Grande Huratelon

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Attention, evitez la confusion entre la nation : Grande Huratelon et la capitale de la nation : Huratelon.

Grande Huratelon

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Administration
Forme de l'état Monarchie
Capitale Huratelon
Religion Phalangisme
Langue officielle Hura
Géographie
 
Démographie
Population totale 3 800 000
Gentilé Hura


Les habitants de la Grande Huratelon sont nommés les Huras.

Territoire

Carte de l'ancien monde

Le territoire de la Grande Huratelon s'étend sur les régions du Gyllendal, du Steiertal et du Greistal où se trouve sa capitale, Huratelon. Au sein du Steiertal cependant, les villes de Lauderfelt (de facto contrôlée par les esclavagistes) et d'Odense (privilèges de l'Ordre phalangiste qui la gère).
La Grande Huratelon possède également des possessions dans le Roment autour de l'enclave de Sylnaji.

Ce territoire est politiquement divisé en Grafats, eux-même subdivisés en Spravies.

Cas particulier, le Bogen est une région sur laquelle la Grande Huratelon possède un droit de regard, tout comme la Nation adaarionne. Cependant, dans les faits, ce sont l'Ordre phalangiste et le Monastère adaarion qui en font la gestion.




Lois et Organisation politique

La Grande Huratelon est une monarchie féodale à la tête de laquelle se trouve le "Seigneur d'Huratelon". Celui-ci possède l'essentiel des pouvoirs et peut théoriquement édicter des lois sous toutes les matières qu'il juge bon. Pour des raisons politiques, cependant, les mains du Seigneur sont souvent liées face aux religieux, aux nobles, aux intrigants du Royaume Central et bien d'autres.
Il incarne également l'ultime recours de la justice hura et peut accepter de rejuger toute affaire lui-même ou en nommant un représentant. Dans les faits, il est cependant extrêmement difficile de porter une affaire devant le Seigneur pour le peuple. D'une manière générale, le recours au Seigneur est un privilège officieux de noble.
Le Seigneur possède également autour de lui une Cours rassemblant nobles mais aussi individus ayant reçu des charges particulières du Seigneur. Le seul poste qui ne fut jamais aboli depuis sa création du temps de l'Empire Central est celui du Grand Maître de la Chevalerie hura.

Le Seigneur d'Huratelon s'appuie sur une pyramide féodale, chaque niveau ayant autorité sur l'inférieur mais sans différence de compétences: tous doivent entretenir des troupes, gérer la terre, conseiller le Seigneur et payer les taxes seigneuriales, rendre justice, veiller à l'ordre, etc. Le premier rang est celui de la Haute Noblesse, les Grafs qui possède de larges terres de façon héréditaire, les Grafats.
Le dernier rang est celui de la Noblesse Métayère, les spraves qui ne possèdent pas de titre héréditaire. Ils reçoivent une Spravie, un domaine viager (à leur mort, il revient à leur maître) sur lequel ils possèdent les pouvoirs nobiliers mais dépendent toujours d'un Grafat. Les spraves qui sont membres du Talgrafat d'Huratelon ou plus globalement du domaine du Seigneur d'Huratelon sont considérés comme ayant une puissance politique proche d'un petit Graf.
En parallèle de cette pyramide, on trouve l'Ordre phalangiste qui possède différents pouvoirs, plus ou moins forts selon les politiques locales. Il remplace complètement la noblesse au sein de la ville d'Odense. Il n'est pas rare de voir des Abbus ou des responsables de Commanderie se voir remettre le titre de Sprave, surtout dans le Steiertal.

En dehors de cette belle structure bien ordonnée, la politique hura est très complexe avec de nombreuses luttes politiques, l'influence énorme de l'Ordre phalangiste et celle, plus immense encore, du Royaume Central. Les Rois n'ont jamais véritablement accepté l'indépendance de la Grande Huratelon après l'Interrègne et se sont constamment mêlés des affaires huras. De très nombreux nobles huras sont ainsi payés(ou contraints par divers moyens) pour soutenir les intérêts capitalins. Assassinats, complots et intrigues de cours sont choses courantes. La noblesse hura a jusqu'ici toujours su garder une belle image auprès du peuple car il n'est pas dans la tradition hura de laisser transparaître les dissensions politiques (contrairement au Royaume Central où les dissensions sont notoires).

Armée

La Grande Huratelon ne possède plus d'armée unique et permanente depuis plusieurs siècles. Elle peut cependant compter sur d'importantes forces militaires et sur l'absence de conflits ouverts entre vassaux du Seigneur d'Huratelon.

Les différents corps d'armée sur lesquels peuvent compter les huras sont :

  • L'Ordre de la Chevalerie hura est une force militaire qui s'inspira de l'organisation de l'Ordre phalangiste. Il s'agit d'une petite force d'élite, au service direct du Seigneur d'Huratelon, éduquée et entrainée depuis l'enfance.
  • La Garde (parfois aussi nommés Gens d'armes) est le nom générique donné aux troupes permanentes qu'entretiennent nobles (Seigneur y compris) et villes. Placés en garnisons, ce sont eux qui maintiennent l'ordre dans le pays. Ils n'ont rien en commun avec l'élite des chevaliers mais possèdent au moins un entraînement de base et une expérience modérée.
  • La Milice est une force levée en cas de conflit, soit à l'échelle de toute la Grande Huratelon par le Seigneur d'Huratelon, soit à l'échelle locale par les nobles ou par des chevaliers en mission. Depuis l'an 195 du calendrier impérial, tous les aînés de chaque famille (hommes ou femmes, noblesse exceptée) doivent subir l’entraînement milicien pendant deux ans lorsqu'ils atteignent 16 ans. Ils peuvent ensuite retourner à leur vie civile mais pourront être appelés à tout moment.
  • L'Ordre phalangiste est un cas à part car il s'agit d'un ordre religieux. Cependant, légalement, l'Ordre existe par la grâce du Seigneur d'Huratelon et il lui est légalement possible d'ordonner aux moines-soldats phalangistes de prendre les armes pour défendre. Pareil cas ne s'est jamais présenté mais l'Ordre a déjà participé à des conflits et oeuvre très souvent avec les gardes huras.

Économie

L’économie de la Grande Huratelon est principalement fondée sur l’agriculture, l’élevage et plus globalement la production de nourriture. La grande fertilité des terres huras - le Gyllendal est réputée l’une des régions les plus fertiles du monde - fait de ce pays le grenier du continent. Les grandes villes de la Nation adaarionne, des Marches et du Roment sont ainsi dépendantes de la Grande Huratelon pour assurer leur prospérité. Le Royaume Central et la République Marchande de Caroggia possèdent d’autres sources de nourriture mais rien qui puisse égaler la qualité des céréales et viandes huras en larges quantités.

La Grande Huratelon peut également compter sur de bons artisans pour les produits de base, des mines et de grandes exploitations forestières dans le Steiertal et sur d’excellents métallurgistes. De plus, la Grande Huratelon est au centre du commerce d’esclaves à cause de Lauderfelt et peut aussi compter sur les revenus de la religion phalangiste.

Sur le plan commercial, la Grande Huratelon commerce essentiellement avec les régions environnantes mais il existe une grande route commerciale reliant Caroggia à Huratelon, surnommée la Route d’Or en référence au riche blé hura qui est acheminé vers la République, dans le grand sud.
Malgré cela, le commerce hura n’est pas très florissant et se focalise sur les exportations de nourritures ou de produits basiques. La majorité des revenus revient à la noblesse et les marchands locaux s’organisent en petites guildes qui ne font guère plus que récolter des surplus dans les villages pour les stocker et les revendre à des caravanes. Aucun empire commercial comparable à ceux des autres contrées n'existe dans la Grande Huratelon, mais elle est cependant autonome et parfaitement capable de vivre en autarcie.

Monnaie : Le Kuřice vient de "blé" en Hura. Les paysans calculant souvent en quantité de blé, la monnaie prit le nom de Kuřice au fil du temps. C'est une monnaie très peu courante dans les échanges entres nations du continent. Elle n'est trouvable pratiquement qu'en Grande Huratelon. Les Grands Seigneurs n'ont cependant pas pris pour habitude de nommer celle-ci à leur nom, laissant le terme populaire devenir sa nomination. Elle est composée de Cuivre à 50%, et de fer et d'argent en proportions égales.

Société

La société hura est très fortement hiérarchisée.

Le Seigneurat

Le Seigneur de la Grande Huratelon vit dans son château d’Huratelon, entouré de sa cours, de sa famille et de ses nombreux serviteurs. Cette petite caste, très puissante et très riche, vit dans un luxe énorme, sans pour autant avoir le raffinement caroggian ou la démesure capitaline.

Cette caste n’a guère d’occupations autres que la politique, les loisirs et les affaires de la guerre. Ils reçoivent également de nombreux étrangers et organisent relativement souvent des festivités auxquelles la noblesse est conviée.

La Noblesse

La noblesse hura est une classe sensiblement moins étendue que dans les autres contrées. Les règles hura de noblesse sont extrêmement strictes et seules quelques familles possèdent un véritable titre de Graf, en bonne et due forme. Celui-ci est héréditaire et ne se transmet qu’à l’héritier du noble en question. Les autres enfants ne possèdent aucun titre et sont entièrement dépendants de leur frère ou sœur aîné. On anoblit peu et rarement à la légère. Au sein de cette caste, l’idée d’appartenance à la Grande Huratelon est extrêmement forte. La seule exception à ce principe et qui se rapproche un peu plus d'une conception capitaline de la noblesse est le cas du vecygraf.

La noblesse métayère, elle, est un cas à part. Les nobles métayers n’ont que le titre de Sprave, un titre viager, qu’ils ne peuvent transmettre à leurs enfants et que l’on peut leur retirer en cas de conduite déplaisante avec leur suzerain.

La noblesse hura a pour tradition de demeurer en son Grafat (ou sa Spravie), ne se réunissant qu’en de rares occasions. Les nobles administrent leurs terres, rendent la justice et maintiennent la sécurité. Ils vivent de façon plus ou moins luxueuse selon la richesse de leur grafat.

La Chevalerie

La chevalerie est une "caste" à part, ni soldat au sens classique, ni moine phalangiste, ni noble. Fondamentalement, ils ne sont que des soldats permanents au service du Seigneur d'Huratelon, ne possèdent pas de titre ("chevalier" n'est jamais qu'un terme militaire au même titre qu'un archer, un peltaste ou un légionnaire), ne disposent pas de privilèges sociaux et cessent d'être chevaliers à leur mort ou à la fin de leur service (service pouvant être à vie toutefois). Stationnés à Château Radek à Huratelon, ils ne quittent le château que pour effectuer les missions qui leur sont confiées par le Seigneur pour son compte ou pour celui de nobles. Ces missions sont variées mais restent presque toujours d'ordre strictement militaire. Ils sont parfois prêtés à des nobles proche du Seigneur. Ils peuvent avoir des missions plus originales ou plus prestigieuses comme la réception d'une spravie (bien que cela ne fasse pas d'eux des nobles à part entière pour autant). Ils n'ont aucune liberté personnelle de mouvement et tout chevalier qui déciderait de partir à l'aventure ou de suivre sa propre voie de son propre chef serait considéré comme un déserteur et deviendrait dès lors un criminel.

Ils sont sélectionnés de façon extrêmement sévère. L’accès à la chevalerie est réservé aux gens de bonne famille, généralement des cadets et cadettes, voire des bâtards reconnus si leurs parents sont influents. Ensuite, ils doivent faire leurs preuves aux différentes armes.
Les jeunes recrues sont soumises à un entraînement très rude depuis leur plus jeune âge et soumises à un Code très strict, basé sur l’honneur. La fidélité au Seigneur et la discipline sont énormes. La vie qui leur est imposée est très limitée, voire même lugubre.

La Phalange

La Phalange est l’ensemble des personnes liées à l’Ordre phalangiste: moines et serviteurs laïques. L’Ordre Phalangiste possède de nombreux privilèges au sein de la Grande Huratelon et les abbus possèdent divers privilèges. Tout particulièrement dans le Steiertal, l’Ordre Phalangiste possède également quelques titres de noblesse qui leur sont réservés (notament le Talgrafat - ou Falangrafat - d’Odense) ainsi que de nombreuses spravies. Chaque abbaye, sans aucune exception, possède son propre domaine, une spravie toujours renouvelée s'étendant sur l'espace occupé par l'abbaye mais ce domaine peut être étendu, constituant une spravie en bonne et due forme.

La vie de moine est relativement aisée. En compensation de la grande discipline, des grandes responsabilités et d’une vie de servitude, les phalangistes bénéficient d’un bon niveau de vie. De même, les serviteurs laïques qui fournissent ou servent l’Ordre possèdent souvent des revenus plus confortables et une plus grande sécurité que le commun des mortels.

Le Peuple

Le peuple occupe le bas de l’échelle de la société hura et constitue son écrasante majorité (moins d’un hura sur dix n’en fait pas partie). Cette caste ne possède aucun privilège et est soumise à la loi de ses maîtres. Ils ne possèdent que peu de droits et libertés (émigrer, voyager ou parler librement sont un luxe et une chance), sont d’une manière générale très peu éduqués et encore plus rarement aisés. Là où les huras sont plus chanceux, c’est qu’à moins d’être une année de récoltes terriblement mauvaises, la faim n’est pas un problème en Grande Huratelon.

La majeure partie du peuple vit dans des villages, vivant principalement de l’agriculture et de l’élevage. La vie est simple mais pas forcément mauvaise. L’hura moyen, respectueux de l’autorité, humble et modeste peut espérer vivre une vie agréable dans son village, à défaut d’être passionnante ou pleine de promesses...

Le reste est composé de petits artisans, de serviteurs de nobles, de gardes et de petits marchands qui vivent dans les villes. Dans de très rares cas, ils parviennent à obtenir l’attention de leur maître mais restent toujours à sa merci.

Les Ostatnis

Les ostatnis - autre en vieil hura - sont les non-membres de la société hura. Relégués dans des quartiers qui leur sont réservés, les Ostats, les ostatnis rassemblent l'ensemble des étrangers ainsi que leurs descendants. Ce sont donc principalement des migrants qui n'ont guère la chance de pouvoir un jour être réellement accepté comme un hura à moins d'épouser un ou une hura. Ils ne valent souvent guère mieux que des esclaves et seule la fortune peut généralement les préserver d'avoir à sombrer dans la précarité.

Misère et Société

La grande Huratelon, malgré son manque de prestige vis à vis de Golvandaar et la Capitale, possède une population qui, bien que dans l’ensemble relativement pauvre, ne souffre pas de disette ou de famine. Les Huras rencontrent d’autres problèmes du fait de leur isolement et de leurs traditions conservatrices.

Les huras ne sont pas réputés pour leur hygiène irréprochable. La saleté étant synonyme de travail et de labeur, parmi la populace hura, une personne sale ne sera pas particulièrement mal vue. Les huras ne se lavent pas parce qu’ils sont sales, mais parce qu’ils sentent. Le fait d’être sali est davantage concevable par l’odeur. Une tradition des travailleurs des champs est particulièrement réputée et accomplie dans la campagne hura : le bain de pied. Beaucoup l’affectionnent en raison du bien-être relatif qu’il procure. Cependant, l’eau est très peu souvent changée, et l’hygiène n’en est pas meilleure pour autant.

La plupart des huras vivent dans de petits villages et n’ont que rarement accès à une médecine poussée, beaucoup se fient encore à de vieilles médecines traditionnelles datant des honorables de l’Ancienne Foi. Les seules personnes aptes à prodiguer des soins se trouvent généralement dans les abbayes et dans les grands villages. On attribue à l’Ordre Phalangiste une importance cruciale dans la médecine des campagnes reculées.

Les huras sont pour la plupart élevés avec un sens fort du travail et de la famille. Leur enseignement ne provient généralement que des abbayes locales, qui offrent avant tout un savoir religieux accompagné de connaissances primaires. De ce fait, on attribue aux habitants de Grande Huratelon une réputation de chauvins peu dégourdis, ce qui n’est pas en totale contradiction avec la misère intellectuelle qu’on trouve dans cette région. Les villes développées, elles, ne rencontrent pas ce problème.

Une tradition hura veut que l’on accepte un miséreux vagabond pour un soir en lui offrant le gîte et le couvert. Certains donnent même quelques kurices en échange d’un travail aux champs. Cependant, beaucoup d’huras n’offrent que le couvert et non le gîte lorsque le miséreux ne parle pas hura. Un vagabond ne parlant pas l’hura et s’installant dans un village pour plusieurs jours est d’ailleurs souvent mal vu et rejeté, son intégration n’étant pas possible. Il est vu comme troublant l’ordre et parasitant l’équilibre du village.

Malgré tout, la plus grande misère en Huratelon est regroupée dans les Ostats. Ces lieux regroupant des pauvres souhaitant s’installer dans l’Huramisto et des malfrats huras ne sont pas propices à une vie heureuse et harmonieuse. Vivre dans ces lieux signifie souvent être rejeté du reste de la population, rare sont ceux acceptant de donner du travail à un Ostatni et beaucoup sont par conséquent obligés de vendre leur corps. Également, la malnutrition et le manque d’hygiène font partis du quotidien de ces lieux qui sont souvent le point de départ des épidémies frappant le sol hura.

La pauvreté en Grande Huratelon est une notion constante, l’idée qu’un pauvre restera pauvre et qu’un riche le restera également est ancrée dans la culture hura. De lourdes taxes sont présentes pour s’assurer de ce fait et les milices apprécient également de s’octroyer un petit supplément lorsqu’ils viennent prélever celles-ci.

On dira de l’Hura que sa plus grande misère est de ne pas pouvoir se rendre compte de sa véritable condition.

Peuple

La Grande Huratelon est extrêmement conservatrice et très homogène. Elle est fière de son histoire, et traite selon les origines en priorité. La Grande Huratelon est considérée comme un joyau, une terre d’honneur qu’il faut défendre à tout prix. La fierté est extrêmement marquée chez les huras.
La population est quant à elle méfiante des étrangers, mais seuls les commerçants et les nobles restent parfois durs dans les affaires avec des hommes de provenance extérieure. Les mariages entre hura et étrangers sont par ailleurs relativement mal vus.

Traditions

Les traditions des Huras sont nombreuses. En fait, beaucoup sont juste un prétexte pour faire la fête. Les plus importantes, pourtant, sont des traditions en rapport avec la culture militaire d’Huratelon, comme par exemple la célébration de départ de l’aîné à la milice pour les paysans, la fête d’atteinte de la majorité pour les nobles, et bien sûr la cérémonie de nomination des chevaliers, allant avec leur concours de sélection sous forme de joute, faisant partie intégrante des événements se déroulant chaque année. Les fêtes les plus prononcées sont celles organisées par le seigneur, son couronnement restant la plus importante.

  • L'éventail: il existe en Grande Huratelon une importante tradition. Les femmes possèdent couramment un éventail. Originellement, l'éventail fut ramené de la campagne hura dans la Dione et la Vellabria en 333, régions où l'éventail n'est qu'un accessoire utilitaire tout ce qu'il y a de plus commun. D'abord accessoire exotique rarement utile en raison du climat hura, il a acquis une importance culturelle assez rapidement à la cour de Château Nohovecy, à Huratelon. L'éventail est devenu mesure du niveau social, certains pouvant être composés de matériaux particulièrement nobles et il est parfaitement envisageable qu'une Graf (ou une épouse d'un Graf) dépense une petite fortune dans pareil accessoire. De même une femme du peuple dépensera plus que de raison pour cet objet d'une utilité au final très relative.

Éducation

Huratelon est relativement peu alphabétisée.

  • La noblesse et les riches Huras envoient généralement leurs enfants étudier auprès des phalangistes ou à l’étranger, voire invitent des précepteurs chez eux pour éduquer leurs héritiers.
  • Les phalangistes et chevaliers, eux, disposent d’une excellente éducation sauf sur le plan scientifique.
  • La population, elle, doit souvent éduquer ses enfant elle-même. Les Huras n’ont généralement qu’une éducation partielle et très pratique. Cependant, il n’est pas rare qu’un phalangiste d’abbaye prenne sur lui d’éduquer les jeunes enfants.

Loisirs

Les Huras sont friands des combats et des concours martiaux. Certains paysans vont jusqu’en ville pour parier leur argent et y assister, que ce soit une joute, un concours de tir à l’arc, de lancer de haches, de couteaux ou autres démonstrations de force dans le genre.
Certains s’entraînent pendant toute une année juste pour tenter d’obtenir la victoire dans ces simples jeux, le gagnant obtenant des prix capables d’attirer des combattants provenant de toute la Grande Huratelon. La plupart des grandes joutes sont organisées à Huratelon elle-même, pour le seigneur et sa famille. Les Huras les plus riches sont aussi adeptes des parties de chasses, une véritable distraction dans leur culture.

Spécialités culinaires

Cuisine paysanne

  • Grille Pain.pngPain blanc aux céréales
  • Bouillie de fèves et légumes

Cuisine noble

  • Grille Bouteille de Vin.pngVins de la Gamme Elixirio (cf : Gamme Elixirio)
  • Grille Côte de Porc Cuite.pngPorc d’élevage aux oignons
  • Grille Pavé de Sanglier Cuit.pngSanglier rôti aux marrons
  • Grille Poulet Cuit.pngPoulet à la braise et pommes de terre
  • Grille Bière (Verre).pngLa Bière Noire : Une bière ambrée de bonne qualité au goût prononcé. Fabriquée par les meilleurs éthylistes d’Huratelon, sa couleur provient de sa fabrication : vieillie dans des fûts de chêne avec une perle verte, elle prend cette couleur noirâtre semblable à de la poix.

Sciences et savoirs

La Grande Huratelon ne possède pas de haut-lieu de l'érudition en dehors d'Odense. Et quand bien même, l'Ordre phalangiste est surtout dédié à la théologie ou à la logistique. Pour cette raison, les huras ne sont guère innovants. Les bonnes vieilles techniques y sont favorisées et peaufinées par la pratique. L'évolution technologique n'a généralement lieu que quand l'amélioration a déjà été éprouvée ailleurs. Les huras ne prennent pas de risques.

Malgré cela, la Grande Huratelon n'est pas non plus totalement arriérée. Ses techniques d'agriculture et d'élevage sont efficaces et avancées. La métallurgie et l'armurerie hura ont aussi une réputation bien établie de fiabilité et de solidité (quoique les équipements huras ne sont pas connus pour leur légèreté).
Enfin, la littérature hura est assez fournie. Odense possède des bibliothèques ne rougissant que face à la bibliothèque de Castel-Roc à Golvandaar et fait jeu égal avec les collections que l'on peut trouver à Caroggia.

Religion

La Grande Huratelon est très fortement homogène du point de vue religieux. La quasi-totalité de la population croit en l'Arbitrio selon le rite phalangiste. L'Ordre phalangiste est extrêmement puissant et soutenu par de nombreux nobles ainsi que le Seigneur.
On trouve cependant des croyants de rite monachiste dans le nord et l'ouest du Gyllendal.

La pratique de la religion parmi les huras est très forte. C'est un peuple extrêmement pieux mais aussi assez supersticieux. Ils ont de nombreuses petites croyances, petits rituels et apprécient les reliques ou les petits objets sacrés, comme des amulettes ou des statuettes.

Diplomatie

Un mot: méfiance.
Les Huras n’aiment pas les autres peuples et ne s’en cachent pas. Dans toute son histoire, Huratelon n’a jamais été vraiment libre, toujours dominée par d’autres puissances. Toutes les relations des Huras sont marquées par ce gros complexe d’infériorité.

  • République Marchande de Caroggia : Huratelon possède de bonnes relations avec Caroggia qui améliore son commerce, achète ses marchandises et engage souvent ses troupes contre une belle rétribution. Les deux nations ont une longue histoire de collaboration mutuellement profitable et ce, depuis que les chevaliers Huras ont aidé Caroggia à repousser l’invasion des Nomades du désert. Cette amitié porte un nom: Granamistat
  • Diaspora Qadjaride : Les Qadjarides sont mal vus en Huratelon et sont fréquemment pourchassés par les phalangistes ou les miliciens. Par contre, les Huras sont assez friands des divertissements qu’ils proposent lors des foires qui constituent un genre de trêve entre eux.
  • Golvandaar : Golvandaar est un bon client à cause de ses besoins en nourriture et son argent constitue une manne certaine pour Huratelon. Cependant, les relations sont souvent froides. Le paternalisme condescendant des Adaarions et le complexe d’infériorité mêlé d'isolationnisme des Huras font un très mauvais mélange. La différence de religion très marquée n’aide pas.
  • Monastère adaarion : Le Monastère a une réputation mitigée. Les Adaarions demeurent ceux qui ont amené la guerre à Huratelon deux siècles plus tôt, malgré la responsabilité de Joris Preverien. Le Concordat de Roskilde a cependant fait son oeuvre et les Huras ne sont plus à couteaux tirés avec le Monastère.
  • États provinciaux : Huratelon entretient de bonnes relations avec les états provinciaux du Sud et y offre parfois des services militaires, souvent avec l’aide de Caroggia. Le Seigneur veille cependant à ce que ces provinces peu peuplées ne soient pas tentées de leur faire concurrence dans le commerce des céréales.
  • Tribus Vaahvas : Huratelon a toujours soutenu, de bon ou mauvais gré, la Capitale contre les Nordiques et ne commerce jamais avec eux. Les contacts sont cependant rares et les relations entre les deux peuples sont cordiales lorsque la politique n’intervient pas.
  • Phalangisme : Patrie d’origine du puissant mouvement religieux, les Huras possèdent d’excellentes relations avec eux. Toutefois, Seigneur et nobles s’inquiètent parfois de leur influence.
  • Royaume Central : Les relations entre Huratelon et le Royaume Central sont complexes. Officiellement, Huratelon est indépendante. Dans les faits, la Capitale continue de contrôler le Seigneur Hura en veillant à encourager les nobles qui voudraient remplacer un Seigneur trop nationaliste. Les deux nations fonctionnent donc ensemble malgré de mauvaises relations.

Esperiens originaires de la Grande Huratelon