeunes enfants. Aucun plaisir, aucune distraction ne lui apportait plus de joie que la gratitude d’une créature affamée enfin nourrie. Sinine, belle et aimante, aimait par dessus tout enlacer ses semblables et réconforter ces derniers quand le sort n'était pas en leur faveur. Elle passait son temps à raviver la joie dans les cœurs des êtres qui parcouraient les Lohikarmes. Huiskutta, bruyante et forte. Huiskutta naquit dans un hurlement qui fit s’interrompre le chant de Demhyr et réveilla Egenhi. Elle était tout le temps virevoltante dans les astres, dansant et parcourant le monde avec fougue. Raakavann, mystérieuse et créative. Raakavann était passionnée dés son plus jeune âge par la nouveauté et les choses de la vie. De ses doigts elle aimait adoucir les peaux, et changer la moindre goutte d'eau, en rivière ruisselante sur les corps des Lohikarmes. Lugnaròa, calme et prudente semblait quand à elle d'une grande timidité, qui masquait un esprit futé et toujours à l'affut. Tous l'écoutaient avec attention, car chacune de ses parole à leurs oreilles les plongeait dans une sérénité innommable. Svartsjo, joyeuse et rieuse. Celle-ci était la préférée de Maahvitt. Il ne se passait pas un jour sans qu’elle ne joue sous ses yeux et ne chevauche ses larges épaules. Son rire était une musique dont on disait qu’elle fit vibrer les lèvres froides de Vitjassa.


Brannsinne qui n’avait lui pas voulu donner naissance à des déesses. Souhaitait de son côté, continuer à chercher à amuser ses pairs et leurs enfants. Ses tours et accomplissements amusaient grandement les petites mais à la fin du jour, les Lohikarmes préféraient la compagnie de leurs filles.


Brannsinne commença à éprouver de la peine, persuadé qu'il régressait à mesure que les autres Lohikarmes délaissèrent ses tours pour passer du temps avec les déesses. Brannsinne fut le premier Lohikarmes à éprouver la colère. Une colère telle qu'il semblait non pas baigner en son sein, mais s'y noyer. Il voulu déverser cette dernière, et c'est ainsi qu'il instigua la haine pour se venger de l’inattention. Zon et Lees furent les premiers. Pris par cette haine, les deux Lohikarmes entreprirent un combat titanesque, s'évitant et se percutant. Dansant l'un l'autre dans cet affrontement qui n'avait pas eu d'équivalent depuis les temps immémoriaux où l'on ne souvient pas.


Troublés par ce combat de titan qui déchirait leur monde, les Lohikarmes cherchèrent à apaiser les maux qui les semblaient s'être emparés de leurs frères. Brannsinne dont la haine ne régressait guère insuffla alors la zizanie et le chaos entre les Lohikarmes qui souhaitaient éviter toutes actions belliqueuses. La cohue et les tensions s'envenimèrent alors jusqu'à provoquer la guerre de ces êtres titanesques. Ainsi des mondes entiers disparurent. Décimant la grand tribu des Lohikarmes. Certains fuirent vers des horizons inatteignables, seul et malheureux. D'autres luttèrent jusqu'à parvinrent à donner raison à leur haine, et à leur détermination dans la bataille


Egenhi et Maahvitt furent les derniers à s’affronter. Maahvitt le colossale porta un coup fatal à Egenhi qui avant de rendre son dernier souffle, parvint à éventrer Maahvitt de son dos pointu. Ils s’écroulèrent côte à côte. Leur corps titanesque et inerte laissa place alors à un silence pesant, qui semblait glacer l'univers tout entier. Brannsinne, dernier survivant, décida de régner sans partage sur les filles du défunt. Mais Vitjassa tint tête au dernier Lohikarme et alors qu'il tentait de la saisir, elle se glissa entre les corps d' Egenhi et Maahvitt , et pris au piège son agresseur, coincé entre les deux mastodontes sans vie.


Svartsjo l'aperçu alors qu'elle pleurait des larmes de sang sur le corps de Maahvitt. Elle rentra alors dans une rage et une haine telle que celle qui possédait alors Brannsinne se transforma en peur et effroi. Se glissant dans le dernier interstice que laissait les deux corps bloquant Brannsinne, Svartsjo s'approcha alors du Lohikarme, et se mit à lui infliger les pires tourments imaginables pour une éternité.


Ses sœurs souhaitant continuer d’honorer leur père se mirent à peupler son corps de diverses créatures ne se ressemblant guère les unes des autres. Peuplant son corps titanesque, les bêtes commencèrent alors à découvrir ce monde chahuté par une éternité de guerre. Elles se mirent à veiller sur son corps, protégeant les êtres y vivant, et observant au loin l'affrontement éternel de Zon et Lees qui tournaient autours des corps des Lohikarmes tombés au combat.


Mais alors que chacune des créatures des déesses semblaient s’acclimater au corps froid de Maahvitt, une d'entre elle commença à marcher vers le dos de Brannsinne, encore vivant et plus chaud. Svartsjo hors d'elle d’apercevoir leurs créations quitter le corps de leur père, institua la mortalité des êtres peuplant les Lohikarmes. Afin qu'aucun d'eux n'eut assez d'une vie pour quitter le dos de son paternel. Pour qu'à jamais vive Maahvitt par les créations de ses filles.

Les couleurs associées aux Déesses

Bien que la plus belle couleur soit celle des eaux de la Sinine, le bleu foncé, les autres Déesses elles aussi ont une couleur qui leur sont associée. Ce code couleur est utilisé lors de cérémonie par les prêtres ou les Thralls. Les vaahvas peuvent également l'utiliser à moindre mesure, par exemple pour nouer un foulard à un outil ou sur une partie du corps, un habit de nourrisson, etc...
Par exemple les pansements sont sur enroulées par un tissu vert-marron, un tissu rouge peut-être pendu au bout de la garde d'une arme, les habits du nourrisson seront blanc et/ou bleu, un harpon pourrai avoir une plume grise, etc...
Ces couleurs sont également très importantes lors de la réalisation du tatouage.

Voici les Déesses et leur couleur associée :

Huiskutta : rouge ocre
Sinine : bleu foncé
Kalafiskur : gris argenté
Lugnaroà : rose pastel
Vitjässä : blanc
Raakavann : vert-marron
Svartsjö : noir

Les Sept Mers et leur Déesse respective

SymboleVitjässä.pngLa Vitjässä

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La Vitjässä (Vityêssê), dite Mer Blanche, Mer de Glace, Mer de Lumière ou encore Mer du Nord, est la mer la plus au nord du territoire nordique, dans la région de l’Evigt Kylma. Les températures extrêmement basses tout au long de l’année ont permis de geler totalement sa surface, parfois sur plusieurs blocs de profondeur. La grande étendue blanche ainsi créée est très lumineuse, même avec le temps très couvert habituellement.
Il existe des endroits où la glace est si solide qu’il est possible de construire un village dessus. D’autres endroits, plus rares, ont une glace beaucoup plus fine que l’on peut casser pour pouvoir pêcher dessous. C’est ainsi que ces villages arrivent à se nourrir.

  • La Déesse de la Vitjässä est la déesse de la lumière, du jour, du soleil, de la Nivôse et de la robustesse nordique.
  • Le symbole de la Vitjässä représente l'épaisseur de la glace.




SymboleKalafiskur.pngLa Kalafiskur

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Elle est située au nord de la Sinine, sur la côte nord du Vahnamaa occidental, puis sur la côte sud de l’Evigt Kylma jusqu’aux îles de Kiivas et de Saari Mytteja.
La Kalafiskur (Kalafiskour) est très riche en divers poissons et est donc surnommée la Mer du Poisson.
Elle est en quelque sorte la réserve de nourriture du Nord. Les pêcheurs profitent du fleuve Hyytelö pour remonter leurs produits jusqu’au Lac Noir, le Svartsjö, et ainsi pouvoir approvisionner tout l’intérieur du pays en poisson fumé ou conservé dans le sel.

  • La Déesse de la Kalafiskur est la déesse, bien entendu, de la nourriture, des poissons, de la cuisine et de l’abondance, mais aussi de la vie, de la fécondité et de la fertilité et de la maternité.
  • Le symbole de la Kalafiskur est inspiré d’un dessin simplifié d’un poisson, généralement gravé dans le bois des tonneaux de poissons salés exporté dans le reste du Nord, pour en indiquer la provenance.




SymboleSinine.pngLa Sinine

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Elle se situe au nord de la Huiskutta, sur la côte sud du Vahnamaa occidental. La Sinine (Sinin') est facilement reconnaissable à sa couleur très bleue, causée par la présence abondante de minerai de Lapis-Lazuli sur ses côtes et dans ses profondeurs, remuées par les vagues de la Huiskutta. On la surnomme tout simplement la Mer Bleue.
Sa couleur vaut à la Sinine l'appellation de plus belle mer du monde, si l’on en croit les Nordiques. Elle est du moins la mer la plus importante, puisque jugée la plus belle.
Les nordiques faisaient autrefois le déplacement jusqu’à ses rives gelées pour célébrer leurs mariages en présence de la déesse Sinine. Cette pratique s’est presque perdue, car le voyage est extrêmement long et pénible, surtout pour les personnes plus vieilles ou très jeunes qui ne peuvent pas faire le déplacement sans encombres.

  • La Déesse de la Sinine est la déesse de la beauté, de l’amour, et par conséquent, du mariage aussi, puisque les deux sont très liés dans les moeurs nordiques.
  • Le symbole de la Sinine représente la beauté et est fortement inspiré de la forme des attributs féminin, symbole de beauté chez une femme nordique.




SymboleHuiskutta.pngLa Huiskutta

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La Huiskutta (Ouiskoutta), dite Mer du Sud, est la mer la plus au Sud du territoire Nordique. Elle se trouve le long de la côte nord de la région de la Zaraga.
Ses énormes vagues viennent continuellement s’écraser sur les plages gelées de la côte zaraganne, ayant habitué les habitants à un vacarme assourdissant qui rappelle le bruit du tonnerre, lui valant également le surnom de Mer des Vagues.

  • La Déesse de la Huiskutta est la déesse de la force, de la guerre, du courage et de la passion.
  • Le symbole de la Huiskutta est inspiré de la forme des immenses vagues que le vent souffle contre les rives zaragannes.




SymboleRaakavann.pngLa Raakavann

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La Raakavann (Ra-akavan'), ou Mer Verte, ou encore Mer de l’Est, est la mer la plus à l’est des territoires nordiques, au large du Kinemaar.
La mer Raakavann doit sa couleur verte aux nombreuses algues qui prolifèrent dans ses eaux. La navigation est quasi impossible, tant les algues sont nombreuses. On n’y trouve pas de poissons, car il est impossible pour eux de se faufiler à travers la flore marine. Les oiseaux, tels que les mouettes, ne trouvent pas de nourriture et sont donc également plutôt rares.
Ces algues seraient apparemment de bons remèdes pour tout un tas de choses, pouvant cicatriser des coupures, soigner diverses maladies, aider à dormir, être utilisées comme produits de beauté, aider les femmes à avoir des enfants, les hommes à retrouver de la vigueur, les enfants à grandir, ou encore assaisonner les plats. Il en existerait des dizaines de sortes.
La Raakavann est une mer assez mystérieuse. En effet, les nordiques ne savent pas ce qui se trouve derrière, et l’impossibilité d’y naviguer n’arrange pas les choses, de même que le climat très difficile sur les côtes. Il n’y a que des petits arbustes qui réussissent à pousser dans cette région, les animaux ne s’y aventurent pas plus que les hommes.

  • La Déesse de la Raakavann est la déesse de la guérison et de la santé.
  • Le symbole de la Raakavann représente les algues qui dansent au gré des courants marins.




SymboleLugnaròa.pngLa Lugnaròa

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Cette mer, dite Mer du Calme, est située en-dessus de la Kalafisur, sur le haut des côtes nord de l’Evigt Kylma. Elle est séparée de la Mer du Poisson par les îles Kiivas et Saari Mytteja.
La Lugnaròa (Lougnarôa) est presque entièrement gelée et ses eaux sont très calmes. On peut trouver des icebergs flottant tranquillement, et, si le temps est vraiment très froid, la légende dit qu’il est possible de se rendre à pied aux deux îles à l’est.

  • La déesse de la Lugnaròa est la déesse du calme, de la sagesse et des vierges. Les nordiques considèrent que les personnes les plus sages sont toujours calmes et que les jeunes filles vierges le sont aussi.
  • Le symbole de la Lugnaròa est inspiré de ses vagues presque inexistantes et très calmes.




SymboleSvartsjö.pngLa Svartsjö

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La Svartsjö (Svartsyeu), aussi appelé Lac Noir, Mer du Centre ou Lac de la Mort, est situé en plein milieu du territoire nordique, au sud de l’Evigt Kylma, à l’est du Vahnamaa et à l’ouest du Kinemaar.
Le lac est si grand que les nordiques l’ont naturellement compris parmi leurs Sept Mers. Les mauvaises langues disent même que les nordiques, qui ne sont pas toujours très malins, ont cru que le lac étaient une mer aussi en le découvrant.
La particularité de ce lac est évidemment sa couleur étrangement sombre. Les vagues viennent se briser sur le sable noir des rives et de la brume plane constamment au-dessous de ses eaux.
Bien que ce lac dégage une atmosphère de mort malsaine, les nordiques ne la craignent pas. En effet, il s’agit également d’une déesse, et ils la respectent. De plus, les poissons ne sont pas rares et les forêts environnantes abritent beaucoup de gibier.
Autrefois, les Nordiques construisaient de petits radeaux sur lesquels ils couchaient leurs morts, habillés de belles tenues funéraires et accompagnés d’objets précieux, puis ils les poussaient sur le lac. L’embarcation glissait sur l’eau pour disparaître dans la brume. Les nordiques pensaient que le corps irait rejoindre la déesse au centre du lac et qu’elle l’accompagnerait dans son voyage mortuaire. Malheureusement, le voyage jusqu’au lac était très long pour les habitants des côtes, et aussi très éprouvant à cause des conditions climatiques. Il arrivait également très fréquemment que le radeau s’échoue sur une plage et que le corps se fasse dévorer par les bêtes habitant les forêts environnantes, laissant la puanteur empester les villages voisins.

  • La Déesse de la Svartsjö est la déesse de la mort, de la nuit, des meurtres, des cadavres et du sang.
  • Le symbole de la Svartsjö représente la lune, et du même coup, la nuit, brillant sur ses eaux sombres et calmes.