De la religion en Esperia

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Préface

A l'heure d'aujourd'hui, je suis déjà plus vieux que toi qui lis ce texte, et demain je le serai surement davantage.
J'ai vécu et ai connu d’innombrables choses dans ma vie, mais une seule est à retenir. Une chose est primordiale pour la suite de notre histoire. Arbitrio, autrement dit, ma religion.


Je n'ai jamais fais parti du très bas peuple de ce monde, ni du très haut d'ailleurs. J'ai toujours été médian.
Ayant grandi avec mes parents, j'ai eu droit à une bonne éducation, à de l'amour, et à tout ce qu'un enfant, puis un jeune homme, peut désirer. Mes parents, avaient des emplois respectables et étaient dans l'ensemble des personnes honnêtes et bonnes.
On dit que les enfants suivent la destinée de leurs parents, c'est vrai, mais jusqu'à un certain point. Mes parents, et moi aussi je l'admet, ont toujours un sens très pragmatique de la vie, on peut dire sans se tromper qu'ils n'ont jamais cru en quoi que ce soit au dessus de nos têtes. Et c'est en ce point la que nos nos histoires diffèrent. Mais laissez moi en revenir à ma propre histoire...


Une enfance heureuse donc, jusqu'à l'entrée dans l'âge adulte. Et c'est là que les choses ont commencées à se gâter.
Il a fallu que cela tombe sur ma génération, forcément...
Nos dirigeants, élevés dans la paix mais surtout l'oisiveté, ont appris a toujours avoir ce qu'il voulaient. De cela naquit le besoin, que dis-je, l'envie. L'envie d'argent, de territoires, de puissance.
Ainsi, du haut de mes 21 ans je parti faire la guerre.
Je vous passerai les détails sur l'ancien monde, ouvrez un livre d'histoire et vous en apprendrez bien assez.
Guerres, rebellions, assassinats, enlèvements, sociétés secrètes, coups d'états etc ...
Pendant très longtemps et ce jusqu'à ce que nous décidions de partir ici, les choses ont mal tournées pour moi, et pourtant je suis toujours là.


Pendant très longtemps, j'ai cru que ma survie été due à du courage, du talent, ou peut-être de la simple chance. Mais avec du recul sur les choses, mon avis est tout à fait différent.
Je dois dire que peut importe la situation dans laquelle j'ai pu me trouver, j'ai toujours su faire le bon choix. Le CHOIX, j'appuie sur ce mot car il est très important pour la suite de mon récit.
A chaque moment de notre vie nous avons un choix à faire, quoi que l'on puisse en dire, et à priori j'ai toujours su faire de bons choix pour ma survie.
Tout cela pour dire que ce n'est qu'une fois arrivée sur la terre que l'on nomme aujourd'hui Esperia que j’eus compris.
Cette mine d'or qui s'offrait à nous, (aparté: peut-être que vous ne la connaissez pas ou peut-être qu'à l'heure ou vous lisez ce texte elle a été vidée, peu importe) était tellement irréelle, qu'il m'est apparu qu'elle ne pouvait être que d'origine divine.
Cette mine représentait le choix le plus gros de nos vies.


Ce choix je ne l'ai pas encore décrypté car trop vaste (choix d'exploiter la mine et de rester, d'exploiter la mine et de continuer notre route, de l'exploiter et de rentrer à la capitale, ou bien de ne pas l'exploiter mais de quand même rester ...), mais nous décidâmes de nous installer en Esperia et de n'utiliser qu'au minimum cette mine pour nos besoins. Cette mine étant le symbole de la richesse de nos terres, et regardez, le blé n'est-il pas doré? Les fruits sucrés et juteux? La bière savoureuse?


C'est à ce moment précis de ma vie que je me suis mis à croire en cette religion qui ne m'était alors que peu connue, sans pour autant être inconnue puisque relativement pratiquée à la capitale et dans plusieurs région alentours.


Si vous vous le demandez, je suis Maximus, co-Fondateur de la ville d'Esperia, Patriarche des Spiritueux en Esperia, et Ethyliste de son état.
Je vais donc, et ce tout le long de cet essai, vous conter ce que je sais de la religion en Esperia.


Les bases de la croyance

La religion Esperiene est monothéiste, elle ne croit pas en un Dieu à proprement parler, mais en une entité supérieure étant à la base de la création de notre monde et influençant son développement.
Son influence la plus marquante quant à notre vie de tous les jours et l’apparition de la mine d’or, via celle-ci, il nous proposait un nouvel endroit où s’installer, un endroit riche et vierge, sans pour autant nous dicter de le faire.

Les croyants qui habitent dans l'Est l'appelle Arbitrio, ce mot prit alors tout son sens. En effet, si l'on en croit certains écrits anciens, le mot Arbitrio viendrait d'une ancienne langue qui m'est inconnue, et signifierait "Celui qui soumet les choix".

Arbitrio ne nous dirige pas, il ne nous oblige pas à prendre des choix, ne nous met pas devant le fait accompli par sa puissance. Il nous laisse choisir notre voie, il nous a doté du libre arbitre et ne cherche pas à forcer nos pas. Il nous guide, nous aide, et nous soutient dans notre vie humaine, nos choix. Arbitrio est une entité passive, qui n’agit que dans certains cas, lorsque nous nous y attendons le moins. Il ne cherche pas à convertir les autres peuples, incroyants ou païens. Nous, Espériens, sommes dotés du libre arbitre, libre à nous de choisir notre voie, que nous soyons croyants ou non.


L'institution

Je dois avouer que jusque alors j'ignorais l'existence d'une institution quant à cette religion. Mais l'arrivée du moine Amory Loinvoyant en Esperia, celui-ci faisant aujourd'hui parti de mes proches, a changé mes connaissances en la matière, m'apportant un peu plus de connaissances, de savoir, quant a Arbitrio, et surtout me permettant de comprendre ce qu'étaient les pierres de cette religion.

Peut-être ne le savez vous pas, mais la chapelle, temple, ou peu importe comment vous l'appelez, se situant dans le centre historique d'Esperia, n'a rien d'officiel. En effet, je l'ai construit avec quelques uns à la découverte de la mine d'or, et donc à mon illumination quant à Arbitrio. Je n'était à l'époque aucunement versé dans les pratiques de cette religion et ait juste voulu symboliser cette croyance en Esperia.

Quoi qu'il en soit, je vais vous conter ici ce que j'ai pu retenir de l'institution, par rapport à ce que j'ai compris des livres et discours d'Amory Loinvoyant.


Entre les nordiques et la capitale, lieu quitté par nous fondateurs d'Esperia, se trouve une chaine de montagne. Il fut un temps on se trouvait en ces lieu une forteresse du savoir nommée "Castel-Roc", celle-ci pleine de richesse et de savoir ayant été abandonnée. Depuis lors un monastère fut construit au dessus de ses ruines, celui-ci se nommant Golvandaar.

Cette ville-monastère que je n'ai jamais vu de ma vie serait apparemment le siège de l'institution. Elle est habitée par de nombreuses personnes, toute croyantes, mais en grande partie par des moines. Ceux-ci choisissant de rester au monastère ou bien de partir prêcher la foi en Arbitrio de part le monde. A un intervalle que je n'ai su déterminer s'y déroule apriori "l'Assemblée du haut clergé". C'est en quelque sorte une réunion regroupant les moines les plus importants de l'institution. Ceux-ci décidant de telle ou telle modifications dans la manière d’appréhender la religion. Cette assemblée est dirigée par une personne nommée Patriarche ou Grand Patriarche. Celui-ci est nommé par les autres moines pour ses capacités et se doit de gérer l'institution. Ainsi il donne pour missions aux autres moines de partir dans telle ou telle région, d'y construire une chapelle ou un bâtiment plus imposant et d'y exprimer la foi en Arbitrio.

Je n'ai que peu compris comment devenir moine, mais si j'en crois certains écrits de la bibliothèque du moine des Spiritueux, toute personne désirant intégrer l'institution prêchant la foi en Arbitrio peu décider d'en suivre la "formation" au Monastère de Golvandaar, et donc d'en sortir moine. Ou bien d'apprendre auprès d'une moine en fonction dans une autre ville. L'apprenti validant son poste par un pèlerinage au monastère.


Voila ce que j'ai pu tirer de l'institution. Dans le prochain chapitre de cet essai, je vais tenter de vous en dire plus sur les pratiques quand à Arbitrio.

Les pratiques