Grande Huratelon : Différence entre versions

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<div align="justify" style="background: #282C2E;padding:4%;border:solid 2px #A76726">À l’Est du [[Royaume Central]], au pied des montagnes et bordée par la [[Frontera]] s’étend la [[Grande Huratelon]]. Ancien territoire aux mains de l’[[Empire Central]], désormais indépendant, la nation [[Hura]] profite d’une terre des plus fertiles pour bâtir une économie paysanne extrêmement hiérarchisée. Sous la couronne du [[Seigneur d’Huratelon]] [[Svaty Huraslava]] et sous les bons conseils de la [[Prime-Abbus]] [[Elvire de Mogarn]], dirigeante de l’[[Ordre Phalangiste]], religion d’état que [[Gyllendal#Religion|presque]] tous les [[Huras]] pratiquent, [[Grande_Huratelon#Soci.C3.A9t.C3.A9|la société Hura]] vit, repliée sur elle-même, peu désireuse de chercher le contact avec l’étranger - avec qui elle entretient des [[Grande_Huratelon#Culture|rapports ambigus]]. La population est [[Grande_Huratelon#Mis.C3.A8re_sociale|pauvre, peu éduquée]] et les étrangers ne sont autorisés à vivre que dans des quartiers généralement miséreux, surveillables et contrôlables : les [[Ostats]]. Les déplacements des [[Grande_Huratelon#Peuple|basses classes de la société Hura]] sont très contrôlés par les dirigeants locaux. Largement influencée par la doctrine phalangiste, la société hura est [[Grande_Huratelon#Militaire|très militarisée]] et fait régulièrement face à des guerres et des guérillas armées à l’intérieur de ses frontières, menées par les [[Grande_Huratelon#Grafs_et_spraves|petits seigneurs locaux et régionaux]], comme les [[Vaines balades|Vaines Balades]] ou, à la fin du siècle dernier, les [[Guerres ingrides|Guerres Ingrides]]. La [[Grande Huratelon]] possède un certain goût avec la culture Caroggiane et influence à travers la religion Phalangiste certaines régions du [[Royaume Central]] et de la [[République Marchande de Caroggia]] où elle exporte de formidables quantités de nourriture, mais demeure autrement un état très isolé et isolationniste, fermé sur lui-même, où chacun est toujours prêt à se battre.</div>
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Attention, évitez la confusion entre la nation : [[Grande Huratelon]] et la capitale de la nation : '''[[Huratelon]]'''.  
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Attention, évitez la confusion entre la nation : [[Grande Huratelon]] et la capitale de la nation : '''[[Huratelon]]'''.
 
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{{Fiche Nation
 
{{Fiche Nation
|Nom= Grande Huratelon
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|Nom=Grande Huratelon
|Drapeau=EmbGHura.png
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|Nom_local=Hura Domotaed
|Forme de l'état= Monarchie féodale
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|Drapeau=EmbGHura.png
|Langue officielle= Hura
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|Forme de l'état= Monarchie féodale
|Dirigeant=  
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|Capitale=Huratelon
|Religion= Phalangisme
+
|Dirigeant=Svaty Huraslava
|Gentilé= Hura
+
|Religion=Phalangisme
|Pop=3 800 000
+
|Monnaie=Kurice
|Capitale= Huratelon
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|Langue officielle=Hura
|Couleur= #A76726
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|Langue officielle2=Capitalin
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|Pop=3 800 000
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|Gentilé=Hura
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|Qadjaride= [[Honarmides]]
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|Couleur=#A76726
 
}}
 
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<div align="justify">Les habitants de la Grande Huratelon sont nommés les Huras.
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=Territoire=
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[[Fichier:Cartehura.png|alt=|vignette|Territoires contrôlés par la Grande Huratelon.]]Le territoire de la Grande Huratelon s'étend sur les régions du [[Gyllendal]], du [[Steiertal]] et du [[Greistal]] où se trouve sa capitale, [[Huratelon]]. Le [[Steiertal]] est cependant considéré comme partiellement autonome à cause du [[burgrafat]] de [[Lauderfelt]] (de facto contrôlée par les [[esclavagistes]]) et du [[Falangrafat]] d'[[Odense]] constituant un domaine de l'[[Ordre Phalangiste]]. La Grande Huratelon possède également des possessions dans le [[Roment]] autour de l'enclave de [[Sylnaji]].<br />
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Ce territoire est politiquement divisé en [[Grafat|Grafats]], eux-même subdivisés en [[Spravie|Spravies]].
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==Principales villes==
  
==Territoire==
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*[[Anderlacht]] : principale ville commerciale fluviale, [[talgrafat]].
[[Fichier:Carte_Ancien_Monde.png|thumb|Carte de l'ancien monde]]
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*[[Anelbruck]] : cité fortifiée du [[Greistal]] protégeant l'unique pont reliant la [[Grande Huratelon]] et le [[Royaume Central]], [[margrafat]].
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*[[Huratelon]] : capitale historique du peuple hura, siège du [[Seigneurat d’Huratelon]].
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*[[Jihnava]] : le « joyau du [[Gyllendal]], [[talgrafat]].
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*[[Kovajest]]: importante cité minière, [[talgrafat]].
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*[[Laggenau]] : importante cité du [[Gyllendal]], [[talgrafat]].
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*[[Lauderfelt]] : haut-lieu du commerce d’[[esclaves]], [[burgrafat]].
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*[[Odense]] : siège de l’[[Ordre Phalangiste]], [[falangrafat]].
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*[[Vanhaovi]] : haut-lieu du commerce avec la [[Nation adaarionne]], [[margrafat]].
  
Le territoire de la Grande Huratelon s'étend sur les régions du [[Gyllendal]], du [[Steiertal]] et du [[Greistal]] où se trouve sa capitale, [[Huratelon]]. Au sein du [[Steiertal]] cependant, les villes de [[Lauderfelt]] (de facto contrôlée par les [[esclavagistes]]) et d'[[Odense]] (privilèges de l'[[Ordre phalangiste]] qui la gère).<br />
+
=Attributs=
La Grande Huratelon possède également des possessions dans le [[Roment]] autour de l'enclave de [[Sylnaji]].
+
==Nom==
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Les noms officiels du pays sont: “Grande Huratelon” en [[Langues#Capitalin|capitalin]] et “Hura Domotaed” en [[Langues#Hura|hura]]. Le gentilé traditionnel de ce peuple est “hura”. Les noms dans les autres langues sont:
  
Ce territoire est politiquement divisé en [[Grafat|Grafats]], eux-même subdivisés en [[Spravie|Spravies]].
+
*”Hura valtakunta” en [[Langues#Adaarion|adaarion]].
 +
*”Senyorad li Hura” en [[Langues#Caroggian_archa.C3.AFque|caroggian archaïque]].
 +
*”Shahahura” en [[Langues#Qadjaride_moderne_et_manarade|qadjaride]].
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*”Samanhura” est un terme ancien présent dans de multiples récits parlant de l’époque de l’[[Empire Suuri]] chez les [[vaahvas]].
  
Cas particulier, le [[Bogen]] est une région sur laquelle la Grande Huratelon possède un droit de regard, tout comme la [[Nation adaarionne]]. Cependant, dans les faits, ce sont l'[[Ordre phalangiste]] et le [[Monastère adaarion]] qui en font la gestion.
+
==Emblème==
<br><br><br><br><br>
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[[Fichier:EmbGHura.png|thumb|Emblème hura]]
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L'emblème de la Grande Huratelon est une goutte de sang sur fond brun et entourée de gerbes de blé.
  
==Lois et Organisation politique==
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==Symboles==
La '''Grande Huratelon''' est une monarchie féodale à la tête de laquelle se trouve le "'''[[Seigneur d'Huratelon]]'''". Celui-ci possède l'essentiel des pouvoirs et peut théoriquement édicter des lois sous toutes les matières qu'il juge bon. Pour des raisons politiques, cependant, les mains du Seigneur sont souvent liées face aux religieux, aux nobles, aux intrigants du [[Royaume Central]] et bien d'autres. <br>
 
Il incarne également l'ultime recours de la justice hura et peut accepter de rejuger toute affaire lui-même ou en nommant un représentant. Dans les faits, il est cependant extrêmement difficile de porter une affaire devant le Seigneur pour le peuple. D'une manière générale, le recours au Seigneur est un privilège officieux de noble.<br>
 
Le Seigneur possède également autour de lui une Cours rassemblant nobles mais aussi individus ayant reçu des charges particulières du Seigneur. Le seul poste qui ne fut jamais aboli depuis sa création du temps de l'[[Empire Central]] est celui du [[Grand Maître]] de la [[Chevalerie hura]].
 
  
Le '''Seigneur d'Huratelon''' s'appuie sur une pyramide féodale, chaque niveau ayant autorité sur l'inférieur mais sans différence de compétences: tous doivent entretenir des troupes, gérer la terre, conseiller le Seigneur et payer les taxes seigneuriales, rendre justice, veiller à l'ordre, etc.
+
*Blé : le blé et d'une manière générale les paysages de champs sont fréquemment utilisés dans la symbolique hura.
Le premier rang est celui de la '''Haute Noblesse''', les [[Graf|Grafs]] qui possède de larges terres de façon héréditaire, les [[Grafat|Grafats]]. <br>
+
*[[Huramisto]] : ce mythe est très utilisé en symbolique hura et sous différentes formes : la goutte de sang, le rubis, la pluie de sang, la terre tâchée de rouge, etc.
Le dernier rang est celui de la '''Noblesse Métayère''', les [[Sprave|spraves]] qui ne possèdent pas de titre héréditaire. Ils reçoivent une [[Spravie]], un domaine viager (à leur mort, il revient à leur maître) sur lequel ils possèdent les pouvoirs nobiliers mais dépendent toujours d'un [[Grafat]]. Les spraves qui sont membres du Talgrafat d'[[Huratelon]] ou plus globalement du domaine du [[Seigneur d'Huratelon]] sont considérés comme ayant une puissance politique proche d'un petit [[Graf]].<br>
+
*[[Langage des fleurs]]: les plantes et fleurs sont couramment utilisées comme symboles complexes pour symboliser la [[Grande Huratelon]].
En parallèle de cette pyramide, on trouve l''''[[Ordre phalangiste]]''' qui possède différents pouvoirs, plus ou moins forts selon les politiques locales. Il remplace complètement la noblesse au sein de la ville d'[[Odense]]. Il n'est pas rare de voir des [[Abbus]] ou des responsables de [[Commanderie]] se voir remettre le titre de [[Sprave]], surtout dans le [[Steiertal]].
+
*Tours [[Huratelon|telonnes]] : les tours de [[château Nohovecy]] sont fréquemment utilisées comme symbole.
  
En dehors de cette belle structure bien ordonnée, la politique hura est très complexe avec de nombreuses luttes politiques, l'influence énorme de l'[[Ordre phalangiste]] et celle, plus immense encore, du [[Royaume Central]]. Les [[Roi|Rois]] n'ont jamais véritablement accepté l'indépendance de la Grande Huratelon après l'[[Interrègne]] et se sont constamment mêlés des affaires huras. De très nombreux nobles huras sont ainsi payés(ou contraints par divers moyens) pour soutenir les intérêts capitalins. Assassinats, complots et intrigues de cours sont choses courantes. La noblesse hura a jusqu'ici toujours su garder une belle image auprès du peuple car il n'est pas dans la tradition hura de laisser transparaître les dissensions politiques (contrairement au [[Royaume Central]] où les dissensions sont notoires).
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=Historique=
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L'histoire hura est très ancienne et remonte avant la fondation de l'[[Empire Suuri]] lorsque des tribus de ce nom occupaient déjà les régions du [[Gyllendal]], [[Greistal]] et [[Steiertal]]. Lorsque l'[[Empire Suuri]] se forma, elles furent rapidement conquises et devinrent le grenier de l'empire. Après la [[guerre civile suuri]] durant laquelle les huras se révoltèrent et obtinrent leur indépendance, ils fondèrent la cité d'[[Huratelon]] et ainsi fut formée la [[Première Grande Huratelon]].
  
==Armée==
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En l’an 2, les terres huras furent annexées par l'[[Empire Central]]. A partir de cette époque, les huras jouèrent un rôle important dans le système impérial, bénéficiant d'une place privilégiée. Les provinces huras furent réunies au sein du [[Thème d'Huratelon]] qui obtint même un privilège religieux en 153, conduisant à la fondation de l'[[Ordre Phalangiste]]. Les décennies qui suivirent furent alors marquées par de nombreux conflits entre le [[Monastère Adaarion]] et celui-ci, enflammant fréquemment ses terres par des affrontements qui culminèrent en une guerre ouverte de 227 à 232. Par la suite, il n’y eut plus d’affrontements armés mais le [[Thème d’Huratelon]] ne parvint pas à se remettre de cette instabilité et déclina, perdant son statut privilégié.
La Grande Huratelon ne possède plus d'armée unique et permanente depuis plusieurs siècles. Elle peut cependant compter sur d'importantes forces militaires et sur l'absence de conflits ouverts entre vassaux du [[Seigneur d'Huratelon]].
 
  
Les différents corps d'armée sur lesquels peuvent compter les huras sont :
+
En 332, la dissolution de l'[[Empire Central]] permit l'indépendance de la nouvelle Grande Huratelon qui se constitua en un système de monarchie féodale. Très rapidement, ils menèrent une grande campagne dans le sud, créant une [[Granamistat|grande amitié durable]] avec la [[Terrenarchia liure]]. Après cet évènement cependant, le seigneur fut assassiné et le pays retomba sous influence [[Royaume Central|capitaline]]. Le territoire plongea dans une série de conflits internes sanglants qui s'apaisèrent par le retour de la capitale hura à [[Huratelon]] et s'achevèrent réellement avec la fin des [[Querelles des trois familles]] au sein de l'[[Ordre Phalangiste]]. Depuis, la Grande Huratelon a vécu dans une relative stabilité et paix notamment grâce à l'émergence du [[Meitgraf]] et au [[Concordat de Roskilde]] qui pacifia durant des décennies l'[[Ordre Phalangiste]].
*L''''[[Ordre de la Chevalerie hura]]''' est une force militaire qui s'inspira de l'organisation de l'[[Ordre phalangiste]]. Il s'agit d'une petite force d'élite, au service direct du [[Seigneur d'Huratelon]], éduquée et entrainée depuis l'enfance.
 
*La '''Garde''' (parfois aussi nommés Gens d'armes) est le nom générique donné aux troupes permanentes qu'entretiennent nobles (Seigneur y compris) et villes. Placés en garnisons, ce sont eux qui maintiennent l'ordre dans le pays. Ils n'ont rien en commun avec l'élite des chevaliers mais possèdent au moins un entraînement de base et une expérience modérée.
 
*La '''Milice''' est une force levée en cas de conflit, soit à l'échelle de toute la Grande Huratelon par le [[Seigneur d'Huratelon]], soit à l'échelle locale par les nobles ou par des chevaliers en mission. Depuis l'an 195 du calendrier impérial, tous les aînés de chaque famille (hommes ou femmes, noblesse exceptée) doivent subir l’entraînement milicien pendant deux ans lorsqu'ils atteignent 16 ans. Ils peuvent ensuite retourner à leur vie civile mais pourront être appelés à tout moment.
 
*L''''[[Ordre phalangiste]]''' est un cas à part car il s'agit d'un ordre religieux. Cependant, légalement, l'Ordre existe par la grâce du [[Seigneur d'Huratelon]] et il lui est légalement possible d'ordonner aux moines-soldats phalangistes de prendre les armes pour défendre. Pareil cas ne s'est jamais présenté mais l'Ordre a déjà participé à des conflits et oeuvre très souvent avec les gardes huras.
 
  
==Économie==
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Au début du sixième siècle, la Grande Huratelon sort des [[Vaines balades]] et connaît une période de relative stabilité. Le [[Seigneur d'Huratelon]] s'est imposé comme un dirigeant très puissant mais son âge commence à agiter à cause de ses enfants qui disposent tous d'un large pouvoir. En effet, les [[vaines balades]] ont largement renforcé la famille [[Huraslava]] et tous les enfants de l'actuel seigneur disposeront à sa mort d'un grand pouvoir. Jamais dans l'histoire de la Grande Huratelon une seule famille n'a contrôlé une si large partie de la nation, ce qui suscite bien des jalousies au sein du [[Meitgraf]].<br>
L’économie de la Grande Huratelon est principalement fondée sur l’agriculture, l’élevage et plus globalement la production de nourriture. La grande fertilité des terres huras - le [[Gyllendal]] est réputée l’une des régions les plus fertiles du monde - fait de ce pays le grenier du continent. Les grandes villes de la [[Nation adaarionne]], des [[Marches]] et du [[Roment]] sont ainsi dépendantes de la Grande Huratelon pour assurer leur prospérité. Le [[Royaume Central]] et la [[République Marchande de Caroggia]] possèdent d’autres sources de nourriture mais rien qui puisse égaler la qualité des céréales et viandes huras en larges quantités.
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Outre cela, l'[[Ordre Phalangiste]] est traversé par de lourdes tensions qui se ressentent dans tout le pays et qui dépassent les querelles internes habituelles de l'ordre. Le [[Prime-Abbus]] [[Rymbaud de Lunthe]] est un [[Apaisé]] qui est très populaire pour sa générosité et son image de bienveillance auprès de la population et à l'étranger mais qui est vomis par toutes les factions politiques de l'ordre et principalement des [[exécutionnistes]] majoritaires. Beaucoup craignent le retour des insurrections religieuses.
  
La Grande Huratelon peut également compter sur de bons artisans pour les produits de base, des mines et de grandes exploitations forestières dans le [[Steiertal]] et sur d’excellents métallurgistes. De plus, la Grande Huratelon est au centre du commerce d’esclaves à cause de [[Lauderfelt]] et peut aussi compter sur les revenus de la religion [[phalangiste]].
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Le 29 octobre 515, [[Ferdik Huraslava]] meurt de vieillesse, dans son sommeil. Le peuple est serein sur l'avenir mais la situation dans les hautes sphères est bien plus complexe. Une guerre, nommée la [[guerre de la fierté]], éclate entre le nouveau [[Panhura]] [[Svaty Huraslava]] et une alliance mutine montée par [[Kecilia Dunascu]]. Aucun sang n'est finalement versé et la grande Huratelon retrouve le calme en mai 517.
  
Sur le plan commercial, la Grande Huratelon commerce essentiellement avec les régions environnantes mais il existe une grande route commerciale reliant [[Caroggia]] à [[Huratelon]], surnommée la Route d’Or en référence au riche blé hura qui est acheminé vers la [[République Marchande de Caroggia|République]], dans le grand sud.<br>
+
Cependant, les tensions entre les [[Bassel]] et les [[Beri]] continuent de grimper. Fin 517, l'[[Enlèvement de Yuuri Beri]], le fils de [[Bertik Beri] marque les esprits. Le père demande alors de l'aide au [[Panhura]] pour résoudre l'affaire.
Malgré cela, le commerce hura n’est pas très florissant et se focalise sur les exportations de nourritures ou de produits basiques. La majorité des revenus revient à la noblesse et les marchands locaux s’organisent en petites guildes qui ne font guère plus que récolter des surplus dans les villages pour les stocker et les revendre à des caravanes. Aucun empire commercial comparable à ceux des autres contrées n'existe dans la Grande Huratelon, mais elle est cependant autonome et parfaitement capable de vivre en autarcie.
 
  
'''Monnaie''' :
+
Début 519, l'adultère du [[panhura]] se fait connaître et la réaction de la population se montre négative.<br>
Le Kuřice vient de "blé" en Hura. Les paysans calculant souvent en quantité de blé, la monnaie prit le nom de Kuřice au fil du temps. C'est une monnaie très peu courante dans les échanges entres nations du continent. Elle n'est trouvable pratiquement qu'en Grande Huratelon. Les Grands Seigneurs n'ont cependant pas pris pour habitude de nommer celle-ci à leur nom, laissant le terme populaire devenir sa nomination. Elle est composée de Cuivre à 50%, et de fer et d'argent en proportions égales.
+
En Août 519, le [[Celebrinisme]] devient un courant officiel du phalangisme.<br>
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Fin 519, le [[divorce de Svaty Huraslava]] a lieu.<br>
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En février 520 l'enquête sur l'[[Enlèvement de Yuuri Beri]] avance. Le fils aurait été aperçu dans un lieu de détention nommé le [[moulin à cons]]. Les [[Beri]] accusent alors ouvertement les [[Bassel]] et le siège d'[[Anelbruck]] démarre en mai 520. Le conflit est résolu en un duel à mort entre un combattant de chaque famille sous les yeux de la Foi et du panhura. Celui des [[Bassel]] gagne et les [[Beri]] doivent se retirer du champs de bataille.
  
==Société==
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Fin juillet 520, alors que la guerre fait rage dans le [[Royaume Central]] et qu’elle est évitée de justesse en [[Grande Huratelon]], les espions du [[panhura]] lui signalent des sorties d’argent en masse très douteuse depuis plusieurs mois, en direction du [[Royaume Central]]. Après enquête, il semblerait que les [[Bassel]] financent secrètement le rebelle [[Cédric Adagan]] dans sa lutte pour le pouvoir. Le [[seigneur]] apprend à ce moment, avec un grand retard, le lien naissant entre [[Marketa Bassel]] et [[Cédric Adagan]].
La société hura est très fortement hiérarchisée.
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Or, à partir d’août 520 et la perte d’[[Adagan]] et de [[Breithe]], le [[panhura]] écarte le potentiel danger de ces soucis, mais l’influence de [[Sophia Dunascu]] le pousse à voir chez les [[Bassel]] des ennemis plus que certain pour son règne.  
  
===Le Seigneurat===
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En Juillet 521 a lieu le [[massacre des phalangistes]] au [[Royaume Centrale]] suite à l'[[assassinat]] de [[Fauxvelles]]. La réaction du [[Panhura]] à la nomination de [[Cédric Adagan]] le 31 juillet 521 est alors plus que glaciale. En septembre 521, l'ex-femme du panhura, [[Marketa Bassel]], devient officiellement la femme de [[Cédric Adagan]].
  
Le [[Seigneur d'Huratelon|Seigneur]] de la Grande Huratelon vit dans son château d’[[Huratelon]], entouré de sa cours, de sa famille et de ses nombreux serviteurs. Cette petite caste, très puissante et très riche, vit dans un luxe énorme, sans pour autant avoir le raffinement [[République Marchande de Caroggia|caroggian]] ou la démesure [[Royaume Central|capitaline]].
+
Le 2 Octobre 521, [[Rymbaud de Lunthe]], [[Prime-Abbus]], décède de vieillesse.
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Fin Octobre 521, [[Elvire de Mogarn]] est élue [[Prime-Abbus]]. Elle fait acter le retrait du Phalangisme du [[Tribunal de Roskilde]] et du [[Valtuusto]] pour une durée d'un an à compter du mois de Novembre 521
  
Cette caste n’a guère d’occupations autres que la politique, les loisirs et les affaires de la guerre. Ils reçoivent également de nombreux étrangers et organisent relativement souvent des festivités auxquelles la noblesse est conviée.
+
==Situation Actuelle==
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WIP
  
===La Noblesse===
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=Lois et organisation politique=
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==Dirigeant==
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[[Ferdik Huraslava]] est l'actuel [[Seigneur d'Huratelon]]. Très âgé, il fut avec le [[roi]] [[Adryan II Ordain]] et le [[questeur]] [[Zuanne Barhoran]] l'une des grandes constantes des dernières décennies. Il est considéré comme un homme sage et habile mais très ambitieux et autoritaire. Il a grandement accru le pouvoir de sa famille au cours des [[Vaines balades]] où il profita de l'extrême division du [[Meitgraf]]. Il possède l'appui total de ses [[vecygrafs]] ainsi que de l'[[Ordre de la Chevalerie Hura]] et certains considèrent qu'il règne à la [[Royaume Central|capitaline]].<br>
 +
Envers l'étranger, il s'est manifesté par une neutralité totale, n'intervenant dans aucun conflit extérieur.
 +
==Entités politiques==
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===Seigneur d'Huratelon===
 +
Le [[Seigneur d'Huratelon]] constitue le dirigeant suprême de la Grande Huratelon. Le titre s'accompagne d'un titre de [[grafat]]. Bien que [[graf]] lui-même, le seigneur est hiérarchiquement supérieur à ceux-ci. Il ne possède cependant pas tous les droits. Il est le maître de la diplomatie, constitue le recours suprême en matière de justice, est le seul hura clairement hiérarchiquement reconnu comme supérieur par l'[[Ordre Phalangiste]] et lève un impôt sur tout le pays.<br>
 +
Cependant, il se repose sur ses [[grafs]] et doit composer avec leurs desiderata.
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===Haut-Conseil et Vecygrafs===
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Le Haut-Conseil est l'organe réunissant les conseillers du Seigneur d'Huratelon et les [[grafs]]. Cette assemblée peut décider des changements de loi lorsqu'elle est réunie mais la chose est exceptionnelle. Les membres présents à [[Huratelon]] peuvent cependant prendre diverses décisions qui ont une grande force politique. C'est dans ce contexte que les [[vecygrafs]] sont particulièrement importants. [[Grafs]], leur fief ne se compose que d'une des tours de [[Château Nohovecy]] à [[Huratelon]]. En tant que grafs, ils bénéficient de tous les privilèges qui sont liés au titre mais se consacrent entièrement aux affaires de la Grande Huratelon en soutien au [[Seigneur d'Huratelon]]. Leur pouvoir d'influence est énorme mais c'est aussi généralement par eux que le [[Royaume Central]] tente d'imposer ses vues. Cette catégorie de nobles est ainsi considérée comme corrompue. En cas de crise, ils sont fréquemment déchus de leur titre pour apaiser la population ou les [[grafs]] du [[Meitgraf]].
 +
===Meitgraf===
 +
Le [[Meitgraf]] (ou parfois simplement “Meit”) n'est pas une institution mais un concept et rassemble tous les grafs majeurs de la Grande Huratelon. Ils sont en quelque sorte l'ensemble des grafs qui comptent dans la politique hura. Le Meitgraf est relativement reconnu au sein des élites et des personnes éduquées. Beaucoup de crises internes sont résolues par des négociations au sein du Meitgraf. Lorsque la situation est grave ou que le [[Seigneur d'Huratelon]] est [[Maladie|malade]], absent ou impopulaire, il arrive fréquemment qu'un graf tente de convoquer le [[Meitgraf]]. Le [[Meitgraf]] est traditionnellement en conflit politique avec les vecygrafs. Cependant, le [[Meitgraf]] est aussi l'objet d'énormes conflits internes à cause des rivalités entre [[grafs]] et n'intervient donc que de façon très exceptionnelle.
  
La noblesse hura est une classe sensiblement moins étendue que dans les autres contrées. Les règles hura de noblesse sont extrêmement strictes et seules quelques familles possèdent un véritable titre de [[Graf]], en bonne et due forme. Celui-ci est héréditaire et ne se transmet qu’à l’héritier du noble en question. Les autres enfants ne possèdent aucun titre et sont entièrement dépendants de leur frère ou sœur aîné. On anoblit peu et rarement à la légère. Au sein de cette caste, l’idée d’appartenance à la Grande Huratelon est extrêmement forte. La seule exception à ce principe et qui se rapproche un peu plus d'une conception [[Royaume Central|capitaline]] de la noblesse est le cas du [[Graf|vecygraf]].
+
===Grafs et spraves===
 +
Le territoire hura est divisé en une série de [[grafats]] qui possèdent chacun un nom différent en fonction de son type : burgrafat (ville), landgrafat (collection de village), margrafat (territoire frontalier), talgrafat (large territoire), falangrafat (sous contrôle [[Ordre phalangiste|religieux phalangiste]]) et weitgrafat (enclave hors du territoire traditionnel). Chaque graf dispose sur son territoire des mêmes droits que le Seigneur d'Huratelon et est entièrement responsable de son administration, de sa sécurité et de sa gestion.
  
La noblesse métayère, elle, est un cas à part. Les nobles métayers n’ont que le titre de [[Sprave]], un titre viager, qu’ils ne peuvent transmettre à leurs enfants et que l’on peut leur retirer en cas de conduite déplaisante avec leur suzerain.
+
Chaque grafat est divisé en un certain nombre de [[spravies]] qui sont de petits territoires généralement centrés autour d'un hameau. Le [[sprave]] est un vassal du graf que celui-ci désigne librement. Les [[spravies]] peuvent parfois être confiées à des marchands cestovates (pour faciliter le commerce), des [[moines]] [[phalangistes]] (pour transférer la spravie sous contrôle religieux direct) ou encore un [[rytir]] (cas exceptionnel, généralement pour rétablir l'ordre après un conflit).
 +
==Administration==
 +
Le système administratif hura est très rudimentaire. Chaque graf et sprave est supposé assurer la gestion de son territoire et tenir ses obligations envers leur supérieur hiérarchique. Ils sont du reste entièrement libres dans leur modèle de fonctionnement. En pratique, beaucoup se reposent sur quelques fidèles, leur famille et l'[[Ordre Phalangiste]] mais certains grafs ont recours à un modèle de gestion plus formel. Ainsi, chaque ville et village est unique en fonction de son [[graf]] ou [[sprave]].
  
La noblesse hura a pour tradition de demeurer en son [[Grafat]] (ou sa [[Spravie]]), ne se réunissant qu’en de rares occasions. Les nobles administrent leurs terres, rendent la justice et maintiennent la sécurité. Ils vivent de façon plus ou moins luxueuse selon la richesse de leur grafat.
+
La justice est généralement laissée à l'[[Ordre Phalangiste]] au quotidien même si les [[grafs]] et [[spraves]] assurent certaines affaires. Les grandes affaires sont généralement encore jugées par la noblesse. Il est légalement possible de faire appel auprès du [[Seigneur d'Huratelon]] mais qu'une affaire soit rejugée à [[Huratelon]] est extrêmement rare.<br>
 +
La fiscalité de la Grande Huratelon est double avec des impôts levés par la noblesse et dont une partie est reversée au [[Seigneur d'Huratelon]] et un petit impôt religieux sur tous les citoyens levé par l'[[Ordre Phalangiste]].
 +
===Cas des villes===
 +
Les villes constituent toutes un titre de [[grafat]] et sont donc placées sous les ordres d'un [[graf]]. Cependant, la gestion d'une ville étant bien plus complexe, les [[grafs]] s'entourent traditionnellement d'un conseil urbain et organisent parfois des élections ou consultations pour remplir divers offices. Dans certains cas, la gestion générale de la ville est abandonnée à un maire désigné ou élu. De manière emblématique, c’est le cas de [[Lauderfelt]] où les [[esclavagistes]] gèrent la cité au quotidien. Des [[moines]] [[phalangistes]] sont fréquemment associés à la gestion urbaine mais de façon bien moins importante qu'à la campagne.
 +
===Hlavní & Kvestor===
 +
Ces personnalités assistent les [[graf|grafs]] et [[sprave|spraves]] dans la gestion de leurs serf. Ils sont ceux qui attribuent les autorisations aux paysans et mestobcans. Ils s'occupent de prélevé les taxes de protections, les impôts féodaux appliqués par le graf.
  
===La Chevalerie===
+
Les Kvestori, - Kvestor au singulier - s'occupent de l'aspect financier. Les Kvestori sont sous l'autorité directe des grafs et sont responsables des mestobcans et sont aussi des percepteurs allant de spravie en spravie pour collecter les taxes et impôts.
La [[Ordre de la Chevalerie Hura|chevalerie]] est une "caste" à part, ni soldat au sens classique, ni moine phalangiste, ni noble. Fondamentalement, ils ne sont que des soldats permanents au service du [[Seigneur d'Huratelon]], ne possèdent pas de titre ("chevalier" n'est jamais qu'un terme militaire au même titre qu'un archer, un peltaste ou un légionnaire), ne disposent pas de privilèges sociaux et cessent d'être chevaliers à leur mort ou à la fin de leur service (service pouvant être à vie toutefois). Stationnés à [[Huratelon#Ch.C3.A2teau_Radek|Château Radek]] à [[Huratelon]], ils ne quittent le château que pour effectuer les missions qui leur sont confiées par le Seigneur pour son compte ou pour celui de nobles. Ces missions sont variées mais restent presque toujours d'ordre strictement militaire. Ils sont parfois prêtés à des nobles proche du Seigneur. Ils peuvent avoir des missions plus originales ou plus prestigieuses comme la réception d'une [[spravie]] (bien que cela ne fasse pas d'eux des nobles à part entière pour autant). Ils n'ont aucune liberté personnelle de mouvement et tout chevalier qui déciderait de partir à l'aventure ou de suivre sa propre voie de son propre chef serait considéré comme un déserteur et deviendrait dès lors un criminel.
 
  
Ils sont sélectionnés de façon extrêmement sévère. L’accès à la chevalerie est réservé aux gens de bonne famille, généralement des cadets et cadettes, voire des bâtards reconnus si leurs parents sont influents. Ensuite, ils doivent faire leurs preuves aux différentes armes.<br>
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Il existe deux catégories de Kvestor :
Les jeunes recrues sont soumises à un entraînement très rude depuis leur plus jeune âge et soumises à un Code très strict, basé sur l’honneur. La fidélité au [[Seigneur d'Huratelon|Seigneur]] et la discipline sont énormes. La vie qui leur est imposée est très limitée, voire même lugubre.
 
  
'''Sauf mission spéciale ou en campagne sous la bannière du [[Seigneur d'Huratelon]], les chevaliers ne sont jamais vus en dehors des murs d'[[Huratelon]].'''
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*Le Kvestor Kolektori qui est à la charge de la trésorerie, perception des taxes sur le territoire du grafat.
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*Le Kvestor Mestsky qui délivre les autorisations de sortie du grafat, et qui est intimement lié à la milice et aux gens d'armes afin de lancer des chasses à l'homme pour retrouver des fuyards. Il est aussi celui qui intime le graf sur l'affranchissement de famille mestobcanes.
  
===La Phalange===
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Les Kvestori sont obligatoirement cestovates. Bien que les Kvestori d'[[Odense]] soient des Opods prochent de l'[[Abbus]] [[Andraja Milek]] et le Kvestor Kolektori d'[[Anelbruck]], [[Igor Hvacjik]] fût nommé alors qu'il était mestobcan. On reconnait les questeurs grace à leur béret de velour noir accompagné d'un voile descendant sur l'arrière. Ils possède une chevalière en argent avec le seau du graf et leur date de prise de fonction gravée sur l'extérieur de l'anneau.
  
La Phalange est l’ensemble des personnes liées à l’[[Ordre phalangiste]]: moines et serviteurs laïques. L’Ordre Phalangiste possède de nombreux privilèges au sein de la Grande Huratelon et les abbus possèdent divers privilèges. Tout particulièrement dans le [[Steiertal]], l’Ordre Phalangiste possède également quelques titres de noblesse qui leur sont réservés (notament le Talgrafat - ou Falangrafat - d’[[Odense]]) ainsi que de nombreuses [[Spravie|spravies]]. Chaque [[abbaye]], sans aucune exception, possède son propre domaine, une [[spravie]] toujours renouvelée s'étendant sur l'espace occupé par l'[[abbaye]] mais ce domaine peut être étendu, constituant une spravie en bonne et due forme.
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Les Hlavní - Hlaven au singulier - sont des chefs d'exploitations pour les spraves et [[grafat|landgrafs]]. Ils sont responsables des exploitations agricoles, d'élevage, forestières, minières. Ces Hlavní change régulièrement en fonction des désirs du sprave. Les Hlavní sont des paysans promus à un poste et un niveau de vie bien au-delà de la moyenne des paysans. Ils sont plus libres mais ont plus de chances de finir esclaves si jamais ils font preuves d'ingérence.
  
La vie de moine est relativement aisée. En compensation de la grande discipline, des grandes responsabilités et d’une vie de servitude, les phalangistes bénéficient d’un bon niveau de vie. De même, les serviteurs laïques qui fournissent ou servent l’Ordre possèdent souvent des revenus plus confortables et une plus grande sécurité que le commun des mortels.
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Il existe un Hlaven responsables des artisans tout corps d'état confondu. Il s'agit du Hlaven Vyroba, aussi appelé Hlavyr par la populace. Les Hlavní prêtent allégence à la foi à leur [[sprave]], mais aussi leur [[graf]], l'[[Ordre Phalangiste]] et le [[Ferdik Huraslava|Panhura]].
  
===Le Peuple===
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Ils sont reconnaissables par leur cône feutré dont une broche florale en bronze est épinglée à celui-ci. La fleur choisit est souvent désignée par l'[[Ordre Phalangiste|Obdaed]] désignant une vertu qu'il se devra de respecter.
  
Le peuple occupe le bas de l’échelle de la société hura et constitue son écrasante majorité (moins d’un hura sur dix n’en fait pas partie). Cette caste ne possède aucun privilège et est soumise à la loi de ses maîtres. Ils ne possèdent que peu de droits et libertés (émigrer, voyager ou parler librement sont un luxe et une chance), sont d’une manière générale très peu éduqués et encore plus rarement aisés. Là où les huras sont plus chanceux, c’est qu’à moins d’être une année de récoltes terriblement mauvaises, la faim n’est pas un problème en Grande Huratelon.
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L'Ordre Phalangiste ayant le droit de regard sur leur nomination la plupart sont des serviteurs laïcs. Cependant dans le cas de [[Vanhaovi]] ils sont directement sélectionnés par la famille [[Setema]], bien souvent dans le conseil de l'[[apothi]]. Toutefois, afin de faire bonne figure l'[[andronico]] de la [[Missio|missio phalangiste]] est convié à participer à cette nomination, chose à laquelle il n'est que rarement présent.
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=Militaire=
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==Armée==
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La Grande Huratelon ne dispose pas d'armée unifiée ou permanente et fait reposer sa sécurité sur une responsabilité commune de trois groupes principaux : la milice, les gens d'armes et les praes de l'[[Ordre Phalangiste]].<br>
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La [[Milice hura]] est organisée par chaque [[sprave]] et [[graf]] sur son territoire. Chaque famille doit ainsi fournir son aîné lorsqu'il atteint ses dix-huit ans. Il doit alors servir deux ans comme milicien. En cas de guerre, on lève les anciens miliciens qui constituent généralement des forces de fantassins mal entraînés et équipés.<br>
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Les [[gens d'armes]] ou “Jonosi” en [[Langues#Hura|hura]] constituent de petits groupes de soldats permanents, généralement recrutés parmi d'anciens miliciens qui se sont fait remarquer ou des combattants ayant fait leurs preuves. Ils sont équipés et entraînés par leur [[sprave]] ou [[graf]] et ont leur casernement dans la place-forte locale. Il s'agit généralement de fantassins et d'archers.<br>
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Les [[praefectus]] d'une [[abbaye]] ou [[commanderie]] s'impliquent parfois dans les conflits en emmenant avec eux leurs [[praes]] mais pas de façon systématique.
  
La majeure partie du peuple vit dans des villages, vivant principalement de l’agriculture et de l’élevage. La vie est simple mais pas forcément mauvaise. L’hura moyen, respectueux de l’autorité, humble et modeste peut espérer vivre une vie agréable dans son village, à défaut d’être passionnante ou pleine de promesses...
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En parallèle de ces forces, on trouve également les [[rytirs]] de l'[[Ordre de la Chevalerie Hura]] (en [[Langues#Hura|hura]]: [[Hura Rytirad]]) qui constituent une force d'élite au service du [[Seigneur d'Huratelon]] seulement et qui sont stationnés à [[Huratelon]]. Les voir signifie généralement que quelque chose de grave se passe et ils sont donc de sinistre réputation, quelque chose que leur attitude généralement très lugubre ne fait que renforcer.
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==Sécurité locale==
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L'ordre dans les villes et villages est assuré conjointement par les troupes de la noblesse d'une part et par l'[[Ordre Phalangiste]] d'autre part.<br>
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Les gens d'armes organisent généralement la surveillance des marchés, des places, des routes et des portes avec l'aide des miliciens. Son efficacité varie très largement.<br>
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Les [[praes]] de l'[[Ordre Phalangiste]], quant à eux, effectuent couramment des missions de surveillance et de protection en plus de la garde de l'[[abbaye]] ou [[commanderie]] locale en fonction des accords avec le [[Graf]]. Dans les lieux sous contrôle direct de l'[[Ordre Phalangiste]] comme [[Odense]] et ses [[spravies]], les [[praes]] assurent l'essentiel de la surveillance avec la participation de miliciens.
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==Situation militaire==
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En dehors de bandits actifs dans le [[Steiertal]] et le nord du [[Greistal]], la Grande Huratelon est actuellement en paix après la fin des [[Vaines balades]].
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=Religion=
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La Grande Huratelon observe le [[culte d'Arbitrio]] de rite [[phalangiste]] comme [[religion]] d'état et l'[[Ordre Phalangiste]] est sous son contrôle. L'immense majorité de la population est donc [[phalangiste]] et toute conversion vers le [[monachisme]] est fortement découragée. Cependant, on trouve des croyants [[monachistes]] dans toutes les parties frontalières du pays et le [[Margrafat]] de [[Vanhaovi]] est [[monachiste]]. Au sein des [[ostats]], on trouve les deux religions mais beaucoup d'[[ostatnis]] préfèrent se convertir au [[phalangisme]] pour se faciliter la vie au contact des huras.
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==Traditions religieuses spécifiques==
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La Grande Huratelon applique une version traditionnelle du [[phalangisme]] et n'a donc pas réellement de traditions religieuses spécifiques. Il existe cependant un ordre de [[praes]] exclusifs à cette nation. Ces derniers s'occupent de l'entretien des cloches dans les [[abbayes]] et [[commanderies]] : les [[zvonikus]].
  
Le reste est composé de petits artisans, de serviteurs de nobles, de gardes et de petits marchands qui vivent dans les villes. Dans de très rares cas, ils parviennent à obtenir l’attention de leur maître mais restent toujours à sa merci.
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=Économie=
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L'économie hura n'est que peu diversifiée.<br>
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Le secteur primaire occupe la majorité de la population. L'agriculture et l'élevage sont sur-représentés et constituent un secteur très prospère grâce à la grande fertilité des régions huras. Le bûcheronnage et la chasse sont également importants et fournissent fourrures et essences de bois précieux. La pêche est également relativement importante aux abords des fleuves et rivières, notamment dans le [[Greistal]] et [[Steiertal]]. Le minage est également très présent dans le nord et l'est.<br>
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Autour de cette écrasante majorité, on trouve le petit artisanat utilitaire qui occupe une large part de la population : menuiserie, outillerie, travail de cuir, filage de la laine, taillage d'os, etc. Cependant, les huras comptent également de petites communautés d'artisans possédant un grand savoir-faire dans certaines villes. On peut citer la construction de navires fluviaux à [[Anderlacht]], l'ébénisterie de luxe à [[Jihnava]] ou la papeterie d'[[Odense]]. Les huras sont également des maîtres en matière de fabrication de matériel d'équitation et la forge d'armes et armures huras est très réputée.<br>
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Sur le plan des services, il est possible de trouver dans les villes tous les services usuels : soignants, alchimistes, herboristes, libraires. Cependant, ils sont souvent chers pour le peuple et souffrent des lacunes huras en matière scientifique et éducative. Les [[Ostats]] sont généralement des lieux privilégiés pour obtenir des services grâce aux [[ostatnis]] éduqués. On trouve également quelques menus [[Finances et banques|financiers]]. Pour des [[Langage des fleurs|raisons traditionnelles]], on trouve beaucoup d’horticulteurs et paysans spécialisés dans les fleurs. Fleuristes et jardiniers sont généralement bien vus.
  
===Les Ostatnis===
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Commercialement, la Grande Huratelon est surtout un pays d'exports de matériaux de base et de nourriture. Les marchands huras sont généralement de grands collecteurs faisant le tour de la campagne pour acheminer les ressources vers les haut-lieux du commerce hura : [[Vislav]], [[Vanhaovi]], [[Anelbruck]], [[Anderlacht]] ou [[Sylnaji]]. De là, ils sont revendus à des commerçants de toutes origines : clans [[qadjarides]], [[nomades dionians]], [[République marchande de Caroggia|caroggians]], [[Royaume Central|capitalins]] ou [[Nation adaarionne|adaarions]]. Ce système est facilité par des ligues de petits marchands huras appelées [[latoligas]]. Les marchands huras eux-même doivent généralement payer trop d'impôts pour espérer construire de véritables entreprises. <br>
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La Grande Huratelon est toutefois l'un des centres d'un juteux commerce, celui des esclaves. Ainsi, [[Lauderfelt]] est le plus gros lieu de commerce terrestre d'esclaves. Le système financier est inexistant.
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==Monnaie==
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La monnaie hura emblématique est la [[Kurice]] qui signifie littéralement « blé ». Sans grande valeur, elle sert surtout aux petits échanges intérieurs. Elle est composée de cuivre à 50%, et de fer et d'argent en proportions égales. Chaque graf dispose du droit de presse de cette monnaie et peut apposer son symbole dessus.<br>
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Outre la Kurice, le [[Seigneur d'Huratelon]] peut également imprimer une pièce appelée [[zlaty]] qui est composée d'or et d'argent (ou d'électrum). Cette pièce a une valeur qui varie selon son poids mais vaut généralement entre cent et deux-cent kurices. Il s'agit de la monnaie des grands échanges intérieurs et la plupart des huras n'en verront que très rarement dans leur vie. Elle possède également un aspect symbolique et honorifique et proposer une affaire ou une récompense sous la forme de zlaty est signe de l'importance de la tâche.<br>
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Enfin, on trouve les lettres de créance des [[latoligas]] bien que celles-ci ne concernent que quelques rares grafs éduqués, les marchands et les cestovates.<br>
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La [[Roye]] [[Royaume Central|capitaline]] est également utilisée, y compris par les marchands [[République marchande de Caroggia|caroggians]] de même que l’urii [[Nation adaarionne|adaarionne]].
  
Les ostatnis - autre en vieil hura - sont les non-membres de la société hura. Relégués dans des quartiers qui leur sont réservés, les [[Ostat|Ostats]], les ostatnis rassemblent l'ensemble des étrangers ainsi que leurs descendants. Ce sont donc principalement des migrants qui n'ont guère la chance de pouvoir un jour être réellement accepté comme un hura à moins d'épouser un ou une hura. Ils ne valent souvent guère mieux que des esclaves et seule la fortune peut généralement les préserver d'avoir à sombrer dans la précarité.
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==Esclavagisme==
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L'esclavage est relativement répandu au sein de la Grande Huratelon qui possède en son sein un grand centre de commerce d'esclave à [[Lauderfelt]]. Ils se voient généralement remettre des tâches ingrates tandis que le travail difficile mais considéré comme honnête est réservé aux paysans et mestobcans huras. Ils n'ont de rôle comme serviteurs qu'au sein de la population, les élites n'engageant que des individus libres.
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=Société=
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La société hura est nettement hiérarchisée et se divise entre d'une part une noblesse collaborant avec les religieux et d'autre part une population qui leur est largement soumise et légalement inférieure.
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==Elites==
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===Grafs===
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Les grafs constituent le sommet de la société hura et se composent en majorité de très vieilles familles particulièrement fières de leur héritage. Leur fortune varie beaucoup mais d'une manière générale, leur mode de vie est nettement inférieur à celui des élites des pays voisins. Leur titre est unique et se transmet de parent à aîné. Les familles de grafs ne possèdent pas de privilèges particuliers en dehors du prestige de leur nom et dépendent généralement du chef de famille. Ils s'adonnent généralement à la politique, à la religion ou à des activités de plaisance, religieuses ou non comme la chasse ou le jardinage. Ils sont généralement très détachés des préoccupations du peuple.
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===Spraves===
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Les spraves constituent une population très hétérogène puisqu'à plusieurs endroits, il est courant que le graf place ses favoris au poste de [[sprave]]. Leur profil varie mais ils sont généralement des serviteurs particulièrement fidèles issus de la population ou des membres de sa famille.<br>
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A divers endroits cependant, les spravies sont généralement conservées au sein d'une même famille fidèle au graf. Ces familles sont ainsi considérées comme étant à demi nobles. Elles disposent d'un bon niveau de vie et seront plus impliquées politiquement, bénéficiant parfois d'un appui local.
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==Religieux==
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L'[[Ordre Phalangiste]] occupe une place très importante au sein de la société hura. [[Moines]] et [[Praes]] sont ainsi très influents et s'immiscent très couramment dans la politique et les affaires en tout genre. Ils sont issus de tous les niveaux de la population mais n'ont pas de divisions internes à cause de cela. Un enfant de graf et un enfant d'éleveur de porc peuvent discuter en égaux parfaits. Ils sont généralement présents par devoir ou par ferveur religieuse. Les religieux huras ont ainsi tendance à être plus pointilleux qu'ailleurs sur le culte.<br>
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Parmi les [[moines]], on peut retrouver toutes sortes de compétences et chaque talent est mis à profit.
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===Moines monachistes===
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En vertu du [[concordat de Roskilde]], les moines monachistes sont tolérés et chaque ville possède au moins un moine [[monachiste]] tenant le rôle d'[[aumônier]] pour les [[ostatnis]]. A part dans le nord du [[Gyllendal]], ils sont toujours d'origine étrangère.
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===Serviteurs laïcs===
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Les [[serviteurs laïcs]] sont relativement nombreux au sein de la Grande Huratelon et sont presque exclusivement des mestobcans ou des paysans. Les moines se comportent généralement comme des nobles vis-à-vis d'eux, exigeant respect et obéissance même s’il y a parfois une connivence entre certains d'entre eux et les serviteurs. D'une manière générale, la situation de serviteur laïc est très préférable à condition d'obéir aux normes religieuses.
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==Peuple==
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===Paysans===
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Les paysans huras constituent la majorité de la population hura. Ils ne disposent pas de droits politiques et sont soumis à leur graf (pour les landgrafat) ou leur sprave. Ils leur sont légalement soumis et leur doivent service, taxe et obéissance en échange de la protection. Ils n'ont pas le droit de déménager hors des terres qui leur ont été assignées ou du village dans lequel ils sont installés. Toutes leurs actions rompant avec la routine du travail est soumise à une autorisation du sprave ou graf. De plus, ils sont généralement soumis à la direction des [[moines]] et [[praes]] [[phalangistes]]. C'est une vie difficile et beaucoup de paysans saisissent la moindre opportunité pour quitter cette vie. Pour les aînés, il s'agit de se faire bien voir lors du service de milice afin d'être recruté dans la garde. Ils sont généralement prêts à tout pour obtenir une charge de serviteur quelconque auprès de la noblesse ou de pouvoir s'installer en ville. Certains s'enfuient tout simplement vers le [[Royaume Central]]. Les meilleures opportunités sont celles d'être accepté comme serviteur laïque ou mieux, novice, au sein de l'[[Ordre Phalangiste]]
  
==Misère et Société==
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'''Remarque importante: un paysan est tout habitant de la campagne qui ne correspond à aucune autre catégorie.''' Un paysan peut être agriculteur mais tous les paysans ne le sont pas. Ce sont aussi par exemple des artisans de villages, des chasseurs, des taverniers ou encore les hommes d'armes du [[sprave]] local ainsi que ses serviteurs.
La grande Huratelon, malgré son manque de prestige vis à vis de Golvandaar et la Capitale, possède une population qui, bien que dans l’ensemble relativement pauvre, ne souffre pas de disette ou de famine. Les Huras rencontrent d’autres problèmes du fait de leur isolement et de leurs traditions conservatrices.  
 
  
Les huras ne sont pas réputés pour leur hygiène irréprochable. La saleté étant synonyme de travail et de labeur, parmi la populace hura, une personne sale ne sera pas particulièrement mal vue. Les huras ne se lavent pas parce qu’ils sont sales, mais parce qu’ils sentent. Le fait d’être sali est davantage concevable par l’odeur. Une tradition des travailleurs des champs est particulièrement réputée et accomplie dans la campagne hura : le bain de pied. Beaucoup l’affectionnent en raison du bien-être relatif qu’il procure. Cependant, l’eau est très peu souvent changée, et l’hygiène n’en est pas meilleure pour autant.  
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===Mestobcans ou ”Citoyens urbains”===
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Les mestobcans (ou citoyens urbains) constituent une minorité de la population hura vivant dans les villes. Contrairement aux paysans, ils n'ont pas de terres ou de bâtiments qui leur sont assignés. Ils vivent et travaillent librement mais sont toujours soumis au devoir de milice pour les aînés et à la nécessité de disposer d’une autorisation pour émigrer hors de la ville ou voyager. La vie des mestobcans est cependant souvent bonne si leurs affaires tournent bien. Dans certaines villes, ils peuvent même espérer participer à la vie politique de la cité et avoir pignon sur rue. S’ils sont sans le sou, leur vie peut tourner au cauchemar. Contrairement aux paysans qui ont en quelque sorte « droit » à un lopin de terre ou un service forcé qui leur permettra de survivre, les mestobcans ruinés n'ont droit à rien mais restent soumis aux devoirs envers leur graf ou sprave. Les vagabonds issus de cette catégorie sont l'une des grandes sources d'esclaves huras.
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===Cestovates ou ”Citoyens libres”===
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Les cestovates (ou citoyens libres) constituent une part bien particulière de la population en ce qu'elle n'est pas liée par les obligations populaires envers leur [[graf]] ou [[sprave]]. Ils sont ainsi dispensés de la milice et de la nécessité d'avoir une autorisation pour voyager mais, sauf dispense spéciale, doivent payer un impôt aux grafs. Ces citoyens libres sont généralement des individus éduqués, des marchands ou des artisans renommés. La marque du cestovates est l'écharpe d'affranchissement : une longue bande de tissu bleu qui s'enroule sur l'épaule et barre sur le torse. C'est généralement parmi eux que les nobles recrutent leurs conseillers.
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===Ostatnis===
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Les [[ostatnis]] sont les étrangers à la Grande Huratelon et sont soumis à diverses règles. Voir article détaillé.
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==Misère sociale==
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La Grande Huratelon, malgré son manque de prestige vis à vis de ses voisins, possède une population qui, bien que dans l’ensemble relativement pauvre, ne souffre pas de disette ou de famine. Les Huras rencontrent cependant bien d’autres problèmes du fait de leur isolement et de leurs traditions conservatrices. <br>
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Malgré les principes de l'[[Hygiène phalangiste]], beaucoup d'huras n'ont pas les moyens de se laver régulièrement et sont donc fréquemment doublement discriminés à cause de cette situation : les [[Maladies|maladies]] sont nombreuses et particulièrement récurrentes dans les bas quartiers ou dans les villages pauvres.
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La plupart des huras vivent dans de petits villages et n’ont que rarement accès à une [[médecine]] poussée, beaucoup se fient encore à de vieilles médecines traditionnelles datant des [[honorables]] de l’[[Ancienne Foi]]. Les seules personnes aptes à prodiguer des soins se trouvent généralement dans les [[abbayes]], dans les grandes agglomérations et dans les [[Ostats]]. L'[[Ordre Phalangiste]] et les [[ostatnis]] constituent cependant les principaux fournisseurs de soin dans l'imaginaire populaire bien que la chose soit toujours très coûteuse. <br>
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Malgré tout, la plus grande misère en Huratelon est regroupée dans les [[Ostat|Ostats]]. Ces lieux regroupant des étrangers souhaitant s’installer dans la région et des malfrats huras ne sont pas propices à une vie heureuse et harmonieuse. Vivre dans ces lieux signifie souvent être rejeté du reste de la population, rares sont ceux acceptant de donner du travail à un [[Ostatni]] en dehors de l'[[Ostat]] et beaucoup sont par conséquent obligés de se limiter à des tâches subalternes ou à se tourner vers la criminalité ou la prostitution. Également, la malnutrition et le manque d’hygiène font partie du quotidien de ces lieux qui sont souvent le point de départ des épidémies frappant le sol hura.<br>
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La pauvreté en Grande Huratelon est une notion constante, l’idée qu’un pauvre restera pauvre et qu’un riche le restera également est ancrée dans la culture hura. De lourdes taxes sont présentes pour s’assurer de ce fait et les milices apprécient également de s’octroyer un petit supplément lorsqu’elles viennent prélever celles-ci. En outre, le culte [[phalangiste]] a instigué l'idée que la pauvreté est surtout le résultat de manquements moraux : le pauvre est généralement un déviant, un ivrogne ou un mal-arbitré. Les plus pauvres et vagabonds, à l'image des [[hiodigues]], sont ainsi non seulement pauvres mais ils sont activement rejetés par la société hura qui les voit comme des criminels en puissance.<br>
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On dira cependant de l’Hura que sa plus grande misère est de ne pas pouvoir se rendre compte de sa véritable condition à cause de l'ignorance et de la quasi-impossibilité de voyager. Beaucoup d'huras pauvres n'ont même pas conscience de la difficulté de leur vie puisque c'est tout ce qu'ils connaissent.
  
La plupart des huras vivent dans de petits villages et n’ont que rarement accès à une médecine poussée, beaucoup se fient encore à de vieilles médecines traditionnelles datant des honorables de l’Ancienne Foi. Les seules personnes aptes à prodiguer des soins se trouvent généralement dans les abbayes et dans les grands villages. On attribue à l’Ordre Phalangiste une importance cruciale dans la médecine des campagnes reculées.
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=Peuple=
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La société hura est relativement homogène puisqu'elle est traditionnellement plutôt une terre d'émigration. Ses frontières font exception. Au nord et dans l'est du [[Gyllendal]], on trouve une bonne quantité de personnes originaires de la [[Nation adaarionne]] et les mariages mixtes y sont courants. Dans le [[Greistal]], les villes et villages fluviaux possèdent tous une population étrangère issue du [[Royaume Central]], de la [[Nation Adaarionne]] ou du Roment. [[Anelbruck]] possède une très large population [[Royaume Central|capitalo-hura]] issue des liens très forts avec [[Pontanelle]]. Du reste, la plupart des villes huras possèdent un [[Ostat]] relativement peuplé et abritant des personnes de toutes origines.<br>
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Le [[Steiertal]] est de loin la région la plus hétérogène. Ainsi, [[Lauderfelt]] ne possède pas d'[[Ostat]] et sa population est issue de tout le continent, qu'elle soit [[esclavagiste]] ou [[esclaves]]. A [[Odense]], on trouve une certaine quantité d'étrangers attirés là par l'[[Ordre Phalangiste]]. Ces personnes sont généralement membres de celui-ci et ne subissent donc pas le statut d'[[ostatni]].<br>
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Enfin, exception emblématique, [[Sylnaji]] et ses [[spravies]] ne possèdent pas d'[[ostat]] et ne comptent qu'une minorité d'huras de souche. La majorité de la population est d'origine [[Roment|romentine]] avec de très nombreux mariages mixtes.
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==Situation qadjaride==
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La [[diaspora qadjaride]] a une présence modérée sur le territoire hura. Ils sont toujours considérés comme des [[ostatnis]], même s’ils sont établis à un endroit depuis des décennies. Un clan est donc forcé à se tenir dans les [[Ostats]] des villes et doit généralement s’établir à distance honorable du coeur des villages. La vision hura des qadjarides est en règle générale peu amicale. Les [[phalangistes]] ne les tolèrent que depuis le [[concordat de Roskilde]] et maintiennent souvent une certaine méfiance à leur égard. De plus, la [[Granamistat]] et l’influence culturelle [[République marchande de Caroggia|caroggianne]] a fait que les racontars et légendes urbaines autour des qadjarides sont populaires chez les huras. Il existe cependant en certains endroits, principalement à [[Anderlacht]] et [[Anelbruck]], des communautés solidement implantées et qui sont donc plus tolérées tandis qu’ils sont totalement absents du [[Steiertal]].
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=Culture=
  
Les huras sont pour la plupart élevés avec un sens fort du travail et de la famille. Leur enseignement ne provient généralement que des abbayes locales, qui offrent avant tout un savoir religieux accompagné de connaissances primaires. De ce fait, on attribue aux habitants de Grande Huratelon une réputation de chauvins peu dégourdis, ce qui n’est pas en totale contradiction avec la misère intellectuelle qu’on trouve dans cette région. Les villes développées, elles, ne rencontrent pas ce problème.
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*Bucolique : la culture hura glorifie les paysages terrestres d'une manière générale depuis l'apparition de l'idée d'[[Huramisto]]. On trouve ainsi une surabondance de thèmes ruraux et de beaux paysages.
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*Chauvinisme : les huras sont assez fiers de leur contrée et aiment particulièrement rappeler le mythe d'[[Huramisto]]. Ce chauvinisme est cependant rarement flamboyant et est plutôt un sentiment d'attachement et d'affection envers l'idée de la [[Grande Huratelon]].
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*Conservatisme : les huras ont tendance à préférer les « bonnes vieilles méthodes » et ne voient pas le fait que quelque chose est ancien comme négatif. La [[Langues#Hura|langue hura]] est ainsi pleine d'expressions comme « c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes ». Ils ont ainsi un grand intérêt pour l'histoire et sont réticents au changement.
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*Conspirationnisme : les huras, habitués aux ingérences du [[Royaume Central]] se sont habitués à l'idée qu'il peut y avoir des affaires cachées derrière les événements. Les nobles, religieux et rares politiciens issus du peuple en sont bien conscients et en jouent. Le thème du traître, du mauvais conseiller et de l'ostatni manipulateur sont des excuses courantes pour justifier des échecs. Cette façon de dénoncer une influence extérieure comme seule responsable est d'autant plus forte qu'il est difficile pour un dirigeant de culte [[phalangiste]] d'admettre avoir fauté puisque le culte phalangiste considère une faute morale comme irréparable.
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*Gourmandise : la famine étant un danger très rare dans la société hura, beaucoup ont développé une envie de nourritures plus savoureuses. Les huras ont ainsi tendance à beaucoup favoriser les épices, les sucreries et les plats exotiques. La [[Granamistat]] n'a fait qu'accentuer ce goût pour les saveurs spécifiques. De même, posséder des agrumes est considéré comme la condition d'une maison bien tenue. A tel point que, paradoxalement, elles sont parfois laissées en évidence plutôt que mangées.
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*[[Granamistat]] : l'amitié entre huras et caroggians est quelque chose de très diffusé dans les esprits. Ainsi, l'image de la République est globalement très positive et les caroggians font largement exception à l'idée des ostatnis.
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*Hiérarchie : la société hura toute entière est bâtie sur cette idée.
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*Hospitalité : les huras sont très hospitaliers et il est considéré de bon ton d'offrir le couvert ou le gîte à un voyageur ou un agent des autorités. Les grandes maisons huras disposent traditionnellement de chambres d'amis et les [[ostats]] sont parfois évoqués comme un symbole d'hospitalité : les [[ostatnis]] disposant d'un espace qui leur est réservé.
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*Hygiène : les huras sont comparativement souvent plus propres que bien d'autres peuples. L'[[hygiène phalangiste]] et ses préceptes s'est fortement instillée dans la population. Ainsi, même le plus pauvre paysan pratiquera généralement le minimum requis des ablutions.
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*Jardin : le jardin occupe une place prépondérante dans la culture hura, notamment à cause du [[langage des fleurs]]. Toute maison qui se respecte, même pauvre, se doit ainsi d'entretenir quelques fleurs et arbres décoratifs. La plupart des [[abbayes]], [[commanderies]] et forteresses disposent ainsi de petits jardins bien tenus. Dans les villes, la chose est compensée par la forte présence de plantes en pot.
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*[[Langage des fleurs]]: dimension importante de la culture hura, l’on considère qu’une fleur ou une plante possède une signification symbolique. Divers éléments culturels, artistiques, politiques et religieux ont été créées sur cette base.
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*Mélomanie : les huras apprécient particulièrement la musique en tout genre.
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*Piété : la foi [[phalangiste]] occupe une forte place dans la vie hura et les rites sont largement observés. De plus, elle a tendance à faire partie du quotidien par la prière, les ablutions ou divers rites.
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*Pudeur : les huras renâclent énormément à parler de tout sujet lié à la [[sexualité]] ou au corps en public. Voir page généraliste sur la [[sexualité]]. Une bonne partie de la séduction passe donc par le [[langage des fleurs]].
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*Rapport particulier aux étrangers : les huras ont une attitude ambiguë vis-à-vis des étrangers. D'un côté, le statut d'[[ostatni]] et le système des [[ostats]] cantonnent les étrangers à un rôle subalterne. De l'autre côté, ils ont une certaine fascination pour eux. Il n'est pas rare pour les huras de se promener près des ostats ou au sein de ceux-ci pour observer et commenter. Les ostatnis forment ainsi un sujet de discussion très courant, même si c'est en négatif. Certains étrangers décrivent ainsi la tendance de certains huras à se montrer très curieux et insistants à les accompagner tout en faisant mine de n'avoir pas d'intérêt pour eux. En outre, l'ostatni est fréquemment considéré comme ayant des richesses ou des savoirs mais rechercher ce savoir ou cette richesse est considéré comme un peu risqué ou à faire en dernier recours.
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*Soumission : toute la société hura et le [[phalangisme]] prônant l'obéissance à l'autorité, la chose s'est fermement établie dans les esprits de la population. Ainsi, il est considéré comme choquant de défier ouvertement l'autorité et beaucoup d'huras éprouvent une certaine gêne à parler de politique. Ceci est moins vrai chez les cestovates ou dans les [[ostatnis]].
  
Une tradition hura veut que l’on accepte un miséreux vagabond pour un soir en lui offrant le gîte et le couvert. Certains donnent même quelques kurices en échange d’un travail aux champs. Cependant, beaucoup d’huras n’offrent que le couvert et non le gîte lorsque le miséreux ne parle pas hura. Un vagabond ne parlant pas l’hura et s’installant dans un village pour plusieurs jours est d’ailleurs souvent mal vu et rejeté, son intégration n’étant pas possible. Il est vu comme troublant l’ordre et parasitant l’équilibre du village.  
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==Langue==
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La langue traditionnellement parlée chez les huras porte leur nom : l'[[Langues#Hura|hura]]. Elle est utilisée au quotidien entre huras. Cependant, les huras sont tous bilingues et le [[Langues#Capitalin|capitalin]] est très usité, notamment dans le cadre du commerce mais aussi pour divers actes administratifs. Certaines personnes, principalement des marchands ou des érudits tournés vers l'étranger, préfèrent éviter de parler l'hura par snobisme, considérant que c'est une langue vulgaire.
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==Traditions==
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La vie hura est rythmée par de multiples festivités, généralement d'origine religieuse ou liées aux grands moments de l'agriculture : la récolte et la moisson. De même, les grands moments de la vie privée des [[grafs]] (mort, naissance et mariage) sont toujours accompagnés de festivités publiques. Parmi les autres grandes traditions, on peut retrouver :
  
Malgré tout, la plus grande misère en Huratelon est regroupée dans les [[Ostat|Ostats]]. Ces lieux regroupant des pauvres souhaitant s’installer dans l’[[Genèse|Huramisto]] et des malfrats huras ne sont pas propices à une vie heureuse et harmonieuse. Vivre dans ces lieux signifie souvent être rejeté du reste de la population, rare sont ceux acceptant de donner du travail à un [[Ostatni]] et beaucoup sont par conséquent obligés de vendre leur corps. Également, la malnutrition et le manque d’hygiène font partis du quotidien de ces lieux qui sont souvent le point de départ des épidémies frappant le sol hura.
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*Fête de l'indépendance : fêtée à la mi-janvier, cette fête commémore la fondation de la Grande Huratelon. A cette occasion, chaque ville et village hura organise un banquet public aux frais du [[graf]]. Il s'agit généralement d'une festivité où ces derniers rivalisent de générosité et de démesure pour démontrer la grandeur de leur [[grafat]].
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*Orangerie : le sept juin est fêté la grande marche vers le sud lors de laquelle la Grande Huratelon vint en aide à la [[Vellabria]] face aux nomades d'[[Outre-Frontera]]. Les fêtes se sont centrées autour de deux choses. Primo, l'on fait souvent venir des musiciens [[République marchande de Caroggia|caroggians]] pour l'occasion. Secundo, c'est traditionnellement une fête où l'on consomme des agrumes importés de la [[Vellabria]] malgré leur prix. Certaines familles pauvres économisent pour offrir une unique orange à partager entre leurs enfants. Les peaux sont généralement coupées au couteau et taillées pour constituer des objets décoratifs odorants éphémères ou composer des pots pourris.<br>
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Dans de nombreux villages huras, accrocher une queue de [[raton laveur]] près de sa porte d'entrée est considéré comme signe d'une maison bien tenue et parfois même supposé repousser l'apparition de la poussière. Cette croyance vient de la réputation du raton laveur d'être un animal très propre, à force de rincer sa nourriture avant de la manger.</div>
  
La pauvreté en Grande Huratelon est une notion constante, l’idée qu’un pauvre restera pauvre et qu’un riche le restera également est ancrée dans la culture hura. De lourdes taxes sont présentes pour s’assurer de ce fait et les milices apprécient également de s’octroyer un petit supplément lorsqu’ils viennent prélever celles-ci.
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==Loisirs==
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Les loisirs huras sont relativement homogènes entre les élites et la population. La culture hura est très festive et une bonne fête doit inclure de la musique, de la danse et un banquet. Ils possèdent un goût prononcé pour la boisson mais l'ivresse est généralement très réprimandée.<br>
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La musique occupe une place énorme dans les loisirs mais celle-ci fonctionne surtout sur surtout sur la base de mélodies populaires de transmission orale, mais aussi de trois instruments phares que sont le Suka, le Koziol Slubny et le Tympanon. Cette musique est généralement destinée à la danse et les huras pratiquent diverses formes de danse qui, bien que chastes, constituent une façon emblématique de faire la cour à l'être aimé.<br>
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La culture du combat est très présente mais contrairement au [[Royaume Central]], les huras préfèrent les combats de lutte (notamment la [[lutte telonne]]), le lancer d'armes de jet ou la compétition de tir à l'arc aux combats de [[gladiateurs]]. De plus, les huras apprécient traditionnellement faire travailler leur corps et l'athlétisme, même rudimentaire, est très répandu chez eux.<br>
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Pour les élites, la chasse est particulièrement valorisée. L'équitation est considérée comme un loisir noble et est très pratiquée par la noblesse ainsi que ceux qui souhaitent leur plaire. La lecture est également très pratiquée par l'élite ainsi que la poésie.
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==Musique==
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La musique chez les Hura se pratique principalement lors des fêtes et cérémonies. Cependant, il existe une tradition de chant oral qui se transmet parmi les classes les plus populaires et qui contient les faits divers de l'histoire de la nation. En général ce sont les musiciens itinérants qui construisent la mélodie et qui la transmettent aux populations locales qui sont ensuite chantées et diffusées dans les campagnes par le peuple.
  
On dira de l’Hura que sa plus grande misère est de ne pas pouvoir se rendre compte de sa véritable condition.
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Ainsi, tous les non musiciens peuvent aussi s'exprimer par le biais du chant, plus ou moins maîtrisé, et partager des moments importants de la vie au quotidien. Il est tout à fait courant de voir des Hura siffloter des airs ça et là.
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==Instruments==
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Trois instruments sont particulièrement reconnus par le peuple Hura :
  
==Peuple==
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*Le Suka, semblable au violon et traditionnellement fabriqué à [[Jihnava]], mais s'approchant presque de la vièle à archet. Il se joue de manière verticale sur les genoux et non sur l'épaule, en frôlant les cordes du bout des ongles sans les appuyer. Le son est vibrant et reconnaissable entre mille ! Il existe plusieurs modes de jeux pour faire sonner un Suka : pincer les cordes ou bien les tapoter, jouer avec un archet, ou bien les deux en fonction de l'effet escompté. Il participe beaucoup à l'accompagnement d'une narration ou d'un chant.
La Grande Huratelon est extrêmement conservatrice et très homogène. Elle est fière de son histoire, et traite selon les origines en priorité. La Grande Huratelon est considérée comme un joyau, une terre d’honneur qu’il faut défendre à tout prix. La fierté est extrêmement marquée chez les huras.<br>
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*Le Koziol Slubny, sorte de cornemuse en peau de chèvre et au bois de sapin, très usité dans les campagnes et lors de festivités. Le son est presque toujours faux, mais cela ne gêne personne car après tout... qui a une oreille musicienne parmi les paysans ? L'instrument se pratique en remplissant la poche en peau de chèvre d'air, qui constitue la ressource principale au son de se produire quand on le fait sortir par l'embouchure en bois de sapin semblable à un flûte, et trouée ça et là pour choisir les notes. Il y aura donc un son de bourdon qui servira de base d'harmonie, puis la mélodie par dessus. Il requiert quelques années de pratiques avant d'être maîtrisé, mais il reste très populaire dans les banquets et surtout les mariages.
La population est quant à elle méfiante des étrangers, mais seuls les commerçants et les nobles restent parfois durs dans les affaires avec des hommes de provenance extérieure.
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*Le Tympanon. Instrument éminemment destiné à l'élite mais visible chaque année lors de la fête de l'indépendance où les grafs rivalisent pour étaler leur richesse. Il s'agit d'une table de bois sur laquelle sont tirées plusieurs cordes groupées en chœur et sur lesquelles le musicien vient frapper une mailloche à l'embout de laine séchée et durcie, et au manche de bois. Seuls les grands musiciens peuvent faire des démonstrations de talent sur cet instrument difficile à dompter.
Les mariages entre hura et étrangers sont par ailleurs relativement mal vus. <br><br>
 
  
==Traditions==
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En dehors de ces trois instruments phares, les Hura connaissent bien sûr des variantes d'instruments à cordes pincées comme le Luth, le Théorbe, ou bien le clavecin. Il existe aussi plus rarement des flûtes comme la Fujarka.
Les traditions des Huras sont nombreuses. En fait, beaucoup sont juste un prétexte pour faire la fête. Les plus importantes, pourtant, sont des traditions en rapport avec la culture militaire d’Huratelon, comme par exemple la célébration de départ de l’aîné à la milice pour les paysans, la fête d’atteinte de la majorité pour les nobles, et bien sûr la cérémonie de nomination des chevaliers, allant avec leur concours de sélection sous forme de joute, faisant partie intégrante des événements se déroulant chaque année. Les fêtes les plus prononcées sont celles organisées par le seigneur, son couronnement restant la plus importante. <br><br>
 
  
 
==Vêtements==
 
==Vêtements==
Contrairement à d’autres contrées, les gens de la Grande Huratelon se vêtissent principalement dans des tons sombres, le noir étant assimilé comme une tonalité courante voir selon l’utilisation faite un phénomène de démarcation par rapport aux autres classes sociales. Les beiges, blanc, sont davantage répandus parmi la populace.
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Contrairement à d’autres contrées, les gens de la Grande Huratelon se vêtissent principalement dans des tons sombres, le noir étant assimilé comme une tonalité courante, voire selon l’utilisation faite un phénomène de démarcation par rapport aux autres classes sociales. Les beiges et blancs sont davantage répandus parmi la populace.
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*Les accessoires floraux: les huras sont particulièrement friands d’accessoires composés de fleurs ou en forme de fleurs ou plantes basées sur une symbolique du [[Langage des fleurs]].
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*'''L'éventail''': il existe en Grande Huratelon une importante tradition. Les femmes possèdent couramment un éventail. Originellement, l'éventail fut ramené de la campagne hura dans la [[Dione]] et la [[Vellabria]] en 333, régions où l'éventail n'est qu'un accessoire utilitaire tout ce qu'il y a de plus commun. D'abord accessoire exotique rarement utile en raison du climat hura, il a acquis une importance culturelle assez rapidement à la cour de Château Nohovecy, à [[Huratelon]]. L'éventail est devenu mesure du niveau social, certains pouvant être composés de matériaux particulièrement nobles et il est parfaitement envisageable qu'une [[Graf]] (ou une épouse d'un Graf) dépense une petite fortune dans pareil accessoire. De même une femme du peuple dépensera plus que de raison pour cet objet d'une utilité au final très relative.
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*Le chapeau : En opposition aux Adaarions et à leurs coiffes excentriques et colorées, la noblesse et populace Hura revêtent nombre de couvre-chefs simples, notamment le port du chaperon en cuir souple, voire le très populaire parmi la paysannerie cône feutré : un couvre-chef comme un bol dont les matériaux varient selon l’artisan.
  
'''Les habits de la noblesse'''<br>
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===Noblesse et cestovates===
La noblesse Hura se qualifie comme sobre mais élégante, prenant attention dans le détail du matériaux dont sont confectionnés les habits plutôt que la forme du vêtement en lui-même.
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La noblesse Hura se qualifie comme sobre mais élégante, prenant attention dans le détail du matériau dont sont confectionnés les habits plutôt que la forme du vêtement en lui-même.<br>
La gente masculine se pare généralement de chemises en velours parmis des fournisseurs locaux réputés, ces dernières lacées sur les manches et le devant. Des braies bouffantes, comportent leurs bas, comme à la chemise, de velours ou de tissu de qualité certaine. L’ensemble de leurs tenues comportent des dorures représentant le blason de leurs familles ou de leur localité. Il n’est pas rare de voir un noble Hura dont les dorures dessinent son nom et son titre.
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La gente masculine se pare généralement de chemises en velours chez des fournisseurs locaux réputés, ces dernières lacées sur les manches et le devant. Des braies bouffantes, comportent leurs bas, comme à la chemise, de velours ou de tissu de qualité certaine. L’ensemble de leurs tenues comporte des dorures représentant l’emblème de leur famille ou de leur localité ou des [[Langage des fleurs|motifs floraux]]. Il n’est pas rare de voir un noble Hura dont les dorures dessinent son nom et son titre.<br>
Les dames Huras, portent quant à elles, de longues robe raffinées, sans ornements ni dorures. Néanmoins, la présence de dentelle sur les manches et le col remplace les ornements coquets des hommes, ces dernières pouvant être plus ou moins longs selon l’âge de la dame. Ainsi, plus la noble est âgée plus la dentelle sera longue et traînante, chose souvent sobriquée par la populace, se moquant discrètement des plus vieilles nobles dames Hura. La rumeur voudrait qu’à chaque année passée, la dentelle gagnerait un demi-centimètre sur le col.
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Les dames Huras portent quant à elles de longues robes raffinées, sans ornement ni dorure. Néanmoins, la présence de dentelle sur les manches et le col remplace les ornements coquets des hommes, ces dernières pouvant être plus ou moins longues selon l’âge de la dame. Ainsi, plus la noble est âgée plus la dentelle sera longue et traînante, chose souvent sobriquée par la populace, se moquant discrètement des plus vieilles nobles dames Hura. La rumeur voudrait qu’à chaque année passée, la dentelle gagnerait un demi-centimètre sur le col.<br>
Les robes sont en général ponctuées d’un surcot, porté principalement par les enfants ou les dames non mariées.
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Les robes sont en général ponctuées d’un surcot, porté principalement par les enfants ou les dames non mariées.<br>
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Lors des déplacements ou lorsque la [[Nivose]] approche, les nobles rajoutent par dessus leur ensemble de longs manteaux de velours et de fourrure fine englobant le corps. Ces pardessus restent assez sobres.
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===Populace===
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Les mauvaises langues pourraient parler du peuple Hura comme des “pauvres nobles Hura ” du fait de la similitude dans certains vêtements. Mais il en est tout autre.
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Les hommes, portent des braies serrées de couleurs terreuses, en général foncées, tenues par la présence de lacets épais faits de cuirs ou de boyaux séchés de bovins. Leurs hauts, sont des tuniques courtes faites de cuir ou du lin, de couleur terre/beige foncé, parfois en blanc sale, souvent réparées sommairement par des ceinturons de cuir sur les manches ou de la paille tressée.<br>
 +
Lors des grandes chaleurs ou quotidiennement, les huras portent un chapeau de paille caractéristique en forme de champignon, retenu au cou par une ficelle. Les plus excentriques rajouteront des plumes de volailles.<br>
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Les femmes quant à elles, portent des robes simples, longues ou plus courtes selon la période, qui couvrent obligatoirement leurs bras. Elles sont rarement blanches et principalement terreuses mais il n’y a jamais de couleur. Si les hommes portent le chapeau de paille, elles portent des châles en laine avec quelques teintes pastels pour les plus fortunées de cette paysannerie.<br>
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Les deux sexes chaussent des souliers rudimentaires en cuir, voire des sabots en cuir. Par la même occasion, le port de la ceinture se fait par la manière d’une corde tressée, maintenant leurs habits à la taille et servant à attacher quelques outils.
  
Lors des déplacements ou lorsque la Nivose approche les nobles rajoutent par dessus leur ensemble de longs manteaux de velours et de fourrure fine englobant le corps. Ces pardessus restent assez sobres.
+
==Maquillage==
  
'''Les habits de la populace'''<br>
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En [[Grande Huratelon]], la pratique du maquillage est très conditionnée par la classe sociale. Parmi les plus hautes classes, le maquillage est utilisé pour gommer les défauts. Il s’agit d’une pratique de dissimulation afin de présenter en toute circonstance un visage harmonieux et épuré de ses imperfections.
Les mauvaises langues pourraient parler du peuple Hura comme des “pauvres nobles Hura ” du fait de la similitude dans certains vêtements. Mais il en est tout autre.
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Les hommes, portent des braies serrées de couleurs terreuses, en général foncées, tenues par la présence de lacets épais faits de cuirs ou de boyaux séchés de bovins.  
+
Chez les Cestovates et les Mestobcans, le maquillage est moins marqué que dans d’autres nations, mais bien présent, avec des couleurs, contrairement aux élites. Cet usage vient essentiellement du goût Hura pour l’exotisme étranger, essentiellement à travers la réputation Caroggiane apportée par le Granamistat ou par simple mimétisme, une grande partie de la population n’ayant qu’une connaissance très limitée du monde hors de ses frontières - voire de leur région.
Leurs hauts, sont des tuniques courtes faites de cuir ou du lin, de couleur terre/beige foncé, parfois en blanc sale, souvent réparées sommairement par des ceinturons de cuir sur les manches ou de la paille tressée.
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Lors des [[Grande_Huratelon#Traditions|fêtes populaires]], on voit venir dans les rues des villes et plus rarement dans les villages, des artistes portant le nom de “sminkers”. Ils proposent de réaliser contre quelques pièces un maquillage extrêmement réaliste d’arrangements de fleurs et de plantes diverses autour d’un œil. La plupart de ces sminkers sont des peintres en mal d’argent, mais certains, comme le sminker du [[Seigneur d’Huratelon]], sont très réputés et payés lors des événements mondains pour pratiquer leur art. Ces éléments de maquillage sont nommés “pregled” : ils sont censés permettre d’apercevoir rapidement [[Langage_des_fleurs|une qualité chez la personne qui le porte]] - en un regard. Il est important de noter que si de nombreux kevetasted Huras sont des sminkers, la plupart des sminkers n'ont rien à voir avec les débordements religieux des kevetasted et demeurent de simples artistes au service de leur communauté lors des festivités populaire : rien de plus.
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Les [[Grande_Huratelon#Paysans|classes les plus pauvres]], isolées des centres urbains, coupées du monde, ne se maquillent pas.
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==Perforations==
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Les perforations ne sont pas bien vues en [[Grande Huratelon]]. Les boucles d’oreilles sont tolérées, mais les autres formes de perforations ne sont pas appréciées et considérées comme des extravagances pour se faire remarquer - et notamment, remarquer hors de son rang. Cette rigueur, paradoxalement, se complexifie au fur et à mesure que l’on monte dans les classes sociales - là où le supérieur doit montrer l’exemple, il est aussi plus toléré qu’il se démarque de la foule.
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La région du [[Steiertal]], et principalement la zone d’influence de [[Lauderfelt]], où la réputation de l’[[Ordre Phalangiste]] est au plus bas depuis les [[guerres Ingrides]], est bien plus laxiste au sujet des perforations, et les [[Moine#Moine_phalangiste|Opods]] qui y officient se gardent bien de prêcher sur des sujets si anecdotiques. Ainsi, on en retrouve bien davantage à [[Lauderfelt]] et dans ses alentours. Evidemment, ce laxisme s’efface au fur et à mesure que l’on rejoint la zone d’influence de la cité d’[[Odense]].
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==Tatouages==
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La plupart des [[Huras]] ne pratiquent pas le [[tatouage]], désireux de suivre les préceptes de la [[Phalangisme|Foi Phalangiste]] quant à la sacralité du corps et de ne pas l’altérer. Ainsi le tatouage n’est pas développé sur le territoire et est le plus souvent perçu par les [[Huras]] peu éduqués comme une pratique typiquement [[Qadjaride]].
  
Lors des grandes chaleurs ou quotidiennement, les huras portent un chapeau de paille caractéristique en forme de champignon, retenu au cou par une ficelle. Les plus excentriques rajouteront des plumes de volailles.
+
[[Lauderfelt]], brassant une importante population d’esclaves, est plus familière avec la pratique, puisque de nombreux esclaves étrangers arrivent en portant à leur main l’[[Marques_d’esclavage|anneau noir des esclaves]]. Cependant, le tatouage y est surtout perçu comme faisant partie du milieu de l’[[esclavage]].
Les femmes quant à elles, portent des robes simples, longues ou plus courtes selon la période, qui couvrent obligatoirement leurs bras. Elles sont rarement blanches et principalement terreuses mais il n’y a jamais de couleur. Si les hommes portent le chapeau de paille, elles, portent des châles en laine avec quelques teintes pastels pour les plus fortunées de cette paysannerie.
 
  
Les deux sexes chaussent des souliers rudimentaires en cuir, voire des sabots en cuir sur lesquels sont gravés par les habitants des prières ou des pensées. Par la même occasion, le port de la ceinture se fait par la manière d’une corde tressée, maintenant leurs habits à la taille et servant à attacher quelques outils.
+
Dans la région du [[Gyllendal]], sous influence [[Monachiste]], ces considérations s’effacent, sans pour autant que le tatouage ne s’y répande. Il y est perçu comme une pratique Adaarionne, notamment à [[Vanhaovi]], plaque tournante du commerce avec de nombreuses [[Corporation_adaarionne|Corporations]].
  
*'''L'éventail''': il existe en Grande Huratelon une importante tradition. Les femmes possèdent couramment un éventail. Originellement, l'éventail fut ramené de la campagne hura dans la [[Dione]] et la [[Vellabria]] en 333, régions où l'éventail n'est qu'un accessoire utilitaire tout ce qu'il y a de plus commun. D'abord accessoire exotique rarement utile en raison du climat hura, il a acquis une importance culturelle assez rapidement à la cour de Château Nohovecy, à [[Huratelon]]. L'éventail est devenu mesure du niveau social, certains pouvant être composés de matériaux particulièrement nobles et il est parfaitement envisageable qu'une [[Graf]] (ou une épouse d'un Graf) dépense une petite fortune dans pareil accessoire. De même une femme du peuple dépensera plus que de raison pour cet objet d'une utilité au final très relative.
+
==Coloration des cheveux==
  
* Le chapeau : En opposition aux Adaarions et à leurs coiffes excentriques et colorés, la noblesse et populace Hura revêtent nombre de couvres-chefs simple, notamment le port du chaperon en cuir souple, voire le très populaire parmi la paysannerie cone feutré : un couvre chef comme un bol dont les matériaux varient selon l’artisan.
+
En [[Grande Huratelon]], comme au [[Canatan]], ce sont les prostitués qui se décolorent les cheveux, ce qui en fait un facteur d’ostracisation très fort et extrêmement connoté.
  
==Éducation==
+
==Spécialités culinaires et artisanales==
Huratelon est relativement peu alphabétisée.
+
La gastronomie hura se divise en deux : celle à destination de la population et celle à destination des élites. <br>
*La noblesse et les riches Huras envoient généralement leurs enfants étudier auprès des phalangistes ou à l’étranger, voire invitent des précepteurs chez eux pour éduquer leurs héritiers.
+
La gastronomie populaire est composée de plats simples et nourrissants à base de blé et de légumes ainsi que de fromages. C'est une cuisine bourrative où l'oignon occupe une place importante. La viande y constitue un ingrédient exceptionnel.<br>
*Les phalangistes et chevaliers, eux, disposent d’une excellente éducation sauf sur le plan scientifique.
+
Pour les élites, on retrouve de nombreux types de viandes, notamment de la venaison, qui sont rôties, cuites à la vapeur, mijotées ou encore dans certains cas frites. Du reste, les élites mangent généralement les mêmes plats que les paysans mais préparés de manière plus raffinée, avec davantage d’ingrédients, une plus grande qualité, des épices et une présentation plus travaillée. Le vrai luxe pour les huras aisés est de manger une cuisine étrangère généralement [[Royaume Central|capitaline]] ou [[République marchande de Caroggia|caroggianne]].<br>
*La population, elle, doit souvent éduquer ses enfant elle-même. Les Huras n’ont généralement qu’une éducation partielle et très pratique. Cependant, il n’est pas rare qu’un phalangiste d’abbaye prenne sur lui d’éduquer les jeunes enfants.
+
D'une manière générale, les huras ont un goût immodéré pour les épices et produits exotiques mais leur prix fait qu'ils sont rares et que lorsqu'ils sont disponibles, les plats sont accommodés de façon à mettre ces ingrédients en valeur.
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===Plats===
  
==Loisirs==
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*Bouillie et gruau: la bouillie et le gruau comptent parmi les aliments de base des huras. Ils se constituent généralement d’un mélange de céréales.
Les Huras sont friands des combats et des concours martiaux. Certains paysans vont jusqu’en ville pour parier leur argent et y assister, que ce soit une joute, un concours de tir à l’arc, de lancer de haches, de couteaux ou autres démonstrations de force dans le genre.<br />
+
*Friture: il est traditionnel dans les villes de faire frire certains plats, notamment les beignets. Le beignet à l’oignon est fortement apprécié.
Certains s’entraînent pendant toute une année juste pour tenter d’obtenir la victoire dans ces simples jeux, le gagnant obtenant des prix capables d’attirer des combattants provenant de toute la Grande Huratelon. La plupart des grandes joutes sont organisées à Huratelon elle-même, pour le seigneur et sa famille. Les Huras les plus riches sont aussi adeptes des parties de chasses, une véritable distraction dans leur culture.
+
*Légumes au vinaigre: les huras conservent certains légumes (oignon, cornichon, morceau de courgette sont les plus courant) dans du vinaigre et les utilisent comme accompagnement ou friandise salée.
 +
*Podladite: dessert typiquement hura, il s’agit d’une patte fourrée d’un mélange sucré, généralement de fruit, de miel ou de crème patissière mais parfois d’éléments plus recherchés ou exotiques comme de la pâte d’amande, des oranges confites. Le podladite se cuit dans un four, à la vapeur ou encore en friture.
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*Ragoût: le ragoût est un plat traditionnel hura et il en existe de très nombreuses variétés. C’est un plat aussi bien considéré par les élites que le peuple.
 +
*Moulevka (soupe de farine): soupe aigre composée de farine de seigle fermentée, de petits légumes (persil, carotte, céleri, poireaux ou fenouil) auquel on ajoute à la fin des morceaux d’oeufs dur découpés ou de petits lardons. La soupe se sert généralement dans une miche de pain évidée.
 +
*Potage de légumes: les huras fabriquent de nombreuses soupes aux légumes variés qui constituent un plat traditionnel servi en entrée lors des grands repas ou comme plat principal. La betterave, la courgette, le pois, les haricots, les fèves, le chou, le poireau, le fenouil, le navet et l’oignon sont parmi les ingrédients les plus souvent utilisés.
 +
*Utopenci: saucisse grasse marinée avec des oignons frais dans du vinaigre.
  
==Spécialités culinaires==
+
===Boissons===
===Cuisine paysanne===
 
*[[Fichier:Grille_Pain.png|32px]]'''Pain blanc aux céréales'''
 
*'''Bouillie de fèves et légumes'''
 
  
===Cuisine noble===
+
*Bières: la Grande Huratelon produit de nombreuses bières locales généralement blondes. Il en existe quelques recettes reconnues comme la bière noire d’[[Huratelon]].
*[[Fichier:Grille_Bouteille_de_Vin.png|32px]]'''Vins de la Gamme Elixirio''' (cf : [[Gamme_Elixirio|Gamme Elixirio]])
+
*Vin: la Grande Huratelon produit divers vins rouges. Ils sont cependant moins bien considérés que ceux du [[Royaume Central]], des [[Etats provinciaux]] et de la [[République marchande de Caroggia]]. Ils sont souvent considérés comme une piquette peu chère.
*[[Fichier:Grille_Côte_de_Porc_Cuite.png|32px]]'''Porc d’élevage aux oignons'''
 
*[[Fichier:Grille_Pavé de Sanglier Cuit.png|32px]]'''Sanglier rôti aux marrons'''
 
*[[Fichier:Grille_Poulet Cuit.png|32px]]'''Poulet à la braise et pommes de terre'''
 
*[[Fichier:Grille_Bière (Verre).png|32px]]'''La Bière Noire''' : ''Une bière ambrée de bonne qualité au goût prononcé. Fabriquée par les meilleurs éthylistes d’Huratelon, sa couleur provient de sa fabrication : vieillie dans des tonnelets de chêne avec une perle verte, elle prend cette couleur noirâtre semblable à de la poix.''
 
  
==Sciences et savoirs==
+
===Produits===
  
La Grande Huratelon ne possède pas de haut-lieu de l'érudition en dehors d'[[Odense]]. Et quand bien même, l'[[Ordre phalangiste]] est surtout dédié à la théologie ou à la logistique. Pour cette raison, les huras ne sont guère innovants. Les bonnes vieilles techniques y sont favorisées et peaufinées par la pratique. L'évolution technologique n'a généralement lieu que quand l'amélioration a déjà été éprouvée ailleurs. Les huras ne prennent pas de risques.<br />
+
=Savoirs=
 +
==Education==
 +
'''Pour des informations plus détaillées, consultez la [[page généraliste]] de l'[[éducation]].'''
  
Malgré cela, la Grande Huratelon n'est pas non plus totalement arriérée. Ses techniques d'agriculture et d'élevage sont efficaces et avancées. La métallurgie et l'armurerie hura ont aussi une réputation bien établie de fiabilité et de solidité (quoique les équipements huras ne sont pas connus pour leur légèreté).<br />
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L'éducation est quelque chose de rare et précieux au sein de la Grande Huratelon. Il n'existe ainsi aucun système d'éducation public et l'[[Ordre Phalangiste]] ne dispense que peu de savoirs à la population. La majorité de la population est donc analphabète ou héritant d'une rudimentaire connaissance de l'écriture par leurs parents. Dans les villes, il est possible de confier son enfant à un maître pour apprentissage d'un métier mais qui s'accompagne généralement d'un peu de lecture, écriture et calcul. Les serviteurs de la noblesse peuvent parfois espérer en offrir à leurs enfants lorsque ceux-ci sont autorisés à écouter les leçons des enfants nobles.<br>
Enfin, la littérature hura est assez fournie. [[Odense]] possède des bibliothèques ne rougissant que face à la bibliothèque de [[Castel-Roc]] à [[Golvandaar]] et fait jeu égal avec les collections que l'on peut trouver à [[Caroggia]].
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Les érudits huras sont généralement des cestovates capables d'envoyer leurs enfants étudier à l'étranger ou de s'offrir un précepteur libre ou esclave. Les [[moines]] et [[praes]] sont très bien formés. Les nobles, quant à eux, possèdent une éducation qui varie fortement mais ils sont généralement encouragés par les [[phalangistes]] à entretenir leur esprit. Certains s'instruisent tandis que d'autres préfèrent simplement s'adonner à des activités apparaissant comme intellectuelles ou raffinées.
  
==Religion==
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==Sciences==
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Sur le plan scientifique, la Grande Huratelon est largement en retard sur ses voisins et ne possède pas de haut-lieu d'érudition. L'[[Ordre Phalangiste]] est le principal dépositaire du savoir hura mais celui-ci est surtout théologique, historique, juridique, logistique et militaire. Le savoir technique est généralement acquis à l'étranger ou largement basé sur l'expérience. Les grandes avancées techniques n'arrivent donc que tardivement au sein de la Grande Huratelon grâce au retour de cestovates ayant étudié à l'étranger ou à la présence d'[[ostatnis]] éduqués. Les érudits huras ne sont pas particulièrement mauvais ou incapables mais ils manquent des moyens de développement et ont de grandes difficultés à se tenir à jour des progrès en l'absence d'université. En outre, dans les rares cas où ils constituent une communauté scientifique, ils ont généralement des difficultés à s'entendre puisque certains ont été formés à la capitaline, d'autres à l'adaarionne et les autres à la caroggianne.
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=Diplomatie=
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La Grande Huratelon est relativement isolée diplomatiquement.
  
La Grande Huratelon est très fortement homogène du point de vue religieux. La quasi-totalité de la population croit en l'[[Arbitrio]] selon le rite [[phalangiste]]. L'[[Ordre phalangiste]] est extrêmement puissant et soutenu par de nombreux nobles ainsi que le Seigneur.<br>
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*[[Canatan]] : officiellement, la Grande Huratelon et le Canatan n'ont pas de relations diplomatiques. Cependant, il y a souvent un sentiment de solidarité entre eux.
On trouve cependant des croyants de rite [[monachiste]] dans le nord et l'ouest du [[Gyllendal]].
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*[[État libre de Mesigios]] : la Grande Huratelon demeure neutre sur la [[guerre d'indépendance de Mesigios]] et n'entretient pas de relations avec les Medevans d'une manière générale.
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*[[Etats provinciaux]] : la Grande Huratelon a de nombreuses relations avec des personnes issues de ces provinces et elles jouissent d'une bonne image parmi les huras et tout particulièrement le [[Roment]].
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*[[Lig Ocolide]] : comme pour les tribus vaahvas, [[Lig Ocolide]] est considérée comme une affaire lointaine. Cependant, les récits qui arrivent aux oreilles des huras à leur sujet suffit à entretenir une très mauvaise image de l'archipel et de sa population auprès des huras.
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*[[Monastère Adaarion]] : l'institution est associée à l'image des adaarions et des [[aumoniers]] locaux. Officiellement, la Grande Huratelon reconnait le Monastère et tolère son activité en accord avec le [[Concordat de Roskilde]].
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*[[Nation adaarionne]] : les relations entre adaarions et huras sont toujours très tendues bien que les deux nations soient neutres. Il existe cependant une partie non-négligeable de la population et des [[grafs]] du [[Gyllendal]] qui leur sont nettement plus favorables. D'une manière générale, les gyllendaliers ont des relations normales avec eux, les greistaliers ont une franche inimitié à leur encontre et les steiertaliers ont une attitude indifférente ou plutôt négative.
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*[[Ordre Phalangiste]] : l'Ordre est légalement une partie de la Grande Huratelon même si dans les faits, il est très largement autonome. Les relations varient fortement en fonction des dirigeants. Pour la population, les phalangistes font partie de l'élite et ils ne peuvent donc prendre le risque de les courroucer.
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*[[Principauté de la Ribada]] : la Grande Huratelon n'entretient pas de relations avec la Principauté sinon au travers du [[Royaume Central]].
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*[[République marchande de Caroggia]] : bien que les deux états ne soient pas officiellement alliés, une [[Granamistat|amitié]] lie les deux peuples autant au niveau politique que culturel. Les liens économiques sont nombreux puisque les céréales huras constituent la principale source de nourriture des grandes villes de la [[Vellabria]].
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*[[Royaume Central]] : Les relations entre la Grande Huratelon et le Royaume Central sont complexes. Officiellement, les huras sont indépendants mais alliés des capitalins. Dans les faits, les capitalins continuent de contrôler le [[Seigneur Hura]] en veillant à encourager les nobles qui voudraient remplacer un Seigneur trop nationaliste et à décourager les trop fervents indépendantistes. Les deux nations fonctionnent cependant ensemble malgré ces mauvaises relations et entretiennent des relations au quotidien dans tous les domaines.
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*[[Royaume d’Eyjarfolk]] : les Huras sont généralement indifférents à l’égard du lointain royaume eyjarska.
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*[[Tribus Vaahvas]] : la Grande Huratelon n'a participé aux conflits de la [[Campagne de la Zaraga]] qu'en tant que province de l'[[Empire Central]] et la menace vaahva n'a jamais préoccupé les huras. N'ayant presque aucun contact, ils entretiennent une idée neutre de ces peuplades et le conflit avec elles est considéré comme une « affaire de capitalins ».
  
La pratique de la religion parmi les huras est très forte. C'est un peuple extrêmement pieux mais aussi assez supersticieux. Ils ont de nombreuses petites croyances, petits rituels et apprécient les reliques ou les petits objets sacrés, comme des amulettes ou des statuettes.
+
=A lire aussi=
  
==Diplomatie==
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*[[Pages généralistes]] (de nouvelles pages peuvent apparaître au fil du temps).
Un mot: méfiance.<br />
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*[[Ordre Phalangiste]].
Les Huras n’aiment pas les autres peuples et ne s’en cachent pas. Dans toute son histoire, Huratelon n’a jamais été vraiment libre, toujours dominée par d’autres puissances. Toutes les relations des Huras sont marquées par ce gros complexe d’infériorité.<br><br>
+
*[[Phalangisme]].
  
*'''[[République Marchande de Caroggia]]''' : Huratelon possède de bonnes relations avec Caroggia qui améliore son commerce, achète ses marchandises et engage souvent ses troupes contre une belle rétribution. Les deux nations ont une longue histoire de collaboration mutuellement profitable et ce, depuis que les chevaliers Huras ont aidé Caroggia à repousser l’invasion des Nomades du désert. Cette amitié porte un nom: [[Granamistat]]
 
*'''[[Qadjaride|Diaspora Qadjaride]]''' : Les Qadjarides sont mal vus en Huratelon et sont fréquemment pourchassés par les phalangistes ou les miliciens. Par contre, les Huras sont assez friands des divertissements qu’ils proposent lors des foires qui constituent un genre de trêve entre eux.
 
*'''[[Nation Adaarionne|Golvandaar]]''' : Golvandaar est un bon client à cause de ses besoins en nourriture et son argent constitue une manne certaine pour Huratelon. Cependant, les relations sont souvent froides. Le paternalisme condescendant des Adaarions et le complexe d’infériorité mêlé d'isolationnisme  des Huras font un très mauvais mélange. La différence de religion très marquée n’aide pas.
 
*'''[[Monachisme|Monastère adaarion]]''' : Le Monastère a une réputation mitigée. Les Adaarions demeurent ceux qui ont amené la guerre à Huratelon deux siècles plus tôt, malgré la responsabilité de Joris Preverien. Le Concordat de Roskilde a cependant fait son oeuvre et les Huras ne sont plus à couteaux tirés avec le Monastère.
 
*'''[[Etats provinciaux|États provinciaux]]''' : Huratelon entretient de bonnes relations avec les états provinciaux du Sud et y offre parfois des services militaires, souvent avec l’aide de Caroggia. Le Seigneur veille cependant à ce que ces provinces peu peuplées ne soient pas tentées de leur faire concurrence dans le commerce des céréales.
 
*'''[[Les Maahvitts|Tribus Vaahvas]]''' : Huratelon a toujours soutenu, de bon ou mauvais gré, la Capitale contre les Nordiques et ne commerce jamais avec eux. Les contacts sont cependant rares et les relations entre les deux peuples sont cordiales lorsque la politique n’intervient pas.
 
*'''[[Ordre phalangiste|Phalangisme]]''' : Patrie d’origine du puissant mouvement religieux, les Huras possèdent d’excellentes relations avec eux. Toutefois, Seigneur et nobles s’inquiètent parfois de leur influence.
 
*'''[[Royaume Central]]''' : Les relations entre Huratelon et le Royaume Central sont complexes. Officiellement, Huratelon est indépendante. Dans les faits, la Capitale continue de contrôler le Seigneur Hura en veillant à encourager les nobles qui voudraient remplacer un Seigneur trop nationaliste. Les deux nations fonctionnent donc ensemble malgré de mauvaises relations.
 
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==Anciens Esperiens originaires de la Grande Huratelon==
 
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Version du 1 février 2023 à 07:14

À l’Est du Royaume Central, au pied des montagnes et bordée par la Frontera s’étend la Grande Huratelon. Ancien territoire aux mains de l’Empire Central, désormais indépendant, la nation Hura profite d’une terre des plus fertiles pour bâtir une économie paysanne extrêmement hiérarchisée. Sous la couronne du Seigneur d’Huratelon Svaty Huraslava et sous les bons conseils de la Prime-Abbus Elvire de Mogarn, dirigeante de l’Ordre Phalangiste, religion d’état que presque tous les Huras pratiquent, la société Hura vit, repliée sur elle-même, peu désireuse de chercher le contact avec l’étranger - avec qui elle entretient des rapports ambigus. La population est pauvre, peu éduquée et les étrangers ne sont autorisés à vivre que dans des quartiers généralement miséreux, surveillables et contrôlables : les Ostats. Les déplacements des basses classes de la société Hura sont très contrôlés par les dirigeants locaux. Largement influencée par la doctrine phalangiste, la société hura est très militarisée et fait régulièrement face à des guerres et des guérillas armées à l’intérieur de ses frontières, menées par les petits seigneurs locaux et régionaux, comme les Vaines Balades ou, à la fin du siècle dernier, les Guerres Ingrides. La Grande Huratelon possède un certain goût avec la culture Caroggiane et influence à travers la religion Phalangiste certaines régions du Royaume Central et de la République Marchande de Caroggia où elle exporte de formidables quantités de nourriture, mais demeure autrement un état très isolé et isolationniste, fermé sur lui-même, où chacun est toujours prêt à se battre.


Hors RolePlay :

Attention, évitez la confusion entre la nation : Grande Huratelon et la capitale de la nation : Huratelon.


Grande Huratelon
Hura Domotaed

EmbGHura.png}}

Administration
Forme de l'état Monarchie féodale
Capitale Huratelon
Dirigeant Svaty Huraslava
Religion Phalangisme
Monnaie Kurice
Langue officielles Hura
Capitalin
Géographie
 
Démographie
Population totale 3 800 000
Gentilé Hura
Présence qadjaride Honarmides


Territoire

Territoires contrôlés par la Grande Huratelon.
Le territoire de la Grande Huratelon s'étend sur les régions du Gyllendal, du Steiertal et du Greistal où se trouve sa capitale, Huratelon. Le Steiertal est cependant considéré comme partiellement autonome à cause du burgrafat de Lauderfelt (de facto contrôlée par les esclavagistes) et du Falangrafat d'Odense constituant un domaine de l'Ordre Phalangiste. La Grande Huratelon possède également des possessions dans le Roment autour de l'enclave de Sylnaji.

Ce territoire est politiquement divisé en Grafats, eux-même subdivisés en Spravies.

Principales villes

Attributs

Nom

Les noms officiels du pays sont: “Grande Huratelon” en capitalin et “Hura Domotaed” en hura. Le gentilé traditionnel de ce peuple est “hura”. Les noms dans les autres langues sont:

Emblème

Emblème hura

L'emblème de la Grande Huratelon est une goutte de sang sur fond brun et entourée de gerbes de blé.

Symboles

  • Blé : le blé et d'une manière générale les paysages de champs sont fréquemment utilisés dans la symbolique hura.
  • Huramisto : ce mythe est très utilisé en symbolique hura et sous différentes formes : la goutte de sang, le rubis, la pluie de sang, la terre tâchée de rouge, etc.
  • Langage des fleurs: les plantes et fleurs sont couramment utilisées comme symboles complexes pour symboliser la Grande Huratelon.
  • Tours telonnes : les tours de château Nohovecy sont fréquemment utilisées comme symbole.

Historique

L'histoire hura est très ancienne et remonte avant la fondation de l'Empire Suuri lorsque des tribus de ce nom occupaient déjà les régions du Gyllendal, Greistal et Steiertal. Lorsque l'Empire Suuri se forma, elles furent rapidement conquises et devinrent le grenier de l'empire. Après la guerre civile suuri durant laquelle les huras se révoltèrent et obtinrent leur indépendance, ils fondèrent la cité d'Huratelon et ainsi fut formée la Première Grande Huratelon.

En l’an 2, les terres huras furent annexées par l'Empire Central. A partir de cette époque, les huras jouèrent un rôle important dans le système impérial, bénéficiant d'une place privilégiée. Les provinces huras furent réunies au sein du Thème d'Huratelon qui obtint même un privilège religieux en 153, conduisant à la fondation de l'Ordre Phalangiste. Les décennies qui suivirent furent alors marquées par de nombreux conflits entre le Monastère Adaarion et celui-ci, enflammant fréquemment ses terres par des affrontements qui culminèrent en une guerre ouverte de 227 à 232. Par la suite, il n’y eut plus d’affrontements armés mais le Thème d’Huratelon ne parvint pas à se remettre de cette instabilité et déclina, perdant son statut privilégié.

En 332, la dissolution de l'Empire Central permit l'indépendance de la nouvelle Grande Huratelon qui se constitua en un système de monarchie féodale. Très rapidement, ils menèrent une grande campagne dans le sud, créant une grande amitié durable avec la Terrenarchia liure. Après cet évènement cependant, le seigneur fut assassiné et le pays retomba sous influence capitaline. Le territoire plongea dans une série de conflits internes sanglants qui s'apaisèrent par le retour de la capitale hura à Huratelon et s'achevèrent réellement avec la fin des Querelles des trois familles au sein de l'Ordre Phalangiste. Depuis, la Grande Huratelon a vécu dans une relative stabilité et paix notamment grâce à l'émergence du Meitgraf et au Concordat de Roskilde qui pacifia durant des décennies l'Ordre Phalangiste.

Au début du sixième siècle, la Grande Huratelon sort des Vaines balades et connaît une période de relative stabilité. Le Seigneur d'Huratelon s'est imposé comme un dirigeant très puissant mais son âge commence à agiter à cause de ses enfants qui disposent tous d'un large pouvoir. En effet, les vaines balades ont largement renforcé la famille Huraslava et tous les enfants de l'actuel seigneur disposeront à sa mort d'un grand pouvoir. Jamais dans l'histoire de la Grande Huratelon une seule famille n'a contrôlé une si large partie de la nation, ce qui suscite bien des jalousies au sein du Meitgraf.
Outre cela, l'Ordre Phalangiste est traversé par de lourdes tensions qui se ressentent dans tout le pays et qui dépassent les querelles internes habituelles de l'ordre. Le Prime-Abbus Rymbaud de Lunthe est un Apaisé qui est très populaire pour sa générosité et son image de bienveillance auprès de la population et à l'étranger mais qui est vomis par toutes les factions politiques de l'ordre et principalement des exécutionnistes majoritaires. Beaucoup craignent le retour des insurrections religieuses.

Le 29 octobre 515, Ferdik Huraslava meurt de vieillesse, dans son sommeil. Le peuple est serein sur l'avenir mais la situation dans les hautes sphères est bien plus complexe. Une guerre, nommée la guerre de la fierté, éclate entre le nouveau Panhura Svaty Huraslava et une alliance mutine montée par Kecilia Dunascu. Aucun sang n'est finalement versé et la grande Huratelon retrouve le calme en mai 517.

Cependant, les tensions entre les Bassel et les Beri continuent de grimper. Fin 517, l'Enlèvement de Yuuri Beri, le fils de [[Bertik Beri] marque les esprits. Le père demande alors de l'aide au Panhura pour résoudre l'affaire.

Début 519, l'adultère du panhura se fait connaître et la réaction de la population se montre négative.
En Août 519, le Celebrinisme devient un courant officiel du phalangisme.
Fin 519, le divorce de Svaty Huraslava a lieu.
En février 520 l'enquête sur l'Enlèvement de Yuuri Beri avance. Le fils aurait été aperçu dans un lieu de détention nommé le moulin à cons. Les Beri accusent alors ouvertement les Bassel et le siège d'Anelbruck démarre en mai 520. Le conflit est résolu en un duel à mort entre un combattant de chaque famille sous les yeux de la Foi et du panhura. Celui des Bassel gagne et les Beri doivent se retirer du champs de bataille.

Fin juillet 520, alors que la guerre fait rage dans le Royaume Central et qu’elle est évitée de justesse en Grande Huratelon, les espions du panhura lui signalent des sorties d’argent en masse très douteuse depuis plusieurs mois, en direction du Royaume Central. Après enquête, il semblerait que les Bassel financent secrètement le rebelle Cédric Adagan dans sa lutte pour le pouvoir. Le seigneur apprend à ce moment, avec un grand retard, le lien naissant entre Marketa Bassel et Cédric Adagan. Or, à partir d’août 520 et la perte d’Adagan et de Breithe, le panhura écarte le potentiel danger de ces soucis, mais l’influence de Sophia Dunascu le pousse à voir chez les Bassel des ennemis plus que certain pour son règne.

En Juillet 521 a lieu le massacre des phalangistes au Royaume Centrale suite à l'assassinat de Fauxvelles. La réaction du Panhura à la nomination de Cédric Adagan le 31 juillet 521 est alors plus que glaciale. En septembre 521, l'ex-femme du panhura, Marketa Bassel, devient officiellement la femme de Cédric Adagan.

Le 2 Octobre 521, Rymbaud de Lunthe, Prime-Abbus, décède de vieillesse. Fin Octobre 521, Elvire de Mogarn est élue Prime-Abbus. Elle fait acter le retrait du Phalangisme du Tribunal de Roskilde et du Valtuusto pour une durée d'un an à compter du mois de Novembre 521

Situation Actuelle

WIP

Lois et organisation politique

Dirigeant

Ferdik Huraslava est l'actuel Seigneur d'Huratelon. Très âgé, il fut avec le roi Adryan II Ordain et le questeur Zuanne Barhoran l'une des grandes constantes des dernières décennies. Il est considéré comme un homme sage et habile mais très ambitieux et autoritaire. Il a grandement accru le pouvoir de sa famille au cours des Vaines balades où il profita de l'extrême division du Meitgraf. Il possède l'appui total de ses vecygrafs ainsi que de l'Ordre de la Chevalerie Hura et certains considèrent qu'il règne à la capitaline.
Envers l'étranger, il s'est manifesté par une neutralité totale, n'intervenant dans aucun conflit extérieur.

Entités politiques

Seigneur d'Huratelon

Le Seigneur d'Huratelon constitue le dirigeant suprême de la Grande Huratelon. Le titre s'accompagne d'un titre de grafat. Bien que graf lui-même, le seigneur est hiérarchiquement supérieur à ceux-ci. Il ne possède cependant pas tous les droits. Il est le maître de la diplomatie, constitue le recours suprême en matière de justice, est le seul hura clairement hiérarchiquement reconnu comme supérieur par l'Ordre Phalangiste et lève un impôt sur tout le pays.
Cependant, il se repose sur ses grafs et doit composer avec leurs desiderata.

Haut-Conseil et Vecygrafs

Le Haut-Conseil est l'organe réunissant les conseillers du Seigneur d'Huratelon et les grafs. Cette assemblée peut décider des changements de loi lorsqu'elle est réunie mais la chose est exceptionnelle. Les membres présents à Huratelon peuvent cependant prendre diverses décisions qui ont une grande force politique. C'est dans ce contexte que les vecygrafs sont particulièrement importants. Grafs, leur fief ne se compose que d'une des tours de Château Nohovecy à Huratelon. En tant que grafs, ils bénéficient de tous les privilèges qui sont liés au titre mais se consacrent entièrement aux affaires de la Grande Huratelon en soutien au Seigneur d'Huratelon. Leur pouvoir d'influence est énorme mais c'est aussi généralement par eux que le Royaume Central tente d'imposer ses vues. Cette catégorie de nobles est ainsi considérée comme corrompue. En cas de crise, ils sont fréquemment déchus de leur titre pour apaiser la population ou les grafs du Meitgraf.

Meitgraf

Le Meitgraf (ou parfois simplement “Meit”) n'est pas une institution mais un concept et rassemble tous les grafs majeurs de la Grande Huratelon. Ils sont en quelque sorte l'ensemble des grafs qui comptent dans la politique hura. Le Meitgraf est relativement reconnu au sein des élites et des personnes éduquées. Beaucoup de crises internes sont résolues par des négociations au sein du Meitgraf. Lorsque la situation est grave ou que le Seigneur d'Huratelon est malade, absent ou impopulaire, il arrive fréquemment qu'un graf tente de convoquer le Meitgraf. Le Meitgraf est traditionnellement en conflit politique avec les vecygrafs. Cependant, le Meitgraf est aussi l'objet d'énormes conflits internes à cause des rivalités entre grafs et n'intervient donc que de façon très exceptionnelle.

Grafs et spraves

Le territoire hura est divisé en une série de grafats qui possèdent chacun un nom différent en fonction de son type : burgrafat (ville), landgrafat (collection de village), margrafat (territoire frontalier), talgrafat (large territoire), falangrafat (sous contrôle religieux phalangiste) et weitgrafat (enclave hors du territoire traditionnel). Chaque graf dispose sur son territoire des mêmes droits que le Seigneur d'Huratelon et est entièrement responsable de son administration, de sa sécurité et de sa gestion.

Chaque grafat est divisé en un certain nombre de spravies qui sont de petits territoires généralement centrés autour d'un hameau. Le sprave est un vassal du graf que celui-ci désigne librement. Les spravies peuvent parfois être confiées à des marchands cestovates (pour faciliter le commerce), des moines phalangistes (pour transférer la spravie sous contrôle religieux direct) ou encore un rytir (cas exceptionnel, généralement pour rétablir l'ordre après un conflit).

Administration

Le système administratif hura est très rudimentaire. Chaque graf et sprave est supposé assurer la gestion de son territoire et tenir ses obligations envers leur supérieur hiérarchique. Ils sont du reste entièrement libres dans leur modèle de fonctionnement. En pratique, beaucoup se reposent sur quelques fidèles, leur famille et l'Ordre Phalangiste mais certains grafs ont recours à un modèle de gestion plus formel. Ainsi, chaque ville et village est unique en fonction de son graf ou sprave.

La justice est généralement laissée à l'Ordre Phalangiste au quotidien même si les grafs et spraves assurent certaines affaires. Les grandes affaires sont généralement encore jugées par la noblesse. Il est légalement possible de faire appel auprès du Seigneur d'Huratelon mais qu'une affaire soit rejugée à Huratelon est extrêmement rare.
La fiscalité de la Grande Huratelon est double avec des impôts levés par la noblesse et dont une partie est reversée au Seigneur d'Huratelon et un petit impôt religieux sur tous les citoyens levé par l'Ordre Phalangiste.

Cas des villes

Les villes constituent toutes un titre de grafat et sont donc placées sous les ordres d'un graf. Cependant, la gestion d'une ville étant bien plus complexe, les grafs s'entourent traditionnellement d'un conseil urbain et organisent parfois des élections ou consultations pour remplir divers offices. Dans certains cas, la gestion générale de la ville est abandonnée à un maire désigné ou élu. De manière emblématique, c’est le cas de Lauderfelt où les esclavagistes gèrent la cité au quotidien. Des moines phalangistes sont fréquemment associés à la gestion urbaine mais de façon bien moins importante qu'à la campagne.

Hlavní & Kvestor

Ces personnalités assistent les grafs et spraves dans la gestion de leurs serf. Ils sont ceux qui attribuent les autorisations aux paysans et mestobcans. Ils s'occupent de prélevé les taxes de protections, les impôts féodaux appliqués par le graf.

Les Kvestori, - Kvestor au singulier - s'occupent de l'aspect financier. Les Kvestori sont sous l'autorité directe des grafs et sont responsables des mestobcans et sont aussi des percepteurs allant de spravie en spravie pour collecter les taxes et impôts.

Il existe deux catégories de Kvestor :

  • Le Kvestor Kolektori qui est à la charge de la trésorerie, perception des taxes sur le territoire du grafat.
  • Le Kvestor Mestsky qui délivre les autorisations de sortie du grafat, et qui est intimement lié à la milice et aux gens d'armes afin de lancer des chasses à l'homme pour retrouver des fuyards. Il est aussi celui qui intime le graf sur l'affranchissement de famille mestobcanes.

Les Kvestori sont obligatoirement cestovates. Bien que les Kvestori d'Odense soient des Opods prochent de l'Abbus Andraja Milek et le Kvestor Kolektori d'Anelbruck, Igor Hvacjik fût nommé alors qu'il était mestobcan. On reconnait les questeurs grace à leur béret de velour noir accompagné d'un voile descendant sur l'arrière. Ils possède une chevalière en argent avec le seau du graf et leur date de prise de fonction gravée sur l'extérieur de l'anneau.

Les Hlavní - Hlaven au singulier - sont des chefs d'exploitations pour les spraves et landgrafs. Ils sont responsables des exploitations agricoles, d'élevage, forestières, minières. Ces Hlavní change régulièrement en fonction des désirs du sprave. Les Hlavní sont des paysans promus à un poste et un niveau de vie bien au-delà de la moyenne des paysans. Ils sont plus libres mais ont plus de chances de finir esclaves si jamais ils font preuves d'ingérence.

Il existe un Hlaven responsables des artisans tout corps d'état confondu. Il s'agit du Hlaven Vyroba, aussi appelé Hlavyr par la populace. Les Hlavní prêtent allégence à la foi à leur sprave, mais aussi leur graf, l'Ordre Phalangiste et le Panhura.

Ils sont reconnaissables par leur cône feutré dont une broche florale en bronze est épinglée à celui-ci. La fleur choisit est souvent désignée par l'Obdaed désignant une vertu qu'il se devra de respecter.

L'Ordre Phalangiste ayant le droit de regard sur leur nomination la plupart sont des serviteurs laïcs. Cependant dans le cas de Vanhaovi ils sont directement sélectionnés par la famille Setema, bien souvent dans le conseil de l'apothi. Toutefois, afin de faire bonne figure l'andronico de la missio phalangiste est convié à participer à cette nomination, chose à laquelle il n'est que rarement présent.

Militaire

Armée

La Grande Huratelon ne dispose pas d'armée unifiée ou permanente et fait reposer sa sécurité sur une responsabilité commune de trois groupes principaux : la milice, les gens d'armes et les praes de l'Ordre Phalangiste.
La Milice hura est organisée par chaque sprave et graf sur son territoire. Chaque famille doit ainsi fournir son aîné lorsqu'il atteint ses dix-huit ans. Il doit alors servir deux ans comme milicien. En cas de guerre, on lève les anciens miliciens qui constituent généralement des forces de fantassins mal entraînés et équipés.
Les gens d'armes ou “Jonosi” en hura constituent de petits groupes de soldats permanents, généralement recrutés parmi d'anciens miliciens qui se sont fait remarquer ou des combattants ayant fait leurs preuves. Ils sont équipés et entraînés par leur sprave ou graf et ont leur casernement dans la place-forte locale. Il s'agit généralement de fantassins et d'archers.
Les praefectus d'une abbaye ou commanderie s'impliquent parfois dans les conflits en emmenant avec eux leurs praes mais pas de façon systématique.

En parallèle de ces forces, on trouve également les rytirs de l'Ordre de la Chevalerie Hura (en hura: Hura Rytirad) qui constituent une force d'élite au service du Seigneur d'Huratelon seulement et qui sont stationnés à Huratelon. Les voir signifie généralement que quelque chose de grave se passe et ils sont donc de sinistre réputation, quelque chose que leur attitude généralement très lugubre ne fait que renforcer.

Sécurité locale

L'ordre dans les villes et villages est assuré conjointement par les troupes de la noblesse d'une part et par l'Ordre Phalangiste d'autre part.
Les gens d'armes organisent généralement la surveillance des marchés, des places, des routes et des portes avec l'aide des miliciens. Son efficacité varie très largement.
Les praes de l'Ordre Phalangiste, quant à eux, effectuent couramment des missions de surveillance et de protection en plus de la garde de l'abbaye ou commanderie locale en fonction des accords avec le Graf. Dans les lieux sous contrôle direct de l'Ordre Phalangiste comme Odense et ses spravies, les praes assurent l'essentiel de la surveillance avec la participation de miliciens.

Situation militaire

En dehors de bandits actifs dans le Steiertal et le nord du Greistal, la Grande Huratelon est actuellement en paix après la fin des Vaines balades.

Religion

La Grande Huratelon observe le culte d'Arbitrio de rite phalangiste comme religion d'état et l'Ordre Phalangiste est sous son contrôle. L'immense majorité de la population est donc phalangiste et toute conversion vers le monachisme est fortement découragée. Cependant, on trouve des croyants monachistes dans toutes les parties frontalières du pays et le Margrafat de Vanhaovi est monachiste. Au sein des ostats, on trouve les deux religions mais beaucoup d'ostatnis préfèrent se convertir au phalangisme pour se faciliter la vie au contact des huras.

Traditions religieuses spécifiques

La Grande Huratelon applique une version traditionnelle du phalangisme et n'a donc pas réellement de traditions religieuses spécifiques. Il existe cependant un ordre de praes exclusifs à cette nation. Ces derniers s'occupent de l'entretien des cloches dans les abbayes et commanderies : les zvonikus.

Économie

L'économie hura n'est que peu diversifiée.
Le secteur primaire occupe la majorité de la population. L'agriculture et l'élevage sont sur-représentés et constituent un secteur très prospère grâce à la grande fertilité des régions huras. Le bûcheronnage et la chasse sont également importants et fournissent fourrures et essences de bois précieux. La pêche est également relativement importante aux abords des fleuves et rivières, notamment dans le Greistal et Steiertal. Le minage est également très présent dans le nord et l'est.
Autour de cette écrasante majorité, on trouve le petit artisanat utilitaire qui occupe une large part de la population : menuiserie, outillerie, travail de cuir, filage de la laine, taillage d'os, etc. Cependant, les huras comptent également de petites communautés d'artisans possédant un grand savoir-faire dans certaines villes. On peut citer la construction de navires fluviaux à Anderlacht, l'ébénisterie de luxe à Jihnava ou la papeterie d'Odense. Les huras sont également des maîtres en matière de fabrication de matériel d'équitation et la forge d'armes et armures huras est très réputée.
Sur le plan des services, il est possible de trouver dans les villes tous les services usuels : soignants, alchimistes, herboristes, libraires. Cependant, ils sont souvent chers pour le peuple et souffrent des lacunes huras en matière scientifique et éducative. Les Ostats sont généralement des lieux privilégiés pour obtenir des services grâce aux ostatnis éduqués. On trouve également quelques menus financiers. Pour des raisons traditionnelles, on trouve beaucoup d’horticulteurs et paysans spécialisés dans les fleurs. Fleuristes et jardiniers sont généralement bien vus.

Commercialement, la Grande Huratelon est surtout un pays d'exports de matériaux de base et de nourriture. Les marchands huras sont généralement de grands collecteurs faisant le tour de la campagne pour acheminer les ressources vers les haut-lieux du commerce hura : Vislav, Vanhaovi, Anelbruck, Anderlacht ou Sylnaji. De là, ils sont revendus à des commerçants de toutes origines : clans qadjarides, nomades dionians, caroggians, capitalins ou adaarions. Ce système est facilité par des ligues de petits marchands huras appelées latoligas. Les marchands huras eux-même doivent généralement payer trop d'impôts pour espérer construire de véritables entreprises.
La Grande Huratelon est toutefois l'un des centres d'un juteux commerce, celui des esclaves. Ainsi, Lauderfelt est le plus gros lieu de commerce terrestre d'esclaves. Le système financier est inexistant.

Monnaie

La monnaie hura emblématique est la Kurice qui signifie littéralement « blé ». Sans grande valeur, elle sert surtout aux petits échanges intérieurs. Elle est composée de cuivre à 50%, et de fer et d'argent en proportions égales. Chaque graf dispose du droit de presse de cette monnaie et peut apposer son symbole dessus.
Outre la Kurice, le Seigneur d'Huratelon peut également imprimer une pièce appelée zlaty qui est composée d'or et d'argent (ou d'électrum). Cette pièce a une valeur qui varie selon son poids mais vaut généralement entre cent et deux-cent kurices. Il s'agit de la monnaie des grands échanges intérieurs et la plupart des huras n'en verront que très rarement dans leur vie. Elle possède également un aspect symbolique et honorifique et proposer une affaire ou une récompense sous la forme de zlaty est signe de l'importance de la tâche.
Enfin, on trouve les lettres de créance des latoligas bien que celles-ci ne concernent que quelques rares grafs éduqués, les marchands et les cestovates.
La Roye capitaline est également utilisée, y compris par les marchands caroggians de même que l’urii adaarionne.

Esclavagisme

L'esclavage est relativement répandu au sein de la Grande Huratelon qui possède en son sein un grand centre de commerce d'esclave à Lauderfelt. Ils se voient généralement remettre des tâches ingrates tandis que le travail difficile mais considéré comme honnête est réservé aux paysans et mestobcans huras. Ils n'ont de rôle comme serviteurs qu'au sein de la population, les élites n'engageant que des individus libres.

Société

La société hura est nettement hiérarchisée et se divise entre d'une part une noblesse collaborant avec les religieux et d'autre part une population qui leur est largement soumise et légalement inférieure.

Elites

Grafs

Les grafs constituent le sommet de la société hura et se composent en majorité de très vieilles familles particulièrement fières de leur héritage. Leur fortune varie beaucoup mais d'une manière générale, leur mode de vie est nettement inférieur à celui des élites des pays voisins. Leur titre est unique et se transmet de parent à aîné. Les familles de grafs ne possèdent pas de privilèges particuliers en dehors du prestige de leur nom et dépendent généralement du chef de famille. Ils s'adonnent généralement à la politique, à la religion ou à des activités de plaisance, religieuses ou non comme la chasse ou le jardinage. Ils sont généralement très détachés des préoccupations du peuple.

Spraves

Les spraves constituent une population très hétérogène puisqu'à plusieurs endroits, il est courant que le graf place ses favoris au poste de sprave. Leur profil varie mais ils sont généralement des serviteurs particulièrement fidèles issus de la population ou des membres de sa famille.
A divers endroits cependant, les spravies sont généralement conservées au sein d'une même famille fidèle au graf. Ces familles sont ainsi considérées comme étant à demi nobles. Elles disposent d'un bon niveau de vie et seront plus impliquées politiquement, bénéficiant parfois d'un appui local.

Religieux

L'Ordre Phalangiste occupe une place très importante au sein de la société hura. Moines et Praes sont ainsi très influents et s'immiscent très couramment dans la politique et les affaires en tout genre. Ils sont issus de tous les niveaux de la population mais n'ont pas de divisions internes à cause de cela. Un enfant de graf et un enfant d'éleveur de porc peuvent discuter en égaux parfaits. Ils sont généralement présents par devoir ou par ferveur religieuse. Les religieux huras ont ainsi tendance à être plus pointilleux qu'ailleurs sur le culte.
Parmi les moines, on peut retrouver toutes sortes de compétences et chaque talent est mis à profit.

Moines monachistes

En vertu du concordat de Roskilde, les moines monachistes sont tolérés et chaque ville possède au moins un moine monachiste tenant le rôle d'aumônier pour les ostatnis. A part dans le nord du Gyllendal, ils sont toujours d'origine étrangère.

Serviteurs laïcs

Les serviteurs laïcs sont relativement nombreux au sein de la Grande Huratelon et sont presque exclusivement des mestobcans ou des paysans. Les moines se comportent généralement comme des nobles vis-à-vis d'eux, exigeant respect et obéissance même s’il y a parfois une connivence entre certains d'entre eux et les serviteurs. D'une manière générale, la situation de serviteur laïc est très préférable à condition d'obéir aux normes religieuses.

Peuple

Paysans

Les paysans huras constituent la majorité de la population hura. Ils ne disposent pas de droits politiques et sont soumis à leur graf (pour les landgrafat) ou leur sprave. Ils leur sont légalement soumis et leur doivent service, taxe et obéissance en échange de la protection. Ils n'ont pas le droit de déménager hors des terres qui leur ont été assignées ou du village dans lequel ils sont installés. Toutes leurs actions rompant avec la routine du travail est soumise à une autorisation du sprave ou graf. De plus, ils sont généralement soumis à la direction des moines et praes phalangistes. C'est une vie difficile et beaucoup de paysans saisissent la moindre opportunité pour quitter cette vie. Pour les aînés, il s'agit de se faire bien voir lors du service de milice afin d'être recruté dans la garde. Ils sont généralement prêts à tout pour obtenir une charge de serviteur quelconque auprès de la noblesse ou de pouvoir s'installer en ville. Certains s'enfuient tout simplement vers le Royaume Central. Les meilleures opportunités sont celles d'être accepté comme serviteur laïque ou mieux, novice, au sein de l'Ordre Phalangiste

Remarque importante: un paysan est tout habitant de la campagne qui ne correspond à aucune autre catégorie. Un paysan peut être agriculteur mais tous les paysans ne le sont pas. Ce sont aussi par exemple des artisans de villages, des chasseurs, des taverniers ou encore les hommes d'armes du sprave local ainsi que ses serviteurs.

Mestobcans ou ”Citoyens urbains”

Les mestobcans (ou citoyens urbains) constituent une minorité de la population hura vivant dans les villes. Contrairement aux paysans, ils n'ont pas de terres ou de bâtiments qui leur sont assignés. Ils vivent et travaillent librement mais sont toujours soumis au devoir de milice pour les aînés et à la nécessité de disposer d’une autorisation pour émigrer hors de la ville ou voyager. La vie des mestobcans est cependant souvent bonne si leurs affaires tournent bien. Dans certaines villes, ils peuvent même espérer participer à la vie politique de la cité et avoir pignon sur rue. S’ils sont sans le sou, leur vie peut tourner au cauchemar. Contrairement aux paysans qui ont en quelque sorte « droit » à un lopin de terre ou un service forcé qui leur permettra de survivre, les mestobcans ruinés n'ont droit à rien mais restent soumis aux devoirs envers leur graf ou sprave. Les vagabonds issus de cette catégorie sont l'une des grandes sources d'esclaves huras.

Cestovates ou ”Citoyens libres”

Les cestovates (ou citoyens libres) constituent une part bien particulière de la population en ce qu'elle n'est pas liée par les obligations populaires envers leur graf ou sprave. Ils sont ainsi dispensés de la milice et de la nécessité d'avoir une autorisation pour voyager mais, sauf dispense spéciale, doivent payer un impôt aux grafs. Ces citoyens libres sont généralement des individus éduqués, des marchands ou des artisans renommés. La marque du cestovates est l'écharpe d'affranchissement : une longue bande de tissu bleu qui s'enroule sur l'épaule et barre sur le torse. C'est généralement parmi eux que les nobles recrutent leurs conseillers.

Ostatnis

Les ostatnis sont les étrangers à la Grande Huratelon et sont soumis à diverses règles. Voir article détaillé.

Misère sociale

La Grande Huratelon, malgré son manque de prestige vis à vis de ses voisins, possède une population qui, bien que dans l’ensemble relativement pauvre, ne souffre pas de disette ou de famine. Les Huras rencontrent cependant bien d’autres problèmes du fait de leur isolement et de leurs traditions conservatrices.
Malgré les principes de l'Hygiène phalangiste, beaucoup d'huras n'ont pas les moyens de se laver régulièrement et sont donc fréquemment doublement discriminés à cause de cette situation : les maladies sont nombreuses et particulièrement récurrentes dans les bas quartiers ou dans les villages pauvres. La plupart des huras vivent dans de petits villages et n’ont que rarement accès à une médecine poussée, beaucoup se fient encore à de vieilles médecines traditionnelles datant des honorables de l’Ancienne Foi. Les seules personnes aptes à prodiguer des soins se trouvent généralement dans les abbayes, dans les grandes agglomérations et dans les Ostats. L'Ordre Phalangiste et les ostatnis constituent cependant les principaux fournisseurs de soin dans l'imaginaire populaire bien que la chose soit toujours très coûteuse.
Malgré tout, la plus grande misère en Huratelon est regroupée dans les Ostats. Ces lieux regroupant des étrangers souhaitant s’installer dans la région et des malfrats huras ne sont pas propices à une vie heureuse et harmonieuse. Vivre dans ces lieux signifie souvent être rejeté du reste de la population, rares sont ceux acceptant de donner du travail à un Ostatni en dehors de l'Ostat et beaucoup sont par conséquent obligés de se limiter à des tâches subalternes ou à se tourner vers la criminalité ou la prostitution. Également, la malnutrition et le manque d’hygiène font partie du quotidien de ces lieux qui sont souvent le point de départ des épidémies frappant le sol hura.
La pauvreté en Grande Huratelon est une notion constante, l’idée qu’un pauvre restera pauvre et qu’un riche le restera également est ancrée dans la culture hura. De lourdes taxes sont présentes pour s’assurer de ce fait et les milices apprécient également de s’octroyer un petit supplément lorsqu’elles viennent prélever celles-ci. En outre, le culte phalangiste a instigué l'idée que la pauvreté est surtout le résultat de manquements moraux : le pauvre est généralement un déviant, un ivrogne ou un mal-arbitré. Les plus pauvres et vagabonds, à l'image des hiodigues, sont ainsi non seulement pauvres mais ils sont activement rejetés par la société hura qui les voit comme des criminels en puissance.
On dira cependant de l’Hura que sa plus grande misère est de ne pas pouvoir se rendre compte de sa véritable condition à cause de l'ignorance et de la quasi-impossibilité de voyager. Beaucoup d'huras pauvres n'ont même pas conscience de la difficulté de leur vie puisque c'est tout ce qu'ils connaissent.

Peuple

La société hura est relativement homogène puisqu'elle est traditionnellement plutôt une terre d'émigration. Ses frontières font exception. Au nord et dans l'est du Gyllendal, on trouve une bonne quantité de personnes originaires de la Nation adaarionne et les mariages mixtes y sont courants. Dans le Greistal, les villes et villages fluviaux possèdent tous une population étrangère issue du Royaume Central, de la Nation Adaarionne ou du Roment. Anelbruck possède une très large population capitalo-hura issue des liens très forts avec Pontanelle. Du reste, la plupart des villes huras possèdent un Ostat relativement peuplé et abritant des personnes de toutes origines.
Le Steiertal est de loin la région la plus hétérogène. Ainsi, Lauderfelt ne possède pas d'Ostat et sa population est issue de tout le continent, qu'elle soit esclavagiste ou esclaves. A Odense, on trouve une certaine quantité d'étrangers attirés là par l'Ordre Phalangiste. Ces personnes sont généralement membres de celui-ci et ne subissent donc pas le statut d'ostatni.
Enfin, exception emblématique, Sylnaji et ses spravies ne possèdent pas d'ostat et ne comptent qu'une minorité d'huras de souche. La majorité de la population est d'origine romentine avec de très nombreux mariages mixtes.

Situation qadjaride

La diaspora qadjaride a une présence modérée sur le territoire hura. Ils sont toujours considérés comme des ostatnis, même s’ils sont établis à un endroit depuis des décennies. Un clan est donc forcé à se tenir dans les Ostats des villes et doit généralement s’établir à distance honorable du coeur des villages. La vision hura des qadjarides est en règle générale peu amicale. Les phalangistes ne les tolèrent que depuis le concordat de Roskilde et maintiennent souvent une certaine méfiance à leur égard. De plus, la Granamistat et l’influence culturelle caroggianne a fait que les racontars et légendes urbaines autour des qadjarides sont populaires chez les huras. Il existe cependant en certains endroits, principalement à Anderlacht et Anelbruck, des communautés solidement implantées et qui sont donc plus tolérées tandis qu’ils sont totalement absents du Steiertal.

Culture

  • Bucolique : la culture hura glorifie les paysages terrestres d'une manière générale depuis l'apparition de l'idée d'Huramisto. On trouve ainsi une surabondance de thèmes ruraux et de beaux paysages.
  • Chauvinisme : les huras sont assez fiers de leur contrée et aiment particulièrement rappeler le mythe d'Huramisto. Ce chauvinisme est cependant rarement flamboyant et est plutôt un sentiment d'attachement et d'affection envers l'idée de la Grande Huratelon.
  • Conservatisme : les huras ont tendance à préférer les « bonnes vieilles méthodes » et ne voient pas le fait que quelque chose est ancien comme négatif. La langue hura est ainsi pleine d'expressions comme « c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes ». Ils ont ainsi un grand intérêt pour l'histoire et sont réticents au changement.
  • Conspirationnisme : les huras, habitués aux ingérences du Royaume Central se sont habitués à l'idée qu'il peut y avoir des affaires cachées derrière les événements. Les nobles, religieux et rares politiciens issus du peuple en sont bien conscients et en jouent. Le thème du traître, du mauvais conseiller et de l'ostatni manipulateur sont des excuses courantes pour justifier des échecs. Cette façon de dénoncer une influence extérieure comme seule responsable est d'autant plus forte qu'il est difficile pour un dirigeant de culte phalangiste d'admettre avoir fauté puisque le culte phalangiste considère une faute morale comme irréparable.
  • Gourmandise : la famine étant un danger très rare dans la société hura, beaucoup ont développé une envie de nourritures plus savoureuses. Les huras ont ainsi tendance à beaucoup favoriser les épices, les sucreries et les plats exotiques. La Granamistat n'a fait qu'accentuer ce goût pour les saveurs spécifiques. De même, posséder des agrumes est considéré comme la condition d'une maison bien tenue. A tel point que, paradoxalement, elles sont parfois laissées en évidence plutôt que mangées.
  • Granamistat : l'amitié entre huras et caroggians est quelque chose de très diffusé dans les esprits. Ainsi, l'image de la République est globalement très positive et les caroggians font largement exception à l'idée des ostatnis.
  • Hiérarchie : la société hura toute entière est bâtie sur cette idée.
  • Hospitalité : les huras sont très hospitaliers et il est considéré de bon ton d'offrir le couvert ou le gîte à un voyageur ou un agent des autorités. Les grandes maisons huras disposent traditionnellement de chambres d'amis et les ostats sont parfois évoqués comme un symbole d'hospitalité : les ostatnis disposant d'un espace qui leur est réservé.
  • Hygiène : les huras sont comparativement souvent plus propres que bien d'autres peuples. L'hygiène phalangiste et ses préceptes s'est fortement instillée dans la population. Ainsi, même le plus pauvre paysan pratiquera généralement le minimum requis des ablutions.
  • Jardin : le jardin occupe une place prépondérante dans la culture hura, notamment à cause du langage des fleurs. Toute maison qui se respecte, même pauvre, se doit ainsi d'entretenir quelques fleurs et arbres décoratifs. La plupart des abbayes, commanderies et forteresses disposent ainsi de petits jardins bien tenus. Dans les villes, la chose est compensée par la forte présence de plantes en pot.
  • Langage des fleurs: dimension importante de la culture hura, l’on considère qu’une fleur ou une plante possède une signification symbolique. Divers éléments culturels, artistiques, politiques et religieux ont été créées sur cette base.
  • Mélomanie : les huras apprécient particulièrement la musique en tout genre.
  • Piété : la foi phalangiste occupe une forte place dans la vie hura et les rites sont largement observés. De plus, elle a tendance à faire partie du quotidien par la prière, les ablutions ou divers rites.
  • Pudeur : les huras renâclent énormément à parler de tout sujet lié à la sexualité ou au corps en public. Voir page généraliste sur la sexualité. Une bonne partie de la séduction passe donc par le langage des fleurs.
  • Rapport particulier aux étrangers : les huras ont une attitude ambiguë vis-à-vis des étrangers. D'un côté, le statut d'ostatni et le système des ostats cantonnent les étrangers à un rôle subalterne. De l'autre côté, ils ont une certaine fascination pour eux. Il n'est pas rare pour les huras de se promener près des ostats ou au sein de ceux-ci pour observer et commenter. Les ostatnis forment ainsi un sujet de discussion très courant, même si c'est en négatif. Certains étrangers décrivent ainsi la tendance de certains huras à se montrer très curieux et insistants à les accompagner tout en faisant mine de n'avoir pas d'intérêt pour eux. En outre, l'ostatni est fréquemment considéré comme ayant des richesses ou des savoirs mais rechercher ce savoir ou cette richesse est considéré comme un peu risqué ou à faire en dernier recours.
  • Soumission : toute la société hura et le phalangisme prônant l'obéissance à l'autorité, la chose s'est fermement établie dans les esprits de la population. Ainsi, il est considéré comme choquant de défier ouvertement l'autorité et beaucoup d'huras éprouvent une certaine gêne à parler de politique. Ceci est moins vrai chez les cestovates ou dans les ostatnis.

Langue

La langue traditionnellement parlée chez les huras porte leur nom : l'hura. Elle est utilisée au quotidien entre huras. Cependant, les huras sont tous bilingues et le capitalin est très usité, notamment dans le cadre du commerce mais aussi pour divers actes administratifs. Certaines personnes, principalement des marchands ou des érudits tournés vers l'étranger, préfèrent éviter de parler l'hura par snobisme, considérant que c'est une langue vulgaire.

Traditions

La vie hura est rythmée par de multiples festivités, généralement d'origine religieuse ou liées aux grands moments de l'agriculture : la récolte et la moisson. De même, les grands moments de la vie privée des grafs (mort, naissance et mariage) sont toujours accompagnés de festivités publiques. Parmi les autres grandes traditions, on peut retrouver :

  • Fête de l'indépendance : fêtée à la mi-janvier, cette fête commémore la fondation de la Grande Huratelon. A cette occasion, chaque ville et village hura organise un banquet public aux frais du graf. Il s'agit généralement d'une festivité où ces derniers rivalisent de générosité et de démesure pour démontrer la grandeur de leur grafat.
  • Orangerie : le sept juin est fêté la grande marche vers le sud lors de laquelle la Grande Huratelon vint en aide à la Vellabria face aux nomades d'Outre-Frontera. Les fêtes se sont centrées autour de deux choses. Primo, l'on fait souvent venir des musiciens caroggians pour l'occasion. Secundo, c'est traditionnellement une fête où l'on consomme des agrumes importés de la Vellabria malgré leur prix. Certaines familles pauvres économisent pour offrir une unique orange à partager entre leurs enfants. Les peaux sont généralement coupées au couteau et taillées pour constituer des objets décoratifs odorants éphémères ou composer des pots pourris.


Dans de nombreux villages huras, accrocher une queue de raton laveur près de sa porte d'entrée est considéré comme signe d'une maison bien tenue et parfois même supposé repousser l'apparition de la poussière. Cette croyance vient de la réputation du raton laveur d'être un animal très propre, à force de rincer sa nourriture avant de la manger.

Loisirs

Les loisirs huras sont relativement homogènes entre les élites et la population. La culture hura est très festive et une bonne fête doit inclure de la musique, de la danse et un banquet. Ils possèdent un goût prononcé pour la boisson mais l'ivresse est généralement très réprimandée.
La musique occupe une place énorme dans les loisirs mais celle-ci fonctionne surtout sur surtout sur la base de mélodies populaires de transmission orale, mais aussi de trois instruments phares que sont le Suka, le Koziol Slubny et le Tympanon. Cette musique est généralement destinée à la danse et les huras pratiquent diverses formes de danse qui, bien que chastes, constituent une façon emblématique de faire la cour à l'être aimé.
La culture du combat est très présente mais contrairement au Royaume Central, les huras préfèrent les combats de lutte (notamment la lutte telonne), le lancer d'armes de jet ou la compétition de tir à l'arc aux combats de gladiateurs. De plus, les huras apprécient traditionnellement faire travailler leur corps et l'athlétisme, même rudimentaire, est très répandu chez eux.
Pour les élites, la chasse est particulièrement valorisée. L'équitation est considérée comme un loisir noble et est très pratiquée par la noblesse ainsi que ceux qui souhaitent leur plaire. La lecture est également très pratiquée par l'élite ainsi que la poésie.

Musique

La musique chez les Hura se pratique principalement lors des fêtes et cérémonies. Cependant, il existe une tradition de chant oral qui se transmet parmi les classes les plus populaires et qui contient les faits divers de l'histoire de la nation. En général ce sont les musiciens itinérants qui construisent la mélodie et qui la transmettent aux populations locales qui sont ensuite chantées et diffusées dans les campagnes par le peuple.

Ainsi, tous les non musiciens peuvent aussi s'exprimer par le biais du chant, plus ou moins maîtrisé, et partager des moments importants de la vie au quotidien. Il est tout à fait courant de voir des Hura siffloter des airs ça et là.

Instruments

Trois instruments sont particulièrement reconnus par le peuple Hura :

  • Le Suka, semblable au violon et traditionnellement fabriqué à Jihnava, mais s'approchant presque de la vièle à archet. Il se joue de manière verticale sur les genoux et non sur l'épaule, en frôlant les cordes du bout des ongles sans les appuyer. Le son est vibrant et reconnaissable entre mille ! Il existe plusieurs modes de jeux pour faire sonner un Suka : pincer les cordes ou bien les tapoter, jouer avec un archet, ou bien les deux en fonction de l'effet escompté. Il participe beaucoup à l'accompagnement d'une narration ou d'un chant.
  • Le Koziol Slubny, sorte de cornemuse en peau de chèvre et au bois de sapin, très usité dans les campagnes et lors de festivités. Le son est presque toujours faux, mais cela ne gêne personne car après tout... qui a une oreille musicienne parmi les paysans ? L'instrument se pratique en remplissant la poche en peau de chèvre d'air, qui constitue la ressource principale au son de se produire quand on le fait sortir par l'embouchure en bois de sapin semblable à un flûte, et trouée ça et là pour choisir les notes. Il y aura donc un son de bourdon qui servira de base d'harmonie, puis la mélodie par dessus. Il requiert quelques années de pratiques avant d'être maîtrisé, mais il reste très populaire dans les banquets et surtout les mariages.
  • Le Tympanon. Instrument éminemment destiné à l'élite mais visible chaque année lors de la fête de l'indépendance où les grafs rivalisent pour étaler leur richesse. Il s'agit d'une table de bois sur laquelle sont tirées plusieurs cordes groupées en chœur et sur lesquelles le musicien vient frapper une mailloche à l'embout de laine séchée et durcie, et au manche de bois. Seuls les grands musiciens peuvent faire des démonstrations de talent sur cet instrument difficile à dompter.

En dehors de ces trois instruments phares, les Hura connaissent bien sûr des variantes d'instruments à cordes pincées comme le Luth, le Théorbe, ou bien le clavecin. Il existe aussi plus rarement des flûtes comme la Fujarka.

Vêtements

Contrairement à d’autres contrées, les gens de la Grande Huratelon se vêtissent principalement dans des tons sombres, le noir étant assimilé comme une tonalité courante, voire selon l’utilisation faite un phénomène de démarcation par rapport aux autres classes sociales. Les beiges et blancs sont davantage répandus parmi la populace.

  • Les accessoires floraux: les huras sont particulièrement friands d’accessoires composés de fleurs ou en forme de fleurs ou plantes basées sur une symbolique du Langage des fleurs.
  • L'éventail: il existe en Grande Huratelon une importante tradition. Les femmes possèdent couramment un éventail. Originellement, l'éventail fut ramené de la campagne hura dans la Dione et la Vellabria en 333, régions où l'éventail n'est qu'un accessoire utilitaire tout ce qu'il y a de plus commun. D'abord accessoire exotique rarement utile en raison du climat hura, il a acquis une importance culturelle assez rapidement à la cour de Château Nohovecy, à Huratelon. L'éventail est devenu mesure du niveau social, certains pouvant être composés de matériaux particulièrement nobles et il est parfaitement envisageable qu'une Graf (ou une épouse d'un Graf) dépense une petite fortune dans pareil accessoire. De même une femme du peuple dépensera plus que de raison pour cet objet d'une utilité au final très relative.
  • Le chapeau : En opposition aux Adaarions et à leurs coiffes excentriques et colorées, la noblesse et populace Hura revêtent nombre de couvre-chefs simples, notamment le port du chaperon en cuir souple, voire le très populaire parmi la paysannerie cône feutré : un couvre-chef comme un bol dont les matériaux varient selon l’artisan.

Noblesse et cestovates

La noblesse Hura se qualifie comme sobre mais élégante, prenant attention dans le détail du matériau dont sont confectionnés les habits plutôt que la forme du vêtement en lui-même.
La gente masculine se pare généralement de chemises en velours chez des fournisseurs locaux réputés, ces dernières lacées sur les manches et le devant. Des braies bouffantes, comportent leurs bas, comme à la chemise, de velours ou de tissu de qualité certaine. L’ensemble de leurs tenues comporte des dorures représentant l’emblème de leur famille ou de leur localité ou des motifs floraux. Il n’est pas rare de voir un noble Hura dont les dorures dessinent son nom et son titre.
Les dames Huras portent quant à elles de longues robes raffinées, sans ornement ni dorure. Néanmoins, la présence de dentelle sur les manches et le col remplace les ornements coquets des hommes, ces dernières pouvant être plus ou moins longues selon l’âge de la dame. Ainsi, plus la noble est âgée plus la dentelle sera longue et traînante, chose souvent sobriquée par la populace, se moquant discrètement des plus vieilles nobles dames Hura. La rumeur voudrait qu’à chaque année passée, la dentelle gagnerait un demi-centimètre sur le col.
Les robes sont en général ponctuées d’un surcot, porté principalement par les enfants ou les dames non mariées.
Lors des déplacements ou lorsque la Nivose approche, les nobles rajoutent par dessus leur ensemble de longs manteaux de velours et de fourrure fine englobant le corps. Ces pardessus restent assez sobres.

Populace

Les mauvaises langues pourraient parler du peuple Hura comme des “pauvres nobles Hura ” du fait de la similitude dans certains vêtements. Mais il en est tout autre. Les hommes, portent des braies serrées de couleurs terreuses, en général foncées, tenues par la présence de lacets épais faits de cuirs ou de boyaux séchés de bovins. Leurs hauts, sont des tuniques courtes faites de cuir ou du lin, de couleur terre/beige foncé, parfois en blanc sale, souvent réparées sommairement par des ceinturons de cuir sur les manches ou de la paille tressée.
Lors des grandes chaleurs ou quotidiennement, les huras portent un chapeau de paille caractéristique en forme de champignon, retenu au cou par une ficelle. Les plus excentriques rajouteront des plumes de volailles.
Les femmes quant à elles, portent des robes simples, longues ou plus courtes selon la période, qui couvrent obligatoirement leurs bras. Elles sont rarement blanches et principalement terreuses mais il n’y a jamais de couleur. Si les hommes portent le chapeau de paille, elles portent des châles en laine avec quelques teintes pastels pour les plus fortunées de cette paysannerie.
Les deux sexes chaussent des souliers rudimentaires en cuir, voire des sabots en cuir. Par la même occasion, le port de la ceinture se fait par la manière d’une corde tressée, maintenant leurs habits à la taille et servant à attacher quelques outils.

Maquillage

En Grande Huratelon, la pratique du maquillage est très conditionnée par la classe sociale. Parmi les plus hautes classes, le maquillage est utilisé pour gommer les défauts. Il s’agit d’une pratique de dissimulation afin de présenter en toute circonstance un visage harmonieux et épuré de ses imperfections.

Chez les Cestovates et les Mestobcans, le maquillage est moins marqué que dans d’autres nations, mais bien présent, avec des couleurs, contrairement aux élites. Cet usage vient essentiellement du goût Hura pour l’exotisme étranger, essentiellement à travers la réputation Caroggiane apportée par le Granamistat ou par simple mimétisme, une grande partie de la population n’ayant qu’une connaissance très limitée du monde hors de ses frontières - voire de leur région.

Lors des fêtes populaires, on voit venir dans les rues des villes et plus rarement dans les villages, des artistes portant le nom de “sminkers”. Ils proposent de réaliser contre quelques pièces un maquillage extrêmement réaliste d’arrangements de fleurs et de plantes diverses autour d’un œil. La plupart de ces sminkers sont des peintres en mal d’argent, mais certains, comme le sminker du Seigneur d’Huratelon, sont très réputés et payés lors des événements mondains pour pratiquer leur art. Ces éléments de maquillage sont nommés “pregled” : ils sont censés permettre d’apercevoir rapidement une qualité chez la personne qui le porte - en un regard. Il est important de noter que si de nombreux kevetasted Huras sont des sminkers, la plupart des sminkers n'ont rien à voir avec les débordements religieux des kevetasted et demeurent de simples artistes au service de leur communauté lors des festivités populaire : rien de plus.

Les classes les plus pauvres, isolées des centres urbains, coupées du monde, ne se maquillent pas.

Perforations

Les perforations ne sont pas bien vues en Grande Huratelon. Les boucles d’oreilles sont tolérées, mais les autres formes de perforations ne sont pas appréciées et considérées comme des extravagances pour se faire remarquer - et notamment, remarquer hors de son rang. Cette rigueur, paradoxalement, se complexifie au fur et à mesure que l’on monte dans les classes sociales - là où le supérieur doit montrer l’exemple, il est aussi plus toléré qu’il se démarque de la foule.

La région du Steiertal, et principalement la zone d’influence de Lauderfelt, où la réputation de l’Ordre Phalangiste est au plus bas depuis les guerres Ingrides, est bien plus laxiste au sujet des perforations, et les Opods qui y officient se gardent bien de prêcher sur des sujets si anecdotiques. Ainsi, on en retrouve bien davantage à Lauderfelt et dans ses alentours. Evidemment, ce laxisme s’efface au fur et à mesure que l’on rejoint la zone d’influence de la cité d’Odense.

Tatouages

La plupart des Huras ne pratiquent pas le tatouage, désireux de suivre les préceptes de la Foi Phalangiste quant à la sacralité du corps et de ne pas l’altérer. Ainsi le tatouage n’est pas développé sur le territoire et est le plus souvent perçu par les Huras peu éduqués comme une pratique typiquement Qadjaride.

Lauderfelt, brassant une importante population d’esclaves, est plus familière avec la pratique, puisque de nombreux esclaves étrangers arrivent en portant à leur main l’anneau noir des esclaves. Cependant, le tatouage y est surtout perçu comme faisant partie du milieu de l’esclavage.

Dans la région du Gyllendal, sous influence Monachiste, ces considérations s’effacent, sans pour autant que le tatouage ne s’y répande. Il y est perçu comme une pratique Adaarionne, notamment à Vanhaovi, plaque tournante du commerce avec de nombreuses Corporations.

Coloration des cheveux

En Grande Huratelon, comme au Canatan, ce sont les prostitués qui se décolorent les cheveux, ce qui en fait un facteur d’ostracisation très fort et extrêmement connoté.

Spécialités culinaires et artisanales

La gastronomie hura se divise en deux : celle à destination de la population et celle à destination des élites.
La gastronomie populaire est composée de plats simples et nourrissants à base de blé et de légumes ainsi que de fromages. C'est une cuisine bourrative où l'oignon occupe une place importante. La viande y constitue un ingrédient exceptionnel.
Pour les élites, on retrouve de nombreux types de viandes, notamment de la venaison, qui sont rôties, cuites à la vapeur, mijotées ou encore dans certains cas frites. Du reste, les élites mangent généralement les mêmes plats que les paysans mais préparés de manière plus raffinée, avec davantage d’ingrédients, une plus grande qualité, des épices et une présentation plus travaillée. Le vrai luxe pour les huras aisés est de manger une cuisine étrangère généralement capitaline ou caroggianne.
D'une manière générale, les huras ont un goût immodéré pour les épices et produits exotiques mais leur prix fait qu'ils sont rares et que lorsqu'ils sont disponibles, les plats sont accommodés de façon à mettre ces ingrédients en valeur.

Plats

  • Bouillie et gruau: la bouillie et le gruau comptent parmi les aliments de base des huras. Ils se constituent généralement d’un mélange de céréales.
  • Friture: il est traditionnel dans les villes de faire frire certains plats, notamment les beignets. Le beignet à l’oignon est fortement apprécié.
  • Légumes au vinaigre: les huras conservent certains légumes (oignon, cornichon, morceau de courgette sont les plus courant) dans du vinaigre et les utilisent comme accompagnement ou friandise salée.
  • Podladite: dessert typiquement hura, il s’agit d’une patte fourrée d’un mélange sucré, généralement de fruit, de miel ou de crème patissière mais parfois d’éléments plus recherchés ou exotiques comme de la pâte d’amande, des oranges confites. Le podladite se cuit dans un four, à la vapeur ou encore en friture.
  • Ragoût: le ragoût est un plat traditionnel hura et il en existe de très nombreuses variétés. C’est un plat aussi bien considéré par les élites que le peuple.
  • Moulevka (soupe de farine): soupe aigre composée de farine de seigle fermentée, de petits légumes (persil, carotte, céleri, poireaux ou fenouil) auquel on ajoute à la fin des morceaux d’oeufs dur découpés ou de petits lardons. La soupe se sert généralement dans une miche de pain évidée.
  • Potage de légumes: les huras fabriquent de nombreuses soupes aux légumes variés qui constituent un plat traditionnel servi en entrée lors des grands repas ou comme plat principal. La betterave, la courgette, le pois, les haricots, les fèves, le chou, le poireau, le fenouil, le navet et l’oignon sont parmi les ingrédients les plus souvent utilisés.
  • Utopenci: saucisse grasse marinée avec des oignons frais dans du vinaigre.

Boissons

  • Bières: la Grande Huratelon produit de nombreuses bières locales généralement blondes. Il en existe quelques recettes reconnues comme la bière noire d’Huratelon.
  • Vin: la Grande Huratelon produit divers vins rouges. Ils sont cependant moins bien considérés que ceux du Royaume Central, des Etats provinciaux et de la République marchande de Caroggia. Ils sont souvent considérés comme une piquette peu chère.

Produits

Savoirs

Education

Pour des informations plus détaillées, consultez la page généraliste de l'éducation.

L'éducation est quelque chose de rare et précieux au sein de la Grande Huratelon. Il n'existe ainsi aucun système d'éducation public et l'Ordre Phalangiste ne dispense que peu de savoirs à la population. La majorité de la population est donc analphabète ou héritant d'une rudimentaire connaissance de l'écriture par leurs parents. Dans les villes, il est possible de confier son enfant à un maître pour apprentissage d'un métier mais qui s'accompagne généralement d'un peu de lecture, écriture et calcul. Les serviteurs de la noblesse peuvent parfois espérer en offrir à leurs enfants lorsque ceux-ci sont autorisés à écouter les leçons des enfants nobles.
Les érudits huras sont généralement des cestovates capables d'envoyer leurs enfants étudier à l'étranger ou de s'offrir un précepteur libre ou esclave. Les moines et praes sont très bien formés. Les nobles, quant à eux, possèdent une éducation qui varie fortement mais ils sont généralement encouragés par les phalangistes à entretenir leur esprit. Certains s'instruisent tandis que d'autres préfèrent simplement s'adonner à des activités apparaissant comme intellectuelles ou raffinées.

Sciences

Sur le plan scientifique, la Grande Huratelon est largement en retard sur ses voisins et ne possède pas de haut-lieu d'érudition. L'Ordre Phalangiste est le principal dépositaire du savoir hura mais celui-ci est surtout théologique, historique, juridique, logistique et militaire. Le savoir technique est généralement acquis à l'étranger ou largement basé sur l'expérience. Les grandes avancées techniques n'arrivent donc que tardivement au sein de la Grande Huratelon grâce au retour de cestovates ayant étudié à l'étranger ou à la présence d'ostatnis éduqués. Les érudits huras ne sont pas particulièrement mauvais ou incapables mais ils manquent des moyens de développement et ont de grandes difficultés à se tenir à jour des progrès en l'absence d'université. En outre, dans les rares cas où ils constituent une communauté scientifique, ils ont généralement des difficultés à s'entendre puisque certains ont été formés à la capitaline, d'autres à l'adaarionne et les autres à la caroggianne.

Diplomatie

La Grande Huratelon est relativement isolée diplomatiquement.

  • Canatan : officiellement, la Grande Huratelon et le Canatan n'ont pas de relations diplomatiques. Cependant, il y a souvent un sentiment de solidarité entre eux.
  • État libre de Mesigios : la Grande Huratelon demeure neutre sur la guerre d'indépendance de Mesigios et n'entretient pas de relations avec les Medevans d'une manière générale.
  • Etats provinciaux : la Grande Huratelon a de nombreuses relations avec des personnes issues de ces provinces et elles jouissent d'une bonne image parmi les huras et tout particulièrement le Roment.
  • Lig Ocolide : comme pour les tribus vaahvas, Lig Ocolide est considérée comme une affaire lointaine. Cependant, les récits qui arrivent aux oreilles des huras à leur sujet suffit à entretenir une très mauvaise image de l'archipel et de sa population auprès des huras.
  • Monastère Adaarion : l'institution est associée à l'image des adaarions et des aumoniers locaux. Officiellement, la Grande Huratelon reconnait le Monastère et tolère son activité en accord avec le Concordat de Roskilde.
  • Nation adaarionne : les relations entre adaarions et huras sont toujours très tendues bien que les deux nations soient neutres. Il existe cependant une partie non-négligeable de la population et des grafs du Gyllendal qui leur sont nettement plus favorables. D'une manière générale, les gyllendaliers ont des relations normales avec eux, les greistaliers ont une franche inimitié à leur encontre et les steiertaliers ont une attitude indifférente ou plutôt négative.
  • Ordre Phalangiste : l'Ordre est légalement une partie de la Grande Huratelon même si dans les faits, il est très largement autonome. Les relations varient fortement en fonction des dirigeants. Pour la population, les phalangistes font partie de l'élite et ils ne peuvent donc prendre le risque de les courroucer.
  • Principauté de la Ribada : la Grande Huratelon n'entretient pas de relations avec la Principauté sinon au travers du Royaume Central.
  • République marchande de Caroggia : bien que les deux états ne soient pas officiellement alliés, une amitié lie les deux peuples autant au niveau politique que culturel. Les liens économiques sont nombreux puisque les céréales huras constituent la principale source de nourriture des grandes villes de la Vellabria.
  • Royaume Central : Les relations entre la Grande Huratelon et le Royaume Central sont complexes. Officiellement, les huras sont indépendants mais alliés des capitalins. Dans les faits, les capitalins continuent de contrôler le Seigneur Hura en veillant à encourager les nobles qui voudraient remplacer un Seigneur trop nationaliste et à décourager les trop fervents indépendantistes. Les deux nations fonctionnent cependant ensemble malgré ces mauvaises relations et entretiennent des relations au quotidien dans tous les domaines.
  • Royaume d’Eyjarfolk : les Huras sont généralement indifférents à l’égard du lointain royaume eyjarska.
  • Tribus Vaahvas : la Grande Huratelon n'a participé aux conflits de la Campagne de la Zaraga qu'en tant que province de l'Empire Central et la menace vaahva n'a jamais préoccupé les huras. N'ayant presque aucun contact, ils entretiennent une idée neutre de ces peuplades et le conflit avec elles est considéré comme une « affaire de capitalins ».

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