Melihab

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Melihab est une grande île située dans l’ouest de l’archipel ocolidien, relativement éloignée du reste, et constitue l’île centrale des îles manarades.

Géographie

L’île de Melihab se trouve à mi-chemin entre Nilé et Gahabni, au Sud-Ouest de l’archipel ocolidien. Il s’agit de la plus vaste île de l’archipel, ce qui explique en partie pourquoi les Manarades se sont réfugiés là-bas.
Sa côte Est, faisant face au reste de l’archipel, est composée de grandes falaises de pierre ocrée. C’est là que se trouve la cité de Marata, nichée au creux de ces falaises protectrices. La côte Sud affiche des collines plus douces et des calanques rocheuses. L’Ouest de l’île est composé de vastes plaines se jetant dans la mer en plages de sable fin. Le Nord, quant à lui, est couvert par des plages de galets aux teintes d’ocre arrachés aux falaises de l’Est par les courants.

Entourée de récifs et de courants dangereux, l’île de Melihab n’est accessible sans risque que par l’Est, expliquant la position stratégique de la cité de Marata. Cependant, cela n’empêche absolument pas les Écumeurs de braver la géographie de l’endroit pour s’attaquer aux villages de pêcheurs nombreux et vulnérables qui parsèment les côtes de l’île de Melihab. Le cœur de l’île est quant à lui composé de grandes vallées fertiles, alimentées par plusieurs rivières d’eau douce. Au cœur de ces vallées se trouve la cité de Nehevand, la capitale Manarade. Éloignée des côtes, à l’abri des Écumeurs et des caprices des océans, c’est une cité impressionnante - pour les critères Ocolidiens et Manarades - où l’on retrouve tous les secteurs d’activité.
La capitale demeure cependant vulnérable aux caprices du climat, et lorsque les récoltes sont mauvaises et que la disette se fait sentir, elle est toujours plus importante à Nehevand qu’ailleurs. Melihab ne possède cependant aucune mine de fer, forçant ses habitants à importer ou à récupérer par les épavistes ce précieux minerai.

Eaux de Melihab

Les eaux qui entourent l’île de Melihab sont connues pour leur dangerosité, liée aux courants forts et traîtres et aux récifs qui enserrent certaines parties de l’île. Le vent est prompt à se lever sans crier gare, parfois violemment, mettant en danger les pêcheurs de sortie, et les habitants des villages côtiers de Melihab ont appris à vivre avec l’incertitude de voir les leurs revenir de la pêche.

De plus, le commerce très actif entre Melihab et les autres îles de l’archipel Ocolidien en font un carrefour étroitement surveillé par les écumeurs, qui n’hésitent pas à tenter d’intercepter les caboteurs et les contrebandiers ayant fait le plein de marchandises à Marata. Une aubaine pour les épavistes qui, n’hésitent parfois pas à vendre aux écumeurs les trajets et départs des navires commerçants pour venir piller les restes une fois l’échauffourée terminée, quelle qu’en soit l’issue. Ainsi, les épavistes sont souvent perçus par les commerçants Maratans comme les larbins des écumeurs. Les caboteurs de Marata, Ocolidiens comme Manarades, n’hésitent pas, pour limiter les risques, à rassembler leurs départs et à naviguer en groupe afin de faire front commun et décourager les navires écumeurs. Les Manarades nomment ces groupes de navires commerçants des “bancs”.

Vivre à Melihab

Les côtes de l’île sont poissonneuses, mais pleines de dangers. Outre les vents, les courants et les récifs, on y trouve notamment de nombreux requins. Si la majorité d’entre eux ne sont pas un réel danger, un grand nombre de requins-marteau très agressifs rôdent à certaines saisons dans les eaux peu profondes pour s’y reproduire. De plus, les écumeurs effectuent régulièrement des raids sur les villages exposés et non-défendus, pour y piller des réserves, du matériel, voire des esclaves.

L’intérieur des terres est calme et paisible, bien que les villages soient particulièrement exposés aux aléas climatiques, notamment les cyclones qui frappent parfois l’île de Melihab. Si les grandes cités bénéficient de bâtiments solides en pierre, ce n’est presque jamais le cas des petits villages, qui vont le plus souvent posséder un abri commun, enterré ou fabriqué en pierre à grands frais.

Ces habitants loin des villes ne possèdent le plus souvent pas d’argent, vivant de troc et d’échange de services.

A proximité de Nehevand, les terres agricoles sont détenues par les Nantis de la capitale, ou par la pègre. La vie est rude, mais offre plus de liberté que dans les campagnes, et de nouvelles familles viennent souvent s’installer dans ces faubourgs dans l’espoir de pouvoir s’élever socialement. Un espoir souvent déçu, à moins que l’un d’entre eux ne trouve un emploi dans le cœur de Nehevand. Les faubourgs de la capitale sont pauvres. Il y a moins de criminalité dans les territoires tenus par la pègre : ou du moins, elle est plus organisée, et donc moins imprévisible. Dans les faubourgs où vivent les employés des exploitations des Nantis, on retrouve une vie à peu près normale, bien que pauvre, où les milices effectuent un travail correct, ce qui n’empêche pas de petites bandes criminelles d’apparaître ici et là pour organiser des vols et de l’extorsion.

C’est dans ces faubourgs que l’influence de l’opium se fait le plus ressentir. On retrouve de nombreux quartiers particulièrement pauvres, où les enfumés se traînent en faisant la manche, dans l’espoir de pouvoir retourner payer leur dose à la fumerie la plus proche. Ces quartiers malfamés sont également souvent violents, la dépendance poussant les plus en manque à des extrémités désastreuses.

Le cœur de Nehevand est plus riche, et bien plus sûr. Il est plus aisé d’y recevoir une éducation, d’y être formé à certains métiers plus rares, à l’art, et ainsi de suite.

Le port de Marata est un vaste mélange de Manarades et d’Ocolidiens, saupoudré de culture Caroggiane. On y retrouve de très nombreux débits de boisson, des chantiers navals traditionnels, et même quelques théâtres, nés de l’influence de la littérature Caroggiane importée à Marata. On y trouve des pièces Caroggianes, souvent déformées volontairement ou non, et des contes traditionnels Manarades mis en scène. Il n’est pas rare que des bagarres éclatent tardivement dans le tavernes, et il n’est pas bon de traîner dans certains quartiers mal éclairés du port à des heures trop tardives. Autrement, Marata est certainement la ville la plus grouillante et vive de l’archipel Manarade.

Hélas, les quartiers périphériques, particulièrement au Sud de la cité, sont occupés par une population bien plus miséreuse que la moyenne des habitants, où la milice se garde autant que possible de mettre les pieds. Ces quartiers ne sont qu’à peine administrés, le Conseil de Marata ayant préféré reléguer et tolérer les problèmes là-bas plutôt que lutter activement pour les régler et risquer de les voir ressurgir ici ou là à proximité du port et du marché. Les habitants de ces quartiers vivent soumis aux exactions des bandes criminelles et des sbires de la pègre de Nehevand.


Faune

Melihab fait partie des rares îles de l’archipel ocolidien à abriter du bétail continental: vaches, chèvres, moutons, etc.


Flore

L’île possède plusieurs forêts de pin dans le nord mais compte également des arbres fruitiers dans le centre. La culture du piment, du poivre, de la canne à sucre et de quelques autres épices est également répandue dans le centre de l’île.