Maasydan

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Maasydan
Nation Nation Adaarionne
Gentilé Sydanite, sydanien(ne), maasydanite, maasydanien(ne)
Villes
 


Politique

La Maasydan est le coeur de la Nation adaarionne et sa région la plus riche. Elle n’est cependant pas parfaitement unifiée et a toujours vu une grande rivalité entre ses trois cités principales: Golvandaar, le Laaksot et dans une moindre mesure Siniseima. Cette rivalité n’a cependant que rarement dégénéré et la région est largement demeurée unie par la foi et le Monastère Adaarion. Le conflit a surtout porté sur une compétition économique, notamment pour la redistribution de l’or du Monastère, et dans l’attribution des postes d’importance dans le Valtuusto.

Golvandaar est particulièrement influente dans le sud mais est surtout une cité tournée vers le reste du continent monde.

Le Laaksot fait partie d’une des rares cités adaarionnes à produire sa propre nourriture et même, à disposer d’excédents. Ayant survécu à la guerre civile suuri et à l’Unification adaarionne, elle se considère comme à part, à rivaliser avec Golvandaar et tend parfois à se comporter en cité-état. Depuis l’arrivée des vanhurskas dans l’Harigkullen, les laaksottis sont cependant largement partagés entre partisans de l’isolationnisme et partisans de l’amitié avec ces nouveaux venus.

L’est est une région qui a largement perdu l’importance qu’elle avait sous l’Empire Suuri et durant les premiers siècles de la nation adaarionne. L’arrivée de la Confrérie Vakooja remit également l’est sur la carte politique mais cet attrait a aujourd’hui disparu. La cité de Siniseima se maintient mais est largement éclipsée par les autres cités majeures de la nation adaarionne. L’histoire et les prestigieux vestiges suuris de la cité bleue et or sont cependant encore une grande source de fierté pour les habitants de l’est.

Évènements récents

Le centre et l’est de la Maasydan ont été agités durant les dernières années par les Troubles d’Heaubeville de 498 à 507, par la peste de la Maasydan et du Kinemaar de 508 à 510 et enfin par la malédiction de Valppauttai. Ces troubles ont vu le dépeuplement ou l’abandon d’Heaubeville, de Valppauttai et de Pikkongas mais aussi de lourds troubles à Siniseima. La Confrérie Vakooja fut également dissoute. Depuis, le banditisme s’est fortement accruc dans cette partie de la région.

En 512, Lissenbot fut agité par les étranges événements de l’Incident de Lissenbot. Hycolus est depuis la même époque agité par des émeutes et mouvements de foules entre kantaisaistes d’une part et d’autres par traditionalistes monachistes et travailleurs de corporations adaarionnes. Ces incidents ont cependant été fortement relativisés par les autorités et religieux un peu partout.

Sécurité

Officiellement, la Maasydan a la réputation d’être l’une des régions les plus sûres de tout le continent, unie dans la foi et pacifiée par l’Adaar de sa population.
Dans les faits, le tableau est très différent, surtout lorsque l’on s’éloigne des grands centres urbains. Le nord subit toujours parfois de rares incursions nordiques mais aussi du banditisme. L’est a toujours vu de nombreux groupuscules religieux autarciques et non-liés au Monastère Adaarion en tout genre (certains constituant en réalité des sectes kaaosistes) et dont certains se livrent à des actes violents envers les intrus ou ont recours au banditisme de grand chemin pur et simple. Le nord-ouest est également agité par les relations difficiles avec les vanhurskas de l’Harigkullen et les militants du mouvement kantaisaiste.
Face à ces menaces, les gardes montagnards, les rajavartis, la Confrérie Vakooja (jusqu’à sa dissolution après la malédiction de Valppauttai) et en secret le Puhtaus mènent de nombreuses patrouilles et actions armées pour maintenir l’ordre, protéger les voyageurs et villages ainsi que mener des actions de pacification. Les autorités de la Nation adaarionne excellent cependant à faire ignorer la situation à sa population ainsi qu’à l’étranger.

Géographie et climat

La Maasydan est la partie centrale de la chaîne adaarionne et se situe entre l’Alkupera à l’ouest, l’Harigkullen au nord et Edella à l’est. Elle jouxte également le Vahnamaa au nord-ouest et le Kinemaar au nord-est. Au sud, elle jouxte les Marches, le Bogen et le Gyllendal.

La région subit un climat montagneux à trois exceptions, Golvandaar et ses environs au sud bénéficient d’un temps relativement tempéré. Le Laaksot et sa région, quant à eux, bénéficient d’un micro-climat aux belles saisons chaudes, propices à l’agriculture en terrasse. Enfin, le “couloir de Tuulia” subit des températures bien plus froides durant la Nivôse ainsi que des vents importants, une immense vallée s’étendant de Tuulia au nord-ouest de la région jusqu’à l’Harigkullen et au-delà au Vahnamaa .

La région possède de nombreuses hautes montagnes, de larges vallées et quelques plateaux, surtout dans l’ouest et le centre. Plus on s’éloigne des routes et des grandes cités, plus la nature y devient sauvage et rude. La région est relativement boisée mais beaucoup de forêts se situent dans des régions presque inaccessibles et impropre à toute exploitation sérieuse. Le centre de la région abritent de nombreux grands lacs de montagne comme le lac Sefiiri aux pieds de Lissenbot

Lieux d’intérêts

Pour les sites religieux, voir sections lieux de pèlerinages.

  • Autels des huras: la route des huras est ornée à de nombreux endroits par des alcôves creusées dans la roche abritant des autels de passage. Outre leur utilisation religieuse par certains individus de passage, monachistes comme phalangistes, ce sont des lieux de pause appréciés et à l’abri relatif des intempéries.
  • Cimetière de Korkemaa: cimetière géant occupant une grande colline abrite les morts de Golvandaar depuis des siècles. Le site est doublement sacré car il était à l’origine le village de naissance d’Alistaar. Un village et un monastère sont chargés de l’entretien du cimetière.
  • Holhoojas: la tradition suuri de construire des statues d’Holhoojas a laissé un grand nombre de ces statues sur les routes et dans les villes villes. Toutefois, la culture contemporaine adaarionne n’en construit plus et la plupart de ceux que l’on peut voir sont donc des vestiges abîmés.
  • Ligne de la paix: bien que surtout présente dans l’Harigkullen, la Ligne de la Paix est partiellement présente dans le nord-ouest et le nord-est de la Maasydan. Elle n’est cependant pas fréquentée et seules les anciennes structures de pierre offrent un quelconque intérêt à l’oeil.
  • Murs de Siniseima: Siniseima est l’une des cités les plus anciennes du continent et elle était l’une des plus importantes cités de l'Empire Suuri. A cette époque, les grands murs de la cité furent ornés de grandes décorations représentants des grands-suuris en mosaïque ainsi que diverses glorieuses scènes de l’histoire impériale, le tout peint en bleu de lapis lazuli nordique et de feuille d’or. Ces murs sont considérés comme l’une des merveilles du continent.
  • Ruines de la citadelle de Masakis: Masakis était la principale citadelle de l’Empire Suuri, bien plus imposante que Castel-Roc, et le lieu de rassemblement des mercenaires vaahvas pour les campagnes vers le sud. Elle fut prise à de multiples reprises par diverses factions pendant et après la guerre civile suuri et n’est plus aujourd’hui qu’une ruine.
  • Ruines de la forteresse de Pesahne: Pesahne, le nid des rapaces, était une forteresse bâtie du temps de l’Empire Suuri dans les haut-sommets du nord-est de la Maasydan. Réputée imprenable, elle devait abriter la dynastie impériale en cas de troubles mais ne remplit jamais ce rôle et fut abandonnée après la guerre civile suuri. Un projet de reconstruction fut envisagé sous le Sovitelija Synalmak mais fut abandonné.
  • Terrasses du Laaksot: Le Laaksot et sa région pratiquent une forme d’agriculture dans de grandes terrasses installées en escalier sur des flancs de montagne. Des sources d’eau détournée ainsi que des citernes récoltant eau de la fonte des neiges et de pluie permettent de les irriguer. Ces terrasses fournissent une grande partie de l’agriculture adaarionne malgré la nécessité d’un lourd entretien et définissent le paysage laaksotti.
  • Tunnels Suuris: les tunnels suuris sont présents sur de nombreuses routes de la Maasydan, perçant des montagnes pour relier des routes et faciliter le transport.

Ressources naturelles

Sol

  • Charbon: l’est et le centre de la région dispose de grandes quantités de charbon.
  • Cuivre: l’ouest est riche en minerai de cuivre.
  • Étain: l’ouest est riche en minerai d’étain.
  • Fer: le fer est abondant dans le nord, le sud-ouest et l’est de la région, fournissant
  • Granite: le granite est la pierre dominante du sud de la Maasydan, source de la prospérité des grandes carrières des faubourgs de Golvandaar exploitées par la corporation de la Pierre.
  • Ocre rouge: de nombreuses montagnes et ravins dans l’est sont composés d’ocre rouge riche en fer. On en tire de la pierre de construction, un pigment rouge et des lingots de fer utilisable dans la métallurgie.
  • Or: les rivières de la région du Laaksot sont modérément abondantes en or tandis que les plateaux proches de Siniseima possèdent d’importants gisements exploités en mines à ciel ouvert. Le précieux minerai est toutefois un monopole du Monastère adaarion.
  • Quartz: diverses exploitations existent dans toute la Maasydan. Les plus importants gisements sont près de Siniseima.
  • Plomb argentifère: le plomb argentifère existe dans différentes zones
  • Silice: le sable des sablonnières des vallées du centre fournissent un sable qui, si il n’a pas la qualité d’autres sables du continent, il suffit aux besoins de l’industrie du verre locale.

Faune

  • Auroch des vallées: l’auroch des vallée est une variété locale de la vache connue pour ses larges et longues cornes, sa viande coriace mais très goûtue, de bonnes capacités laitières et une peau poilue fournissant une source de cuir de qualité raisonnable. Il ne peut cependant être élevé que dans les basses vallées et pas de manière intensive, ce qui fait que les villages montagnards ne peuvent en posséder que de petits troupeaux.
  • Grand-Suuri: le Grand-Suuri est un chien de taille moyenne aisément reconnaissable par son épaisse fourrure, ses oreilles arrondies, sa queue touffue et recourbée et sa langue bleue. Intelligent, il fait un excellent chien de compagnie et sa solide constitution lui permet de servir de chien de traîneau dans les hauteurs de la chaîne adaarionne. Son aspect léonin inspira les statues des holhoojas et en fit à son époque le symbole de l’Empire Suuri. Il reste encore aujourd’hui un chien très populaire au sein de la nation adaarionne.
  • Sacré Adaarion


Flore

  • Topinambour suuri: le topinambour suuri fut une plante jadis transportée par les troupes de l”Empire Suuri qui les plantaient dans les lieux de garnisons longues. Cette variété de topinambour est très vivace, se cultive vite et aisément. Très utiles, ses tubercules sont nourrissantes bien que d’un goût amer et d’une consistance peu agréable, ses feuilles peuvent être fumées avec une odeur très légère (bien qu’elles provoquent une sensation de contraction des gencives, provoquant une grimace reconnaissable) et ses tiges peuvent être réduites en bouillie odorante repoussant la vermine.
  • Raisin sydanite: forme de raisin produisant des grappes plus petites mais capable de s’adapter à des environnements plus froids. Son raisin est notablement assez amer. Il ne se cultive cependant que dans certaines vallées, principalement le Laaksot.



Modes de déplacement

Les grandes villes de la région sont inter-connectées grâce à plusieurs routes et tunnels datant souvent de l’ère suuri et qui constituent les axes incontournables dans cette région montagneuse. Ces routes sont:

  • La grande route impériale reliant Golvandaar au Laaksot en passant par Lissenbot et Tuulia. Route aisée empruntant plusieurs des Tunnels Suuris, elle permet de se déplacer aisément à cheval, en charrette ou à pied.
  • La route des huras reliant Lissenbot à Sarakyla (et au-delà, Vanhaovi dans le Gyllendal) et Siniseima. Route aisée empruntant plusieurs des Tunnels Suuris, elle permet de se déplacer aisément à cheval, en charrette ou à pied. Une branche permet de suivre la route d’Edella pour rejoindre la Renua ou Maravona dans le Gyllendal.
  • La route d’Alistaar menant de Lissenbot jusqu’à Siniseima et Valppauttai. On peut s’y déplacer aisément à cheval, en charrette ou à pied. Au-delà de Valppauttai, une plus petite route moins pratiquable permet de se rendre jusque Kraanvik dans l’Edella.
  • La route du sud reliant Golvandaar à Maailmanovi dans les Marches. On peut s’y déplacer aisément à cheval, en charrette ou à pied mais également avoir recours aux bacs descendant la rivière en contrebas des falaises et d’utiliser les grands monte-charges en contrebas de Golvandaar.
  • La route de l’Alkupera reliant Golvandaar à Vesijuuri dans l’Alkupera. Route aisée et longeant une rivière, elle permet de se déplacer aisément à cheval, en charrette ou à pied.
  • La petite route de l’Alkupera partant de Tuulia vers Hycolus et de là, Svarstak dans l’Alkupera; C’est une petite route de montagne accessible avec de petites charrettes, des mules ou des chevaux au pas.

Les différentes bourgades de la région sont généralement accessibles par de petites routes de montagnes accessibles avec de petites charrettes, des mules ou des chevaux au pas. Le reste de la région n’est accessible qu’à pied ou pas du tout.
L’ensemble des rivières sont soit trop agitées, soit trop petites pour naviguer.

Économie

Les monts suuris ont une économie très particulière du fait de leur géographie et de son histoire.

L’agriculture est faiblement développée en dehors du Laaksot et de certaines vallées proches où se pratique la culture en terrasse, une méthode agricole à flanc de montagne datant de l’ère de l’Empire Suuri. Le rendement est important et le micro-climat du Laaksot permet certaines cultures particulières en Thermidor. L’exploitation forestière, l’élevage et la chasse sont tous les trois modérément présents dans les villages de montagnards et se focalisent sur des espèces locales. La pêche a également lieu dans de petites rivières et lacs de montagne mais c’est une activité individuelle et familiale anecdotique.
L’exploitation des mines et carrières sont l’une des activités centrales de la Maasydan. Plusieurs roches, gemmes et métaux sont extraits d’abondants gisements répartis dans tout le territoire et occupent une grande partie de la population.

L’artisanat est fortement développé dans les villes. Golvandaar, le Laaksot et Siniseima disposent tous d’un secteur artisanal fortement développé et couvrant la plupart des métiers. A l’échelle de la région, les secteurs de la métallurgie, la taille de la pierre et la verrerie sont les plus importants. On trouve également des cas particuliers dans les grandes villes avec des secteurs plus pointus. Ce secteur est entièrement encadré par les corporations adaarionnes qui empêchent l’importation et la concurrence mais ont aussi l’effet secondaire que la vie adaarionne est coûteuse. Le Laaksot est également un centre de la culture artistique adaarionne, attirant des artistes appréciant peu le rigorisme moral de Golvandaar.

Une autre partie de l’économie est entièrement tournée vers l’accueil, le gîte et le guidage des pèlerins monachistes retraçant l’épopée d’Alistaar au cours de l’unification adaarionne. Golvandaar est au centre de cette économie mais elle se répand dans toute la Maasydan. Cette économie soutient des auberges, des caravaniers, des fabricants et vendeurs de colifichets religieux bien que les monastères en contrôlent une large part. En outre, il existe tout un secteur criminel d’escrocs et de détrousseurs exploitant les pèlerins loin de chez eux. Les autorités tentent constamment de les écraser mais cette criminalité n’a jamais pu être éliminé, étant trop lucrative et facile à organiser.
Dans le domaine des services, la Maasydan voit également de nombreuses kassales mais aussi divers petits banquiers et changeurs à destination notamment des riches pèlerins.

Commercialement, la Maasydan est tournée vers le sud et possède un secteur commercial en bonne santé mais souvent considéré comme trop cher à cause des corporations adaarionnes. Les biens de toute la région et du commerce alkuperan transitent jusqu’à Golvandaar pour être transporté jusqu’à Maailmanovi dans les Marches et de là, vers le monde. La route de l’est menant de Sarakyla à Vanhaovi dans le Gyllendal est également importante mais sans comparaison possible puisque Maailmanovi a un accès direct à tout le réseau des Grands Fleuves. Dans le nord, vers l’Harigkullen, il existe un secteur commercial tourné vers la Ligne de la paix et le commerce avec les nordiques mais est inférieur et est frappé de nombreux interdits (comme le commerce des armes ou des métaux).
La Maasydan importe également beaucoup de nourriture du sud et notamment du fertile Gyllendal mais aussi du bois, des textiles et de nombreux produits rares comme des teintures, des épices ou des produits issus des climat chauds.

Population

La Maasydan est principalement peuplée d’adaarions. Le sud comporte une forte population cosmopolite originaire de tout le reste du continent arbitré (capitalins, canatanais, huras, caroggians et provinciaux) ainsi que de rares vanhurskas. Ces étrangers et assimilés sont principalement centrés sur Golvandaar mais aussi dans différents lieux de pèlerinages où certains s’établissent ainsi que dans les monastères. Enfin, le nord abrite une très faible minorité composée d’adaarions aux origines nordiques mais aussi d’immigrés plus récents, le plus souvent des oberorbaras convertis.

Situation qadjaride

La diaspora qadjaride est présente dans la Maasydan en la présence des clans asentanis. Leurs foires qadjarides sont devenus chose courante et de nombreux pèlerins, marchands et voyageurs voyagent avec eux sur les routes escarpées et parfois dangereuses de la Maasydan. Malgré cela, il arrive que des incidents causent des rixes locales entre fanatiques ou simples ivrognes et qadjarides. Des incidents ont également parfois lieu entre les membres de la diaspora et les gardes montagnards ou les corporations qui les soupçonnent de contrebande.

Villes et villages

La Maasydan est de loin la partie la plus peuplée et urbanisée de la chaîne adaarionne et comprenne plusieurs villes et villages rassemblées le long des routes, dans les vallées et les plateaux des monts de la Maasydan.

Golvandaar et ses faubourgs

  • Golvandaar: métropole située au sud-ouest. Capitale de la Nation adaarionne et siège du Monastère adaarion, Golvandaar est l’une des plus prospères cité du continent.
  • Barnaali: faubourg du nord de Golvandaar. La bourgade abrite diverses carrières et mines de moindre importance mais est surtout un point de passage obligatoire pour ceux qui sortent ou entre à Golvandaar par le nord.
  • Korkemaa: faubourg du nord de Golvandaar, Korkemaa est un petit village sur la pente d’une large colline qui abritait autrefois le village de naissance d’Alistaar. On y trouve aujourd’hui un monastère et un immense cimetière abritant les morts de Golvandaar.
  • Rotkosyva: faubourg de l’est de Golvandaar. La bourgade abrite les grandes carrières exploitées par la Corporation de la Pierre de Golvandaar.
  • Vieraankoti: faubourg du sud de Golvandaar. Le village possède une ruine de palais suuri mais abrite également un large monastère réputé particulièrement calme et confortable. Le lieu est fréquemment utilisé comme lieu de réunion officielle, religieuse ou diplomatique loin de l’agitation de Golvandaar.

Villes

  • Hycolus: petite ville de l’ouest de la Maasydan. La ville constitue un point d’accès (bien que difficile) à Svarstak et constitue surtout un centre minier de l’ouest maasydanite.
  • Laaksot (appelé généralement “le Laaksot”): grande cité et ses vallées situé au nord. La cité est célèbre pour ses vallées, ses terrasses agricoles, ses produits et pour abriter le siège sydanite des rajavartis.
  • Lissenbot: ville moyenne située au centre de la région. Il s’agit d’un important carrefour vers les différents localités de la Maasydan.
  • Sarakyla: petite ville fortifiée située au nord de Vanhaovi dans le sud-est de la Maasydan. La ville est un point de passage obligatoire pour le commerce entre la Maasydan et le Gyllendal. La ville est aussi connue pour abriter un monumental pilier arbitré.
  • Siniseima: ville moyenne située à l’est. Relativement isolée, elle demeure une cité importante sur le plan religieux grâce aux pèlerinages et célèbre pour son histoire et ses fameux Murs.
  • Tuulia: petite ville située au nord-ouest à un carrefour entre Lissenbot, le Laaksot et Hycolus. Bien qu’importante commercialement, elle est moins prospère et peuplée que Lissenbot. Elle abrite également une forteresse rajavarti.
  • Valppauttai: petite ville fortifiée située au centre-est de la région. Aujourd’hui dépeuplée depuis la Tragédie de Valppauttai, elle était le centre de la Confrérie Vakooja.

Villages

  • Fearichen: village montagnard du centre de la région. Sans histoire et bénéficiant d’une vallée fertile, il y fait bon vivre.
  • Heaubeville: village de l’est de la région originellement fondé par des réfugiés capitalin. Il abrite le seul autre monastère de la Confrérie Vakooja.
  • Huranoja: village du sud de la région installé le long de la route des huras. Il s’agit du principal relais le long de cette route et abrite une petite communauté hura.
  • Pikkongas: bourgade du nord-est de la région. Simple village de montagne surtout connu pour être un relais agréable dans les routes menant aux marchés de la Ligne de la Paix avec le Kinemaar. Le village fut la source de la peste de la Maasydan et du Kinemaar.
  • Roazhon: bourgade du sud de la région, non loin de Golvandaar. C’est un village minier dépendant des mines de fer et d’un marché relativement fréquenté.
  • Rymalli: village de l’est établi au milieu de ruines d’une ancienne cité de l’Empire Suuri.

Autres

Culture

La Maasydan est le centre de la culture adaarionne. Seul le Laaksot y possède véritablement ses propres spécificités.

Religion

Le culte d’Arbitrio de rite monachiste est très largement dominant dans la Maasydan qui en est l’une des terres les plus sacrées. La Maasydan abrite la majeure partie des sites sacrés constituant des destinations de pèlerinages. Le Monastère Adaarion y dispose d’une formidable influence. Cependant, on y trouve également une multitude de groupuscules en tout genre incarnant des mouvances dissidentes ou minoritaires du monachisme, principalement dans les montagnes isolés. Le mouvement kantaisaiste a également une certaine influence locale dans le nord-ouest.

Lieux de pèlerinage

A venir.

Gastronomie et biens typiques

Boissons

  • Cidre de glace: cidre sucré, doux et liquoreux. Comme le vin de glace, il se fabrique à partir de fruits glacés. Les pommes sont laissées sur l’arbre pendant la Nivôse et pressées à l’état gelé. Le nectar ainsi récolté est ensuite fermenté durant plusieurs mois. Ce cidre est coûteux puisqu’il nécessite le quadruple de pomme pour la même quantité de cidre que le cidre normal. Il est donc considéré comme une délicatesse.
  • Jaavini ou vin de glace: vin liquoreux rouge ou blanc à la saveur très sucrée et riche en arôme. Il est produit en très faibles quantités selon le temps de l’année. Le Jaavini surtout produit dans le nord et le nord-est de la Maasydan est un vin produit à partir de raisin sydanite naturellement gelé sur les vignes en Nivôse et directement pressé. Il est ensuite fermenté
  • Kaunikaste du Laaksot: grand vin rouge produit dans le Laaksot, le Kaunikaste est le cru le plus ancien de la nation adaarionne. Bien qu’unique et très réputé parmi les adaarions, le vin s’exporte peu et est mal considéré par rapport aux grands vins produits dans les Grands Fleuves et le sud du continent.
  • Vin chaud: le vin chaud épicé est une boisson très appréciée lors des nivôses sydanites. La tradition est toutefois surtout importante dans le sud où l’on importe du vin à bas prix du Royaume Central et de la Grande Huratelon.

Plats

Produits

  • Bleu siniseiman ou bleu suuri: pigment bleu produit uniquement dans Siniseima et sa région. De moindre qualité que le lapis lazuli nordique et plus cher que le bleu de guède medevane, le bleu siniseiman est produit à partir d’un mélange de quartz concassé, de chaux, de cuivre et de cendres spéciales d’origine végétale. La recette est farouchement gardée par la Corporation des bleus de Siniseima.

Trivia

  • Le vin de glace et le cidre de glace sont des produits nés au Québec.