Guide du marin

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Fiche de métier du Marin.

Navigation

Bateaux et navires

Bâbord, tribord et poupe

Les embarcations portent différents noms selon leur emploi respectifs :

  • Bateau : toute embarcation conçue pour la navigation fluviale (chalands, gabares fluviales, scutes, ...).
  • Navire : toute embarcation conçue pour la navigation en mer (brigantins, cogues, ...).
  • Embarcation de bord : toute embarcation emportée sur un navire ou un bateau pour lui servir d’annexe (canot et chaloupe par exemple).

A noter que certains bateaux à voiles s'aventurent au delà des embouchures et qu'encore des navires peuvent remonter les fleuves les plus larges.

Les marins, le navigateur

Au sein d’un équipage, les marins se distinguent par leurs fonctions qui peuvent être plus spécifiques les unes que les autres. Plus l’équipage est grand et plus les postes sont nombreux. Certains postes reflètent également une position hiérarchique :

  • Capitaine : sur son navire, il dispose de tous les pouvoirs et de toutes les responsabilités. Il endosse généralement le rôle de navigateur.
  • Premier lieutenant : plus communément appelé “Second”, il dirige les manœuvres ainsi que les hommes avec l’autorité du capitaine et doit faire rapport à ce dernier de tout élément important afin de faciliter ses décisions.
  • Second et troisième lieutenant : ils sont deux et se positionnent sur une bordée. Ils sont aux commandes des armes de guerre et de leurs servants.
  • Maître d’équipage : également appelé “Bosco”, il applique les ordres de manœuvres et s’assurent que les gabiers y répondent.
  • Quartier maître : rôle clef de l’entente entre l’équipage et le capitaine, il est chargé de résoudre les conflits. S’il sait barrer on lui attribue généralement le travail de timonier.
  • Pilotes : marins et navigateurs d’expériences qui assurent la navigation avec le capitaine.
  • Les maîtres :
    • Charpentier : il a pour rôle de vérifier l’état de la coque et d’engager des réparations éventuelles.
    • Calfat : il a pour rôle d’organiser le calfatage de la coque.
    • Voilier : il a pour rôle de vérifier l’état des voiles et des cordages dans la mâture et éventuellement d’organiser leur remplacement.
  • Chirurgien : médecin de bord, au mieux il s’agit d’un médicastre engagé.
  • Cambusier : responsable de l’arrimage des marchandises dans les cales et de la distribution des vivres à bord, il gère les réserves.
  • Coq : cuisinier de bord.
  • Gabier : il effectue les manœuvres depuis les mâts et répond à chaque ordre qui lui est donné. A tour de rôle, les gabiers peuvent tenir la vigie.
  • Matelot : il effectue les manœuvres depuis le pont et répond à chaque ordre qui lui est donné.
  • Mousse : apprenti usuellement chargé de la plupart des corvées.

Sur une embarcation, le navigateur assure différentes tâches :

  • Connaître sa position
  • Calculer un itinéraire

Types de navigation

Le navigateur dispose de trois manière de naviguer :

  • La navigation côtière : c’est la pratique le cabotage, longer les côtes pour parvenir à sa destination. On se repère aux différents caps, baies et autres marques du littoral.
  • La navigation à l’estime : elle consiste à déduire une route et la position actuelle depuis la dernière position connue en mesurant le cap, la vitesse et le temps écoulé.
  • La navigation astronomique : elle repose sur l’observation des astres afin d’établir une latitude et ainsi déterminer une position sur une carte.

Outils

Les navigateurs et marins disposent de quelques outils pour tracer leurs routes et déterminer leurs positions :

  • Cartes marines : plus ou moins détaillées et pouvant recenser ports, îles, archipels, baies, criques, caps, etc.
  • Livre de bord : les capitaines de navires et navigateurs ont l’habitude de consigner dans un journal le cap employé ou tout élément important concernant l’équipage ou le trajet. Il est possible de retracer à la perfection l’itinéraire emprunté rien qu’en consultant le livre de bord des navigateurs les plus assidus.
  • Boussole : ou “compas de navigation”, elle est utilisée pour déterminer la position de l’embarcation vis-à-vis des points cardinaux.
  • Compas, règles et rapporteurs : tout un matériel géométrique permettant de tracer sur les cartes les éventuels trajets et repères.
  • Astrolabe : outil de grande facture demeurant assez rare dans les embarcations, l’astrolabe est un outil permettant de déterminer la hauteur des astres dans le ciel ainsi que l’heure et par conséquent, de déterminer une position en se référant à de nombreuses cartes.
  • Longue vue : objet d’optique prisé par bien des marins, la longue vue permet tout simplement d’observer le lointain.
  • Clepsydres et sabliers : la mesure du temps demeure une occupation essentielle afin de mieux connaître les vitesses employées et la progression globale du trajet.
  • Observations météorologiques : les marins acquièrent au cours de leur labeur une interprétation solide de la météo et des aléas et tâchent d’en tirer le meilleur parti.

Usage de la navigation

De tout temps, les hommes ont fait usage des embarcations et de la navigation pour différentes raisons :

  • Charge : pratique de la navigation pour le transport de marchandise ou de passagers.
  • Halieutique : pratique de la pêche, de la chasse à la baleine, etc.
  • Nautisme : pratique sportive de la navigation.
  • Plaisance : pratique de la navigation pour les loisirs.

A quais

Lorsque les embarcations ne sont pas sur un trajet ou effectuent une escale, elles sont laissées :

  • à quais : amarrées à des anneaux le long des quais.
  • en mouillage : dans un endroit où le courant est faible (criques et baies) et où la marée est suffisamment prévisible pour ne pas causer un échouement. On immobilise l’embarcation à l’aide d’ancres et on rejoint la terre ferme à la nage ou à l’aide d’embarcations de bord.
  • en échouage : on emmène l’embarcation au plus près du rivage pour qu’une fois la marée descendue elle se retrouve sur le fond, le plus généralement pour effectuer des réparations à la coque ou un carénage.

Les grandes embarcations ne peuvent normalement pas demeurer à quais ou en mouillage sans une partie de l’équipage à bord. L’entretiens des noeuds et des cordages est un travail perpétuel.

Les embarcations ne peuvent pas indéfiniment rester à quais ou échouées. Les cordages ont besoin d’être éprouvés, les voiles tendues et la coque immergée pour ne pas s’user plus que de raison.

En mer

Allures du vent

Une fois en mer, l’embarcation peut-être manœuvrée grâce aux manipulations effectuées à la gouverne pour obtenir une direction et dans le gréement avec les manœuvres courantes pour obtenir une poussée significative (ou grâce à la propulsion à l’aide d’avirons ou de rames).

Les équipages mettent en oeuvre de nombreuses manœuvres au cours de leurs trajets.

Dans le cas des embarcations à voile(s), une partie des manœuvres est destinée à placer l’embarcation en fonction du vent et de son allure pour en tirer le meilleur profit.

On dit que le vent adonne lorsqu'il change favorablement et qu’il refuse lorsqu'il change défavorablement à une embarcation à voiles.

Naviguer

Anatomie des embarcations

Une embarcation se compose à minima d’un flotteur étanche appelé “coque”, sa masse doit être plus légère que le poids en eau correspondant à son volume. Elle doit résister aux vagues et aux différentes forces qui s’appliquent à ses bords en plus de supporter la masse totale de l’embarcation et de son potentiel chargement. Un mécanisme de gouverne se situe généralement à la poupe de cette dernière pour permettre aux marins de donner une direction au navire.

La coque est la plupart du temps recouverte par un ou plusieurs ponts pour permettre, sur les grandes embarcations, aux passagers de circuler et d’entreposer un chargement.

Une embarcation peut-être propulsée par plusieurs moyens :

  • Par une force naturelle : certaines embarcations sont montées en amont des fleuves pour être démontées une fois l’aval atteint.
  • Par une force extérieure : en remorquant, poussant une embarcation. En pratiquant le halage.
  • Par propulsion mécanique : en utilisant des rames, des pagaies, des avirons.
  • Par propulsion vélique : en utilisant la force du vent pour dresser des voiles et pousser l’embarcation dans sa direction.

Les embarcations disposent donc la plupart du temps d’un mât, deux, voire trois, pour dresser des voiles. Un conséquent système de cordages est nécessaire pour manœuvrer les voiles ainsi que des mâts pour les maintenir, ces deux éléments réunis forment le gréement.

Coque

  • Bordé : ensemble des bordages constituant la coque.
  • Bordage : planches recouvrant les membrures et constituant le bordé.
  • Membrures : charpentes à l’intérieur de la coque.
  • Quille : partie la plus basse d’un bateau, elle s’étend sur toute la longueur de la coque et supporte les membrures
  • Étrave : prolongement de la quille vers la proue.
  • Éperon : arme de guerre placée solidement à l’étrave des embarcations et leur permettant de réaliser un éperonnage.
  • Étambot : prolongement vertical de la quille à la poupe. Il peut supporter une structure comme un gaillard par exemple.
  • Cale : espace où sont entreposées les marchandises et le lest d’une embarcation, sous le pont.

Gouverne

  • Gouvernail : dispositif utilisé pour donner une direction au navire en mouvement. Il peut simplement s’agir d’un aviron (ou paire d’avirons) fixé à la poupe de telle manière que leur extrémité est plongée dans l’eau.
  • Barre franche : manche situé à la poupe d’une embarcation permettant d’articuler le safran du gouvernail.
  • Barre à roue : technologie complexe qui associe au safran une barre circulaire à rayons par des cordages.
  • Safran : plan vertical du gouvernail immergé pouvant être pivoté suite à des mouvements de la barre.

Pont

  • Écoutille : ouverture rectangulaire dans le pont servant à faire passer marchandises et passagers sous ce dernier, dans les cales. Par beau temps on la referme à l’aide d’un caillebotis.
  • Proue : partie avant de l’embarcation.
  • Poupe : partie arrière de l'embarcation.
  • Bastingage : élévation du bordé sur le pont supérieur d’une embarcation, garde corps.
  • Gaillard : structure surélevées du pont situées à l’avant (gaillard d’avant) et à l’arrière (gaillard d’arrière), parfois en plusieurs niveaux.
  • Château : structure dépassant de la coque située au milieu du navire.
  • Cabine : pièce d’habitation au sein d’une embarcation généralement située sous le pont ou dans le gaillard arrière.

Gréement

  • Mât : pièce généralement verticale dressée à travers le ou les ponts jusqu'à la quille, partie du gréement dormant supportant les voiles et éventuelles vergues.
    • Mât de beaupré : mât situé à la proue et fortement incliné vers l’avant. Il n’entre pas dans le compte des mâts.
    • Mât de misaine : mât situé avant le grand mât (et uniquement s’il est plus petit que ce dernier).
    • Grand mât : mât principal et par conséquent le plus haut d’un navire.
    • Mât d’artimon : mât arrière d’une embarcation.
  • Hune : plateforme intermédiaire située en hauteur sur les mâts.
  • Vergue : pièce de bois appuyée, articulée ou fixée à un mât qui soutient une voile.
  • Bout-dehors : espar fixe ou rétractable pointé vers l’avant du navire au bout du mât de beaupré ou à la place de ce dernier. Partie du gréement dormant.
  • Queue-de-malet : espar horizontal fixe situé à la poupe d’une embarcation. Partie du gréement dormant.
  • Étai : câble reliant le haut des mâts vers l’avant avec le mât de beaupré ou son extrémité. Partie du gréement dormant.
  • Pataras : câble reliant le haut des mâts vers l’arrière à l’extrémité de la poupe. Partie du gréement dormant.
  • Bastaques : paire de câbles reliant le haut des mâts vers l’arrière à la poupe mais aux extrémités babord et tribord. Partie du gréement dormant.
  • Hauban : câbles reliant le haut des mâts à babord et à tribord. Ils sont bien souvent cordés de sorte à pouvoir être grimpés tels des échelles. Partie du gréement dormant.
  • Bôme : espar horizontal articulé à la base des mâts et à l’arrière pour supporter des voiles triangulaires. Partie du gréement courant.
  • Écoutes : cordages servant à régler l’angle d’une voile sur l’axe horizontal. Partie du gréement courant.
  • Drisses : cordages servant à hisser une vergue, une voile ou un pavillon. Partie du gréement courant.
  • Cargues : cordages servant à carguer une voile à sa vergue. Partie du gréement courant.
  • Tangon : perche articulée par dessus bord pour la pêche à la traîne notamment.

Voiles

Les voiles peuvent adopter trois formes : carrée, triangulaire ou aurique. Mais certaines sont exclusivement représentée par une forme (le foc est par exemple toujours une voile triangulaire).

  • Focs : voiles triangulaires suspendues entre le mât de beaupré (ou le Bout-dehors) et le mât de misaine (ou le grand mât dans le cas échéant). Les focs contribuent à propulser un voilier.
  • Misaine : voile la plus basse portée sur le mât de misaine.
  • Huniers : voiles carrées suspendues aux mâts au dessus des hunes (Se décline : hunier fixe, hunier volant, grand hunier, hunier de fougue).
  • Perroquets : voiles carrées suspendues au dessus des huniers (Se décline : petit perroquet fixe, volant, grand perroquet et perruche pour le mât d’artimon).
  • Cacatois : petites voiles carrées suspendues au dessus des perroquets (Se décline : petit cacatois, grand cacatois, contre cacatois).
  • Voile d’étai : grande voile triangulaire fixée dans l’axe du navire suspendue à un étai devant, à l’arrière ou entre des mâts.
  • Bonnettes : voiles légères suspendues à l’extérieur du navire à des vergues mobiles fixées aux vergues habituelles du grand mât.
  • Tape-cul : voile de poupe tendue par une queue-de-malet.

Cordages

On trouve sur une embarcations de nombreux cordages, sur les plus grands navires, la quantité de cordage peut s’exprimer en dizaine de tonnes. Les cordages sont nommés selon la tâche qui leur est attribuée et en fonction de leur utilisation.

Note : sur une embarcation, on ne prononce le mot “corde” que pour le filin de la cloche de pont. On parle autrement de “bout”, prononcé “boute”.

Les cordages du gréement forment également deux ensembles : Manœuvres courantes : des cordages qui permettent de plier ou tendre des voiles, hisser ou abaisser des vergues, etc. On y retrouve :

  • Drisses : elles servent à hisser ou affaler une vergue, une voile ou un pavillon.
  • Bras : permettent de diriger les vergues d’un gréement à voiles carrées.
  • Écoutes : elles servent à orienter les voiles et par conséquent l’incidence du vent sur elles.
  • Cargues : cordages manœuvrés depuis le pont servant à replier une voile.
  • Balancines : cordages servant à soutenir et régler la hauteur d’un espar, d’une bôme, d’un tangon.
  • Hale-bas : cordages servant à maintenir un espar, une bôme ou un tangon à l’horizontal.

Manœuvres dormantes : des cordages qui ont pour but de consolider et maintenir la mâture. Une fois en place et raidis, ils sont supposés rester immobiles. On y retrouve :

  • Haubans : câbles reliant le haut des mâts à bâbord et à tribord. Ils sont bien souvent cordés de sorte à pouvoir être grimpés tels des échelles. Partie du gréement dormant.
  • Bastaques : câble reliant le haut des mâts vers l’avant avec le mât de beaupré ou son extrémité. Partie du gréement dormant.
  • Pataras : câble reliant le haut des mâts vers l’arrière à l’extrémité de la poupe. Partie du gréement dormant.
  • Étai : câble reliant le haut des mâts vers l’avant avec le mât de beaupré ou son extrémité. Partie du gréement dormant.

Manœuvres

On appelle également manœuvres les opérations qui amènent le navire dans une position ou situation voulue.

  • Accostage : se placer parallèlement à une autre embarcation ou à un quais afin d’y amarrer.
  • Amarrage : finalité de l’accostage, immobilisation d’une embarcation à un quais (ou une autre embarcation) à l’aide d’amarres ou de aussières. On utilise parfois une touline pour
  • Appareillage : manœuvre qui consiste à quitter un mouillage. Tout l’équipage est appelé aux postes, le passage des ordres est vérifié, le bon fonctionnement de la gouverne est vérifié, la coupée est relevée, les amarres détachées et les voiles peuvent enfin être hissées.
  • Abordage : (en belle) amarrer bord à bord des embarcations. (de franc-étable) en présentant l’étrave ou un éventuel éperon.
  • Barrer : manipuler la barre ou le gouvernail afin de modifier la direction prise par l’embarcation.
  • Éperonnage : tactique et manœuvre de guerre visant à entrer en collision avec une embarcation en la percutant avec un éperon.
  • Mouillage : immobilisation d’une embarcation en mer au moyen d’une ancre dans une zone de mouillage. Impossible lorsque le fond est trop profond pour être atteint par une ancre, le navire est alors à la dérive.
  • Dériver : laisser une embarcation toutes voiles repliées flotter au gré du vent ou du courant.
  • Matossage : équilibrage de la cargaison sur une embarcation.
  • Abattre : éloigner l’embarcation de l’axe du vent en barrant.
  • Lofer : rapprocher l’embarcation de l’axe du vent en barrant.
  • Virer de bord : ou “changer d’amure”, changer la position du navire de sorte à ce que la poussée du vent passe d’un bord à l’autre.
  • Virer : fait de contourner un obstacle (exemple : virer un écueil).

Taille minimum des équipages

Les embarcations de bord (canots, chaloupes de commandement) et barques peuvent être manoeuvrée par n’importe qui avec plus ou moins de difficulté.

Les embarcations plus grosses et comportant un gréement ne peuvent être manoeuvrée que par des marins et leurs accompagnateurs.

N’importe quel personnages peut suivre les instructions directes d’un navigateur pour prendre part aux manoeuvres.

A noter :

  • Pour les embarcations de moins de vingt mètres de long : un marin est nécessaire.
  • Pour les embarcations de moins de trente mètres de long : deux marins sont nécessaires.
  • Pour les embarcations de plus de trente mètres : trois marins sont nécessaires.

Embarcations

Descriptions à venir !

Divers

  • Barque :
  • Canoë :
  • Radeau :
  • Bac :

Embarcations de bord

  • Canot :
  • Chaloupe :

Bateaux

  • Chaland :
  • Gabare fluviale :
  • Galère fluviale :
  • Scute :

Navires

  • Brigantin :
  • Cogue :
  • Caraque :
  • Chébec :
  • Gabare maritime :
  • Galère maritime :
  • Pirogue à coque simple et à balancier(s) :
  • Tartane :

Lexique

  • Accastillage : ensemble des pièces fixes situées le pont et servant à manoeuvrer les cordages et les voiles.
  • Affaler : action de faire descendre une voile ou une vergue.
  • Allure : direction d’où provient le vent dans la voilure d’une embarcation.
  • Amure : côté de l’embarcation qui reçoit le vent (exemple : si le vent souffle à bâbord on dit bâbord amures).
  • Aussières : cordages très épais utilisés pour relier les embarcations aux anneaux et bollards de quais. aussi utilisé pour réaliser une traction ou un haler.
  • Bollard : aussi appelé “bitte d’amarrage”, il s’agit d’une masse cylindrique et coudée destinée à accueillir les aussières et les amarres des embarcations.
  • Border : action de tendre une voile en manœuvrant les écoutes.
  • Bosco : maître d’équipage sur un voilier qui commande les hommes aux manœuvres et au gréement.
  • Cabillot : pièce de bois longiforme complémentaire des râteliers, utilisée pour bloquer des cordages.
  • Calfater : réparation de la coque visant à rendre étanches les bordées. On comble les écart dans les bordées à l’aide de filasse ou d’étoupe qu’on enduit finalement de brai, une colle issue de l’écorce du bouleau.
  • Carénage : réparation périodique de la coque et nettoyage des organismes fixé sur la coque.
  • Carguer : action de replier une voile.
  • Choquer : action de donner du mou aux écoutes pour détendre une voile.
  • Coupée : élément mobile permettant à l’équipage de débarquer à quais.
  • Déferler : déployer les voiles.
  • Échouage : profiter d’une marée descendante pour poser l’embarcation sur le fond.
  • Échouement : immobilisation accidentelle d’une embarcation sur le fond ou sur un récif par exemple.
  • Épontille : poutre utilisée pour supporter différents niveaux de ponts ou située sous un mât.
  • Espar : élément du gréement long et rigide, mâts, étais, etc.
  • Étarquer : action de tendre un cordage.
  • Faire tête : une embarcation “fait tête” lorsque l’ancre a croché le fond et que la chaîne s’est tendue à son maximum.
  • Ferler : replier une voile autour d’une vergue.
  • Franc-tillac : se dit d’un pont dont le niveau est le même sur toute sa longueur et est donc dépourvu de gaillards.
  • Gabier : matelot très respecté, spécialisé dans la mâture et les voilures.
  • Garcette : petit cordage récupéré généralement sur un plus grand servant à amarrer l’équipement de l'embarcation.
  • Haler : tirer une embarcation depuis le sol ferme le long d’une berge.
  • Houle : mouvement ondulatoire de la mer formé par la succession des vagues.
  • Jusant : période pendant laquelle la marée est descendante.
  • Lit du vent : axe marqué par la direction du vent.
  • Lover : enrouler un cordage sur le pont.
  • Nager : faire avancer une embarcation à l’aide de rames.
  • Nid-de-pie : installation de vigie en haut d’un mât.
  • Œillet : trou dans une voile avec un pourtour renforcé pour accueillir les cordages.
  • Râtelier : pièce de bois située au bastingage ou au pied des mâts pour recevoir les cordages.
  • Renflouement : action de remettre à flot une épave.
  • Saborder : percer la coque d’un navire (à l’aide d’un éperon par exemple) sous sa ligne de flottaison afin de le faire couler.
  • Sillage : trace laissée dans l’eau à la poupe d’une embarcation voguant.
  • Tossage : mouvement violent à la proue d’une embarcation lorsque l’étrave s’entrechoque avec les vagues.
  • Touline : cordage léger armé d’un poids et relié à un plus lourd (à une aussière par exemple). Elle est lancée à une personne chargée de récupérer le cordage plus lourd ne pouvant être lancé.

Règles

Lors du déplacement d'un navire, aucune caisse ne doit être laissée à bord. Si une caisse est oubliée et perdue dans le copier-coller, le MJ n'est pas responsable et aucun rollback ne sera fait.

Liens utiles