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*Une part des insulaires ont pour habitude d’user de substances “vicieuses” pour se libérer du quotidien, se droguant pour oublier le calvaire et la dureté de la vie sur l’archipel. Mais ces drogues les rendent plus dépendants et imprévisibles qu’autre chose, se vouant ainsi à une lutte précaire afin d’obtenir leur nécessaire pour tenir une journée. Exceptée l’alcool, la plupart de ces drogues sont préparées et troquées par les ouandaïs ou des ocolidiens cherchant à les contrefaire, bien que ces derniers n’arrivent à reproduire des substances de même qualité. Les drogues les plus fréquentes sont ainsi l’alcool, la Jusquiame, le tabac, la morelle noire et le pavot.
 
*Une part des insulaires ont pour habitude d’user de substances “vicieuses” pour se libérer du quotidien, se droguant pour oublier le calvaire et la dureté de la vie sur l’archipel. Mais ces drogues les rendent plus dépendants et imprévisibles qu’autre chose, se vouant ainsi à une lutte précaire afin d’obtenir leur nécessaire pour tenir une journée. Exceptée l’alcool, la plupart de ces drogues sont préparées et troquées par les ouandaïs ou des ocolidiens cherchant à les contrefaire, bien que ces derniers n’arrivent à reproduire des substances de même qualité. Les drogues les plus fréquentes sont ainsi l’alcool, la Jusquiame, le tabac, la morelle noire et le pavot.
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Lig Ocolide est une partie pauvre de l’Ancien Monde. Les vêtements ordinaires sont généralement de récupération, raccomodés au fil de l’usure.. On y retrouve très souvent beaucoup de rubans ou morceaux de tissus assemblés via des noeuds ou des coutures. Le final rend une tenue très souvent multicolores, bordélique d’apparence mais résistante et pratique. Les vêtements sont aussi très souvent léger et aérés. Il est courant de voir des Ocolidiens vêtus de pièces de plusieurs habits rafistolés entre eux rudimentairement.
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Les couturiers efficaces sont rares, et servent uniquement les Nantis ou les Capt’aines pour des parures de meilleurs qualité et surtout beaucoup mieux faites.
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* Le bandeau : Pour attacher les cheveux gras dégoulinant de sueur, le bandeau est souvent là pour un aspect pratique à Lig Ocolide. Il permet aussi de donner une image précise du propriétaire et beaucoup d’équipage s’amusent à y insérer un petit symbole propre à eux même. Le bandeau est souvent porté à la tête, mais aussi au bras, à la cuisse ou à la ceinture.
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* La ceinture de tissus : Là encore, la ceinture de tissus permet d’échapper à la ceinture en cuir, très onéreuse, mais aussi à la corde, trop peu pratique. La ceinture de tissus est souvent colorée et permet aussi d’accompagner le corps dans ses mouvements au lieu de le brusquer.
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* Les chaussures : Peut être les seules choses que les Ocolidiens font bien, car les chaussures, ça permet d’éviter les cailloux qui coupent, les échardes, les débris végétaux et tout autre sorte de petit corps étranger qui peuvent rentrer dans le pied. Les chaussures sont très légère, seule la semelle est épaisse, le restant laissant souvent les pieds à l’air libre ou partiellement.
  
 
=Éducation=
 
=Éducation=

Version du 9 septembre 2015 à 16:50

Lig Ocolide
Administration
Religion Arbitrio
Langue officielle Capitalin
Géographie
 
Démographie
Population totale 70 000
Gentilé Ocolidien


Carte de l'ancien monde

Les habitants de l'archipel de Lig Ocolide sont nommés Ocolidiens ou Lig Ocolidiens.

Territoire

Lig Ocolide se situe à l’extrémité sud-ouest de l’Ancien Monde. Depuis Indubal, il faut compter entre un à trois jours de mer pour accoster les îles plus éloignées. Les Ocolidiens disposent de leur archipel mais aussi des eaux environnantes, les écumeurs allant jusqu’à empiéter quelques fois sur les côtes de Medeva et du Galdyr, source éternelle de tension entre Caroggians et Ocolidiens.


Dans l’archipel, on trouve principalement trois types d'îles :

  • Certaines sont quasi plates, composées de larges plages de sables ou de galets.
  • d’autres ont des reliefs très escarpés et sont entourées de falaises et de récifs bien souvent infranchissables ou qui rendent l’accostage très difficile.
  • Enfin, certaines îles ont un relief équilibré, alternant entre falaises, plages et criques. La topologie de ces îles les rendent moins vulnérable au vent et donc propice à une agriculture modeste. Pour peu qu’une source d’eau douce y soit présente, l'île sera forcément habitée.

Le nombre exact d’îles habitées à Lig Ocolide est inconnu mais sur la trentaine existantes, un peu moins du tiers seraient occupées par l’homme. La distance entre les îles peut varier. Certaines sont presque côte à côte tandis que d’autres sont à plus d’une heure de navigation. La plupart de ces sites sont occupés par des petits villages isolés, les grandes villes et les grands ports sont rares et possèdent donc une influence non négligeable sur les environs.

Îles principales

La population se concentre massivement sur quelques îles d’une grande superficie. En voici quelques-unes :

  • La Jable : L’île la plus à l’Ouest de l’archipel Ocolidien. C’est une île en forme de croissant et à la pente abrupte sur le versant Ouest possède une grande ville et un port important qui empiètent sur toutes ses côtes du Nord jusqu’à l'Est. La ville au même nom que l’île, est peut être la plus visitée de Lig Ocolide pour ses incroyables courses de Rouleuses (voir partie Culture et Loisirs) qui ont lieu à l'Ouest et est renommée pour fabriquer les tonneaux les plus solides et les plus sophistiqués de l’Ancien Monde. Elle a aussi la bonne réputation d’héberger les meilleurs établissements de jeux d’argents en tout genre, les Jacks les plus habiles, les tricheurs les plus doués et les tavernes les plus propres. Il ne fait cependant pas bon y vivre pour tout homme qui souhaiterait s’attarder un peu trop dans les ruelles de la ville de Jable, car les voleurs sont légions et même si les Nantis garantissent un semblant d’ordre précaire dans les quartiers, les coups bas et magouilles sont fréquents.
  • Ocolide : L’île d’Ocolide constitue la plus grande des îles de l’archipel en terme de superficie, regroupant les deux tiers de la population. Bordé de longues plages rocailleuses et de petites criques protégées sur son pourtour, Ocolide est muni de dangereux récifs sur son côté Sud-Est, théâtre de nombreux naufrages. La plupart des villes de l’île se sont installées sur toute la façade Nord et Est, aménageant les nombreuses criques présentes afin de s’y protéger d’escarmouches ou de tempêtes. Exceptée Ocolide, la seule véritable ville de tout l’archipel -construite et reconstruite sur ses ruines, datant de l’Empire Qadjaride-, toutes les cités de Lig Ocolide ne sont en réalité que des amoncellements de bâtisses simples, en bois, de la taille des bourgades du Continent, tournées autour de leur port. Seuls quelques bourgs d’une petite quarantaine d’habitants résident en pleine terre, rassemblant les agriculteurs qui s’occupent des champs et des rares fermes. La culture de canne à sucre est l’une des plus florissantes de l’archipel, importantes à la fabrication du fameux rhum Ocolidien. Ocolide comprend la seule production d’instruments de tout l’archipel, elle est d’ailleurs réputée jusque sur le Continent pour ses facteurs d’instruments.
  • Nira : L’île du Nord-Est de l’archipel d’Ocolide. Son nom est associé à une légende bien connue des Ocolidiens. Nira est le principal relais et point de départ des navires Ocolidiens lorsqu’ils prennent le large à l’ouest des côtes du Galdyr ou lors de voyages vers Iona. La totalité de l’activité de l’île est concentrée à Sorab, les terres intérieures étant peu propices à l’établissement d’autres bourgs. On y trouve les principaux receleurs achetant les marchandises volées ou échangées par les écumeurs, ces derniers les revendant ensuite aux locaux d’Ocolide, de la Jable ou encore Rémore. La population de Nira est assez volatile et comporte surtout des Ocolidiens de passage.
  • L’Artole : L’île au Sud-Est de Lig Ocolide. L’Artole ne comporte pas d’amas de population comme ses homologues de l’archipel. Il est composé surtout d’une constellation de villages, proches les uns des autres, éparpillés sur l’ensemble de son territoire. On y rencontre les rares chênes de Lig Ocolide, indispensables à la construction de la coque des navires. C’est également sur l’Artole qu’on croise les charpentiers et menuisiers les plus expérimentés. Néanmoins, ces artisans préfèrent exporter leurs produits à Ocolide afin de vendre à un prix plus élevé et espérer trouver un acheteur. De plus, proportionnellement à la population de l’Artole, le pourcentage d’adeptes de l’Ouandaï est plus fort que sur les autres îles. Il est difficile de l’expliquer, on suppose que cela est dû à une végétation protectrice et dense, prisée pour l’exercice du culte. Certains affirmeraient que l’on y trouverait des vestiges de ruines Qadjarides dans lesquelles les pratiquants de l’Ouandaï se réuniraient, cependant ceci ne reste que de pures spéculations, personne n’ayant véritablement prouvé l’existence de ces ruines.
  • Rémore : Proche de La Jable, elle dispose d’une unique bourgade côtière du même nom, formée sur les fondations de trois villages. Rémore jouit du bras de mer entre les deux îles, regorgeant de poissons et propices à l’installation de marais salants et autres activités maritimes. C’est d’ici qu’est issu une majeure partie du sel distribué dans tout l’archipel ainsi qu’en direction de Iona. L’île de Rémore est certainement la plus rocailleuse de l’archipel entier, hormis le bras de mer, il est suicidaire de longer ses côtes.

Note : Lig Ocolide désigne bien l’ensemble de l’archipel, et non l’île centrale. Le terme “Lig” viendrait d’un vestige du langage Qadjaride datant de la fondation de l’empire éponyme, qui signifierait simplement “Archipel”.

Climat et Géographie

L'archipel Ocolidien est situé au sud-ouest du continent, à deux jours en bateau d’Indubal. L’ensemble des îles possède un climat méditerranéen : sec et chaud en Thermidor, doux et humide en Nivôse. Les pluies s’abattent régulièrement lors des saisons froides, Brumaire et Nivôse, et sont souvent accompagnées de vents violents venus du nord-ouest. Cependant, durant Thermidor, les précipitations se font rares et le ciel est dégagé. Le sol calcaire permet à une flore diversifiée de se former sur l’archipel. On y trouve une grande variété de buissons.

Les rares forêts présentes sur l’archipel se situent en bordure des quelques lacs existant, protégées des vents par un relief escarpé. Ces forêts sont très denses et relativement sèches. À l’approche des lacs, l'atmosphère se remplit d’humidité, qui la rendrait agréable lors des jours de Thermidor si tant d’insectes ne vivaient pas dans ces lieux. Ces forêts sont des écosystèmes uniques et rares. En effet, les espèces arboricoles qu’on trouve à Lig Ocolide sont généralement regroupé en petit bosquet chétif, malmené par le soleil et les vents marins. Ces bosquets prennent souvent des formes étranges, devenant des sculptures naturelles et donnant des formes de bois très dures à exploiter.

Des sources d’eau douce sont disséminées un peu partout sur les îles de l’archipel, permettant la vie et surtout la survie de la faune et de la flore locale ainsi que celle des habitants qui ont colonisés ces terres.

Il existe de nombreuses baies et criques sur les différentes îles où sont le plus souvent installées les différentes villes et hameaux, permettant d’être légèrement à l'abri des fort vents venus du nord-ouest qui sévissent en Nivôse. Le relief quant à lui, est relativement variable suivant les îles. Quand certaines sont presque plates, possédant de longues plages sur leur pourtour, d’autres sont bien plus escarpées, possédant de grandes falaises à la fois à l’intérieur des terres mais aussi sur les côtes. Ces îles escarpés sont, paradoxalement, les plus propices à l'habitat, formant une barrière contre les éléments.


Lois et Organisation politique

Ce qui fait de Lig Ocolide ce qu’elle est aujourd’hui est son absence de loi. Tant bien même il n’y a de législation écrite et appliquée, les nantis font pourtant régner un certain équilibre sur les terres qu’ils administrent. De part leur influence, ils forment chacun une milice des plus violentes pour appliquer leur “norme”. Ces normes ont pour point commun que chacun peut faire sa justice, dès qu’un acte répréhensible est accompli contre sa personne. Un ocolidien volé pourra donc faire justice soi-même, en passant la plupart du temps par le nanti, en exigeant au voleur les objets volés, ou de lui prendre sa main s’il n’est pas remboursé. On peut aussi noter que les marins ocolidiens appliquent un certain code de conduite en mer, faisant appliquer tacitement les règles de vie classique en mer au sein de l’équipage, ainsi qu'en vers les autres : le partage, vol proscrit, entraide, effectuer sa tâche correctement ... Ainsi, bien qu’il n’y ait de loi le stipulant clairement, la hiérarchie ocolidienne reste relativement simple, mettant en avant les puissants et influents, soit les nantis au sommet de l’échelle, son entourage ensuite, puis les autres.

Armée

Lig Ocolide ne possède aucun corps armé uni, soudé ou organisé. Dans certains cas extrême, il est possible de voir les flottes des nantis ou tout simplement les équipages pirates, s’unirent pour défendre Lig Ocolide ou mener des attaques contre une menace commune.

Cette organisation s’avère cependant peu efficace car toute alliance implique, en réalité un combat pour des intérêts personnels. Il n’est donc pas rare de voir les écumeurs se battre presque autant entre eux que contre l’ennemi, par refus de voir un autre prendre plus d’importance et se démarquer.

Toutefois, il est bon de rappeler que Lig Ocolide n’est jamais entré particulièrement en guerre, se moquant totalement de ce qui se passe sur le reste du continent, et ne portant secours à personne. De plus, l’archipel peut compter sur l’indomptabilité de sa population pour faire barrage à toutes invasions.

Il est tout de même bon à noter que l’archipel ocolidien accueille plusieurs milices, aux ordres des nantis les payant. Ces milices -les plus violentes de l’Ancien Monde- sont là pour faire respecter la “loi” des nantis, par la peur et la violence . Composés en général d’anciens écumeurs à l’allure peu commode, ces derniers manient le fer et les poings pour régler les conflits. Les miliciens font d’ailleurs partie des rares personnes pouvant calmer un attroupement d’écumeur, de part la peur qu’ils instillent.

Armement typique ocolidien

Il n'existe pas de véritable arme qui soit ocolidienne: par le manque de minéraux de l'archipel, ses habitants n'ont pu forger eux-même leurs armes et outils. Ainsi, la quasi-totalité des armes présentes sur l'île proviennent de pillages et d'abordages des écumeurs, d'où le nombre toujours croissant de sabres et haches d'abordage au sein de Lig Ocolide. Il n'est d'ailleurs pas rare qu'un ocolidien utilise un outil comme arme, tel un marteau, ou une fourche, s'il en est possesseur. De plus, par la forte présence qadjaride sur l'archipel, le cimeterre se voit récurent à la fois pour les descendants qadjaride tout comme pour les ocolidiens lambda. Toutefois, la majeure partie des ocolidiens préfèrent user d'armes tranchantes, vives et réduites, pour leur rapidité et leur facilité d'utilisation; un sabre est plus facilement utilisable en un endroit étriqué qu'une lance, et un membre tranché est plus simplement reconnu qu'un membre brisé. De plus, les rares forges présentes en Ocolide peuvent fondre le fer pour forger de nouvelles armes, certes neuves mais à la qualité défaillante.

À noter que la plupart de ses armes sont en fer de mauvaise qualité, voir dégradé; seuls quelques rares coutelas d'acier sont détenues par des nantis ou des capitaines.

Enfin, concernant les armures et protections en Lig Ocolide, elles sont des plus moindres : Peu d'armures se retrouvent -entières ou non- sur l'archipel. De plus, par le climat environnant, en revêtir une reste très éprouvant pour le porteur, et fort peu utile sur le pont d'un navire. Seules les cottes de mailles sont utilisées par les milices ocolidiennes, bien qu'en général en plusieurs morceaux, récupérées bien évidemment lors de pillages.

Économie

La population de l’archipel vit dans une pauvreté prédominante. Seuls les quelques Nantis, Écumeurs de renoms, tenanciers de bordels ou de tavernes populaires ont réussi à se creuser un trou.

Les revenus de Lig Ocolide se basent principalement sur la prostitution et les tavernes (souvent sous contrôle d’un nantis) et surtout sur les produits de la mers largement exploités par d’innombrables marins pêcheurs qui peinent eux même à vivre dans des conditions décentes. Un semblant d’agriculture et d’élevage existe aussi, peu productive et bien souvent encore, aux mains des nantis.

Lig Ocolide ne possède aucune production minière ou métallurgique, seul le recel qu’entretiennent les nantis avec le continent (en particulier avec la région Caroggianne), permettent l’introduction dans l’île de produits rares comme des instruments en fer. Les écumeurs rapportent bien souvent des cargaisons pillées dans les eaux du sud, qu’ils n’hésiteront pas à troquer contre quelques choppes à la taverne, pour une femme dans un bordel ou le versent au nanti auxquels ils ont prêté allégeance.

L’économie locale est fondée sur le troc plus ou moins malhonnête. Les habitants marchent beaucoup par échange de bons procédés et l'artisanat -qui consiste généralement à récupérer ou rafistoler des objets utiles de la vie de tout les jours- est un pilier central de cette économie précaire. Un habitant devra donc se débrouiller avec ce qu’il a au jour le jour et seul les plus talentueux et débrouillards pourront se trouver une place, tandis que les autres pourront voir leurs outils de travail disparaître du jour au lendemain.

Il est en effet difficile de survivre à cause de l’absence totale de lois et seuls ceux ayant une famille ou des amis pourront aspirer à un avenir tandis que les autres seront condamnés à vivre au crochet des nantis, qui sont bien souvent les seuls pourvoyeurs d’emplois (notons que la durée de vie de ces “employés” reste globalement très courte).

Monnaie : Lig Ocolide n'a pas de monnaie propre, le troc étant l'outil d'échange le plus plus utilisé. Cependant on peut trouver toutes les pièces du continent dans l'archipel. Circulant dans des échanges souvent très complexes et parfois peu logiques.

Société

A l’heure actuelle, la population de l’archipel se divise essentiellement en quatre classes distinctes : les esclaves, les locaux, les écumeurs et les nantis.

Les locaux

A eux seuls, ils représentent la majorité de la population ocolidienne. C’est une population pauvre, constituée des habitants qui ne participent pas directement à la piraterie, mais qui a un rôle tout aussi important au sein de l’archipel.

Ceux qui réussissent à trouver un emploi travaillent le plus souvent pour des nantis, ce qui leur assure une paye, même si celle-ci ne s’avère guère très élevée. Leurs principales sources sont l’agriculture, le semblant d’élevage, la pêche ainsi que la gestion des bordels et des tavernes. Il est également possible de rencontrer quelques ocolidiens qui travaillent pour leur propre compte, bien que ce mode de vie soit assez rare, car peu adapté au système économique de l'archipel. Les quelques artisans qui habitent l’archipel transmettent le plus souvent leur savoir de parent à enfant, et ce pour assurer un revenu à leur progéniture. Là encore, l’intérêt personnel est mis en avant de celui de la collectivité.

Le reste des locaux n’ayant pas la chance d’avoir un réel travail se démène pour survivre, vendant leurs productions primaires dans les rues, troquant leurs possessions ou étant réduit à voler ce dont ils ont besoin.

Les écumeurs

Le terme écumeur désigne tout membre d’équipage d’un navire ocolidien, qu’il soit combattant, cuisinier, pêcheur ou encore mousse. Ils sont responsables de la réputation sordide de l’archipel à travers le Continent, et ce pour le pillage des bateaux marchands qu’ils rencontrent dans les mers du sud.

Dès leur adolescence, ils rejoignent généralement l’équipage d’un nanti, s’octroyant ainsi plus ou moins leur protection. Ils passent la majorité de leur temps en mer, à voguer à la recherche de navires marchands étrangers qu’ils pourraient aborder aux côtés des autres membres de leur équipage afin de s’approprier les marchandises transportées.

La grande majorité des écumeurs est analphabète et très peu cultivée. Leur principale activité, à terre, est de visiter les tavernes et les bordels, y dépensant parfois tout leur argent.. Les écumeurs apprécient tout particulièrement leur liberté, et bien que leur mode de vie soit relativement précaire, ils ne rêvent pas d’une meilleure vie, celle qu’ils mènent leur convenant amplement.
À noter que les écumeurs pillent et abordent les navires marchands pour survivre, étant leur seul moyen d’acquérir de quoi subsister, non pour une quelconque guerre idéologique, racisme envers les continentaux, ou par plaisir.

Le capitaine est le titre donné au chef d’équipage. Il s’agit en général d’un écumeur non seulement assez fort et doué au combat pour se faire respecter mais aussi intelligent et vicieux pour mener ses hommes à la victoire lors des abordages, vicieux pour ce qui tient également du post-abordage, tel que Dariâ la Déssaleuse et sa manie de sacrifier à la mer les capitaines vaincus. Ce sont eux qui représentent leur équipage auprès des nantis. Passant des accords, négociant avec eux, les capitaines sont souvent assez proches des nantis, plutôt par intérêt que par réelle entente.
Les capitaines sont généralement admirés et respectés par la population locale, participant de façon non négligeable à faire tourner l’économie avec les butins qu’ils rapportent de leurs virées en mer. Lorsque le navire est sous la protection d’un nanti, celui-ci peut sans hésitation décider de remplacer le capitaine actuel par un nouveau si celui-ci se montre plus ou moins réticent aux ordres donnés.

D’une manière générale, le capitaine peut se montrer plus instruit que le reste de l’équipage, ses relations avec les nantis lui permettant d’élargir ses horizons, et d’apprendre les bases d’une instruction classique, afin de mener à bien les négociations.

Les Nantis

Le terme nanti est une appellation utilisée pour parler des hommes les plus influents de l'île. Ils représentent la “classe sociale” la plus haute de l’archipel, possédant une certaine richesse mais également d’importantes relations.

Ce sont des individus dangereux et puissants, qu’il est préférable de ne pas se mettre à dos si on veut garder la vie sauve ou ne pas voir son commerce plonger. Les nantis, de par leurs relations sur l’archipel et le sud du continent (surtout à Caroggia, Iona ou encore de façon indirecte avec La Capitale) ainsi que leurs biens immobiliers, sont au coeur de la gestion de l’économie ocolidienne.

Il est d’usage pour le capitaine d’un navire ocolidien de se mettre sous la coupe d’un nanti pour obtenir de lui protection et financement, en contrepartie du paiement d’une taxe à chaque retour de virée en mer. Les biens pillés sont écoulés par le biais des nantis qui communiquent aux écumeurs les noms des contacts susceptibles d’être intéressés par la marchandises, et ce, à nouveau en contrepartie d’un pourcentage de la transaction. C’est ainsi que les nantis entretiennent leur richesse, finançant les besoins des équipages mais imposant d’importantes marges sur le recel établi par les écumeurs. Les nantis et les capitaines sont tous gagnants grâce cette organisation, le célèbre Arezo la Guigne en est le parfait exemple.

Les nantis sont craints et respectés de tous les ocolidiens et il est bien connu que quiconque tenterait de passer outre leurs décisions et “lois”, risquerait de disparaître de la circulation.

Les esclaves

L’esclavagisme est monnaie courante au sein de l’archipel. Lors de l’abordage des bateaux dans les eaux sud du continent, les écumeurs parviennent à faire prisonnier les membres survivants de l’équipage défait, ou en cas de mutinerie, le parti ayant le dessus sur le second vendra les hommes composant ce dernier, un moyen de se faire un pécule après les pertes qu’ils ont subit. Ces matelots finissent fers aux poignets et sont remis aux nantis une fois de retour sur la terre ferme, puisqu’ils sont les seuls possédant une fortune adéquate à leur entretien. L’ocolidien moyen lutte déjà assez difficilement pour sa propre survie sans avoir à nourrir et entretenir des esclaves.

Ils ont pour tâche de participer à la tenue des quelques champs agricoles, de porter les marchandises au sein des ports, et même de servir les nantis au sein de leurs propriétés, que ce soit en tant que servants à leurs domiciles, serveurs dans leurs tavernes ou même prostituées dans leurs bordels. Dans d’extrêmes circonstances, il peut arriver à un ocolidien s’étant mis à dos un nanti de finir sa vie à son service afin de rembourser sa dette.

Peuple

L’archipel Lig Ocolidien est habité par des personnes issues de toutes les origines. Les mariages inter-ethniques y sont la règle et l’esprit de communauté n’y existe pas. L’on s’associe uniquement par intérêt ou amitié et non selon ses origines. A notez que les Qadjarides y sont relativement nombreux et mieux intégrés que dans le reste du continent. A l’inverse, aucun ocolidien n’a d’origines nordiques et les terres Maahvitts leur sont inconnues.

Traditions

Lig Ocolide possède plusieurs traditions bien ancrées dans les esprits :

  • La plupart des ocolidiens n’ont pas de noms de familles. Ils se distinguent par un surnom attribué par la majorité des insulaires en fonction du physique, de l'origine, de l'attitude ou du métier de l'ocolidien en question. Par exemple, "Matéa la Bedaine" tient son nom de sa masse corporelle, plus imposante que la normale, tandis que "Jean le Cloutier" tient son surnom de son métier, soit cloutier.
  • Lorsqu’un écumeur perd la vie, son corps doit être mis à la mer pour que son âme continue toujours de voguer. Bien souvent, quand un écumeur était craint et respecté, son équipage lui offre une barque, quelques colifichets et objet de la vie de tout les jours pour l’accompagner éternellement sur les flots.
  • Il est de tradition que les parents enseignent à ses enfants tout le savoir qu’ils possèdent (que ce soit le travail de la terre, la pêche, le pillage ou la prostitution). Lig Ocolide ne possédant aucune école ou lieu de formation officiel, c’est aux parents qu’incombent cette tâche de l’apprentissage de la vie à sa descendance et c’est aussi à eux de décider quand elle est devenue adulte.
  • Lig Ocolide ne met jamais en avant la notion de mariage, chose superflue dans un monde de prostitution et de violence. Ils préfèrent choisir le mot “union” et quand deux personnes désirent s’unir, ils se disent respectivement une promesse simple devant deux témoins qu’ils auront choisis. Au terme de la cérémonie, ils lieront tout deux par un tissus une bouteille de rhum qu’ils sont censés garder fermée jusqu’à ce que le père décide que son premier enfant soit devenu adulte et partage donc le contenu de la bouteille ensemble. Très symbolique, cette coutume est le moyen pour beaucoup de personnes de sortir un peu du chaos de la vie quotidienne et de s’offrir un peu de tendresse et d’espoir pour l’avenir.
  • Les équipages d’écumeurs, pour la plus part monachistes, ont pour tradition d’aller réaliser une prière de groupe au monastère le plus proche, afin d’obtenir la bénédiction du créateur avant de prendre la mer. Ainsi les malheureux qui loupent cette prière seront sans protection face aux dangers du métier, il n’est pas rare de voir les plus durs des écumeurs êtres morts de peur, ne se sentant plus protéger par Arbitrio.
  • Lig Ocolide est globalement pauvre. Les vêtements ordinaires sont généralement de récupération venant de diverses régions de l’Ancien Monde. On y retrouve très souvent beaucoup de rubans ou morceaux de tissus assemblés via des noeuds ou des coutures. Le final rend une tenue très souvent multicolores, bordélique d’apparence mais résistante et pratique. Les vêtements sont aussi très souvent léger et aérés.
  • Il est courant de voir des Ocolidiens vêtus de pièces de plusieurs habits rafistolés entre eux de façon rudimentaire. Les couturiers efficaces sont rares, et servent uniquement les nantis ou les capitaines pour des parures de meilleures qualité. En somme les Ocolidiens n’hésitent pas à se vêtir de tout ce qui leur tombe sous la main, tant leur situation est difficile.
  • Il n’est pas rare de rencontrer un ocolidien avec des tatouages, ou quelques scarifications sur le corps. En effet, ne possédant de livre et ne sachant ni lire ni écrire pour la plupart, les Lig Ocolidiens mettent en avant leur corps, y ajoutant des tatouages pour se remémorer des événements, tel un grimoire. Concernant les scarifications, celles-ci sont plus rares, appliquées comme signe d’appartenance à un groupe pour quelques individus, mais plus principalement usées comme marque de protection contre les mauvais esprits, les malédictions et les maladies. Du moins, c’est ce qu’en disent ceux qui les font.
  • En certains cas, on peut croiser des écumeurs arborer des peintures corporelles, les portant lors d’abordage pour effrayer l’équipage adverse et ainsi empocher aisément sa cargaison, ou dans de rares cas sur terre, lors de rixes armées. Ces peintures, très mal-vues par les Continentaux, qui en sont effrayés, sont un des éléments qui ont fait qualifier les ocolidiens de bestiaux.
  • Les Lig Ocolidiens sont très superstitieux, croyant en l'existence de monstres marins -très souvent des dérives de matelots saouls- et de certains rîtes, très importants à leurs yeux. Ainsi, prononcer le mot “corde” sur le pont d’un navire maudirait ce dernier selon eux, mais risque surtout d’engoncer la colère des écumeurs. Des dizaines de superstitions différentes pullulent à Lig Ocolide, certaines typiques à des îles spécifiques et d'autres partagées avec le continent tel que Le Mythe de Clarate. Il est également admis que la Mandragore possède une place prépondérante dans les traditions superstitieuses de l'île. Malgré sa rareté, elle reste une plante respectée voire même crainte par les ocolidiens.
  • Une part des insulaires ont pour habitude d’user de substances “vicieuses” pour se libérer du quotidien, se droguant pour oublier le calvaire et la dureté de la vie sur l’archipel. Mais ces drogues les rendent plus dépendants et imprévisibles qu’autre chose, se vouant ainsi à une lutte précaire afin d’obtenir leur nécessaire pour tenir une journée. Exceptée l’alcool, la plupart de ces drogues sont préparées et troquées par les ouandaïs ou des ocolidiens cherchant à les contrefaire, bien que ces derniers n’arrivent à reproduire des substances de même qualité. Les drogues les plus fréquentes sont ainsi l’alcool, la Jusquiame, le tabac, la morelle noire et le pavot.

Vêtements

Lig Ocolide est une partie pauvre de l’Ancien Monde. Les vêtements ordinaires sont généralement de récupération, raccomodés au fil de l’usure.. On y retrouve très souvent beaucoup de rubans ou morceaux de tissus assemblés via des noeuds ou des coutures. Le final rend une tenue très souvent multicolores, bordélique d’apparence mais résistante et pratique. Les vêtements sont aussi très souvent léger et aérés. Il est courant de voir des Ocolidiens vêtus de pièces de plusieurs habits rafistolés entre eux rudimentairement. Les couturiers efficaces sont rares, et servent uniquement les Nantis ou les Capt’aines pour des parures de meilleurs qualité et surtout beaucoup mieux faites.

On retrouve très souvent :

  • Le bandeau : Pour attacher les cheveux gras dégoulinant de sueur, le bandeau est souvent là pour un aspect pratique à Lig Ocolide. Il permet aussi de donner une image précise du propriétaire et beaucoup d’équipage s’amusent à y insérer un petit symbole propre à eux même. Le bandeau est souvent porté à la tête, mais aussi au bras, à la cuisse ou à la ceinture.
  • La ceinture de tissus : Là encore, la ceinture de tissus permet d’échapper à la ceinture en cuir, très onéreuse, mais aussi à la corde, trop peu pratique. La ceinture de tissus est souvent colorée et permet aussi d’accompagner le corps dans ses mouvements au lieu de le brusquer.
  • Les chaussures : Peut être les seules choses que les Ocolidiens font bien, car les chaussures, ça permet d’éviter les cailloux qui coupent, les échardes, les débris végétaux et tout autre sorte de petit corps étranger qui peuvent rentrer dans le pied. Les chaussures sont très légère, seule la semelle est épaisse, le restant laissant souvent les pieds à l’air libre ou partiellement.

Éducation

L'éducation de Lig Ocolide est très particulière. Elle se fait de père en fils, le plus souvent. Les plus riches peuvent avoir accès à un précepteur (soit un homme de savoir reclu sur l’archipel, soit un homme capturé lors des pillages qui aurait plus ou moins de la chance de finir à la solde d’un nanti).

Le reste de l’archipel est majoritairement analphabète puisque l’accès à l’éducation est extrêmement limitée. Les Ocolidiens ne savent donc pas, à 95%, ni écrire, ni lire de façon correcte.

Langage

Sur l’île de Lig Ocolide, chaque écumeur parle le capitalin. Avec le temps, elle fut déformée par le jargon de marin, la présence qadjaride et le manque d’éducation, formant un dialecte patibulaire, reconnaissable d’entre mille, caractérisé par l’utilisation de certains mots qadjarides, sans pour autant parler la langue.

Voici quelques explications concernant le Langage de Lig Ocolide.

Loisirs

  • Les tavernes et les bordels sont les lieux privilégiés pour les loisirs à qui peu s’offrir le meilleur établissement. Ainsi un habitant ou un simple écumeur se contentera des établissement de bas quartiers tandis que les plus chanceux (comme les capitaines ou ceux qui ont sut creuser leurs trous) profiteront des plus beaux établissements de leurs îles.
  • Les nantis passent leurs temps dans leurs pavillons, à boire ou manger à leur bon vouloir. Souvent propriétaire des bordels et tavernes, ils n’hésitent pas à faire venir chez eux quelques compagnies agréables pour passer une bonne journée.
  • Les combats de coq ou de chiens sont très répandus dans l’archipel. La volaille est le seul élevage rentable pour les Lig Ocolidiens qui n’hésitent pas certaines fois à les entraîner pour des combats autour desquels circulent paris et jeux de hasards.
  • Les courses de Rouleuses sont organisées régulièrement. Il s’agit de tonneaux occupés par des “conducteurs”, lâchés ensemble sur un terrain pentu. Ces courses font beaucoup de blessées et de morts, mais c’est une occasion pour la population de se divertir et surtout de miser gros pour savoir qui atteindra le bas en premier, et en meilleur état. Les Rouleuses ne sont présentes que sur quelques îles seulement de l’archipel et l’une d’elle nommée “La Jable” vit presque exclusivement pour ces courses et l’attraction qu’elles portent aux environs.
  • Les jeux d’argents sont très représentés à Lig Ocolide ; dés, combats, défis… Ils font partie intégrante de la vie de tout les jours et sont aussi très souvent causes de rixes et de décès prématurés.
  • La musique et le chant prennent une grande place au sein de la population Ocolidienne. Empreinte laissée par les marins, chantant à tue-tête à tout moment des airs paillards, que ce soit pour remonter l’ancre ou lever les voiles, cet art fut rapidement reprit par les habitants, perpétuant le mouvement en chantant leur misère et leur pauvreté autour de ce qu’ils ont put réunir à boire et à manger. Généralement joyeuses et vagabondes, ces musiques rythmées et entraînantes se mélangent à merveille avec les chants des écumeurs ou des marins qui prennent le large. L'une des plus connues, Du rhum, des femmes et du Poulpe flambé ! est très représentative de cet état d'esprit. Mort Caroggia quant à elle est du même gabarit, excepté que la finalité s'en retrouve peut être plus à l'opposé.

Gastronomie

La cuisine Lig Ocolidienne est souvent très contrastée d’une île à l’autre. Beaucoup de personnes vous diront qu’elle est infecte et aussi insipide que la population locale. D’autres vous narreront les prouesses ingénieuses dont font preuve les cuisiniers talentueux de l’archipel. Les Lig Ocolidiens sont en effet très portés sur la nourriture. Les saveurs sont en général très salées, la nourriture se voulant conservée le plus long possible grâce au sel.. Mêlé à cela le peu d’effort fourni par les cuisiniers ainsi que la maigre qualité des aliments, et vous comprendrez la piètre réputation de la gastronomie ocolidienne, composée en grande partie de plats à base de céréale, peu coûteux.

Prenez donc garde à bien choisir votre auberge ou taverne, les recettes de Lig Ocolide nécessitent en effet un excellent savoir faire dans le dosage et la préparation, choses rarement respectée en règle générale.

  • Le Rhum Roux

Le Rhum Roux est un alcool très sucré et là encore très présent dans la cuisine locale ou tout simplement dans les chopes des habitants. Le Rhum Roux à la particularité d’être le seul alcool aussi bien bu par la plèbe que par l’élite sociale. Il est très souvent utilisé dans les plats pour donner un petit goût caractéristique que beaucoup de personnes jugeront comme étant le délice de la cuisine lig ocolidienne.

  • La Braise de poulet

Ce plat est un plat qui consiste à faire braiser du poulet, le plat est composé de fruits, d’épice (cumin, cannelle etc.), de plantes aromatiques et de salade. C’est un plat réservé aux nantis de part les ressources nécessaires à sa confection, beaucoup dégusté en thermidor pour sa fraîcheur.

  • Le Poulpe Flambé

Le plat ocolidien le plus populaire au sein du continent, mais pas forcément le plus apprécié des ocolidiens. Il s’agit simplement de flambée à l’aide d’un rhum jeune, et quasiment imbuvable. Il faut le flambée pendant une bonne minute. Il existe certaines versions plus nobles qui consiste à le “caramélisé” en flambant du sucre sur le poulpe.

  • La bouillabaisse

Le plat favori des ocolidiens mais souvent trop cher pour la population. C’est une soupe composée de poissons très variés et souvent de mets plutôt rares (espadon, lotte etc.) Les cuisiniers qui sont capables de cuisiner de telles denrées se font rares.

  • La chorta

La chorta qui signifie littéralement "herbe". Le terme recouvre toutes sortes d’herbes vertes sauvages poussant naturellement dans les îles. Elles sont bouillies jusqu’à ce qu’elles deviennent tendres puis elles sont servies avec une quantité variable d’huile de foie de morue. Le goût en bouche n’est pas très agréable, souvent amer et gras, mais cette plante ne nécessitant pas d’agriculture permets aux ocolidiens de subsister. C’est un plat souvent dégusté par les locaux, du fait de sa simplicité et de la proximité des ingrédients.

  • La bouillie d’avoine

Le plat de chaque jour pour les ocolidiens : n’ayant pas le sou, la plupart des ocolidiens se nourrissent de bouillie d’avoine, bien moins cher à produire, par l’utilisation de céréales “pauvres”, qu’elles soient cultivées en Lig Ocolide ou récupérées en tant que butin dans les cales de navires marchands. Ainsi, bien que l’avoine reste la céréale la plus usée pour la préparation de la bouillie, il n’est pas rare d’en préparer avec d’autres céréales.

  • La galette d’avoine

Tout comme pour la bouillie d’avoine, ce met reste grandement consommé par les insulaires, d’autant plus par les écumeurs. Ces galettes de céréales sont d’ailleurs principalement consommées par les écumeurs, du fait de leur longue conservation une fois cuites, conservées dans les cales des navires. Il n’est tout de fois pas rare de trouver des insectes grouillants comme appétissante surprise avec sa galette.

  • Alcools ocolidiens

Une des spécificités de Lig Ocolide est la très grande présence d’alcool, même le plus pauvre des ocolidiens a moyen de boire un verre de bière ou de rhum, à la taverne. Ces boissons ont toutes une forte teneur en alcool, généralement peu distillées. De plus, les éthylistes de l’archipel ont tendance à rajouter des ingrédients lors de la préparation de leur alcool, ajoutant divers effets souhaités. De manière récurrente, on ajoute de la jusquiame noire dans la bière afin de décupler les effets de l’alcool, ou de la poudre de Crève-Chien afin de donner des vertus sédatives à la boisson. Dans certains cas plus rares, plusieurs ingrédients peuvent être ajoutés aux alcools, pour le plaisir des ocolidiens.

Science

On ne retrouve que très peu d’érudits à Lig Ocolide, d’une part parce que la majorité du matériel est rapportée par les écumeurs lors de leurs expéditions, d’autre part en raison de la vie difficile sur l’archipel qui est tout sauf propice à l’épanouissement de ce genre de personnes savantes.

Les seuls domaines où les trouvailles sont entretenues par des locaux sont la navigation, la boussole et le travail du bois. Le reste est généralement abandonné, utilisé jusqu’à l’usure où revendu à la contrebande.

Loin d’être des astronomes de renom, les écumeurs et tout particulièrement leurs capitaines possèdent cependant une réelle habileté à lire les constellations, leur permettant de se diriger sur les mers avec une grande facilité, et ce même lorsque le ciel est légèrement voilé. Il est rare qu’un navire Ocolidien ne rentre pas à bon port.

Un fait étonnant mais pas des moindres est que l’archipel abrite sans aucun doute les meilleures anatomistes du continent. Apothicaires rejetés de la société ou tout simplement désireux de mener quelques recherches n’hésitent pas à se retirer à Lig Ocolide, à leurs risques et périls. Là, ils peuvent, en toute liberté, s’adonner à leur recherche sur les cadavres de pauvres ocolidiens morts de faim ou tout simplement assassinés dans les rues sordides de l’archipel. Ces chercheurs mènent le plus souvent des expériences plus ou moins respectables, mais les livres d’anatomie qu’ils rédigent par la suite sont des plus pointilleux. Les nantis sont d’ailleurs très friands de ce genre de bouquins, et il n’est pas rare qu’ils aient dans leurs contacts au moins un de ces “apothicaires fous”.

Ces “charcutiers” comme l’on pourrait les nommer, ne se cantonnent pas à l’étude de l’anatomie mais sont également friands de recherches plus ou moins poussées dans le domaine de la chimie. Ils aiment à s’essayent à la préparation de potions, drogues et autres décoctions dont les effets et l’efficacité sont le plus souvent aléatoires. Ce sont des passionnés, créatifs, parfois marginaux, mais néanmoins avides de découvertes en tout genre.

Religion

Lig Ocolide n’a aucune identité religieuse particulière. Le mélange des populations a en effet donné des variantes et des habitudes bien différentes du continent. Il n’est ainsi pas rare de voir un Lig Ocolidien mélanger plusieurs courants religieux.

Le Monachisme est tout de même majoritaire dans l'archipel et très axé sur des dérives du kaitusianisme. Nombre de breloques et talismans sont mystifiés, ainsi que l'idée de l'océan et des différentes mers. Le Phalangisme est présent mais à bien moindre échelle et très mal pratiqué. Les différents textes et enseignements religieux ont énormément de mal à parvenir jusqu'à Lig Ocolide. Le Culte Qadjaride lui, est très présent, du fait du nombre de qadjarides sur l'archipel. A noter que le culte des Sept est tout à fait inexistant à Lig Ocolide.

Lig Ocolide possède des lieux de cultes assez pittoresque, il s’agit des chapelles. Il s’agit en général de bâtisses de fortune caractérisées par leur toit formé d’une coque de navire retournée, ou parfois de ruines datant de l’Empire Qadjaride réhabilitées pour le culte d’Arbitrio. A la base, ces bâtiments étaient créés dans l’unique but de prier l’Arbitrio, que ce soit de culte phalangiste ou de culte monachiste. Chemin faisant, les bâtisses ont été peu à peu envahies par les autres cultes et leurs dérives. L’espace de prière fut partagé par tous, et très vite ces lieux de prières ont laissé place à un endroit vivant où tout le monde prie pour tout le monde. Les chapelles sont aujourd’hui des monuments maladroitement entretenus par la communauté. Il n’est pas rare de voir un mur pencher dangereusement où un toit rafistoler à la va vite avec des cordes ou des planches. Choses incroyable, ces lieux de cultes restent intacts malgré le temps.

Diplomatie

Lig Ocolide ne possède pas de diplomatie officielle et n’existe pas sur la scène politique. Ils sont unanimement considérés comme des malfrats par le reste du continent ce qui ne les dérange pas. Seul certains nantis et écumeurs ou locaux privilégiés ont des accords ou des relations avec les marchands, les esclavagistes ou les navigateurs de l’Ancien Monde.

Ils sont généralement craints par la population côtière du Sud du continent. Leurs influences longent les côtes de la Vellabria, de Medeva, du Galdyr et plus rarement de l’Albunae ou de l’Aon pour les Écumeurs les plus téméraires (et suicidaires). Iona est généralement un point de passage difficile pour les Écumeurs, ils s’aventurent plus rarement au Nord de l’île fortifiée, préférant les eaux chaudes du sud.

  • Royaume Central : La Capitale est en guerre totale avec l'archipel Ocolidien qui écume régulièrement le Sud du continent. Malheureusement, elle n’a pas les moyens d’éradiquer cette menace constante, ses attaques se terminant généralement par une poursuite perdue d’avance.
  • République Marchande de Caroggia : Lig Ocolide constitue le principal ennemi de Caroggia qui a renoncé depuis belle lurette à l’idée d’annihiler cet opposant que même le vieil Empire ne pouvait vaincre. L’armée de la République se lance de temps à autre dans un raid expéditif quand elle le peut. Les Caroggians qui logent non loin des côtes détestent cordialement les Écumeurs et les Ocolidiens par principe.
  • Indubal : Indubal est la grande ville la plus proche de l'archipel. Véritable bastion, la cité fortifiée se révèle être un véritable défi pour les écumeurs, qui ont tentés à plusieurs reprises -vainement- de ravager la cité, venant s’abattre contre sa digue fortifiée. Un lien très mince entre écumeurs et marchands peu scrupuleux s’est installé il y a peu, encore fragile par les tensions opposant les deux peuples, les locaux maudissant tout Lig Ocolide pour ses écumeurs qui dévastent les flottes.
  • Iona : l’île fortifiée constitue un barrage pour les écumeurs plus psychologique qu’autre chose, du fait que les équipages ocolidiens s’aventurent peu au nord de la cité. Cependant, elle est aussi une excellente source de revenus grâce aux réseaux marchands extrêmement développés (que ce soit pour le pillage ou le recel), entretenus par les nantis et leurs relations. Là encore, les Ocolidiens ne sont pas forcément toujours les bienvenus.
  • Tribus Vaahva: Les Ocolidiens n'explorent pas les eaux nordiques du continent et ne connaissent par conséquent que très peu de choses des contrées des Maahvitts. Quelques Ocolidiens peuvent avoir entendu des histoires ou des rumeurs à propos de ces terres gelées mais peu d'entre eux y croient. Les terres Maahvitts et leurs peuples sont donc inconnues des habitants de l'Archipel.
  • Grande Huratelon: Lig Ocolide n’entretient pas de relations directes avec les Huras, bien qu’une infime partie de sa population en ait des origines plus ou moins lointaines. Les Ocolidiens connaissent les Huras essentiellement de part leur réputation et surtout de nom.
  • Diaspora Qadjaride : D’une part, les Lig Ocolidiens sont les seuls à être traités de façon relativement amicale par le peuple Qadjaride et d’autre part, la diaspora Qadjaride n’est pas discriminée sur l'archipel.

Esperiens originaires de Lig Ocolide