Enlèvement de Yuuri Beri

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Les manoeuvres et la faim

A la moitié de l’année 517, les Bassel et les Beri se regardent en chien de faïence depuis leurs grafats respectifs. Afin de montrer sa puissance à l’autre, chacun donne l’ordre à ses armées d’aller manoeuvrer à la limite du grafat pour démontrer leur puissance. Appliquant les ordres à la lettre, les soldats eurent tôt fait d’écraser les plantes et les céréales huras. Ce faisant, la récolte de l’année 517 est désastreuse pour les deux grafats, créant pour la première fois une tension importante sur les vivres, et forçant chacun à faire venir de la nourriture depuis d’autres provinces. Le Seigneur d’Huratelon dût intervenir afin d’éviter que cette situation ne se reproduise, il interdit à tout soldat de piétiner les champs dans toute la nation, et houspille vivement les deux familles impliquées pour leur bêtise.

Le sale coup de trop

Fin 517, Yuuri Beri, fils de Bertik Beri, est enlevé dans une embuscade de forêt. Son escadron est tué sur place et aucun signe du fils n’est à remarquer. La famille Beri soupçonne les Bassel d’avoir employé des tueurs pour un tel coup et c’est désespéré que Bertik Beri court pour obtenir l’aide du panhura afin qu’on lui rende son fils. Début 518, les Bassel sont convoqués à la cour d’Huratelon pour répondre des accusations et à cela, ils plaident non coupable. Sans preuve, personne n’est condamné, au bonheur des Bassel. Des rumeurs passaient à l’époque que le panhura lui-même aurait fait enlever le fils afin de tenir les Beri en joug, mais rien n’est encore avéré dessus. Le temps passe et une fois en avril 518, Bertik s’impatiente. Il va jusqu’à offrir des terres à celui qui retrouvera son fils, mais prépare aussi son armée, visant à s’en prendre ouvertement aux Bassel. A la cour du seigneur, on le dit fou de chagrin et de rage, ce qui ne manque pas d'aller jusqu’au panhura, qui intervient encore, refusant tout assaut. Svaty promet d’enquêter au mieux sur l’affaire et de retrouver le fils Beri.

Le Siège d'Anelbruck

En février 520, un messager apporte une terrible nouvelle à la famille Beri. Le fils disparu, Yuuri Beri, aurait été vu dans un lieu propice à la détention de personne connue, à savoir le moulin à cons. L’affaire du Moulin met le feu chez les Beri et l’annonce, alors qu’elle n’a toujours pas de preuve, donne l’argument suffisant à la famille pour agir. Ils accusent ouvertement les Bassel d’avoir orchestré un enlèvement politique et l’armée des Beri se préparent à marcher sur Anelbruck. Les Dunascu prennent le parti des Beri, mais n’amènent leur armée qu’en soutien.

Le combat futur arrive aux oreilles du seigneur qui prend la route à son tour pour s’interposer, mais trop tard. La rencontre entre l’armée Bassel et celle des Beri au Nord d’Anelbruck sonne une première bataille, dites la bataille de la digue. L’issue est incertaine, puisque le manque de préparation et l'inexistence de plan de bataille due à la soudaineté de l’événement fait que les morts sont comptables de chaque côté. Chacun se replie, en sachant que l’armée Dunascu n’était pas encore présente.

Le siège d’Anelbruck démarre en mai 520. Le panhura arrive au même mois et tente de convaincre au mieux les Beri d’arrêter le siège pour discuter ou négocier, mais la haine est telle qu’ils se refusent à la négociation. Dans le même temps, alors que le seigneur se montre plus rude et ordonne l’arrêt du siège, les preuves arrivent pour réellement démontrer la présence du fils Beri sur place et que l’ordre d’enlèvement vient de Grande Huratelon, avec la coquette somme de milliers de kurices.

La Foi intervient, en la personne de Celebrin, des Apaisés et des exécutionnistes. Celebrin propose un duel entre un combattant des Beri et celui des Bassel. A cela, peu importe le gagnant ou le perdant, Celebrin demande l’arrêt total de la haine entre les deux partis. L’Ordre accepte et supporte l’offre, avec l’intervention du Prime-Abbus qui appuie l’initiative. Bertik Beri signe en premier, puis les Bassel, amenant au duel le 28 mai 520. Le combattant des Bassel est donné vainqueur après la mort de son adversaire. Ainsi, les Beri sont amenés à quitter le champ de bataille, sans demander la moindre compensation aux Bassel. Avec réticence, les assaillants lèvent le siège pour ramener la paix sur ces terres.