Nomenclature

La Nomenclature est le nom que l'on donne aux haut-fonctionnaires de l'Ordonnance de la Capitale. Véritable nid de vipères où chaque nomination est l'objet de conflits qui dépassent l'entendement entre les réseaux d'espions du Roi, des nobles urbains ou non, de conjuration de fonctionnaires et d'une quantité d'autres groupes (phalangistes, monachistes, banquiers caroggians, émissaires étrangers, espions, officiers populaires).
Un fonctionnaire royal de la Capitale ne survit jamais grâce à son titre. Il y a trop d'enjeux en place. Le terme «nomenclature» vient d'ailleurs des listes de cibles d'assassinat. Ceux qui parviennent à survivre et à demeurer en place sont ceux qui savent se rendre inatteignable. Un bon fonctionnaire à la Capitale est un artiste de la manipulation, un maître-chanteur et un chef de bande criminel. L'adage dit: «A la Capitale, on ne se demande pas si un fonctionnaire doit mourir mais bien dans quel ordre.»

Ce sont des individus méfiants à l'extrême, dangereux et indignes de confiance. Leur pouvoir est cependant très important à la Capitale. Leur conflit s'est intensifié lors de la nuit rouge de la guerre de succession capitaline et la nomenclature a été entièrement renouvelée depuis après les purges de Lionel Adagan et Thybauld de Fauxvelles. Elle est aujourd'hui constituée de partisans du roi Thybauld de Fauxvelles mais aussi des technocrates issus de la Grande Ecole des lois de Bayens considérés comme sous influence d'Adryan Lomen.