Hlassem

De Wiki'speria
Aller à : navigation, rechercher

Le Hlassem est une forme de sanction de la diaspora qadjaride.

Concept

Dimension sociale

Le Hlassem constitue la sanction suprême au sein de la diaspora qadjaride, celle qui est destinée aux plus hautes trahisons et constitue l’équivalent qadjaride de la mise à mort. C’est à la fois un irréversible exil et une mort sociale. Un Qadjaride ne peut ni adresser la parole à un homme soumis au Hlassem, ni le regarder, ni en parler, ni reconnaître son existence de quelque façon que ce soit. Marqué (au fer rouge ou tatoué selon la sévérité du clan) au cours d’une cérémonie spéciale, le Qadjaride soumis au Hlassem est ainsi condamné à ne pouvoir plus jamais compter sur les siens et à vivre toujours parmi les Kharedjis.

Dimension religieuse

La peine a aussi un caractère religieux. Ainsi, le Souffle d’un marqué de Hlassem est fortement affaibli et ne pourra pas être porté par les prières de son clan lors de sa Transition. Le Souffle d’un Hlassem peut ainsi tout simplement quitter le cycle humain. Le Passeur, reconnaissant que le Souffle en question est corrompu, peut décider de le renvoyer vers un autre monde plutôt que vers le Dhanestan. Un Souffle marqué de Hlassem ne pourra ainsi jamais retrouver le chemin vers le monde de Farahvani.

Déroulement

Le Hlassem fonctionne comme une parodie du Baro Yag, la cérémonie funéraire qadjaride. Une cérémonie du feu a lieu et le condamné est attaché devant le feu. Il est forcé au silence et bâillonné si il refuse de se taire. Les membres du clan défilent et expriment ce qu’ils pensent de lui et pourquoi ils le condamnent. A l’issue de ces discours, quelques membres du clan déchirent ses vêtements et ornements pour ne laisser que des lambeaux sur lui. Le tissu et les accessoires récupérés sont jetés dans le feu en offrande aux Ancêtres. Un membre du T’rin est alors désigné pour inscrire sur lui la marque du Hlassem de la manière que le clan a choisi. Chaque membre du clan se succède alors pour cracher sur l’individu. Une fois que chacun soit passé, les membres du T’rin prononce la sentence finale en tournant le dos à l’individu et en le mentionnant à la troisième personne. Ils l’informent qu’il est banni à jamais du campement, que jamais un qadjaride ne pourra lui parler et que plus jamais il ne pourra se dire qadjaride. Le condamné est alors saisi par quelques individus et le chabbod. Il est conduit aux limites du clan et est envoyé vivre le restant de ses jours en exil.