Formation de la diaspora qadjaride

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La formation de l’actuelle diaspora qadjaride ne se fit pas en un grand moment fondateur mais fut plutôt une lente construction d’un système de tradition. On distingue cependant deux grandes phases à cette formation: la première et seconde diaspora.

Première diaspora

La chute de l’Empire qadjaride fut une série d’épisodes particulièrement tragiques et sanglants. En 56, celui-ci était éteint et la majorité de la population qadjaride était morte ou réduite en esclavage.

Les survivants, majoritairement issus des Potentats fuirent en bonne partie vers les collines de Medeva où ni la Terrenarchia ni l’Empire Central ne possédait un contrôle effectif. Beaucoup de medevans aidèrent à cacher ces survivants ou résistaient directement aux envahisseurs.

Dans ces collines, les qadjarides survécurent quelques décennies, tentant à tout prix d’échapper aux forces de la Légion impériale. Au cours de cette période, les survivants formaient une grande communauté et c’est à cette époque qu’apparurent les figures de Telesmbod et Rais et que le mode de vie communautaire qadjaride commença à se former alors qu’avant cela, ils ne différaient pas tant que ça des suuris, des caminarides, albunois ou des cyvalites.

Ce n’est qu’à la fin du premier siècle avec la fin des troubles dans l’archipel ocolidien que l’attention impériale se tourna vers d’autres contrées. Cela permit aux qadjarides de commencer à quitter leur réclusion totale pour errer dans les campagnes de Galdyr et Medeva mais toujours de façon recluse. C’est à cette époque que les qadjarides commencèrent à se développer en clans et formèrent le début de la diaspora qadjaride. Cette première période s’acheva en 250 quand Mantesa fut fondée.

Seconde diaspora

Après les évènements de Mantesa, la diaspora commença à se diffuser dans la majorité du continent et complètement après le démantèlement de Mantesa en 347. C’est à cette époque que la diaspora se divisa et que des termes régionaux apparurent. Cette diaspora demeura cependant relativement connectée via le réseau commercial qadjaride appelé Dromovelto. Ce fut aussi à cette époque qu’eut lieu la tragédie du clan du Renard Nouveau.

Plusieurs clans repartirent vers Medeva pour y rejoindre ceux qui n’étaient pas partis ou restèrent en Galdyr et devinrent ce que l’on nomme les chorikaves. Certains y voyaient une possibilité de continuer de mettre à bien leur savoir-faire agraire, d’élevage ou d’artisanat acquis à Mantesa et de continuer le commerce avec l’aide des clans nomades.

De nombreux clans partirent vers la région des Grands Fleuves, poursuivant leurs relations commerciales et apprirent à naviguer dans ces régions où l’opinion que l’on avait d’eux variait selon les moments. Ils purent y trouver certains lieux qui devinrent des points de stabilité. Ils s’installèrent ainsi à Estellaz qui devint le centre du réseau commercial qadjaride, à la Capitale où ils pouvaient se fondre dans la masse immense et cosmopolite ainsi qu’à Pontanelle et Anelbruck, le grand lien entre les régions capitalines et huras. Ceux-là devinrent les Honarmides.

Les Asentanis, menés par des qadjarides particulièrement attirés par le syncrétisme religieux avec le monachisme et avec l’aide des anciens moines de Mantesa, traversèrent les Grands Fleuves pour gagner les Monts Adaarions, pensant que les adaarions seraient plus ouverts vis-à-vis d’eux.

D’autres clans partirent vers la Dione et le Roment pour y profiter de la plus grande liberté offerte par des régions si peu habitées. Ils fondèrent aussi une route commerciale permettant de venir en aide aux clans de la Vellabria. Ils devinrent les grajamaites.

Le seul groupe qui ne fut guère lié à cette seconde diaspora est celui des angastins, les qadjarides de la Vellabria. Ceux-là furent surtout des descendants du Potentat de Frontera oppressés et limités dans leurs mouvements par la Terrenarchia et ses successeurs. Cependant, ils adoptèrent rapidement les traditions qadjarides de la seconde diaspora au contact des chorikaves et des grajamaites.