Feu d’artifice

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Les feux d’artifice existent dans l’univers d’Esperia mais sous une forme différente de ceux du monde réel.

Au sein de l’univers

Feux d’artifices qadjarides

Les feux d’artifices qadjarides sont une forme ancestrale de la flècherie qadjaride combinant une flèche sifflante, une “flèche d’appel” composées de bandelettes de papier capables de brûler en vol (potentiellement dans diverses couleurs) et de rubans aux couleurs vives.

Depuis l’invention du Feu Tahtin, certains qadjarides remplacent la forme complexe de ces flèches par une flèche dotée d’un dispositif de Feu Tahtin. Le Clan Yfain a par la suite inventé le Souffle de Kherad.

Feu Tahtin et la Fusée d’Aristier

Le Feu Tahtin est une invention d’une alchimiste adaarionne du nom de Petra Tahti en 421. Le Feu Tahtin est un mélange de différents éléments qui, réunis et confinés dans un réceptacle, peut produire une explosion froide. Mélangée à certains ingrédients, cette explosion peut être colorée. En 456, un alchimiste de Lampekastro du nom de Petros Aristier utilise le Feu Tahtin dans un réceptacle disposant d’une ouverture, créant ainsi une petite fusée qui prit le nom de la Fusée d’Aristier. S’inspirant des feux d’artifices qadjarides, Aristier combine les propriétés du Feu Tahtin coloré et de sa fusée, permettant ainsi une explosion dans les airs. De nuit, l’effet est jugé magnifique et rapidement, les feux d’artifice acquièrent une grande renommée.

En 484, un officier de la Légion Royale, Bertrand Maurausac, basé à Saillonne tente d’utiliser le Feu Tahtin et la fusée d’Aristier comme projectile de guerre. La rumeur se répand rapidement et face à l’enthousiasme de nombreux nobles et proches de la famille royale capitaline, une démonstration publique est organisée à Saillonne en présence du Roi Adryan II Ordain, de sa cour et de multiples officiers de la Légion Royale. Un noble capitalin se proclame protecteur de l’ingénieux saillonnais et de son invention qu’il renomme la “Mort-au-sac”. Le jour de la démonstration le 5 mai 485, la Mort-au-sac doit être utilisée pour incendier et détruire à distance un fort de bois construit pour l’occasion. La démonstration est un échec monumental, le fort restant intact et d’après des témoins de l’époque, “pas même un brin d’herbe ne brûla”. Maurausac, son protecteur et les organisateurs de l’évènement tombent tous en disgrâce et l’évènement de la “Mort-au-sac” devient une anecdote célébrissime dans les milieux militaires, érudits et politiques. Dégradé et condamné à l’esclavage, Maurausac est racheté par un érudit qui s’était intéressé à l’affaire. Bertrand Maurausac finit affranchi et devient membre de la guilde des artificiers.

Le Feu Tahtin, malgré son nom de “feu”, ne provoque pas de flamme et est inoffensive. Ses effets sur les êtres vivants seront un faible choc (à cause de la pression de l’explosion), des démangeaisons causées par le mélange et une légère coloration sur les points d’impact si le Feu est coloré.

Commerce des feux d’artifice

Si les fusées d’Aristier sont aisément réalisables par n’importe quel ingénieur disposant de la recette, le composant clé du Feu Tahtin est une substance complexe que seul un petit nombre d’alchimistes est capable de réaliser sans trop de difficultés. Ceux-ci sont réunis au sein de la guilde des artificiers qui en contrôle le commerce jusqu’à ce jour.

Les principaux alchimistes capables de produire du Feu Tahtin sont situés à Lampekastro (où se situe le siège de la guilde), Saillonne, Jihnava, Golvandaar (où les artificiers maintiennent une clique dans le quartiers des érudits d’Oppikaupunki), La Capitale, Caroggia, Tenence et Anderlacht.

Recette en jeu

Voir Recette : Feux d’artifices.

Le Feu Tahtin est représenté en jeu par une étoile de feu d’artifice.