Du Bon Traitement de la Folie : Différence entre versions

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Version du 7 avril 2020 à 16:21

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Le statut de cet écrit est privé. Cela signifie qu'il n'est pas accessible à tout le monde. Votre personnage, en RP, se doit d'être en possession de cet écrit pour que vous puissiez consulter cette page. Dans le cas contraire il s'agit de métagaming.

Cet écrit a été rédigé par Estrella-de-nieve et se trouve sur la nouvelle Esperia.

Il n'existe que l'original (à l'Ancien Monde) et une copie de ce document ( à Esperia).

Il existe des variations entre l'écrit wiki et l'écrit ig. L'écrit wiki fait foi.

Ce document est lié au métier de soignant.


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Préface

La folie…

Depuis que je suis arrivée en ces terres, j’y suis confrontée avec plus de cas et de multiplicité que je ne l’aurais pensé… Tout les cas de folies se retrouve t il a Espéria ou Espéria les engendre t elle?

Combien de cas ai je vu depuis mon arrivée? Combien de cas n’ai je qu'entrevue ou loupé?

Vale, Feanaro, Aeris, Xavier, et ces autres sans noms aux visages qui me hantent… Moi.

J’ai essayé de les “traiter”, de leur montrer la voie. De les écouter et de les guider. De leur montrer leur “refuge” comme j’ai le mien. J’avais le mien. J’ai essayé de leur faire affronter leurs peurs pour qu’elles ne les quittent pas non, mais qu’ils les connaissent et les côtoient comme de vieux ennemis que l’on connaît aussi bien que soit même, et que le jour où ils disparaissent ont les pleurent, ayant perdu un morceau de soi. Cela ne fonctionne pas.

Cela ne leur apporte qu’un repos ponctuel, sporadique, un léger calme, rien qui dure. Rien.

Je… [rature]

Depuis la mort d’Aeris, je n’ai de cesse de repenser au cas Feanaro que j’ai suivi et qui aujourd’hui déambule dans nos rues libre, enfin vivant. Est il mort? Son “frère” est il mort? Si j’avais fais autre chose aurait il fait du mal à Vale? Aeris serait elle encore là?

Ses questions me hantent et alimentent mes démons que je reconnais de moins en moins. Il m’arrive de pleurer en regardant mes filles et en me disant que je ne les méritent pas. Que j’aurai du les éloigner de moi, ou que je devrais les tuer. En silence. Pour qu’elle la rejoigne et qu’elles ne subissent pas mes erreurs…


Et si. Et si j’avais utilisé ces méthodes que le docteur m’a enseigné. Ces opérations auxquelles je les suppléé alors que mon estomac se révulser du haut de mes 10 ans. Ces esprits malades… Leurs souffles s’échappant de leurs cranes et leurs cris me glacent encore le sang. Même après des années, le froid de ses âmes ne m’a pas quitté. Mes mains sont toujours gelées.

Aujourd’hui je pose sur ces pages, les pages méthodes que j’ai vu et apprise à la Captiale. Puissent elles aider les malheureux. Puissent elles aider Esperia...

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La Folie

Personne se comportant de façon étrange, en inadéquation avec le bon sens commun, différemment d’un individu ordinaire.”


La folie est multiple est semble trouver plusieurs maux à son origine :

  • L’Animal qui est en chacun de nous et reprend le dessus.
  • Le souffle d’un autre esprit qui s’immisce dans la tête des plus faibles ou simples, peut s’apparenter à une malédiction chez certains peuples.



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Méthode Adaarionne

Le rasage total des poils et la coupe des ongles.“


Tel Arbitrio qui apprit les Lois aux hommes et les redressa pour en faire des créatures de raisons et non plus des animaux, il faut aider l’homme pris de folie à se rappeler des lois. La procédure pour cela est simple et non invasive pour le patient délirant.

Attaché ou cloué sur une planche, redressant son dos, l'obligeant à se tenir droit et digne comme l’humain qu’il est, le soignant fera disparaître chaque poil du corps du patient. Pour cela deux méthodes sont préconisées:

  • Le coupe choux :

Très bien pour faire disparaître le moindre poil, le souci est que la lame effilée est parfois un échappatoire pour le patient qui d’un mouvement vif et inattendu à tendance à mettre lui même fin à ses jours avec.

  • L’épilation par la chaleur :

Certains ont utilisé le feu pour faire disparaître chaque poil du corps, des cheveux aux orteils. L’avantage est que parfois les brûlures sont assez profondes pour que le poil disparaisse à jamais, même si cela endommage le physique du patient. Mais cette méthode à beaucoup d'inconvénients. Premièrement, il faut un contrôle total sur le feu. Les huiles essentielles et autres corps gras permettent parfois de maîtriser cet élément capricieux. L’alcool est à prohibé, nombre de soignant ayant déjà péri en se prenant un retour de flamme ou en faisant exploser le dispensaire où ils officiaient. Deuxièmement, il peut causer des dégâts irréversibles et souvent la mort du patient.

Une fois la méthode choisie, procédez dans l’ordre établi. Détachez les jambes et procédez à l’élimination des poils en commençant par les orteils. Une fois aussi lisse qu’un nouveau né, attachez à nouveau les jambes à la planche et avec l’assistance d’une personne forte, détachez le haut du corps pour raser le dos puis le torse. Faites de même pour les bras et enfin la barbe. Nettoyez bien vos instruments si vous en utilisez entre chaque partie du corps pour qu’un poil animal ne retourne sur le fou.

Attendez que la Lune passe dans le ciel et qu’Arbitrio ai observé le monde à travers sa lumière puis continuez l’opération. Premièrement, faites partir les sourcils du patient, puis ce sera le tour de ses cheveux. Brûlez les chutes de cheveux et n’en faites surtout pas de perruque, le risque est trop élevé que la personne qui porterait un toupet fait de ces poils ne retourne lui aussi à l’état animal. Enfin, rasez les parties génitales, qu’il ne reste plus aucun poil sur le corps. Patientez une journée entière que son dos se redresse avec l’aide de la planche. Posez lui des questions, vérifiez son état et stimulez le afin de vérifier que sa folie soit passé. Si il est redevenu humain, laissez le patient sortir.

Si il était encore troublé par l’animal en lui, alors le mal est plus profond et les griffes de l’animal doivent être retirées. Afin d’éviter de perdre le patient, placez un bout de bois dans sa bouche, qu’il ne se morde par la langue. Prenez un objet très fin et plat et placez le sous l’ongle. gardez bien le doigt ou l’orteil à plat et appuyez violemment sur le manche pour faire sauter la griffe. Reprenez l’opération autant de fois qu’il le faut pour arracher chaque ongle. Bandez les mains et les pieds avec douceur dans un bandage agréable au touché et laissez le patient se reposer de ses émotions.

Vous pourrez le faire partir dés le lendemain

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Méthode Ancienne Multiculturelle

La trépanation existe depuis que l’homme existe et se rappelle de ses exploits.”


Personne ne se rappelle des origines de ce traitement mais il fit ses preuves à travers les siècles et revêt une signification particulière selon les peuplades. Les croyants en l’Arbitrio pensent que l’esprit d’un animal pourrait avoir fait son nid dans la tête de l’homme. Les Nordiques cherchent à aider Raakavann à atteindre le cerveau malade en lui ouvrant un passage. Les Qadjarides, quand à eux, permettent ainsi au souffle du souffrant de s’échapper car la folie aurait été provoquée par un souffle condamné au Beyn’djahan qui serait entré dans la tête du souffrant.

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Quelle que soit la raison, la trépanation part du même principe dans chacune des cultures: il faut ouvrir la tête. De nombreux progrès ont d’ailleurs été faits depuis des siècles et il existe même des outils permettant de faciliter l’accomplissement de ce traitement pour les soignants. Il a même été découvert que cette méthode pouvait sauver également les vies de personnes prises de convulsion à répétition ou de malheureux ayant subit un choc à la tête. Aujourd’hui la trépanation ne se fait plus sans l’aide d’un trépan (excepté dans certains cas réfractaires ou quelques tribus Qadjarides). Il s’agit d’un outil semblable à un tire bouchon, avec ou sans trépied, permettant de découper et retirer l’os du crâne à l’endroit voulu.

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Excepté en cas de traumatisme crânien, le patient se doit d’être conscient durant la totalité de l’opération, permettant par cela que le soignant constate les progrès ou non de la personne et éviter les incidents.

Le trépan à trépied est alors placé sur le crâne du patient et le bout planté dans ce qui sera le centre de la zone du crane à découper. Puis il faut découper l’os crânien en un cercle plus ou moins parfait juste un peu plus petit qu’un Esper de Fer. Le trépan permettra de récupérer l’os ainsi coupé sans qu’il tombe dans le cerveau, évitant la mort du patient. Avec l’autre forme de trépan, dit trépan floral car laissant une marque en forme de fleur sur la tête. En forme de tire bouchon, attrapez fermement la poignée du trépan et enfoncez le dans l’os de quelques millimètres à l’aide d’un marteau léger ou tout autre outil. Il suffira ensuite de retirer l’instrument doucement, l’os coupé viendra avec. Après avoir enfin trépané le patient vous avez le choix quand à la manière dont il vivra avec cette opération. Certains laissent la plaie à l’air libre où elle cicatrisera naturellement, le trou béant étant parfois source de fierté comme un signe que le patient a vaincu la folie. D’autres reboucherons le trou laissé soit par la peau même du patient, laissant une disgracieuse cicatrice et risquant qu’il touche son propre cerveau en se grattant le cuir chevelu, provoquant sa mort. Les Lig Ocolidiens, eux, le rebouchent avec une pièce de monnaie pleine ou rendue pleine par un forgeron qu’ils se font coudre par dessus la plaie.

Le choix est laissé au patient.

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Méthode du Gavage

La soif de sang de certains hommes semble les changer en loup pour leurs semblables.”


Ce cas relève souvent de la criminalité mais parfois il s‘agit sans nul doute d’une folie profonde cachée dans les entrailles des hommes. La bête en eux à soif de sang et ne laissera personne en paix tant qu’il n’aura pas été dégoûté de ce goût par le gavage. C’est par ce principe que fut inventé la purification par le sang. Pour éviter qu’une personne n’assouvisse sa soif de sang ( sens propre ou figuré) sur d'innocentes victimes, le patient devra être abreuvé de son propre sang jusqu’au dégoût total.

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Il s’agit d’un traitement extrêmement risqué pour le patient et à n’utiliser que sur de dangereux criminels ayant déjà prouvé que leurs pulsions meurtrières venaient de la folie.

Il existe deux manières de récolter le sang. La première, classique, est la saignée, une petite entaille au dessus d’une bassine avant de faire boire la récolte au patient. S’il rechigne et refuse, utilisez un entonnoir pour le gaver. La seconde, plus coûteuse, est la méthode des sangsues. Apposées nombre de ces charmantes bêtes sur le patient, attendez une journée et si il est encore vivant, faites les lui ingérer de grès ou de force.

Si le sujet survit au traitement, faites le lui encore et encore en lui laissant le temps de récupérer entre deux cessions jusqu’à ce qu’il soit repus et dégoûté (une fois suffit généralement).

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Traitement de la Polygamie

Certains soignants ont commencé à considérer la polygamie comme une atteinte mentale quand ils se sont opposés à des personnes osant clamer haut et fort leur attachement pour plusieurs personnes à la fois sans craindre de représailles.

Après des recherches, il a été proclamé par quelques soignants que ces personnes agissaient comme des félins en chaleur. Après mure réflexion et de nombreux tests, ils ont mis au point un traitement pour redonner la raison à ces fous.

Les chats ont horreur de l’eau et aiment les coins doux, chauds et confortables de nos maisons c’est pour cela que les patients doivent subir ce traitement de choc. Attendez la nivôse ou utilisez l’eau la plus froide que vous pouvez trouver et immergez le patient durant dix secondes, complètement nu, dans l’eau froide. Comptez dix secondes, pas plus sans quoi vous risquez de ne plus avoir de patient, surtout en pleine nivôse. Plongez par la suite le patient dans un bain bouillonnant pour le réchauffer et recommencez l'opération pendant une heure. A répéter à l’envie jusqu’à ce que le patient perde ses pulsions.

Certains ingénieurs ont créé une chaise fortement pratique pour ce traitement. Le tabouret plongeant permet de passer le sujet d’un bassin à un autre sans avoir à la manipuler directement. Attaché à un tabouret ou à une chaise au bout d’une grue, le patient a moins de risque de blesser le personnel soignant.

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Traitement des Menteurs Chroniques & des Sournois

Certaines personnes semblant en parfaite santé peuvent avoir succombé à ce que certains appellent le mal du Serpent. Rampant aux pieds de ceux à qui ils veulent se faire bien voir, ils n’hésitent pas à sortir leurs crocs plein de venin et de mensonge. Ils ne peuvent alors plus s’empêcher de mentir à droite et à gauche, perdant leur nature humaine et oubliant les lois pour n’être plus que des Serpents. Ce mal est difficilement curable et nécessite des mesures drastiques car même s’ils ont l’air sain d’esprit et ne sont pas dangereux physiquement pour autrui, laisser ces monstres abuser de la population serait un désastre.

Premièrement, vous vous devrez de vous procurer une brosse dure ou, dans le meilleur des cas, une brosse de fer comme celles utilisée pour brosser le poil des bêtes. Utilisez la brosse pour retirer les écailles du serpent, pas l’écorcher entièrement vivant mais retirer assez pour qu’il mue. Si ça saigne, c’est bon signe, cela signifie que les écailles sont retirés en profondeur. Vous pouvez également demander à arracher les canines du patient, véritables crochet à venin.

Après ces traitements, s’il continue à mentir, certains peuples ont mis au point un moyen de prévenir leurs habitants qu’ils sont face à un menteur. Certains font une fine entaille dans la langue du malade, la coupant en deux et lui donnant un véritable aspect reptilien, d’autres apposent sur la langue une amulette, sorte de bijou semblable à une boucle d’oreille mais placée sur la langue pour l’alourdir dans le but de poser le menteur à se taire de lui même.

ATTENTION : cette méthode n’est pas utilisable sur les politiciens mais sur de véritables patients qui ne peuvent s’empêcher de mentir.

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