Lexique de l'Horlogerie

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Attention : Ce lexique est une aide pour les ingénieurs et les joailliers, cependant en vue de son contenu particulièrement détaillé, il ne vous est en aucun cas demandé d'apprendre ce lexique, même un seul de ces termes. Il est mit à disposition des joueurs qui souhaiteraient être le plus réalistes possibles et pousser leur rp au maximum. Les noms des PNJ utilisés ne sont pas officiels et seront soumis à validation plus tard Le lexique est trié par type de terme puis par ordre alphabétique. Bonne lecture.

WORK IN PROGRESS

Le Temps


Âge de la lune : Temps écoulé depuis la nouvelle Lune, exprimé sur les cadrans de montres de 1 à 29,1/2 jours, correspondant à la durée approchée de la révolution complète de la Lune autour de la Terre. Est régulièrement utilisé comme base de temps chez les Adaarions des villages reculés des monts.

Ailette : Organe d'un mobile servant à ralentir la vitesse grâce au frottement de l'air, tel que le bras d'un échappement à gravité.

Alternance : Déplacement d'un pendule ou d'un organe oscillant, limité par deux positions extrêmes consécutives (A' et A). Le balancier d'une montre mécanique fait généralement cinq alternances à la seconde, soit 18'000 à l'heure. Les plus précis font 10 alternances à la seconde, soit 36'000 à l'heure. L'oscillation (« tic-tac ») compte deux alternances (le mot oscillation est parfois improprement utilisé pour désigner l'alternance).

Ancre : Organe, en acier ou en laiton, composant l'échappement d'une montre ou d'une pendule. L'ancre, dont la forme rappelle celle d'une ancre de marine, a un double rôle : d'une part transmettre la force du ressort par l'intermédiaire du rouage au balancier afin de faire perdurer les oscillations et, d'autre part, empêcher le déroulement incontrôlé du rouage remonté.

Assortiment : Ensemble des trois organes de l'échappement, soit la roue, l'ancre et le plateau.

Balancier : Dans une montre, pièce mobile, circulaire, qui oscille sur son axe de rotation. Le spiral qui lui est accouplé lui imprime un mouvement de va-et-vient, divisant le temps en portions rigoureusement égales. Chacun de ces allers-retours (« tic-tac ») est appelé oscillation. L'oscillation est divisée en deux alternances. Composé d'une masse annulaire (serge) tenue par des bras, c'est avec le spiral l'organe régulateur de la montre.

Courbe terminale : Forme donnée à l'une des extrémités du spiral et recourbée vers le centre afin d'en améliorer l'isochronisme.

Cycloïdes : Petits ressorts inventés par isochronisme des oscillations du pendule.

Double fuseau : Se dit d'une montre qui indique simultanément l'heure de deux fuseaux horaires, souvent l'heure locale et l'heure du domicile. Il existe aussi des montre à double fuseau, indiquant l’heure dite “classique” et l’heure astrologique.

Echappement : Dispositif placé entre le rouage et l'organe régulateur et destiné à interrompre à intervalles réguliers le mouvement des roues et à distribuer périodiquement l'énergie au balancier. Les principaux types d'échappement de montres sont:

  • échappement à recul (à verge ou roue de rencontre)
  • échappement à repos frottant (à cylindre, à virgule, à double virgule)
  • échappement libre (à ancre, à détente)

Le plus facile d’utilisation et à la fois l’un des plus performant reste l’échappement libre à ancre.

Ephéméride : Tables éditées annuellement et où sont indiquées les positions calculées des corps célestes. Les données sont transmisent par Golvandaar à travers le continent. La position des corps célestes permettent la mise en place des horloges astrologiques.

Foliot : Traverse oscillante dont chaque bras supporte une masse réglable appelée masselotte, utilisée dans les premières horloges mécaniques comme organe régulateur.

Isochrone : Qui se produit à intervalles de temps égaux. Par extension les oscillations d'un pendule ou d'un balancier-spiral sont isochrones lorsque leur durée est indépendante de l'amplitude.

Isochronisme : Qualité de ce qui est isochrone. Toute la science du réglage consiste à réaliser l'isochronisme des oscillations de l'organe régulateur des instruments horaires. Les principaux facteurs qui détruisent l'isochronisme du balancier-spiral sont: l'échappement, les défauts d'équilibre du balancier et du spiral, le jeu du spiral entre les goupilles de la raquette, la force centrifuge, le champ magnétique, etc.

Levée : Partie de l'ancre sur laquelle vient buter la roue d'échappement de façon à obtenir l'impulsion nécessaire à l'entretien des oscillations.

Lunaison : Laps de temps qui sépare deux nouvelles lunes consécutives.

Masses ou masselottes : Petites pièces de métal disposées sur le balancier des montres et servant au réglage de l'avance et du retard lorsqu'il n'y a pas de raquette de réglage, en particulier, sur les chronomètres. Petite pièce en métal agissant par son inertie afin de ralentir ou d'accélérer les mouvements du balancier.

Organes réglants ou Régulateurs : Le balancier et le spiral constituent les organes réglants de la montre mécanique. Ces éléments effectuent le comptage du temps. Dans une horloge, l'organe réglant est le pendule.

Oscillateur : Dispositif qui, comme le pendule ou le balancier, engendre les oscillations qui découpent le temps en unités égales. En horlogerie, on trouve principalement le balancier-spiral pour les montres mécaniques

Parties réglantes : Ensemble des pièces comprenant les organes réglants (balancier-spiral) et l’échappement

Période : Intervalle de temps déterminé par le retour régulier et répétitif d'un phénomène.

Raquette : Organe qui sert à modifier la marche de la montre, en allongeant ou en raccourcissant la longueur active du spiral. La raquette est une pièce en acier, munie de deux bras; l'un court porte les goupilles entre lesquelles passe le spiral, l'autre plus long est un index, aussi appelé queue de raquette ou flèche, dont l'extrémité peut se déplacer en regard d'une division, avec les indications A R (avance-retard). La raquette est ajustée à frottement gras sur le coqueret. On modifie la marche de la montre en tournant la raquette; les divisions marquées sur le coq permettent d'évaluer l'effet de la retouche. La raquette est principalement utilisée pour remettre à l’heure les montres, notamment lors d’un changement de fuseau horaire, que la rougepierre présente ne fait plus effet etc.

Raquette coudée : Le piton et les goupilles de raquette sont généralement compris dans un angle de 90°. Dans la raquette dite « coudée », cet angle est plus petit, dans le but de raccourcir la distance piton-goupilles de raquette. La fabrication étant plus minutieuse, elle prend plus de temps et coûte nécessairement plus cher.


Raquette pour spiraux plats : Pièce du mouvement souvent munie d'un dispositif à vis, ou à came, qui permet de déplacer l'index d'une faible quantité, pour des retouches délicates. Le spiral passe entre la clef de la raquette et la goupille.


Résonance : Inventée par la guilde des horlogers de Golvandaar et appliquée aux montres-bracelet par quelques célèbre horlogers, cette technique sophistiquée implique deux mouvements totalement indépendants l'un de l'autre : deux ressorts, deux rouages, deux échappements à ancre et deux balanciers. Grâce au pignon de rapprochement, l'un des balanciers (avec son échappement) peut être éloigné et rapproché du second. Cet ajustement minutieux permet au système de fonctionner par l'effet de résonance et d'obtenir ainsi une précision maximale, chaque variation d'un mouvement étant corrigée par l'autre. Cela coûte nécessairement plus cher et prendre un temps plus conséquent suivant le niveau de votre personnage.

Spiral : Ressort très fin considéré comme l'âme de la montre mécanique. Il est fixé par ses extrémités au balancier et au coq. Grâce à son élasticité, le spiral permet au balancier d'osciller de façon régulière. Sa longueur détermine, avec le moment d'inertie du balancier, la durée de l'oscillation. Un dispositif permet de modifier sa longueur et ainsi d'ajuster le réglage.

Spiral plat coudé : Toutes les spires d'un spiral sont habituellement situées sur le même plan. Le spiral dont la spire extérieure est relevée est appelé « coudé » ou « relevé ». Cette réalisation permet au spiral d'effectuer un développement concentrique lors de ses oscillations et de garder le point de gravité de l'ensemble balancier/spiral au centre.

Temps légal : Temps imposé par la loi à tous les habitants d'une même nation.

Tourbillon : Dispositif imaginé par Ruuben Vijka pour compenser les écarts de marche dûs à la gravité terrestre dans les positions verticales. Il comprend une cage mobile qui porte tous les organes de l'échappement et, en son centre, l'organe régulateur. Le pignon de la roue d'échappement tourne autour de la roue des secondes qui est fixe. La cage fait généralement un tour/minute, et compense en tournant les écarts de marche dans la position verticale, position habituelle de la montre de poche. Ce mécanisme délicat et complexe compte parmi les combinaisons mécaniques les plus ingénieuses de l'horlogerie. Pour simplifier ce mécanisme et le rendre plus robuste, on a construit des montres dites à carrousel dans lesquelles le dispositif tournant est commandé, non pas depuis la roue des secondes, mais depuis la roue moyenne. Il existe des tourbillons à échappement à ancre ou à détente. Le tourbillon est la pièce la plus délicate, à manier avec précaution, un graveur ciseleur vous la fera payer très très cher. Cela constitue l’acheminement parfait pour un horloger, très peu ont cependant réussi à atteindre un tel niveau de perfection.

Zodiaque : Correspond aux symboles des saisons utilisées dans les horloges astronomiques ou dites Zodiacales. Cependant, la guilde des orfèvres et celle des horlogers des Golvandaar ont établi une charte à respecter au niveau des pierres à utiliser dans la confection de ces horloges :

  • Thermidor : agate jaune, citrine jaune
  • Brumaire : émeraude, jade
  • Nivôse : améthyste

Sur ces horloges sont aussi indiqués les mois, respectant le code suivant :

  • Janvier : grenat
  • Février : améthyste
  • Mars : aigue-marine
  • Avril : diamant
  • Mai : émeraude
  • Juin : perle
  • Juillet : rubis
  • Août : péridot
  • Septembre : saphir
  • Octobre : opale
  • Novembre : topaze
  • Décembre : turquoise

La Technique

Acier : Les horlogers appellent « les aciers » l'ensemble des pièces d'acier de la montre (vis, raquette, etc.). Parmi les différentes sortes d'acier, les demi-durs servent pour les arbres de transmission, les pièces embouties et pliées. Les aciers durs, pour les vis, pignons et organes de la montre qui n'exigent pas une très grande dureté. Les très durs et extra durs pour les ressorts, limes etc.

Aile : Nom donné aux dents d’un pignon.

Alésage : Action d’agrandir le diamètre de chasse d’un tube ou d’un trou.

Alternance : Déplacement d'un pendule ou d'un organe oscillant, limité par deux positions extrêmes consécutives (A' et A). Le balancier d'une montre mécanique fait généralement cinq alternances à la seconde, soit 18'000 à l'heure. Les plus précis font 10 alternances à la seconde, soit 36'000 à l'heure. L'oscillation (« tic-tac ») compte deux alternances (le mot oscillation est parfois improprement utilisé pour désigner l'alternance).

Amortisseur : Palier élastique qui a pour but, dans la montre, d'amortir les chocs reçus par les pivots d'un axe. Également appelé antichoc, le système le plus fréquemment utilisé est l'Incabloc. Les amortisseurs conçus protègent légèrement le mécanisme mais n’ont rien en commun avec ceux de notre époque actuelle.

Appairage : Méthode pour coupler un spiral et son balancier.

Arbre : En horlogerie, terme synonyme d'axe (ex : arbre de barillet). En général c'est un corps cylindrique sur lequel est fixée une roue dentée qu'il fait tourner.

Arbre de barillet : Support du barillet et de son ressort. Il comporte une partie cylindrique appelée bonde et munie d'un crochet auquel est attachée l'extrémité intérieure de la lame du ressort. Le pivot supérieur de l'arbre de barillet est fraisé en forme de carré pour recevoir le rochet. L'arbre pivote d'une part dans la platine et de l'autre dans le pont du barillet.

Arbre lisse : Légèrement conique, en acier trempé, il est employé pour la rotation de canons que l'on chasse dessus.


Archet : L'archet est une tige d'acier qui tend une corde, généralement en boyau, et qui sert à entraîner un tour d'horloger.

Armage : L'armage du ressort du barillet consiste à mettre en tension le ressort soit par l'action sur la couronne de remontoir (montre mécanique) ou par la masse oscillante (montre automatique).Attention : Les montres automatiques ne sont pas encore découvertes sur Esperia, un RP de recherche est nécessaire.


Arrêtage : Dispositif qui limite l'armage du ressort, en réduisant sa course angulaire.

Assortiment : Ensemble des trois organes de l'échappement, soit la roue, l'ancre et le plateau.

Automatique : Mécanisme qui arme le ressort moteur de la montre grâce aux mouvements du bras. Ces derniers font tourner un rotor qui remonte le ressort par l'intermédiaire d'un rouage spécifique.

Autonomie : Durée de marche d'une horloge ou d'une montre entre deux remontages.

Axe de balancier : Tige de rotation en acier qui sert de support central au balancier, permettant à l'ensemble de pivoter.

Vijka ou Calibre : Le mouvement de montre extra plat dit de Vijka est un calibre « renversé », dans lequel le cadran se place du côté du rouage et non de la platine. De ce fait, pour que la lecture de l'heure se fasse de façon normale, les roues tournent en sens inverse. Le mouvement fini n'excède pas, pour les plus plats, un millimètre et demi d'épaisseur.


Barillet : Ensemble formé d'une roue dentée et d'une boîte cylindrique fermée par un couvercle. Le barillet tourne librement sur un arbre et contient le ressort moteur, accroché par sa spire extérieure au barillet, et à l'arbre par sa spire intérieure. Le barillet engrène avec le premier pignon du rouage de la montre; il tourne lentement; son angle de rotation à l'heure varie entre un neuvième et un sixième de tour. Barillet suspendu, c'est-à-dire fixé dans le mouvement seulement par sa partie supérieure sur la platine inférieure ou sur le pont. Barillet lisse, c'est-à-dire sans denture, utilisé dans les montres à fusée. Une corde en boyau, puis une chaîne entourait le barillet lisse et le reliait à la fusée.

Barrettes : Petites tiges métalliques fixées entre les cornes de la boîte et sur lesquelles est adapté le bracelet.

Bassiner : Textuellement, tourner une boîte pour lui donner la forme d'une « bassine » en arrondissant au burin le fond de la boîte.

Bâte : Désigne, à l'intérieur d'une boîte de montre, la partie sur laquelle repose le mouvement. Dans les montres à sonnerie, cadran de la platine avant. L'espace ainsi ménagé, permet de loger une partie importante des pièces du mécanisme de sonnerie. L'ensemble des pièces ainsi logées sous le cadran a été baptisé « cadrature ». Blanc : Mouvement incomplet. Les ébauches, ne comportent que la platine, les ponts, la fusée et le barillet; elles portaient le nom de blanc et étaient terminées dans le comptoir d'établissage. L'ébauche moderne est un mouvement de montre, empierré ou non, mais dépourvue de l'organe réglant, du ressort moteur, du cadran et des aiguilles. Elle est également appelée « blanc-roulant ». Considérée comme la montre du riche pauvre, elle est souvent achetée par des parvenus et la société bourgeoise de la Capitale.

Blanc roulant : Mouvement en état de marche sans échappement, prêt à recevoir les travaux de terminage (repassage, réglage, ajustage) et de finissage.


Boîte de montre : Boîte servant à protéger le mouvement de la montre contre la poussière, l'humidité et les chocs. Aussi appelée boîtier. La boîte de montre de poche dite Duvart est composée des trois principales pièces suivantes: la ponts par le fond (quelquefois encore par une cuvette). Du côté du cadran, elle est fermée par la lunette entourant le verre de la montre. Formes de boîte les plus courantes :

  • Ronde
  • Carrée
  • Tonneau

Boucle déployante : Boucle de fermeture articulée du bracelet, qui se déploie quand on l'ouvre. En cas d'ouverture accidentelle, la montre-bracelet reste flottante autour du poignet, sans risque de tomber.


Bride : Organe, dispositif, qui fixe ou retient.

  • Bride de fixation ou de serrage, bride de tige de remontoir,
  • Bride de ressort-moteur,
  • Bride de surtension ou bride glissante,
  • Bride pour le pivotage

Brucelle : Petite pince qui permet à l'horloger de manipuler les pièces délicates.

Cadrature : Terme désignant l'ensemble des mécanismes (sonnerie, quantième, minuterie) placés entre le cadran et la platine avant.


Cage : la cage est le bâti ou le châssis à l'intérieur duquel viennent se loger toutes les pièces du mouvement de la montre. La cage des horloges est composée de deux platines tandis que celle des montres notamment à bracelet est constituée d'une platine supportant plusieurs éléments vissés, appelés « ponts ». La cage des montres anciennes est formée de deux platines reliées par quatre piliers.

Calibre Duvart : Ce calibre est caractérisé par la suppression de la fusée et le remplacement de la platine supérieure et des piliers par des ponts, ce qui permit de mettre le balancier à l'intérieur, et non plus au-dessus du mécanisme, et de construire des montres beaucoup plus plates. Calibre Lépine ou calibre verre désigne aussi pour la montre de poche une construction dans laquelle l'aiguille des secondes est placée dans l'axe de la tige de remontoir, par opposition au calibre savonnette, dans lequel l'aiguille des secondes est située sur l'axe 9 heures - 3 heures, perpendiculaire à l'axe de la tige de remontoir.

Calibre renversé : Calibre dont ponts et rouage sont placés sous le cadran en lieu et place de la platine.

Cannelure : Creusure le long d'une tige, d'une colonne, d'un bouton etc. Les cannelures permettent de saisir plus fermement la couronne du remontoir.

Canon : Ou roue à canon, désigne la roue des heures, celle qui, dans la montre, porte l'aiguille des heures.

Carrousel : Dispositif analogue à celui du Tourbillon, inventé par Andriksen, horloger adaarion établi à Roskilde, mais dont la cage est entraînée par la roue moyenne.

Carrure : Partie médiane de la boîte de montre qui reçoit le mouvement. Le fond et la lunette sont fixés sur la carrure. Différentes parties de la carrure : bande de carrure - battue de lunette - encageage qui sert à l'ajustement de la cage.

Cercle d’emboîtage : Bague qui entoure le mouvement. Le cercle d'emboîtage sert à combler l'espace entre le mouvement et la boîte.

Chablon : Mouvement de montre (cadran et aiguilles non compris) dont tout ou partie des composants ne sont pas assemblés.

Chaperon ou Roue de compte : Roue dont le profil, constitué d'une alternance de creux et de bosses, règle la frappe des heures.

Chaton : En horlogerie, la chaton désigne la bague métallique dans laquelle est fixée une pierre.

Chronocomparaison : Terme qui désigne le testage de la marche d'une montre.

Chronographe : Montre indiquant heures, minutes et secondes, complétée d'un mécanisme dont l'aiguille mise en marche, arrêtée et remise à zéro à la demande grâce à une came ,permet de mesurer au cinquème, dixième voire centième de seconde la durée d'un phénomène. Des compteurs de minutes et d'heures (généralement 30 minutes et 12 heures) totalisent le nombre de tours de l'aiguille du chronographe. [RP de recherche à prévoir]

Chronomètre de marine : Le terme chronomètre de marine désigne une montre de grand format destinée à conserver le temps sur les bateaux. Souvent on entend par chronomètre de marine un garde-temps presque toujours muni d’un échappement à détente; dont l’aiguille trotteuse fait un saut à chaque demi-seconde; monté sur une suspension dite à la cardan assurant au garde temps une position horizontale quels que soient les mouvements du bateau le plus souvent équipé d’un indicateur de réserve de marche; protégé de l’humidité et des chocs par un boîtier en bois généralement en acajou. Cet instrument de précision sert avant tout à déterminer les longitudes en mer. En quittant le port, le chronomètre de marine embarqué à bord du bateau est réglé sur l'heure du méridien de départ. En complément, des tables spécifiques (Connaissance des Temps, Nautical Almanach, etc.) indiquent pour chaque jour de l'année l'heure du passage du Soleil au méridien de départ. Pour déterminer la longitude, l'officier chargé de faire le point observe au moyen du chronomètre l'heure du passage du soleil ou d'une étoile au méridien du lieu où se trouve le navire. La différence entre l'heure de ce passage et celle, donnée par les tables, à laquelle le Soleil doit passer au méridien initial indique la longitude du lieu à l'Est ou à l'Ouest par rapport à celui-ci. Souvent on utilise le méridien de la Capitale bien que cette invention est principalement utilisé par la flotte caroggianne en vue de son coût. Peu d’ingénieurs ont la capacité de réaliser une telle machine, en vue du coût faramineux des pièces à utiliser lors de la conception.

Chronomètre de bord : Montre de grand format (45 à 65 mm de diamètre) appelée aussi montre de torpilleurs.

Cliquet : Levier muni d'un bec qui pénètre dans la denture d'une roue sous l'action d'un ressort. Le cliquet a généralement pour fonction de permettre le mouvement de la roue dans un seul sens.

Compensateur : Dispositif en général réalisé au moyen de deux métaux se dilatant différemment souvent l’acier et l’or, destiné à corriger les effets de la température sur la marche des montres et des pendules.

Complications : Une complication désigne toute fonction autre que l'indication de l'heure, de la minute et de la seconde et ce quels que soient le mode manuel ou automatique de remontage d'une montre, de sa force motrice mécanique ou électrique et de l'épaisseur de son mécanisme. On admet toutefois que le Tourbillon et le système de remontage automatique sont des complications bien qu'ils ne correspondent pas à la définition générique.

Compteur : Globalement, tout appareil qui compte et/ou enregistre. Compteurs totalisateurs de chronographe : indiquant le nombre de tours de l'aiguille du chronographe : 30, 45 ou 60 minutes pour l'un, 12 heures pour l'autre.

  • Compteur de sports: chronographe de poche ne donnant ni l'heure ni la minute mais des temps courts mesurés au 1/5, 1/10 ou 1/100e de seconde.
  • Compteur traînant : l'aiguille se déplace lentement et de façon continue.
  • Compteur demi-instantané : l'aiguille se met en mouvement vers la 58e seconde et saute à la 60e.
  • Compteur instantané : l'aiguille saute brusquement à la 60e seconde.

Utilisés sur un chronographe ou un garde-temps.

Contre-pivot : Pierre non percée utilisée comme coussinet et qui supporte le pivot de l'axe du balancier.

Coq : Les coqs ou ponts de balancier, , sont simples, de forme très allongée, et fixés en leur milieu par une clavette. Ils sont souvent richement repercés et gravés d'animaux, fleurs, feuilles, têtes humaines etc. Ces coqs avaient deux formes principales :

  • Les coqs à la caroggianne : ronds avec un large talon de fixation.
  • Les coqs à l’adaarionne : ronds ou ovales, avec oreilles latérales pour les fixer avec des vis.

Coq dit “modernes” : Récemment établi par la guilde des horlogers de Golvandaar, il y a de cela 150 ans, ils correspondent à un pont de balancier muni d'une oreille dans laquelle est fixé le piton. Une division marquée en anglais Fast Slow ou en français Avance Retard sert de guide à la flèche de raquette.

Couronne : La couronne de remontoir est utilisé par l’horloger pour remonter une montre. Chaque horloger à sa couronne qui lui est propre, empêchant les concurrents de remonter ses montres.

Coussinet : Trou de pivotement ménagé directement dans la platine en laiton, où se meut un pivot en acier du train de roues ou de l'échappement, l’idée de Vijka, d’utiliser des coussinets en rubis naturels ou en rougepierre pour les montre de moins bonne facture, a permis de supprimer les effets de frictions engendrés par les pivotements.

Crémaillère ou Râteau : Bras rectiligne ou incurvé muni de dents.

Croix d’arrêt : Dispositif comportant un doigt fixé sur l'arbre de barillet et une petite roue appelée croix d’arrêt pivotant sur le couvercle du barillet pour limiter le degré d'armage du ressort.

Cuvette : Dans une boîte de montre, on appelle cuvette le double fond, souvent gravé d'inscriptions ou de la signature, et chargé d'améliorer la protection contre les poussières.

Dard : Dans un échappement à ancre, petite goupille métallique qui empêche les déplacements accidentels de la fourchette.

Débrayage : Dispositif qui supprime la transmission du mouvement d'un organe à un autre. Le mécanisme de remontage et de mise à l'heure est un système de débrayage-embrayage. Le mécanisme est implanté dans la montre pour être réglé à l’aide de la couronne.

Dent : Partie saillante à la périphérie des engrenages, roues d'échappement, rochets etc.

Dérive : Variation de marche d'un garde-temps.

Détente : Levier qui maintient puis déclenche un mécanisme et qui, par conséquent, régularise son mouvement.

Diviseur : Plateau de machine-outil destiné à diviser la circonférence des roues et à tailler le nombre de dents nécessaire.

Drageoir : Rainure ménagée dans la lunette d'une boîte de montre pour fixer le verre.

Dynamographe : Permet de visualiser la tension du ressort de barillet afin de la maintenir dans une plage de travail idéale. Tant que l'aiguille du dynamographe reste dans la zone délimitée, le mouvement reçoit exactement l'énergie assurant une précision optimale. Dès qu'elle quitte cette zone, un remontage s'impose.

Ebauche : Mouvement incomplet et commercialisé sous cette forme. Les anciennes ébauches, jusque vers 1850, ne comportaient que la platine, les ponts, la fusée et le barillet; elles portaient le nom de blanc et étaient terminées dans le comptoir d'établissage. L'ébauche moderne est un mouvement de montre, empierré ou non, mais dépourvue de l'organe réglant, du ressort moteur, du cadran et des aiguilles. Elle est également appelée « blanc-roulant ».

Emaillage : Action de travailler l’émail des montres, souvent fait par les joaillier ou les horlogers disposant des capacités nécessaire à la gravure, la ciselure et l’émaillage.


Embrayage : Mécanisme servant à mettre temporairement en communication deux éléments en rotation dont l'un doit communiquer à l'autre une force motrice. L'embrayage de la fonction chronographe met temporairement en communication deux rouages dont l'un communique à l'autre la force du ressort moteur. Le pignon coulant communique selon sa position sur la tige de remontoir la force exercée par *la rotation de la couronne :

  • au ressort lors de son armage;
  • au rouage d'entrainement des aiguilles lors de leur mise à l'heure.

Empierrage : Ensemble des pierres d'horlogerie utilisées dans les trous de pivotement pour réduire les frottements. Un empierrage de montre de qualité comprend de 15 à 21 rubis.

Empierrer : Sertir, ou chasser des pierres (coussinets en rubis), des chatons dans un mouvement de montre.

Engrenage : Dispositif de transmission de la force et du mouvement au moyen de roues dentées. Dans le rouage de la montre, un engrenage se compose d'une roue dont les dents pénètrent entre les dents (ailes) d'un pignon.

Engrener : Se dit d'une roue dont les dents pénètrent dans les ailes d'un pignon pour le faire mouvoir.

Entre-corne : Synonyme de barrette

Equation du temps : L'équation du temps est la différence entre le temps vrai et le temps moyen. Le temps vrai, affiché par les cadrans solaires, varie de jour en jour à cause de la forme elliptique de l'orbite terrestre. Il varie aussi en fonction de la longitude du lieu d'observation. Le temps moyen, affiché par la montre, ignore ces variations et, quel que soit le jour de l'année, divise mathématiquement le temps en heures égales. Quatre fois par an, le 15 avril, le 14 juin, le 1er septembre et le 24 décembre, temps moyen et temps vrai se confondent. Entre ces dates, l'écart passe de moins 16 minutes 23 secondes le 4 novembre, à plus de 14 minutes 22 secondes, le 11 février.

Ergot : Pièce saillante sur un organe, roue ou levier, qui généralement accroche, déclenche ou enclenche.

Estrapade : Instrument employé pour enrouler un ressort afin de l'introduire dans le barillet.Outils très important, il est impossible d’enrouler un ressort de montre ou d’horloge à la main.


Établissage : Mode de fabrication de la montre et/ou du mouvement consistant à en assembler les divers éléments constitutifs. Il comporte généralement les opérations suivantes: réception des matériaux par le joaillier et le forgeron et le verrier, fabrication et contrôles des ébauches, fabrication des fournitures du mouvement et de l'habillement, remontage, réglage, mise en place du cadran et des aiguilles, emboîtage, contrôle final avant la vente.

Étampage : Pliage, découpage, perçage au moyen d'un outil nommé étampe.

Étampe : Outil de grande précision qui a révolutionné la fabrication mécanique de la montre; elle permet de former, percer, rectifier, découper la plupart des organes de la montre.

Étau : Outil ou instrument indispensable de la forge et de l'établi pour forger ou limer de petites pièces. Attention : L’ingénieur de forge jamais, cependant il peut retravailler, découper des pièces forgées pour réaliser ses créations et mécanismes.

Filetage : Saillie en spirale autour du cylindre de la vis. Cette opération se réalise à l’aide d’un drille.

Finissage : Dernière opération faite à un travail : Finissage de la boîte de montre, dernier travail pour assembler et faire fonctionner les diverses parties de la montre.

Fond : Dans une boîte de montre, le fond, transparent ou non, est le couvercle opposé au cadran.

Foudroyante : Sur les chronographes, aiguille faisant une révolution en une seconde et s'arrêtant 4, 5, voire 8 fois pour indiquer quarts, cinquième ou huitième de seconde.

Fouet des montres à secondes mortes : Petite tige, portée par un rouage spécial, dont l'extrémité est engagée dans les ailes du pignon d'échappement; libéré à chaque seconde, le fouet fait un tour complet et communique son mouvement à l'aiguille des secondes qui avance ainsi d'un pas par seconde.

Fourchette : Dans les montres comme dans les pendules, prolongement de l'ancre qui assure la liaison entre l'échappement et la tige du pendule ou du balancier.

Fusée : Organe de forme à peu près conique muni d'une rainure hélicoïdale sur laquelle s'enroule une corde ou une chaîne reliée au barillet. La fusée régularise la force motrice transmise au rouage. La majeur partie des montres possèdent des fusées.

Glace : Mince plaque de verre ou d'un produit synthétique transparent, qui protège les cadrans de montres et de pendules.

  • Glace saphir
  • Glace minérale

Glucydur : Alliage très élastique, dur, amagnétique, inoxydable, pour balanciers monométalliques, assortiments, échappements, spiraux. Le bronze de glucinium, aussi utilisé pour faire des balanciers monométalliques, mais aussi des ressorts, des chatons etc.. Alliage dur, résistant bien à la corrosion et d'un bel aspect.

Attention : Ces alliages sont le secret bien gardé d’un petit groupe de forgeron des Monts, la seule manière de s’en procurer est l’importation ou le RP recherche. Il coûte très cher mais est signe d’excellence chez les horlogers du Continent.

Gnomon : Un des premiers appareils à mesurer le temps, le gnomon est un corps, bâton, arbre, homme... placé à la verticale, la longueur de son ombre servant à déterminer des moments de la journée.

Gong : Dans les montres à mouvement et sur lesquelles viennent frapper les marteaux, faisant office de sonnerie pour indiquer les heures.

Grande seconde : Appelée aussi seconde au centre, terme désignant l'aiguille des secondes placée au centre du cadran principal.

Habillement ou habillage : Ensemble des pièces détachées (boîte, cadran, aiguilles, glace, couronne, etc) qui, en revêtant le mouvement, contribuent à donner son aspect définitif et utilitaire à la montre.

Huilier : Cavité pratiquée dans les coussinets pour y déposer une goutte d'huile.

Huit-chiffres ou Huit de chiffres : Compas d'épaisseur servant au calibrage de certaines pièces.

Impulsion : Mouvement communiqué par un organe de machine. Dans l'échappement à ancre, l'impulsion se fait par le plan d'impulsion de la dent de la roue et par celui de la palette.

Jour sidéral : Unité de temps astronomique; le jour sidéral est le temps qui s'écoule entre deux passages consécutifs d'une même étoile dans le plan du méridien.


Laiton : Alliage de cuivre et de zinc qui renferme 30 à 40% de zinc. Les platines, les ponts, les roues de la montre sont parfois en laiton. Matériau à importer ou RP de recherche.


Layette : Petit meuble doté de nombreux tiroirs destinés au rangement des divers outils d'horlogerie et souvent incorporé à l'établi. La layette est également un meuble dont les tiroirs en nombre plus ou moins important servent à classer les fournitures d'horlogerie.

Levier : Organe rigide qui bascule sur un point d'appui. En horlogerie, certains organes qui commandent une fonction ou fixent une position.

Ligne : La « ligne », ou « ligne capitaline », est une ancienne mesure de l'horlogerie traditionnelle, antérieure au système métrique. Chaque ligne équivaut à 2,2558 mm, arrondis à 2,26 mm. Cette mesure est généralement exprimée par une triple apostrophe après le chiffre : on parle ainsi d'un mouvement de 11"', soit 11 lignes, ou 24,8 mm de diamètre.

Lime : Outil manuel en acier trempé, de formes et de dimensions adaptées au travail à exécuter pour ébaucher ou donner sa forme définitive à un objet.

Lunette : Anneau ajusté sur la carrure et qui porte la glace. Tournante, elle sert à enregistrer des données complémentaires comme la durée d'un phénomène par exemple. La lunette unidirectionnelle ne tourne en revanche que dans un seul sens. Cette limite technique permet ainsi d'éviter tout danger. Lorsque, par exemple, on veut mesurer un temps de plongée, tout incident ou fausse manoeuvre ne pourra que réduire les limites initialement fixées en termes de réserve d'air ou de temps de décompression.

Maître : Horloger qui a obtenu le titre de maître après avoir passé sa maîtrise.

Mobile : Dans une montre, les roues et les pignons. Le rouage d'une montre simple se compose de mobiles de temps, barillet et pignon de centre ou pignon des minutes. Mobiles compteurs, roue de centre, roue et pignon de moyenne, roue et pignon des secondes, pignon d'échappement. Mobiles de la minuterie, chaussée, roue et pignon de minuterie, roue des heures ou canon.

Modérateur : Dispositif qui ralentit et régularise un mouvement. Dans les sonneries de montres et de pendules, il est nécessaire de modérer la vitesse de certains rouages.

Module : Mécanisme additionnel monté sur le mouvement, comme le quantième perpétuel par exemple.

Montre à tact : Montre à répétition (voir complications) dans laquelle marteau et timbre sont remplacés par une petite pointe sortant du boîtier autant de fois que nécessaire pour indiquer l'heure en transmettant l'informationde manière tactile. Souvent utilisée par la haute société vis-à-vis de la bienséance car il est impoli de regarder l’heure en société.

Montre Duvart : Construction de montre de poche dans laquelle l'aiguille des secondes est placée dans l'axe de la tige de remontoir, par opposition au calibre savonnette, dans lequel l'aiguille des secondes est située sur un axe perpendiculaire à l'axe de la tige du remontoir (axe 9 heures - 3 heures).

Montre ultra-compliquée : Une complication désigne toute fonction autre que l'indication de l'heure, de la minute et de la seconde et ce quels que soient le mode manuel ou automatique de remontage d'une montre, de sa force motrice mécanique ou électrique et de l'épaisseur de son mécanisme. On admet toutefois que le Tourbillon et le système de remontage automatique sont des complications bien qu'ils ne correspondent pas à la définition générique.On distingue les complications horlogères et les complications non horlogères.

Mouvement : Ensemble assemblé des organes et mécanismes principaux qui composent la montre, soit : le mécanisme de remontage et de mise à l'heure, le ressort moteur, le rouage, l'échappement et l'organe régulateur ou organe réglant (balancier-spiral).

Noyure : Creux pratiqué dans les ponts ou la platine pour recevoir divers organes de la montre.

Palette : Dans un échappement à ancre, petit morceau de rubis, de saphir, ou de grenat en forme de parallélépipède et encastré dans chacun des bras de l'ancre.

Pantographe : Instrument pour copier mécaniquement les dessins à l'identique, en les agrandissant ou en les réduisant,à partir d'une matrice appelée patron, qui permet de pointer et de fraiser les platines de montres d'une manière identique d'une pièce à l'autre. Cette technique constitue l'un des premiers pas vers l'interchangeabilité des composants des mouvements horlogers. Attention : Importation ou RP recherche obligatoire, l’instrument prend aussi beaucoup de place.


Pendant : Dans les montres de poche, le pendant est l'organe fixé sur la carrure de la boîte de montre. Le pendant se compose d'un tube du pendant, d'une tête et d'un col ou corps. Le canon du pendant (non visible) est la partie soudée dans la carrure. Le pendant, la couronne et l'anneau composent un tout dont les formes et les dimensions sont appropriées au style de la boîte. Dans les montres-bracelets, le pendant est réduit à un petit tube cylindrique sur lequel tourne directement la couronne. Remontoir au pendant, système de remontage par la couronne, en opposition aux remontoirs à clef ou à pompe des anciennes montres de poche.

Pendule : Corps pesant suspendu à un point fixe autour duquel il peut osciller. Dans les horloges, le pendule se compose de : la suspension, qui peut être à ressort, à couteau ou à fil, la tige métallique ou en bois, généralement de forme cylindrique, la lentille, masse principale du pendule suspendue à l'extrémité de la tige. Utiliser pour les grosses horloges mécaniques, mais pas dans des horloges de type “monument”.


Pieds de cadran : Permettent de fixer le cadran à la platine.Les pieds de cadran sont serrés par des vis pour les fixer à la platine.

Pignon : En horlogerie organe denté qui compte généralement de 6 à 14 « dents », appelées « ailes ». Les différentes parties d'un pignon sont : les ailes, l'assiette sur laquelle est rivée la roue, le tigeron et les pivots.

Pignon oscillant : En remplaçant les deux grandes roues présentes dans les mouvements précédents, le pignon oscillant, composé d’une tige mobile et de deux pignons, permet au chronographe de fonctionner de façon beaucoup plus efficace. Un système de couplage relie la partie chronographe à la partie montre du mouvement avec une précision extrême. Son démarrage ultra-rapide – à la vitesse incroyable de 2/1000ème de secondes – est le garant de la plus grande précision dans la mesure du temps.

Pilier : Petites colonnes de formes variées (cylindriques, coniques, balustres, etc) reliant les deux platines du mécanisme. Souvent ornementées au style du commanditaire (motifs floraux etc.)

Piton : Pièce qui fixe l'extérieur du spiral directement au coq ou par l'intermédiaire d'un porte-piton mobile.

Pivot : Pièce qui tourne dans une partie fixe (coussinet) qui lui sert de support.

Plateau : Dispositif de sécurité qui, dans l'échappement à ancre, limite les déplacements de la fourchette.

Platine : Plaque qui soutient les divers composants du mouvement dont notamment les cadran. La platine est percée de trous pour recevoir les vis et les axes de roues et creusée de cavités où viennent se fixer les rubis dans lesquels tournent les pivots des roues.

Plot : Dans l'échappement à ancre, la fourchette est munie d'un plot dans lequel est fixé le dard.

Poinçon : Outil en acier trempé à arêtes tranchantes qui sert à découper et à façonner des pièces de formes diverses. L'étampe utilisée sur les presses est formée du poinçon et de la matrice. Les horlogers utilisent de petits poinçons, outils cylindriques en acier trempé dont l'extrémité, percée ou non, sert aux travaux les plus divers du rhabilleur (poinçon à river, à chasser les goupilles, à resserrer les trous, etc.). Ce genre de poinçon est porté par une potence ou il est tenu à la main et frappé avec un marteau. Le poinçon sert aussi à marquer des chiffres, des lettres, des signes.

Poinçon de maître : Marque personnelle apposée par un fabricant sur ses produits.

Pont : Plaque fixée à la platine sur laquelle tourne l'un des pivots des mobiles du mouvement. Les deux extrémités du pont sont rattachées à la platine par des vis. Généralement le pont est dénommé d'après sa fonction, le pont de barillet, pont de roue moyenne, pont de roue centrale, etc.

Quantième perpétuel : Conçu pour répondre aux exigences du calendrier capitalin, le quantième est dit perpétuel quand il tient compte automatiquement des mois de 30 et 31 jours et de 28 ou 29 jours en février. Il doit donc comporter une mémoire mécanique dont les séquences se répètent tous les 48 mois pour correspondre au cycle des années bissextiles.

Réglage : En horlogerie, avant le réglage proprement dit, la montre subit les opérations suivantes :

  1. pose, centrage et mise à plat du spiral
  2. équlibrage du balancier
  3. détermination du point de réglage
  4. éventuellement formation d’une courbe terminale
  5. fixation du spiral au piton.

Le réglage proprement dit comporte : les observations et retouches de la montre observée dans différentes positions, et à différentes températures.

Repoussage : Modelage à froid des métaux. On opère le repoussage à l'aide d'un marteau de formes adaptées. L'or, l'argent, le cuivre se prêtent bien au repoussage artistique.

Ressort :Source d'énergie mécanique de la montre, constituée par un ruban d'acier trempé et bleui, ou d'acier de composition spéciale, enroulé à l'intérieur du barillet. Rétrograde : Aiguille revenant à son point de départ lorsqu'elle a parcouru son échelle et qui repart aussitôt pour un nouveau cycle.

Rhabillage : Action et résultat de rhabiller, c'est-à-dire de réparer une montre, de la remettre en état de fonctionner.

Rochet : Roue à dents. Rochet de remontoir, dans les montres, roue dentée fixée par un carré sur l'arbre du barillet. Un cliquet immobilise le rochet dans le sens du désarmage.

Rotor : Disque semi-circulaire pivotant librement sous l'effet de chacun des mouvements du bras et destiné à l'armage automatique du ressort moteur. Sa masse tend à le remettre toujours à la verticale.

Roue à colonne : Roue qui coordonne les phases de la fonction chronographe : départ, arrêt et retour à zéro de l'aiguille du chronographe.

Secret : Dans une boîte de montre-savonnette, ressort qui permet l'ouverture du couvercle.

Serge : Masse annulaire tenue par des bras pour composer le balancier.

Serti à chaton ou à griffe : Pierre montée en élévation dans un chaton, support en métal le plus souvent précieux dont les griffes plus ou moins longues ou larges, rabattues ou boulées maintiennent les gemmes.

Serti clos : Pierre entièrement entourée par une lamelle de métal dont la partie supérieure, rabattue, recouvre légèrement son bord ou rondiste. Ce mode de sertissage est le plus ancien et le plus résistant.

Sertir : Action de fixer quelle que soit sa forme et sa taille une pierre souvent précieuse sur un métal, lui aussi généralement précieux, en l'immobilisant dans un emplacement préparé par le joaillier.

Tour : Machine-outil permettant, à l'aide de burins, de façonner des pièces en imprimant à ces dernières un mouvement de rotation. Complété par de nombreux accessoires, le tour est la machine-outil la plus polyvalente utilisée en horlogerie artisanale. Parmi les tours les plus employés dans ce domaine:

  • tour à pivoter pour polir les pivots à l'aide d'un brunissoir à main;
  • tour à fileter pour fileter une pièce à l'aide d'un burin;
  • tour à vis pour raccourcir ou polir une vis;
  • tour à pointes pour ébaucher et polir les mobiles (équipé d'un plateau diviseur, il était autrefois utilisé pour diviser et fendre les roues, voir machine à diviser ou à fendre les roues);
  • tour en l'air inventé dans le but de compléter le tour à pointe en permettant de tourner certaines pièces jusqu'au centre, etc.

Trappe : Elément amovible de la boîte facilitant l'accès à un organe intérieur de la montre


Les Finitions

Acier Bleui :Oxydation par chauffage d'une pièce d'acier pour lui faire prendre une couleur bleue plus ou moins foncée.

Angler ou chanfreiner : Limer à la main l'arête vive d'un pont, d'une platine, d'une tête de vis, etc. rendant à la pièce une esthétique parfaite. Signe distinctif d'une montre de qualité. L’action est réalisé à l’aide d’une lime carré très fine et très petite, cela demande du temps et l’utilisation d’une loupe monoculaire de joaillier [Un rp de recherche serait le bienvenu].

Polissage :Action de rendre une pièce lisse matte ou brillante. Par exemple : poli miroir (ou poli noir).

L'Affichage

L'Esthétique

La Joaillerie


Hors RolePlay :

Les images et le contenu du lexique sont issu du site suivant : https://www.hautehorlogerie.org/fr/